Insécurité – Le SML appelle le Gouvernement à mettre en œuvre une politique déterminée

Depuis de nombreux mois et à vrai dire des années, le SML ne cesse de réclamer des autorités qu’elles prennent la mesure de la gravité de la situation d’insécurité vécue au quotidien par les médecins libéraux dans leur exercice. En l’absence d’une réponse suffisamment volontariste des Pouvoirs publics, la situation n’a fait que se dégrader, en témoigne l’escalade des chiffres publiés chaque année par les différents observatoires.

Le SML ne saurait se résoudre à un tel fatalisme car des réponses existent. Celles-ci doivent être appliquées avec détermination par le Gouvernement pour épauler les médecins libéraux.

Le SML propose de mettre en œuvre des mesures concrètes telles que :

le durcissement de la pénalisation des agressions et des incivilités commises à l’égard des médecins et pour cela, il faut que les praticiens rejoignent la liste des personnes chargées d’une mission publique (instituteur, chauffeur de bus, sapeur-pompier, facteur, etc.).

La levée des obstacles administratifs à la mise en place d’une surveillance vidéo dans les salles d’attente des cabinets médicaux ;

la mise en œuvre d’un droit de retrait effectif pour les médecins libéraux dès lors qu’il existe une menace ou une situation d’insécurité et pour autant que celle-ci n’est pas résolue par l’intervention de la puissance publique ;

la création de dispositifs d’alerte permettant aux praticiens de pouvoir déclencher l’arrivée immédiate des secours en cas de nécessité. Des dispositifs sur smartphone ont été expérimentés par certaines URPS de médecins libéraux. Les enseignements de ces expérimentations doivent être tirés afin d’étendre les outils les plus fiables ;

et enfin, une campagne civique pour inciter le public au respect des médecins libéraux, dont le rôle est de soigner, est nécessaire.

Le SML propose aux ministres d’Etat de l’Intérieur et de la Justice et à la ministre des Solidarités et de la Santé d’organiser au plus vite une réunion de travail interministérielle afin d’examiner ces propositions et de construire une politique ferme et déterminée en matière de sécurité des médecins libéraux dotée des moyens nécessaires à son application immédiate. La sécurité des médecins ne peut plus attendre.




UMESPE-CSMF – Restaurer la confiance, une étape incontournable pour répondre aux enjeux de demain

L’UMESPE-CSMF prend acte de la nomination de Madame Agnès Buzyn au ministère des Solidarités et de la Santé.
L’UMESPE-CSMF rappelle que notre système de santé traverse une crise majeure impactant, par son ampleur, les secteurs public et privé. Il est, aujourd’hui, urgent de trouver des solutions permettant à l’ensemble des usagers d’avoir accès au meilleur soin sur l’ensemble du territoire national.
D’ores et déjà, l’UMESPE-CSMF lui fait part de sa disponibilité pour contribuer à la refondation pérenne du système de santé. Elle lui présentera, à la faveur d’un prochain rendez-vous, ses propositions sur deux chantiers impératifs et urgents :

  • la qualité, la pertinence et l’efficience des parcours de santé, dont les spécialistes libéraux souhaitent se porter garants,
  • l’organisation d’une réponse adaptée à la demande de soins spécialisés sur tout le territoire et, particulièrement, en zones de sous-densité médicale.

L’UMESPE-CSMF ne doute pas de la fécondité du dialogue restauré entre le corps médical et sa tutelle au bénéfice de la santé de nos concitoyens et, notamment, des plus vulnérables d’entre eux, patients chroniques et/ou complexes.




Réforme du 3e cycle – Conflit autour de la durée de formation

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Le cabinet « santé » de la ministre

YANN BUBIEN (45 ans), directeur adjoint de cabinet,santé. Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Bordeaux et ancien élève de l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique (EHESP), il était, jusqu’à sa nomination, directeur général du CHU d’Angers. Il a été précédemment directeur adjoint de cabinet de deux ministres de la Santé, Roseline Bachelot et Xavier Bertrand.

JACQUES-OLIVIER DAUBERTON (37 ans), conseiller chargé de la sécurité sanitaire et, en principe, des relations avec les médecins libéraux. Médecin généraliste, il a été président du Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants (REAGJIR) « pour défendre la médecine générale et l’exercice pluriprofessionnel ».




Agnès Buzyn, nouvelle ministre de la Santé : les libéraux dans l’expectative

Sans préjuger de l’avenir, les médecins libéraux sont quelque peu inquiets quant au sort que la nouvelle ministre de la Santé réservera à la médecine libérale.

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Plaintes pour infections en rythmologie interventionnelle

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Réforme du 3e cycle – Les doyens et les présidents de CME veulent rouvrir la concertation

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42 % des Français prêts à consulter sur Internet

Selon une étude BVA réalisée pour le site de téléconsultations Zava, 51 % des Français ont déjà eu recours à une service en ligne d’accès aux soins, principalement pour prendre un rendez-vous médical (32 %), acheter un médicament ne nécessitant pas d’ordonnance (24 %) ou poser une question à un professionnel de santé (11 %). Seuls 3 % des personnes interrogées ont déjà effectué une consultation médicale en ligne, même si la population semble loin d’être réfractaire à la téléconsultation, puisque l’étude révèle que 42 % des Français se disent prêts à avoir une consultation avec un médecin sur Internet, pour le renouvellement d’une ordonnance (61 %), la demande d’un conseil médical (59 %), pour des problèmes de santé « a priori simples » , comme une angine (47 %), pour le recours à un deuxième avis médical sur un diagnostic ou un traitement (45 %) et pour des questions concernant des sujet intimes de santé (23 %).




iOS11. Le nouvel OS d’apple

L’édition 2017 de la conférence développeurs d’Apple (WWDC) a mis en avant le prochain système d’exploitation qui sera disponible cet automne. iOS 11, c’est son nom, donnera à l’iPad Pro une dimension inédite avec de nombreuses innovations, notamment un tout nouveau Dock, un mode multitâche repensé et une gestion simplifiée des fichiers.

Des classements de fichiers digne d’une machine de bureau

l’iPad pro offre un emplacement dédié pour vos fichiers récents. Pas uniquement ceux qui ont élu domicile sur votre iPad, mais aussi ceux qui se trouvent dans vos autres appareils iOS, sur iCloud Drive ou ceux qui sont hébergés par d’autres services.

Un iPad plus proche du Mac

La tablette d’Apple s’inspire du Mac avec un nouveau dock qui change de forme mais également de fond. Elle peut faire fonctionner deux applications simultanément, ce qui est appréciable pour les utilisateurs qui utilisent une tablette comme un ordinateur. La barre en bas de l’écran donne accès aux applications importantes offrant une meilleure ergonomie. L’iPad Pro dispose aussi d’une version simplifiée de Finder, pour faciliter la gestion des dossiers.

La réalité augmentée débarque sur iOS

Une des nouveautés majeures de l’iOS 11 est l’intégration de la réalité augmentée. Avec un mélange de capteurs de mouvements et d’images captées par la caméra, l’iPhone (ou l’iPad) superpose à l’écran des objets virtuels avec l’image réelle.

Siri

L’assistant vocale d’Apple s’offre un timbre de voix plus naturel. Plus important, il devient un interprète de poche puisqu’il peut traduire une conversation en anglais vers (ou depuis) le français, l’allemand, l’italien, l’espagnol ou le chinois.  Siri est également capable d’intégrer les habitudes de l’utilisateur en ajustant ses réponses.

La simplicité du glisser/déposer

On peu toucher ou déplacer à peu près tout et n’importe où sur l’écran :  texte, photos, fichiers d’une app vers l’autre. Comme le système a été conçu pour le grand écran Multi-Touch de l’iPad, l’effet est magique.

L’effet Pencil, les notes et les dessins

On peut annoter un pdf ou une capture d’écran avec un Pencil, mais également prendre des notes dans la foulée qui sont enregistrées directement dans Notes. Qui dit prendre des notes dit également pouvoir dessiner et les envoyer via mail si cela vous chante.

Numérisation

Qui n’a pas pris une photo avec son smartphone ou sa tablette pour mémoriser une facture ou un document quelconque ? Le nouveau scanner de documents anlayse le document, rogne les bords et élimine tout effet de paralaxe ou reflet. Si c’est un formulaire, vous pouvez remplir les champs, signer, partager…

Apple Maps

Apple Maps s’enrichi de nouvelles fonctionnalités. L’application de navigation fournit des informations sur les limites de vitesse. Intéressant pour les désorientés, Maps affiche l’intérieur des aéroports majeurs et des grands centres commerciaux.

Apple Pay pour les particuliers

Envoyer de l’argent à des amis via Apple Pay sera possible dès la mise à jour d’iOS 11. La sortie en France n’a pas encore été confirmée

Nouveau design pour l’App Store

L’App Store a été refondu et possède désormais un nouveau design. Il y propose un système de recommandation et des articles.

Un format photo plus compact

Les photographies diminuent en taille (50 % moins lourd) pour une qualité équivalente. Autre nouveauté, Loop et Bounce proposent de mettre une photo « live » en boucle. L’option « Long Exposure » permet de capturer des scènes en mouvements avec un bon rendu.

Plus de partage sur Apple Music

Apple Music intègre un système de profil. Les utilisateurs peuvent exposer leurs playlists ainsi que leurs goûts musicaux à leurs amis. La nouvelle version propose également d’aider à découvrir de nouvelles musiques et de nouveaux artistes.

De la musique d’une pièce à l’autre

AirPlay 2 propose de contrôler le son dans plusieurs pièces différentes. L’application permet de changer le volume de haut-parleurs connectés qu’ils soient dans la cuisine ou dans une chambre.

Refonte du centre de contrôle

Vous pouvez personnaliser le Centre de contrôle correspondant à vos activités de prédilection.
Pascal Wolff




Cécile Courrèges à la tête de la DGOS

L’actuelle directrice de l’ARS Pays-de-la-Loire a été nommée en conseil des ministres Directrice Générale de l’Offre de Soins (DGOS), en remplacement d’Anne-Marie Armanteras de Saxcé, nommée au collège de la HAS en avril dernier. Diplômée de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, ancienne élève de l’Ecole Nationale de Santé Publique (ENSP, aujourd’hui Ecole des Hautes Etudes de Santé publique, EHESP) Cécile Courrèges (40 ans)  fait partie de l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS depuis sa sortie de l’ENA en 2002. Elle a alterné les postes en cabinet ministériel et en région. Elle a préfiguré l’ARS de Bourgogne qu’elle a dirigé quelques mois avant de diriger une année l’INCA. En mai 2012 elle  a été nommée conseillère technique santé et autonomie auprès du premier ministre Jean-Marc Ayrault et a conservée cette fonction à Matignon auprès de Manuel Valls jusqu’en avril 2014. C’est cette année-là qu’elle a été disignée directrice générale de l’ARS Pays-de-la-Loire, fonction qu’elle occupe jusqu’à ce jour. Pour info « people », sa sœur, Anne Courrèges, est actuellement directrice générale de l’Agence de la BioMédecine (ABM).




A l’horizon 2040, encore plus de médecins femmes, moins de libéraux

Rapportée à la demande, l’offre de soins  libérale pourrait diminuer de près de 30 % d’ici à 2027 et demeurer inférieure de 18 % à son niveau de 2015 d’ici à 2040. C’est ce qui ressort des projections de la Direction de la recherche, de l’Evaluation, des Etudes et des Statistiques (DREES) publiées dans une de ses dernières études (*).

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La mort de la vierge – Caravage

Caravage naquit le 29 septembre 1571 en Lombardie à Milan. Il entra en apprentissage chez le peintre milanais Simone Peterzano (1540-1596) le 6 avril 1584. Il arriva à Rome fin 1592 début 1593, peut être seulement en 1596. Il se mit au service du seigneur Pandolfo Pucci di Recanatti bénéficiaire de Saint Pierre pour lequel il réalisa des œuvres de dévotion. Abusant de ses services il le quitta. Après un court séjour chez Giuseppe Cesari, le Cavalier d’Arpin, il fut atteint d’une grave maladie ou blessé par un coup de sabot de cheval. N’arrivant pas à vendre ses œuvres, sans ressource il dut aller à l’hôpital de la Consolation. Maître Valentin un vendeur de tableaux le recommandât au Cardinal Francesco Maria Bourbon del Monte, musicien, alchimiste et grand amateur de peinture. Il le recueillit vers 1595-1596.

Par son entremise il fut chargé de peindre les murs latéraux de la chapelle Contarelli et le retable de l’autel dans l’église de Saint-Louis-des-Français. La conversion de Saint Mathieu et le martyre de Saint Mathieu eurent un énorme succès, à l’origine de sa renommée. En 1601, Caravage, lors de la commande de Laerzo Cherubini, était devenu un peintre célèbre. Ses tableaux se vendaient à 150 voire 200 écus, rien de comparable avec la période de disette où il négociait pour 8 écus La diseuse de Bonne aventure. De 1600 jusqu’à sa fuite pour Naples en 1606, provocateur toujours prêt à se battre, il se trouva pratiquement tous les ans sous les feux de la justice : en 1603 Giovani Baglione porta plainte pour diffamation. Lors du procès il montra cependant une certaine retenue tout en méprisant sa peinture. En juillet 1605 le notaire Mariano Pasqualone accusa Caravage de l’avoir « assassiné […] frappé à la tête par derrière ». Poursuivi par la justice il se réfugia à Gênes.

Le 28 mai 1606 à la suite une querelle au jeu de paume au Campo Marzio près du palais Firenze (demeure du cardinal del Monte) avec un des joueurs, il tua Ranuccio Tomassoni et perdit l’un de ses amis le capitaine Antonio da Bologna. Blessé lui même à la tête il resta trois jours chez Costanza Sforza Colonna son protecteur depuis toujours au palais de Sant Apostoli, puis chez son fils Filipino à Paliano à la frontière des Etats pontificaux et de ceux du vice roi de Naples. Dans cette ville il sera accueilli par la famille Colonna. Marzio était conseiller du vice-roi et son frère le cardinal Ascanio assurait sa protection sur le royaume. Le 16 juillet 1606 la justice le condamna à mort par contumace sans possibilité d’appel. D’après des documents de 1605 Ranuccio Tomassoni considéré comme un « honnête homme », était en fait comme ses deux frères, un individu violent, bagarreur, souvent en conflit avec les gardes. Il serait à notre avis imprudent de lier cette représentation de la mort de la Vierge, avec les épisodes tumultueux de la vie de l’artiste. Mais, comment a-t-il pu composer une œuvre aussi sereine où dominent compassion et douleur silencieuse alors que son esprit était en permanence préoccupé par ses frasques ?

A la fin de 1609 à Naples il subit une agression attribuée au chevalier de Malte qu’il avait offensé. De retour vers Rome, arrêté par les gardes du pape, parvenu à Porte Ercole, il mourut le 18 juillet 1610 de malaria, plutôt d’une infection causée par ses blessures sans avoir connu la grâce que le pape venait de lui accorder.




Les préconisations du déontologue de la HAS

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DPC – Conflit sur les conflits d’intérêts

Des désaccords à propos des conflits d’intérêts ont provoqué l’arrêt de l’activité d’évaluation des programmes de DPC de la Commission Scientifique Indépendante (CSI) des médecins. Le ministère de la Santé a été saisi du problème et des négociations sont pour une sortie de crise et une reprise des travaux.

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La cardiologie en 10 leçons…

Et une réforme de plus que l’ancienne ministre ne nous aura pas épargnée en publiant même le dernier arrêté la veille du premier tour de l’élection présidentielle et en pleine contestation des acteurs concernés, internes, syndicats, collèges professionnels… ! Il fallait coûte que coûte mettre en place la réforme du 3e cycle des études médicales comme si c’était une urgence prioritaire pour le pays.

Plusieurs voies permettent aujourd’hui la qualification à une spécialité, celle du DES par le biais de l’internat, celle de la Commission ordinale de qualification pour les médecins déjà exerçant et qui veulent changer de spécialité, celle de la reconnaissance, automatique, d’un diplôme européen et enfin celle des autorisations ministérielles pour les diplômés étrangers hors Europe.

En cardiologie, 70 % des nouveaux qualifiés sont issus du DES et, à part égale pour les 30 % restants, de la voie européenne et de celle des autorisations ministérielles.

La réforme s’appuyait initialement sur un constat partagé de simplifier le cursus, d’assurer un meilleur suivi de l’étudiant, de décloisonner les spécialités et de s’appuyer sur de nouveaux outils pédagogiques apportés par les nouvelles technologies.

Mais comme bien souvent les priorités budgétaires ont pris le pas sur les considérations académiques.

L’augmentation du numerus clausus ces dernières années se traduit en effet par un afflux d’internes qu’il va être difficile de former et financer. Résultat, la dernière phase dite de consolidation ampute, de facto, d’une année la formation. Et tout laisse penser que cette phase, qui requiert d’avoir soutenu sa thèse, se substituera à l’assistanat dont il n’est pas prévu une augmentation significative des effectifs. Le clinicat quant à lui sera réservé aux quelques futurs hospitalo-universitaires. On comprend ainsi la grogne des internes qui ont depuis avril débuté un mouvement de grève.

Autre aberration, les différenciations des durées de formation selon les spécialités sorties du chapeau au dernier moment, alors que depuis 2014 il était imposé un cursus de 4 ans pour toutes les spécialités médicales. Et ce sans aucune transparence ni travaux d’évaluation des besoins et évolutions de chaque spécialité. Comment peut-on justifier qu’il faille 4 ans pour former un cardiologue ou un gastro-entérologue et 5 ans un pneumologue ?

Une surspécialisation pourra s’acquérir par le biais d’une option ou formation transversale mais nul ne sait combien d’étudiants (à noter que l’on ne parle plus d’interne ni d’internat mais étudiant et 3e cycle) pourront accéder à ces formations et sur quels critères ils seront choisis. En outre qui peut raisonnablement imaginer qu’un étudiant qui n’a, ou presque, jamais  mis les pieds dans une salle de cathétérisme puisse en une année devenir autonome dans les procédures interventionnelles ?

Le bilan pour la cardiologie est redoutable. Elle se retrouve fortement dévalorisée par rapport à d’autres spécialités, elle devient même le parent pauvre de l’Europe avec la Bulgarie et la Lettonie alors qu’il faut 7 ans pour former un cardiologue au Royaume-Uni et en Norvège ! La formation est manifestement insuffisante pour acquérir les compétences requises pour un haut niveau de technicité. Elle enferme les futurs cardiologues dans des champs d’activité prédéfinis dont ils pourront difficilement s’échapper et le recrutement des équipes interventionnelles libérales est manifestement menacé.

Reforme bâclée, sans méthode, ni cohérence ni transparence, copie à reprendre !

Jean-Pierre Binon
Président du SNSMCV




Mondeuse d’Arbin La Brova 2007

C’est une erreur de limiter les vins de Savoie aux blancs acides et fluides d’hiver pour skieurs assoiffés dans les restaurants d’altitude. J’ai, au contraire, choisi l’arrivée de l’été, pour mettre en avant un cru rouge de Savoie : la mondeuse produite sur son terroir vedette d’Arbin par le domaine Louis Magnin, dont j’avais déjà vanté le Chignin Bergeron (Cardiologue n° 345). Ce cépage typiquement et uniquement savoyard descendrait de l’Allobrogica décrite dès l’antiquité par Pline l’Ancien dans le pays des Allobroges (Les Alpes). Et les études génétiques semblent démontrer que cette mondeuse serait une « grand-mère » de la syrah rhodanienne.

Le petit domaine familial Louis Magnin de 8 ha, dans la vallée de la Combe de Savoie, adossé au massif des Bauges qui le protège des vents glacés du climat alpin, est sis sur des coteaux au sol d’éboulis argilo-calcaires, aux terres caillouteuses d’argiles rouges (illites). Il bénéficie d’une exposition sud, sud-est, à une faible altitude de 250 m permettant un microclimat aux influences méditerranéennes qui contribue à la pleine maturité des raisins. Le lac du Bourget, proche, apporte l’humidité nécessaire. En 1978, Louis Magnin succède à son père qui vivait de la polyculture et décide de ne faire que du vin, et, pourquoi pas, de l’excellent. Il va se convertir progressivement à la culture bio, puis biodynamique après un essai concluant, pour dynamiser un sol, où les plantations de Bergeron peinaient à s’implanter. Les vignes plantées à 8 500 pieds/ha sont taillées en gobelet pour les plus vieilles et cordons de Royat palissées sur fil de fer. Tout engrais chimique et antipourriture est banni. Les traitements sont à base de tisanes de plantes, poudre d’argile, bouse de corne de vache, soufre et cuivre à doses infinitésimales.

La mondeuse La Brova est issue d’une sélection de parcelles cinquantenaires, récoltées du fait du caractère tardif du cépage, en fin de vendange en grande maturité. Les vendanges sont manuelles, totalement égrappées, la fermentation naturelle en cuve inox thermorégulée dure 30 jours, le vin bénéficie d’une extraction douce quotidienne par remontage. L’élevage en barriques de chêne s’étend sur 18 mois.

Cette mondeuse La Brova 2007, à la robe rubis pourpre sombre parée d’un violet intense, s’annonce par de séduisants arômes de fleur : violette, pivoine et surtout de fruits rouges et noirs : framboise, cassis, myrtille associés à de prégnantes senteurs épicées, puissantes de poivre noir, plus douces de coriandre et réglisse qui évoquent beaucoup la syrah. La bouche est riche, ample, complexe. Les tanins puissants à la trame encore un peu grenue ne demandent qu’à se fondre et s’intégrer lors de la dégustation des mets complices. La longue finale minérale très aromatique fait apparaître des touches fondues de vanille et de cuir témoignant de la garde de 10 ans.

Mariant la fleur et le feu, pivoine et poivre noir, ce vin démonstratif et exubérant se prête à de nombreux accords culinaires et doit stimuler l’imagination des cuisiniers. Trop jeune, sa rugosité tanique le limite à accompagner les belles charcuteries savoyardes : noix de jambon sec, saucisson au beaufort, au sanglier, saucisses de Diot, caillasse de Savoie, entrées à base de légumes relevés type achards. Mais après quelques années, cette mondeuse va s’épanouir avec les plats en cocotte qui, grâce à leur onctuosité, arrondissent ses tanins : coq au vin, veau Marengo, daube de joue de bœuf, civet de lapin à l’ancienne, tripoux aveyronnais, bien entendu, accompagnés de gratin dauphinois. Généreux avec les plats de ménage, ce vin épousera aussi ceux de la grande cuisine : filets de cannette aux cerises avec purée Robuchon, carré d’agneau de lait fumé au four et crémeux de pistache de Jean Sulpice, pigeonneau rôti, oignons roussis, chénopodes de Maxime Meilleur. Cette Brova, âgée de 10 ans, fera fête aux gibiers à poil : le chevreuil cuit saignant avec une sauce grand veneur bien poivrée, le civet de marcassin ou le rôti de biche. Ce vin est un athlète capable de couvrir l’ensemble du repas, après avoir accompagné certains fromages locaux : tomme de Savoie, Abondance, Tome des Bauges, il terminera la fête en compagnie de desserts chocolatés : cœur fondant, gâteau chocolat noir.

La Brova qui signifie la brave ou la fière, peut être confondue à l’aveugle avec certaines grandes syrahs de la vallée du Rhône, mais comme le déplore Louis Magnin : lorsque le consommateur découvre l’appellation Savoie, l’enthousiasme retombe ! Laissons le viticulteur conclure : « notre recherche constante de la qualité et notre philosophie a conduit à une culture biologique pour le plus grand respect du terroir ».

Mondeuse D’arbin La Brova 2007

Domaine Louis Magnin 73800 Arbin




Arythmies cardiaques illustrées et expliquées

Avec un tel monument, Robert Grolleau et Pierre Gallay frappent un grand coup dans la diffusion et l’enrichissement des connaissances en rythmologie.

Comme le précise Robert Grolleau dans son avant-propos, ce livre est à la fois l’histoire de cinquante ans de rythmologie française et celle du cours de perfectionnement en rythmologie de la Grande Motte auquel ont participé comme orateur ou auditeur tant de générations de rythmologues et cardiologues français (dont votre serviteur).

Robert Grolleau, qui, faut-il le rappeler, était avec le Professeur Paul Puech, auquel il rend hommage, le fer de lance de la rythmologie montpelliéraine, avait déjà beaucoup contribué par ses publications à l’essor de la discipline.

Comme il l’explique aussi, « ce livre a été écrit à deux doigts, puis revu, critiqué et finalement enrichi par Pierre Gallay – ancien PHU et rythmologiue à Montpellier –qui en est le coauteur ».

L’ouvrage part d’un a priori simple et rassurant en cette période où le tout technique est si répandu, à savoir que l’éléctrocardiogramme standard est la clé de la rythmologie !

Regroupés par type d’arythmie, les tracés sont très abondamment illustrés et commentés avec schémas et diagrammes, et bien évidemment la contribution de l’exploration électrophysiologique chaque fois qu’elle est nécessaire.

La qualité de l’iconographie, aussi omniprésente que parfaitement expliquée est tout à fait remarquable et la partie « traitement » dont on voit bien que ce n’est pas le but essentiel de l’ouvrage est abordée chaque fois que les auteurs l’estiment utile, de façon concise et pragmatique.

Au total, tous les types d’arythmies et troubles de la conduction sont décrits au long des quelque huit cents pages de ce superbe ouvrage qui devait devenir rapidement la bible des traités de rythmologie de langue française.

Un grand merci à Messieurs Grolleau et Gallay pour cette belle contribution.

 

Auteurs : Robert Grolleau et Pierre Gallay

Editeur : Sauramps Médical

Pagination : 782 pages

Prix public : Livre : 80,00 €




Les spécialistes de la FHP mettent les PRADO sur la sellette

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L’ONDAM 2017 devrait être dans les clous

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Nouvelle convention, morne bilan

A part quelques augmentations de tarifs qui ont pris effet ou prendront effet en fin d’année ou… l’année prochaine, le bilan de la convention signée l’année dernière ne soulève pas l’enthousiasme.

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[2] Etude critique de la mort de la vierge (suite)

 

Suite du précédent numéro sur l’analyse de La Mort de la Vierge, un des tableaux majeurs de Caravage. Cette étude repose en grande partie sur le livre de Berne Joffroy paru en 1959 qui reprenait tous les écrits publiés sur l’artiste.

 

La Rome de Sixte Quint Peretti († en 1590) fut celle des grandes constructions architecturales, « il arriva en six ans à transformer complètement l’extérieur de la ville […] En peinture et en sculpture, il en résulta une manière qui ne prétendait satisfaire que le coup d’œil ». De nouveaux grands axes relièrent entre elles les basiliques. Le maniérisme vivait ses derniers moments. Clément VIII Aldobrandini (1592-1605) eut surtout un rôle politique en restaurant le prestige de la papauté. Au début du XVIIe siècle, les grands prélats et la haute aristocratie dominaient la commande artistique. Le Cardinal Farnèse dés 1595 avait fait venir de Bologne Annibal Carrache pour décorer son palais. Jusqu’en 1604 il peignit la galerie consacrée à l’amour des dieux et le Camerino, un retour à l’art de Raphaël, à une certaine idée du beau idéal, « une étude confiante et patiente de la nature par le dessin ». Caravage, à l’opposé, créa une nouvelle peinture moderne  « révolutionnaire ». La grande majorité des ses œuvres fut achetée par les cardinaux ou les grands aristocrates. La liste établie par Giovanni Pietro Bellori est édifiante : les cardinaux Antonio Braberini, del Monte, Pio, le marquis Giustiniani, Scipione Borghèse possédaient tous des tableaux du maître et souvent en plusieurs exemplaires. Ils décoraient également les chapelles des églises de la ville éternelle : Saint-Louis-des-Français, San-Agostino, Santa-Maria-in-Valicella, Madonna-del-Popolo […]

Le regard porté par les contemporains de Caravage sur La mort de la Vierge témoigne du scandale provoqué lors de son installation dans la chapelle de Laerzo Cherubini. Giulio Mancini dans son rapport artistique rédigé vers 1620 et repris dans le manuscrit de Venise rapporta que les prêtres retirèrent le tableau de l’église « parce que le peintre y avait pris pour modèle une courtisane aimée de lui, la fameuse Lena, ou “quelque autre fille du peuple” modèle aussi de la Madone de Lorette et de la Madone des Palefreniers ». Lena pouvait très bien tenir aussi un petit étal en plein air. Néanmoins il essaya de l’acquérir. Selon Calvesi, en 1988 et 1990, le modèle pourrait être « une religieuse siennoise Caterina Vannini, une prostituée convertie très chère à Frédéric Borromée, morte hydropique en 1606 ».

Le peintre Giovanni Baglione dans sa biographie de 1642, témoin médisant de sa gloire ne manqua pas de le discréditer : « il avait représenté une Vierge avec peu de dignité, enflée, et les jambes découvertes ». Giovanni Pietro Bellori bibliothécaire de Christine de Suède n’appréciait pas l’art de Caravage le considérant comme un peintre mineur, mais l’inclut « dans le nombre limité de Vies [1572] qu’il estime digne de figurer d’une histoire du bon goût » : «  alors commença l’imitation des choses viles, la recherche de la saleté et des difformités […] Cette manière de faire [lui] causa des ennuis. Ses tableaux étaient retirés des autels ». Même s’il ne les nommait pas, il pensait à  la mort de la Vierge et à la première représentation du Saint Mathieu avec l’ange. L’ambassadeur du duc de Mantoue Giovanni Magno avouait son ignorance et ne comprenait pas l’engouement suscité par la peinture. Félibien dans ses « Entretiens sur la vie et les ouvrages des plus excellents peintres » paru en 1690 jugea sévèrement la toile, tout en reconnaissant un certain talent à l’artiste, « il a peint avec une entente de couleurs et de lumières aussi savante qu’aucun peintre ». Mais il le critiqua car « il s’est rendu esclave de cette nature, et non pas imitateur en belles choses […] Il a presque toujours représenté ce qui est le plus laid et de moins agréable […] ». Il prit pour exemple La mort de la Vierge : « Le corps de la Vierge disposé avec si peu de bienséance et qui paraît celui d’une femme noyée ne semble pas assez noble pour représenter celui de la mère de Dieu ». Il l’opposait à Poussin pour qui Caravage « était venu au monde pour détruire la peinture ». Florent Le Comte reconnaissait son talent : « l’on ne peut soutenir que sur ce Tableau [La mort de la Vierge] ne soit peint avec une admirable conduite d’ombres & de lumières, qu’il n’y ait une rondeur & une force merveilleuse dans toutes les parties qui le composent ». Roger de Piles en 1708 dans son « Cours de peinture par principes » évalua les qualités techniques de chaque peintre sur quatre critères : composition, dessin, coloris, expression. Les vainqueurs Raphaël (17, 18, 12, 18) et Rubens (18, 13, 17, 17), Caravage écopa d’un 0/20 en expression, 6/20 en composition et dessin et 16/250 en coloris.

Oublié, même banni, « la critique italienne consacrée à Caravage, s’enlise dans le marais de l’“Idée” de Bellori et y demeure, occupée à croasser contre l’artiste, jusqu’au temps du néo classicisme ». Il faut attendre la fin du XIXe siècle et le « naturalisme » de Courbet pour que les historiens le redécouvrent. Le livre de Bertolloti paru en 1881 à Milan insistait encore sur l’aspect querelleur de l’artiste citant les plaintes dont il fit l’objet à Rome, mais grâce à lui la figure de Caravage sortit de l’oubli. Dans le « Cicerone », en 1892 Burchkardt brocarde Caravage : « la joie de ce maître est de montrer que tous les événements sacrés du passé, ne différent en rien des scènes vulgaires dont chaque jour, vers la fin du XVe siècle, étaient témoins les rues des villes méridionales […] Le dessin et le modelé sont d’un degré singulièrement inférieur ». Si l’artiste « choisi un sujet élevé et idéal, sa tendance est de le rendre par l’exécution trivial et commun », épithètes habituels de La mort de la Vierge. Il reconnaît sa grande qualité technique dans l’art de traiter la lumière, le clair-obscur. Kalab, en 1906-1907, comprit l’importance de l’œuvre de Caravage et la nécessité de l’étudier, nuançant les propos de Bertolloti à propos de la violence de l’artiste. Etudiant La mort de la Vierge il souligna « le caractère impressionnant à l’action émouvante de la lumière » et la datait de 1604. Roberto Longhi en 1926 insistait sur « la clarté dévastatrice qui faisant irruption par la gauche […] s’arrête un instant sur le visage renversé de la Vierge morte, sur les calvities en forme de croissant, sur les cous frémissants, sur les mains défaites des apôtres et coupe en oblique le visage dolent de Jean, fait de la Madeleine, assise en larmes, un bloc lumineux unique ». Dans ce jeux d’ombre et de lumière « là réside le secret du “style” de Caravage parfois appelé “luminisme” » terme que Roberto Longhi rejette « inapte à exprimer des choses qui ne sont nées comme concepts : les œuvres d’art précisément ». Lionello Venturi dans un article publié dans « Arte » en 1910, précisa sur des documents retrouvés à Mantoue, les fameuses lettres de l’ambassadeur Giovanni Magno, que la toile avait été achetée par le duc de Mantoue grâce à l’intervention de Rubens. L’article de Nikolaus Pevsner paru en 1927-1928 posait le problème de la chronologie des œuvres qu’il divisait en trois périodes : juvénile, médiane et tardive ; La mort de la Vierge, La Mise au tombeau, appartenaient à la période médiane, « œuvres où ne se manifeste pas encore la dissolution par la lumière qui caractérisent les dernières compositions ». Il remit en cause la date de naissance et de décès de l’artiste contesté l’année suivante par Roberto Longhi à la suite d’une nouvelle découverte, puis de nouveau par Calvesi dans les années 1980.

Suite au prochain numéro




Réforme du 3e cycle – « Une réforme bâclée dictée par des considérations comptables »

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Désert médical : un concept difficile à cerner

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Traiter l’addiction au tabac avec les thérapies comportementales et cognitives

Comme le souligne dans sa préface le docteur Cungi, psychiatre, la vie du fumeur est devenue de nos jours une véritable galère…

Le fumeur doit prévoir les pauses indispensables, les sorties, supporter le manque quand on ne peut fumer, supporter les remarques désobligeantes et bien sûr les effets pénibles sur la santé que sont la dyspnée, l’altération de la voix, le vieillissement cutané, etc,

Pour autant, les fumeurs continuent à fumer, souvent avec l’envie d’arrêter, ce qui met bien en évidence la force de l’addiction qui devient parfois rapidement un esclavage.

C’est tout le mérite de cet ouvrage de s’atteler à ce problème et de proposer des stratégies de thérapies comportementales et cognitives (TCC) individualisées qui sont un plus incontestable dans la prévention des rechutes qui reste malheureusement la règle dans le tabagisme.

Ces TTC sont les seules approches non médicamenteuses dont l’efficacité est scientifiquement démontrée dans le sevrage tabagique.

Le lecteur pourra trouver dans ce livre les quatre étapes du protocole de TCC, les cinq méthodes utiles pour augmenter la motivation, ainsi que la place des autres méthodes de sevrage avec les substituts nicotiniques, le bupropion, la varénicline, et l’impact de la cigarette électronique.

Trois cas cliniques sont détaillés et de nombreux exemples d’entretiens sont décrits, avec notamment le déroulement d’une TCC dans ses différentes composantes.

L’auteur, Philippe Guichenez, est tabacologue au centre hospitalier de Béziers, spécialiste en TCC et enseignant dans plusieurs DU de tabacologie.

Cet ouvrage devrait intéresser tous les professionnels de santé, au premier rang desquels les cardiologues, dont les tentatives de sevrage tabagique chez leurs patients ne sont pas très souvent, il faut le reconnaître, couronnées de succès.




La convergence informatique des GHT progresse

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GHT – Premier état des lieux de la convergence informatique

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Réforme du 3e cycle – « Devenir cardiologue interventionnel ou rythmologue en un an, c’est impossible ! »

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Cas cliniques en ambulatoire

Coordination – Jean-Louis Gayet

1. Une insuffisance cardiaque inhabituelle

2. Prolonger ou pas l’anticoagulant après TVP-EP ?… Là est la question

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Majoration de la CSC au 1er juillet 2017 aussi pour les cardiologues secteur 2

Chers Confrères,
CS (23 €) + MPC (2 €) + MCS (5 €) = 30 €
CSC (47,73 €) + MCC (3,27 €) = 51 €

Le Syndicat National des Spécialistes des Maladies du Cœur et des Vaisseaux avait dénoncé l’ostracisme de la Convention médicale vis-à-vis des médecins du secteur 2 et c’était d’ailleurs une des raisons de son opposition à sa signature.
En effet non seulement, entre autres, les médecins secteurs 2 sont tenus en grande partie à l’écart des revalorisations tarifaires et les femmes concernées des indemnités maternité mais leurs patients sont aussi pénalisés par une base de remboursement inférieure à celle des tarifs secteur 1.
Le Syndicat National des Spécialistes des Maladies du Cœur et des Vaisseaux a aussi dénoncé le maquis de la nomenclature des actes cliniques induits par la convention et dans lequel il est bien difficile de se retrouver !
Ceci nous amène à préciser que les cardiologues secteur 2 bénéficient également de l’augmentation de la CSC de 2 € le 1er juillet 2017. Cet acte s’élève de 45,73 à 47,73 €. Les patients seront, eux aussi, remboursés sur la base de 47,73 €.
Par contre la MCC dont la valeur est à 3,27 € est réservée aux seuls médecins secteur 1 ou aux médecins secteur 2 OPTAM, elle s’applique aussi, quel que soit le secteur d’exercice, pour les patients en CMUc ou ACS.
Bonnes vacances.

Paris, le 30 juin 2017
Docteur Jean-Pierre Binon
Président