Normes de sécurité dans le cabinet médical (Janvier 2006)

Prévention des incendies

Le cabinet médical est considéré comme un lieu public, mais ne nécessite pas de visites périodiques de contrôle des normes de sécurité.

Lorsqu’une demande de permis de construire est faite, un dossier doit être soumis auprès de la Préfecture qui vérifie les normes applicables.

Aménagement des bâtiments et locaux

Le cabinet médical doit être conçu et réalisé de manière à permettre en cas de sinistre à évacuer rapidement personnel et patients dans des conditions de sécurité maximales, mais également l’accès de l’extérieur et l’intervention des services de secours et de lutte contre l’incendie (art. R.235-4 c. trav.).

Concernant les extincteurs, il faut au moins un extincteur portatif à eau de six litres au minimum pour une surface de 200 m2 avec un minimum d’un appareil par niveau et un extincteur à CO2 en cas de risque particulier (sous un tableau électrique, par exemple).

Rédiger des consignes d’urgences

Les consignes d’urgence rappellent la conduite à tenir en cas d’incidents : numéros d’appel d’urgence (15 ou 18), localisation des trousses ou du local de premier secours, transport et évacuation des blessés.

Elles doivent être regroupées dans un endroit précis, bien signalées et aisément accessibles, notamment aux secouristes (arrêté du 12 janvier 1984).

Matériel de secours

Matériel de premiers secours

Les lieux de travail doivent être équipés d’un matériel de premiers secours adapté à la nature des risques et facilement accessibles.

Ce matériel doit être signalé par panneaux et la liste du matériel nécessaire est établie, après avis du médecin de travail en fonction des risques de l’entreprise (art. R.241- 40 c. trav. ; arrêté du 12 janvier 1984).

Dispositif d’appel des secours

L’employeur doit afficher dans le cabinet médical l’adresse et le numéro d’appel : -* du médecin du travail ou du service médical du travail compétent pour l’établissement ; -* des services de secours d’urgence ; -* de l’inspection du travail compétente et le nom de l’inspecteur compétent (art. L620-5).

Afin de tenir comptes des compléments locaux de réglementation, il est conseillé de contacter la Préfecture de Police du département, de même que le service de renseignements de l’Etat-Major des pompiers.




Gestion du cabinet : le point au 1er janvier 2006

Salaires du personnel des cabinets médicaux

La grille des salaires actuellement en vigueur est celle de l’avenant n° 42 du 14 janvier 2005 parue au Journal Officiel du 7 juillet 2005.

Mais attention, les premiers coefficients se trouvant en dessous du SMIC depuis la revalorisation du 1er juillet 2005, c’est le SMIC qui s’applique. -* Smic taux horaire : 8,03 €. -* Smic 169 heures (avec majoration de 10 % pour les 36e et 39e heures hebdomadaires): 1370,99 €. -* Smic 151,67 heures : 1217,88 €.

Fêtes de fin d’année : deux jours à récupérer

Noël et le 1er janvier sont tombés cette année des dimanches.

Ils pourront être récupérés par le personnel des cabinets médicaux pour qui le dimanche est le jour de repos habituel, c’est-à-dire par les salariés travaillant à temps complet tous les jours ouvrables de la semaine (du lundi au samedi inclus) et pour les salariés embauchés à temps partiel.

Plafond de la Sécu 2006

Le plafond mensuel de la sécurité sociale est majoré de 2,9% et ainsi porté de 2516€ à 2589€ pour les rémunérations ou les gains versés à compter du 1er janvier 2006.

Cotisations et contributions : les changements à noter

Cotisation de retraite complémentaire AGIRC – Au 1er janvier 2006, le taux global de la cotisation AGIRC de 20 % sera porté à 20,30 % répartit comme suit en tranche B : -* 7,70 % pour le salarié (au lieu de 7,50 %) ; -* 12,60 % pour l’employeur (au lieu de 12,50%).

Cotisation vieillesse – Pour les rémunérations versées à compter du 1er janvier 2006, le taux salarial des cotisations d’assurance vieillesse plafonnées est fixé à 6,65% (au lieu de 6,55%) et le taux patronal à 8,30% (au lieu de 8,20%).

Les taux de cotisations d’assurance vieillesse déplafonnées demeurent inchangés.

Cotisation accidents du travail – La cotisation accidents du travail est fixée à 1,30% dans les cabinets médicaux, y compris dans les départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle.

Forfait APEC – Le forfait APEC à prélever sur la paye de chaque cadre présent au 31 mars 2006 est de 18,64€, dont 11,18€ à la charge de l’employeur et 7,46€ à la charge du salarié.

La cotisation assise sur la tranche B du salaire reste inchangée à 0,06%.

Fiscalité des indemnités de rupture du contrat de travail

Licenciement : les indemnités de licenciement, versées en dehors d’un plan de sauvegarde de l’emploi, seront désormais exonérées dans la limite du plus élevé des trois montants suivants (sans pouvoir excéder six fois le montant du plafond annuel de la sécurité sociale) : _ a) montant prévu par la convention collective de branche, _ b) deux fois le montant de la rémunération annuelle brute perçue par le salarié au cours de l’année civile précédant la rupture ; _ c) 50 % du montant de l’indemnité.

En revanche, le montant de l’indemnité légale ou conventionnelle sera exonérée en totalité, même lorsqu’il excède six fois le plafond annuel de sécurité sociale.

Retraite : les indemnités de mise à la retraite seront désormais exonérées à hauteur du plus élevé des trois montants suivants (sans pouvoir excéder cinq fois le montant du plafond annuel de la sécurité sociale : _ a) montant prévu par la convention collective de branche ; _ b) deux fois le montant de la rémunération annuelle brute perçue par le salarié au cours de l’année civile précédant la rupture ; _ c) 50% du montant de l’indemnité. En revanche, le montant de l’indemnité légale ou conventionnelle sera exonérée en totalité même lorsqu’il excède cinq fois le plafond annuel de la sécurité sociale. Les indemnités de départ à la retraite restent exonérées dans la limite de 3050€.

Abattement de 30 % temps partiel

Il est mis fin au 1er janvier 2006, à l’abattement de 30 % sur les cotisations patronales dues au titre des salariés embauchés à temps partiel. Ã cette date, les employeurs pourront appliquer aux salariés concernés la réduction générale de cotisations patronales de sécurité sociale dite « réduction Fillon », à la place de cet abattement.

Journée de solidarité

La journée annuelle de solidarité reste fixée au lundi de Pentecôte faute de dispositions conventionnelles particulières. Toutefois, le lundi de Pentecôte reste un jour férié légal.

Pour rappel, cette journée est destinée à assurer le financement des actions en faveur des personnes âgées ou handicapées et prend, en principe, la forme d’une journée supplémentaire de travail non rémunérée en plus pour les salariés (art. L 212-16 Code du travail).

Désormais, l’administration autorise la possibilité de fractionner cette journée plus largement dans les seuls cas où la loi permet à l’employeur de fixer la date de la journée de solidarité par décision unilatérale (circ. DRT 2005-14 du 22 novembre 2005).

Droit Individuel à la Formation (DIF)

La loi du 4 mai 2004 « relative à la formation professionnelle tout au long de la vie » a instauré un droit individuel à la formation (DIF) au profit de tous les salariés.

Ce droit s’établit à 20 heures par an, cumulables dans la limite de 120 heures, pour un salarié en CDI à temps plein.

L’avenant 40 à la Convention collective du personnel des cabinets médicaux qui est relatif à la formation professionnelle (paru au Journal Officiel du 8 juillet 2005) prévoit des modalités d’application particulières. Ainsi, le personnel à temps plein, en CDI, avec un an de présence à la date de promulgation de la loi, en l’occurrence, le 7 mai 2004, comptabilise : – 10 heures de DIF au 1er janvier 2005 ; – 30 heures de DIF au 1er janvier 2006.

Le Code du Travail (article L933-2) précise qu’au moins une fois par an, chaque salarié doit être informé par écrit du nombre d’heures acquises au titre du DIF.




Le gâchis

289 – Malgré les substantielles économies réalisées en 2005 par l’ensemble des médecins libéraux, le Gouvernement et l’Assurance Maladie ont brutalement décidé de revenir sur leurs engagements et de changer les règles du jeu.

Non seulement ils ne créditent plus le corps médical de la réussite du plan de maîtrise qui a pourtant dégagé, grâce au soutien des professionnels de santé libéraux, 722 millions d’euros d’économie, sans compter les 500 millions économisés sur l’ONDAM de la médecine de ville, mais ils conditionnent les revalorisations d’honoraires à l’atteinte de nouveaux objectifs pour 2006.

Ce brusque changement de cap, alors même que plusieurs spécialités dont la cardiologie connaissent une baisse d’activité avec le parcours de soins, est totalement inacceptable et nous ramène aux sombres heures des ordonnances JUPPÉ.

Le Gouvernement et les Caisses veulent-ils la fin de la médecine spécialisée libérale ?

Sinon pourquoi dénaturer les informations sur le parcours coordonné présenté par les Caisses comme une filière obligatoire réduisant l’accès aux soins ?

Pourquoi travestir la vérité sur les prétendus dépassements d’honoraires en secteur 1 comme en secteur 2 qui, en fait et malgré l’avènement d’un dépassement autorisé par la nouvelle convention, ont plutôt baissé en 2005 ?

Pourquoi ne pas accorder aux spécialistes les revalorisations prévues alors que leur impact financier serait largement inférieur aux économies déjà réalisées ?

En bafouant une fois de plus le corps médical déjà ulcéré par la paperasserie et les contrôles tatillons et vexatoires, le Gouvernement commet une erreur bien regrettable.

Comme par le passé, la maîtrise comptable échouera.

Docteur Christian AVIÉRINOS, février 2006




Convention collective du personnel des cabinets médicaux (février 2005)

Dans le cadre de la Convention Collective sont négociés les salaires minima que les cabinets doivent respecter pour leur personnel. C’est à l’unanimité que les centrales syndicales de médecins et de salariés ont élaboré, fin juillet 2004, une nouvelle grille des rémunérations minimales dans les cabinets médicaux.

Désormais, aucun des coefficients ne sera au dessous du SMIC. Un avenant, en janvier 2005, a augmenté la valeur du point et de la bonification indiciaire de 2 %. Cette augmentation est applicable immédiatement pour les adhérents de la CSMF et sera applicable par tous les cabinets après parution au JO… mais avec un effet rétroactif au 1er Janvier 2005. La parution au Journal Officiel a été faite le 7 Juillet 2005. (gallery)




Beaucoup de nouveautés sur le net au regard de la prévention cardiovasculaire !

Nutrition

Sur le site de l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé, « inpes.sante.fr », vous trouverez l’ensemble de la campagne grand public actuelle (lancée le 11 septembre dernier) sur « manger moins des produits gras et sucrés : c’est protéger notre santé », campagne nationale inscrite dans le cadre du Programme National Nutrition Santé (PNNS) dont l’objectif est de faire la promotion de la consommation de glucides complexes (type féculents) et d’inciter à limiter la consommation de glucides simples. Téléchargez les films pour adultes et enfants et pour votre salle d’attente les annonces ou encarts presse destinées aux femmes. Toujours dans le cadre de la campagne actuelle du PNNS, allez dans le nouveau site « mangerbouger.fr » et téléchargez dans « repères pour votre pratique » un document très pratique de deux pages (format pdf) sur « produits sucrés, féculents et santé : que conseiller ? ».

HTA

Sur le site de la Haute Autorité de Santéhas-sante.fr », ex ANAES), vous téléchargerez l’actualisation 2005 des recommandations pour la pratique clinique sur la « Prise en charge des patients adultes atteints d’HTA essentielle ». Vous avez accès à trois documents : deux fiches de synthèse (format pdf) résumant les recommandations (à imprimer au format A3 et à mettre sur votre bureau), les recommandations en format pdf en 29 pages et l’ensemble du rapport en format pdf en 117 pages.

Prévention primaire versus secondaire

Le site Internet du BMJ (bmj.bmjjournals.com)permet de télécharger gratuitement des publications. Je vous encourage à lire, dans le BMJ du 17 septembre, un article qui a comparé l’impact de la prévention primaire et de la prévention secondaire sur le déclin de la mortalité coronaire entre 1981 et 2000 en Angleterre et au Pays de Galle. En vingt ans, la mortalité cardiovasculaire a chuté de plus de la moitié, soit 68000 vies « épargnées » en 2000 comparativement à 1981, la réduction des trois facteurs de risque majeurs (tabac, dyslipidémie et HTA) étant pour sa part à l’origine de plus de la moitié des vies épargnées. La prévention primaire a un impact quatre fois plus important sur la mortalité cardiovasculaire que la prévention secondaire : le contrôle des trois facteurs de risque sus cités est responsable de 81% des vies gagnées chez les non-coronariens et seulement 19% chez les coronariens, avec un impact global plus important sur les hommes (73% des vies sauvées) que sur les femmes (26%). Comme la prévention primaire est plus efficace que prévu, dans ces deux pays (qui sont plus à risque que la France) les politiques de prévention cardiovasculaire devraient donner à l’avenir la priorité à la lutte anti-tabac et à l’éducation nutritionnelle. Il serait très intéressant d’avoir des données de ce type dans notre pays !




CEGEDIM : un solide partenaire

Depuis sa création en 1969, et son introduction en bourse en 1995, le groupe Cegedim poursuit sa croissance de façon ininterrompue avec un chiffre d’affaires de 428 millions d’euros, un résultat d’exploitation de 53,6 millions d’euros en 2004, en progression de 10 %.

Le Groupe Cegedim conçoît les bases de données et les services liés à l’information médicale, destinés aux laboratoires pharmaceutiques et aux professionnels du secteur de la santé.

Il permet ainsi aux directions marketing et vente de mieux comprendre où, par qui et pourquoi leurs médicaments sont prescrits et vendus sur le marché.

Cette action de promotion de l’industrie pharmaceutique représente toujours l’activité principale (46 %) et plus de 60 000 visiteurs médicaux, sur un effectif mondial de 200 000, utilisent les outils informatiques de Cegedim (logiciels de CRM « TEAMS » et « TARGET SFA »).

Présent dans 58 pays (4 200 collaborateurs), Cegedim a continué sa politique d’implantation en 2004 avec le rachat de sociétés aux États-Unis, en Scandinavie, en Allemagne et la création de structures en Russie, en Algérie et depuis peu en Chine (Shanghaï).

Cegedim crée également des logiciels destinés aux professionnels de santé et leur propose des solutions de gestion complète pour leurs problématiques d’échanges de flux d’informations.

Ce « métier » correspond à 21 % du chiffre d’affaires du groupe et comporte : – logiciels Médecins : Crossway Ville Médiclick Médigest(CLM), Doc’Ware, Cardiolite( BKL), In Practise Systems au Royaume-Uni, et HDMP(Health One) en Belgique.

Avec 40 000 postes de travail en Europe, Cegedim devient un acteur incontournable parmi les éditeurs de logiciels pour les médecins, l’objectif principal en 2005-2006 restant l’accompagnement des réformes engagées par les États (Sésam Vitale, DMP).

Intranet et Portail Professionnel : Santésurf, Intranet sécurisé réservé aux médecins et pharmaciens, permet de transmettre des Feuilles de Soins Électroniques (FSE) aux Caisses Primaires d’Assurances maladie.

Base de Données Pharmaceutiques : Banque Claude Bernard-RESIP.

RESIP met à la disposition des professionnels de santé une base de données scientifiques d’aide à la prescription et à la délivrance de médicaments (BCB), intégrée aux logiciels médecins, logiciels de gestion d’officine et dans l’intranet des établissements hospitaliers.

Logiciels Pharmaciens : solutions logicielles globales et intégrées permettant la gestion des stocks, l’affichage électronique des prix et le système de communication audiovisuelle. Suite aux opérations de croissance externe menées au Royaume-Uni en 2004, Cegedim (Alliadis) est devenu le leader européen de l’informatique officinale avec plus de 14.000 utilisateurs.

Les autres activités

Les métiers de Cegedim dans le secteur des « assurances et flux de santé » (17% du chiffre d’affaires), consacrés à la gestion des flux de tiers-payants santé comprennent, depuis 2000, des services et progiciels d’informatisation des acteurs de l’assurance de santé et prévoyance. _ Dans la division technologie et services (16 % du chiffre d’affaires), le Groupe Cegedim a enrichi son offre dans différents domaines : – capture, gestion et circulation de l’information (gestion électronique de documents) ; – prestation de services externalisés de la paie et des ressources humaines ; – services Internet et hébergement ; – location financière – base de données Entreprises ; – édition, mise sous pli, logistique, routage ; – imprimerie ; – gestion des échantillons médicaux.

Les nombreuses synergies entre les différentes activités et le renforcement continu des prestations offertes dans les créneaux porteurs sont autant de facteurs clés qui permettent au Groupe Cegedim de réaliser ses ambitions et qui doivent nous rassurer sur la pérennité de notre logiciel métier, et les évolutions futures nécessaires pour se mettre en conformité avec les demandes du GIE Sesam Vitale et le futur DMP.




Quels sites Internet faut-il conseiller à nos patients ?

Nous sommes confrontés à l’évidence que nos patients (une grande majorité en 2005), directement ou indirectement (par les enfants et/ou petits enfants), ont accès à Internet donc à toute l’information. Mais chacun sait que trop d’informations tue l’information ! Dans une consultation banale, combien de fois sommes-nous interpellés par ce type de message : « J’ai vu cette information sur Internet, docteur, qu’en pensez-vous ? ». Il est donc temps, et c’est notre devoir de médecin, de diriger nos patients vers des sites Internet où ils peuvent disposer d’informations validées par des groupes d’experts sur les pathologies dont ils sont atteints ou mieux qu’ils souhaitent prévenir. En effet, grâce à Internet, nous pouvons maintenant faire profiter nos patients d’éléments validés « en temps réel ».

Pour la prévention cardiovasculaire au sens large, conseillez à vos patients d’aller sur le site de la Fédération Française de Cardiologie (fedecardio.com) qui fédère ses 27 associations de cardiologie régionales avec ses 183 clubs « Coeur et Santé » créés en 1976.

Ils y trouveront toutes les campagnes de la FFC : cliquez dans actualité campagnes, vous trouverez le salon Coeur et Santé sur « Gastronomie et Diététique » qui a eu lieu à Lyon le 4 juin, le diaporama de la conférence « Coeur de femme par des femmes de coeur » qui a été présenté le 22 janvier à Paris (975 Ko) ; cliquez dans « Jamais la Première Cigarette », site réservé à tous les jeunes avec une enquête sur l’initiation au tabagisme, ses résultats de février 2005 sur 30 000 questionnaires (1,08 Mo) et son concours de story-boards ; allez dans le site « jamaislapremiere », vous aurez accès aux cinq story-boards finalistes et au gagnant « Don de soi » qui est diffusé depuis le 31 mai 2005, la « Journée mondiale sans tabac ».

Pour la prévention globale et les actions « Grand Public » actuelles, allez dans le site de l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES) : inpes.sante.fr.

En particulier vous trouverez toute la campagne de la « Journée mondiale sans tabac » avec le site dédié à l’arrêt du tabac, tabac-info-service.fr, site remarquable qui permet d’accompagner les fumeurs suivant leur statut : « hésitant encore à arrêter », « décidés à arrêter », « ayant déjà arrêté mais qui risquent de craquer ». Une entrée du site existe aussi pour ceux qui veulent aider un proche à arrêter de fumer. Dans ce site et les pages « Professionnels de santé », vous trouverez l’annuaire des consultations de tabacologie, des outils pour la pratique (fiches d’aide téléchargeables pour les patients) et des questionnaires pour votre pratique (Fagerström, consommation d’alcool, de cannabis, niveau d’anxiété et de dépression…).

Si vous voulez conseiller vos patients qui présentent un ou plusieurs facteurs de risque, quelques sites très utiles : – pour l’hypertension artérielle, il faut proposer à nos hypertendus d’aller dans le site du Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle (CFLHTA) : comitehta.org, vous y trouverez à la suite de la Journée Mondiale de l’Hypertension du 14 mai 2005, une nouvelle brochure à télécharger pour votre patient (« Je suis hypertendu et je me soigne »), la liste validée des appareils à automesure et leurs recommandations d’utilisation en particulier, téléchargez le « relevé d’automesure » très utile ; – pour notre patient diabétique, il faut lui conseiller le site de l’Alfédiam, site de l’Association de langue française pour l’étude du diabète et des maladies métaboliques : alfediam.org. Allez dans « espace patients » et vous aurez accès à « Foire aux questions » très utile pour nos patients (et pour nous…). Allez dans « les sites de référence » et vous pourrez conseiller à vos patients d’aller dans des sites destinés spécifiquement pour eux comme afd.asso.fr, site de l’Association Française des Diabétiques qui comprend 130 000 membres ; – pour le patient dyslipidémique, il faut lui conseiller d’aller dans le site de la Nouvelle Société Française d’Athérosclérose (NSFA) : nsfa.asso.fr. Cliquez dans « Pour en savoir plus sur le cholestérol… » et vous pouvez proposer à vos patients des questions et réponses sous forme de QCM.

Tous ces sites sont à conseiller en premier pour nos patients parce qu’ils ont été créés par des groupes d’experts de sociétés savantes dans un seul but : donner au grand public des informations validées sur le plan scientifique. Attention vérifiez régulièrement l’actualisation de ces sites, car si nous voulons être « updated », il faut proposer du « neuf », c’est le prix à payer de l’information validée en « temps réel » ! Nul doute que dans l’avenir, il faudra passer du temps avec nos patients pendant chaque consultation pour leur montrer sur l’écran de notre ordinateur où se trouvent les informations qui les concernent.




Démêlez vos fils RSS


Cette technologie est devenue indispensable pour survoler l’actualité d’un seul coup d’oeil et ne rien manquer d’un événement.

La masse d’informations disponibles sur les sites web croît sans cesse.

Fait nouveau, tout un chacun peut produire de l’information, autrefois domaine réservé aux médias télévisuels ou à la presse écrite.

L’apparition des « weblogs » (ou carnet web) pose un nouveau problème : si l’information est plus disponible, et les avis plus variés, la multiplication des sources crée paradoxalement de la sur-information. Il y a donc une place pour des sites Internet « portails » qui agrègent (La pratique qui consiste, pour un site portail par exemple, à regrouper plusieurs canaux à un même endroit est désignée par le terme aggregation.)] l’information, c’est-à-dire qui sélectionnent les sources de données pour leur qualité ou leur spécificité et présentent cette information d’une façon agréable et lisible.

Qu’est-ce qu’un fil RSS ?

Les fils RSS sont des flux de contenus gratuits en provenance de sites Internet. RSS est le plus souvent abrégé en « Really Simple Syndication » (Syndication vraiment simple), mais signifiait à l’origine « Rich Site Summary » (Sommaire de site enrichi). Il s’agit donc d’une méthode de description présentant de façon synthétique le contenu d’un site, incluant les titres des articles, des résumés et des liens vers les articles intégraux à consulter en ligne.

RSS est un standard basé sur XML qui définit le format de description de données destinées à la syndication ([Le partage d’informations est couramment désigné par le terme de syndication)] de contenu.

Mis au point en 1999 par Netscape, il a depuis été amélioré par la société UserLand Software, qui est actuellement en train de concevoir la version 2.0 de ce format.

Concrètement, l’outil de publication dynamique utilisé pour alimenter un site web génère automatiquement un fichier (ou « flux ») RSS, qui contient la description des actualités récemment publiées.

Le fichier RSS est un simple fichier archivé sur le serveur web abritant le site concerné. Il s’agit bien d’un fichier unique pour chaque flux, toute mise à jour ayant pour effet d’écraser la précédente version, ce fichier étant généré à chaque fois qu’une nouvelle actualité est publiée. Disponible en permanence, il reflète donc la version « la plus à jour » du site web, ou en tout cas de son fil d’actualités.

Ce fichier est accessible par sa propre URL, mais un outil spécifique doit être utilisé pour le décoder. Visualisé dans un navigateur traditionnel, RSS n’est pas « compris », mais lu comme un fichier texte, faisant apparaître toutes les balises et autres éléments de sa syntaxe.

Les lecteurs

Pour utiliser les fils RSS, vous aurez besoin d’un logiciel de lecture spécifique qui permet de récupérer automatiquement et en temps réel les dernières informations. Il existe un grand nombre de logiciels de ce type, dont beaucoup sont gratuits.

La plupart sont téléchargeables en ligne (liste en anglais de lecteurs RSS sur [Google).

_ Une fois le logiciel installé, sélectionnez autant de fils RSS que vous le souhaitez, en utilisant, si besoin, les « annuaires de fils RSS ».

RSS ne se limitera pas au web

Par essence, la méthode permet la diffusion de contenus légers mais signifiants.

RSS se prête donc bien à la distribution d’information sur des outils nomades, notamment les téléphones mobiles qui seront bientôt dotés de lecteurs RSS intégrés. _ Véritable révolution, offrant aux utilisateurs un nouveau mode d’accès au contenu du web, efficace, intelligente et personnalisée, la navigation via RSS est tout simplement, pour certains observateurs, l’avenir du web.

Liens utiles

newsisfree.comdirectory.google.com• – www.rssreader.com




L’American College of Cardiology


Comme pour l’American Heart Association, l’ACC présente un site Internet probablement très performant si vous avez les moyens en termes de téléchargement rapide : « acc.org »… et si vous voulez payer ! En effet, à l’occasion du congrès annuel 2005 qui a eu lieu du 6 au 9 mars dernier à Orlando, le site de l’ACC propose aux internautes son « ACC’05 Online ». Si vous êtes membre de l’ACC ou si vous avez pu aller au congrès toutes les « captured sessions » sont gratuites, sinon le coût de la « Online subscription » est de 125 dollars. Si vous voulez un CD/DVD des sessions, c’est encore plus cher : pour le « Highlights » CD, 249 dollars (incluant la « Online subscription »).

Que peut-on avoir de gratuit ? Vous pouvez avoir le compte rendu vidéo (audio + diapositives non téléchargeables) de certaines sessions spéciales consacrées aux grands essais thérapeutiques par jour de congrès. En fait, vous aurez accès aux communications de certains essais, mais il vous faudra des conditions « internet » optimales (ADSL, câble ou autres grandes vitesses de téléchargement). Avec un modem classique de « pauvre », cliquez dans « media/news » puis dans « Late-Breaking Clinical trials » pour obtenir les résumés écrits des résultats des grands essais thérapeutiques présentés. Mais c’est en anglais !

Saluons l’arrivée de l’édition française de « theheart.org » ! Nous connaissons tous ce site internet qui donne en temps réel des analyses écrites, audio et/ou vidéo avec diaporama Powerpoint des données les plus récentes de notre spécialité : actualités sur les publications, avis d’experts, symposia, compte rendu de congrès internationaux, avis de la « Food & Drug Administration »…

Ce site, au moment des Journées Européennes de la Société Française de Cardiologie (SFC), c’est-à-dire depuis janvier 2005, propose aux internautes « francophones » son « édition française ». On aurait pu penser que cette édition soit une simple traduction française du site anglais : bien au contraire, cette édition française est très originale puisqu’elle propose des éléments réalisés par un comité éditorial composé d’experts français. Vous y trouverez ainsi les principales données présentées lors des dernières Journées Européennes de la SFC, de l’actualité « française » et « internationale », et des avis de nos « experts ».

Pour l’ACC 2005, cliquez dans « ACC 2005 : les points marquants » où G. STEG reçoit J-.P. BASSAND, J.-C. DAUBERT, F. SCHIELE et A. VAHANIAN pour présenter les données les plus remarquables de l’ACC 2005 en vidéo ou en audio. _ Cliquez aussi dans « avis d’experts à l’ACC » vous aurez ceux de M.-E. BERTRAND, de G. MONTALESCOT et de F. LAPOSTOLLE sur les résultats de CLARITY et de COMMIT. _ Toujours dans « theheart.org » édition française, vous aurez très simplement les résumés et avis d’experts avec ou sans diapositives des essais REALITY présenté par M.-C. MORICE, de STARS-BNP par P. JOURDAIN, d’ASCOT-BPLA, de CARE-HF, du registre PRIMO, de VERITAS, de COMPASSHF, d’OPTIC, de CLARITY-TIMI 28, de TNT, d’une synthèse sur les résultats des essais avec les stents actifs, de COMMIT/CCS-2, d’une synthèse sur l’avancée des thérapies cellulaires, de RIO-Europe, de LIMBS… _ Bref, sur l’ACC 2005, vous en aurez plus sur ce site que sur acc.org : c’est en français et c’est gratuit !