Evaluation des DM connectés en 2018

La Haute Autorité de Santé (HAS) a annoncé qu’elle ouvrira l’année prochaine un « grand chantier » sur les méthodes d’évaluation des Dispositifs Médicaux (DM) connectés qui devra aboutir à des conclusions « dans l’année ». Selon la présidente de la Commission Nationale d’Evaluation des Dispositifs Médicaux et des technologies de Santé (CNEDIMTS), Isabelle Adenot, « la question est de savoir si les méthodes d’évaluation changent lorsqu’on a affaire à un dispositif médical connecté », soulignant que les évolutions du secteur des DM « suivent de plus en plus celles des technologies numériques ».  La HAS aura notamment à évaluer les DM connectés utilisés dans le cadre du financement des expérimentations de télésurveillance, reconduits pour 4 ans par le PLFSS 2018. Etant donné « une forte dimension d’impact sur l’organisation des soins à évaluer » en ce qui concerne la télésurveillance, la CNEDIMTS, la Commission d’Evaluation Economique et de Santé Publique (CEESP) et la direction de l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins auront à travailler ensemble.




Les généralistes fument de moins en moins

En 2003, 29 % des médecins généralistes déclaraient fumer au moins occasionnellement. En 2015, ils n’étaient plus que 16 % à déclarer fumer au moins occasionnellement, dont 14 % quotidiennement. Ces résultats sont issus du panel d’observation des pratiques et des conditions d’exercice en médecine générale mis en place par la Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques (DREES) et les URPSML de Pays-de-Loire, de Poitou-Charentes et de PACA. L’Agence Nationale de Santé Publique (ANSP), qui estime que l’objectif de réduire de moitié le tabagisme en 10 ans est atteignable, s’est félicitée de ce que « les médecins montrent l’exemple ».




Les Français prêts à partager leurs données

Selon un sondage réalisé par Odoxa pour Healthcare Date Institute, près de trois quarts de Français (72 %) estiment que les données de santé sont susceptibles de faire avancer la recherche médicale et améliorer la santé de la population. Donc, en toute logique, 83 % d’entre eux se déclarent prêts à communiquer leurs données, à conditions que ce partage réponde à ces objectifs, qu’elles soient anonymisées et qu’ils soient informés de leur utilisation et des destinataires de ces données.
Voir ici le dossier complet




Journée(s) du Cœur 2018 et l’insuffisance cardiaque

Pour sa 5e édition, la Journée du Cœur, organisée par l’Alliance du Cœur, aura pour fil rouge l’insuffisance cardiaque. Lancement national le 2 février à Paris !

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




Lutte contre les violences faites aux femmes

A la suite du rapport de l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) sur la prise en charge à l’hôpital des femmes victimes de violence, recommandant de donner aux structures hospitalières les moyens de l’organiser, la CSMF déplore « cette vision partielle et “hospitalo-centrée” du système de santé ». Elle rappelle que les médecins libéraux, particulièrement les médecins généralistes et les gynécologues, « en proximité directe et fréquente avec les patients » sont sans doute ceux « qui peuvent le mieux et au plus tôt détecter » ces violences. « Les cabinets libéraux sont aussi, rappelle la CSMF,  des “lieux clefs” pour prendre en charge les femmes victimes de violences, en lien avec l’ensemble des professionnels de santé de ville. »




Le PLFSS 2018 définitivement adopté

L’Assemblée Nationale a adopté définitivement le 4 décembre dernier le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour 2018. Le texte initial comprenait 57 articles, il en comporte 78 dans sa version finale. 

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




Télémédecine : les orientations ministérielles

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




Télésurveillance des prothèses cardiaques

La parution d’un arrêté fixant un cahier des charges et une rémunération pour les professionnels permet le démarrage de l’expérimentation de la télésurveillance des porteurs d’un défibrillateur ou d’un pacemaker. 

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




Alliance pour l’entraide aux médecins en difficulté

Le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM), le Centre National de Gestion des praticiens hospitaliers et des personnels de direction de la fonction publique (CNG) et la Caisse Autonome de Retraite des Médecins  de France (CARMF) ont signé récemment une convention de partenariat pour renforcer l’entraide aux médecins en difficultés.

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




L’exercice libéral en cardiologie : pourquoi et comment ?

La médecine est un métier de vocation. Douze années en moyenne d’études après le baccalauréat sont nécessaires pour devenir cardiologue. Puis vient le temps du choix de l’installation, carrière hospitalière ou libérale. Le choix est tout personnel : intégrer une structure, un groupe, se créer une patientèle… Autant dire que ce choix mérite une réflexion à laquelle Le Cardiologue vous donne des éléments de réponses.

Sommaire

Editorial : Le libéral, ce cher inconnu, par Jean-Pierre Binon, Président du SNSMCV

To be or not to be cardiologue libéral

Le choix du libéral

Les questions de nos jeunes internes

Le remplacement, comment ça marche ?

Conditions requises pour obtenir la licence de remplacement

Les principaux points à retenir du remplacement

La liberté de l’exercice libéral [INTERVIEW]

En pratique, s’installer en libéral

Les 10 commandements de l’installation en libéral

Le choix du secteur

Les différents types d’associations

L’assurance responsabilité civile professionnelle

La prévoyance du cardiologue libéral ?

Qu’est ce que la nomenclature et comment coter des actes simples ?

Règles des associations ou succession d’actes techniques

Pourquoi se syndiquer quand on est jeune ?

L’UFCV : assurer la formation médicale continue

Le CNCF : rassembler et promouvoir la cardiologie libérale

La commission numérique préparer la profession aux évolutions technologiques

Téléchargez le numéro au format pdf




UNPS et tiers-payant généralisé

L’Union Nationale des Professions de Santé (UNPS) se dit prête à ménager une alternative au tiers-payant généralisé dans le cadre de l’Accord-Cadre InterProfessionnel (ACIP). La négociation pourrait fixer les principes d’identification des bénéficiaires, les normes d’obtention des droits à tiers-payant, les principes et les flux de facturation, les garanties et délais de paiement, les indemnités financières de gestion et les garanties de confidentialité.




Une mission sur la recertification

Les ministres de la Santé et de l’Enseignement supérieur ont confié au Pr Serge Uzan, doyen honoraire de la faculté de médecine Pierre et Marie Curie, la mission d’analyser les modèles étrangers de recertification des médecins dont pourrait s’inspirer la France. Il devra proposer « l’architecture du dispositif cible, avec une méthodologie et un calendrier de travail et de concertation pour la mise en œuvre de ce processus ». Les préconisations de la mission pourront aussi servir de base à une extension du dispositif aux autres professions de santé. © brivemag




4 syndicats appellent à une fédération des CPTS

La CSMF, le SML, MG France et Le Bloc ont élaboré les statuts du regroupement des Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS) dans une fédération dont l’objet est « de réunir l’ensemble des acteurs qui souhaitent s’impliquer dans ce nouveau mode d’organisation des soins de ville ». Les signataires estiment que les CPTS en cours de constitution ou qui fonctionnent déjà peuvent se réunir « pour échanger et partager entre elles sur les difficultés rencontrées et les solutions mises en place ; échanger des outils qui pourraient être communs à plusieurs CPTS ; avoir une représentation pour intervenir auprès des pouvoirs publics d’un point de vue technique sur les problèmes spécifiques des CPTS ». Ils appellent les CPTS existantes ou en projet « à participer à cette fédération » où elles seront « acteurs décideurs ». Ces quatre syndicats se disent prêts « à apporter leur concours et leur aide à ce regroupement national » et proposent de s’y associer « sous forme d’une commission interne à vocation consultative et plurisyndicale, sans pouvoir décisionnel dans cette fédération ».




L’Agence européenne du médicament bientôt à Amsterdam

Au grand dam de l’ancien ministre de la Santé et président de la Région Les Hauts-de-France, Xavier Bertrand, ce n’est pas la métropole de Lille qui accueillera l’Agence européenne du médicament qui, Brexit oblige, doit quitter Londres. C’est la ville d’Amsterdam qui sera le prochain siège de l’agence.




Les spécialistes préparent leur avenir

La branche spécialiste de la CSMF (l’UMESPE) a tenu le 25 novembre dernier à Paris les Etats généraux de la médecine spécialisée au cours desquels les libéraux ont exploré plusieurs modèles d’organisation innovante : délégations de tâches encadrées, centres de soins ambulatoires, réseau de professionnels autour de parcours personnalisés… Les spécialistes libéraux revendiquent leur place dans la médecine de proximité au sein d’une organisation repensée de notre système de santé.

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




Les MVZ, des MSP à l’allemande

Dans beaucoup de pays on assiste depuis plusieurs années déjà à l’éclosion de structures de proximité, apparemment à contre-courant d’une certaine « industrialisation » de la santé, qui s’est manifestée par une recherche de productivité, des fusions et regroupements d’établissements hospitaliers, mais plus adaptée à la prise en charge de proximité des patients, particulièrement des patients chroniques et poly-pathologiques. 

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




Patrick Gasser : « Nous ne pouvons pas rester à l’extérieur de la Convention  »

Le président de l’UMESPE ne souhaite pas rester en dehors de la Convention. Mais le ralliement de la CSMF ne se fera que si ses propositions sont entendues.

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




Le 2e cycle selon l’ANEMF

Après une vaste concertation auprès des étudiants, l’Association Nationale des Étudiants en Médecine de France (ANEMF) détaille ses propositions de réforme pour le 2e cycle. Elle suggère notamment un programme élagué, des stages hors CHU et un statut de l’étudiant hospitalier revalorisé.

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




La potion amère de la Cour des Comptes

Dans un rapport de plus de 200 pages qui n’est pas passé inaperçu, publié le 29 novembre 2017, la Cour des Comptes fustige la situation de l’Assurance Maladie alors que Marisol Touraine avait tenté de faire croire que, grâce à son action, le malade était guéri de ses déficits chroniques.

Certes le déficit de la Sécurité Sociale a bien été réduit en 2016 à 7,2 Milliards d’euros contre 10,8 milliards l’année précédente, mais en grande partie par une astuce comptable et des recettes exceptionnelles non reconductibles. Le déficit de l’Assurance Maladie s’élève à lui seul à 5,5 milliards, stable par rapport à 2015. Et la dette sociale cumulée reste à un niveau dangereux de 151 milliards.

2017 devrait voir le déficit de l’Assurance Maladie continuer de se ralentir autour de 4,1 milliards mais les projections pour 2018 sont de nouveau à la hausse.

Le retour à l’équilibre, jamais atteint depuis 25 ans, est pour la Cour des Comptes impératif d’autant plus, le reconnait-elle, qu’il faudra faire face au vieillissement de la population, à l’accroissement des pathologies chroniques et à l’augmentation du coût des produits de santé.

Le remède proposé est radical, introduire dans la loi de financement de la Sécurité Sociale une règle d’équilibre de l’Assurance Maladie. Des économies sont attendues dans le prix des médicaments, la structuration et l’organisation de l’hôpital, mais c’est surtout la médecine libérale et plus particulièrement les spécialistes qui sont visés. Sanctions renforcées jusqu’au déconventionnement pour ceux dont les dépassements d’honoraires sont excessifs, conventionnement sélectif subordonné à la recertification et aux besoins des territoires, élargissement des paiements aux forfaits, généralisations des transferts de tâches, rémunérations des médecins conditionnées à la participation à la permanence des soins et à l’amplitude d’ouverture des cabinets, mais aussi limitation de leurs revenus par des enveloppes régionales !

La Cour des Comptes est dans son rôle quand elle nous alarme sur la dérive financière de l’Assurance Maladie et son risque de bombe à retardement pour les comptes de la Nation.

Mais les solutions qu’elle préconise sont le catalogue concentré des vieilles ficelles du passé qui ont toutes échoué.

Jamais elle ne s’interroge sur les raisons structurelles de ce déficit chronique issu d’un système essentiellement et de plus en plus géré par l’Etat et où le poids de l’hôpital public, 40 % des dépenses de santé, est un des plus importants dans les pays de l’OCDE.

Pire, alors qu’elle fait le constat de la faillite de l’Etat dans son pilotage de l’Assurance Maladie, elle préconise de le renforcer en régions par le biais des ARS et de créer une Agence nationale de santé regroupant les compétences du Ministère de la Santé et de l’Assurance Maladie.  Une logique bien difficile à suivre…

Jean-Pierre Binon

Président du SNSMCV




La commission numérique : préparer la profession aux évolutions technologiques

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




L’UFCV : assurer la formation médicale continue

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




Le CNCF : assembler et promouvoir la cardiologie libérale

Le Collège National des Cardiologues Français est né en 1988 de la fédération de plusieurs associations de cardiologues et regroupe à ce jour un peu plus de 2 500 membres répartis dans 33 associations régionales. Il a été conçu pour rassembler les compétences de la cardiologie libérale et promouvoir :

  • les registres et observatoires cliniques ;
  • la formation médicale continue (DPC, FAF) des cardiologues ;
  • une présence permanente dans tous les congrès internationaux (ESC, AHA, ACC) afin de vous tenir informés des dernières avancées de la cardiologie au travers de nombreuses vidéos rassemblées dans le « What’s Up Online » et le « So What Online » tout en proposant, à chaud, les premiers commentaires de nos experts nationaux (« Paroles d’Experts ») ;

la communication via son site internet www.cncf.eu (revue de presse quotidienne, actualités, dossiers thématiques, agenda des congrès à venir et des manifestations régionales, etc.), ses newsletters sans oublier le « GPS des AOD » (Guide Pratique Simplifié des Anticoagulants Oraux Directs).

Enfin, le CNCF organise chaque année deux manifestations scientifiques de qualité que sont :

les Ateliers de Pratique centrés sur l’imagerie cardiovasculaire (en mars ou avril sur un week-end) ;

le Congrès d’Automne qui passe en revue l’actualité de la cardiologie avec ses mises au point grâce au nombre et la qualité des experts sollicités qui ont plaisir à travailler avec nous ; ce congrès est la vitrine du Collège dont l’ambition est de représenter le pôle scientifique de la cardiologie libérale.

Ainsi, par ses différents aspects, le CNCF fait preuve d’un dynamisme reconnu et apprécié malgré un contexte médico-économique plus que morose.

Frédéric Fossati




Pourquoi se syndiquer quand on est jeune ?

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




Règles des associations ou succession d’actes techniques

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




La nomenclature

Lorsque l’on remplace et surtout lorsque l’on s’installe, la nomenclature est souvent un sujet qui rebute. Elle est pourtant très importante puisqu’elle est la courroie de transmission entre notre activité et notre rémunération. Par ailleurs, un minimum de connaissances permet de répondre facilement à la grande majorité des situations.

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




La prévoyance du cardiologue libéral ?

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




L’assurance responsabilité civile professionnelle (RCP)

Cette assurance vous couvre et protège en cas de faute ou de dommage (= préjudice) ou un lien de causalité entre cette faute et ce dommage. Pour un médecin salarié cette assurance n’est pas obligatoire, mais elle est très fortement conseillée.

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




Les differents types d’associations

Loin des préoccupations pendant les études médicales, puis pendant l’internat ou le clinicat, c’est à l’heure où se pose la question de l’installation que les considérations sur le cadre juridique de celle-ci vont se faire jour. Il y a essentiellement deux possibilités : soit vous gardez vos honoraires pour vous et reverser une partie à la société (SCM), soit vous êtes en partage d’honoraires et vous donnez l’ensemble de vos revenus à la société qui les redistribue entre vous et vos associés (SEP et SELARL).

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




Le choix du secteur

Les éléments à prendre en considération pour choisir votre secteur d’installation en dehors des convictions propres à chacun sont : 

– les caractères socio-économiques de la patientèle, 

– les conditions tarifaires d’exercice des associés ou des cabinets alentours, 

– le taux de dépassement moyen pour la spécialité dans la région,

– la part d’acte à honoraires opposables réalisés ou réalisables.

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




Les 10 commandements de l’installation en libéral

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




En pratique, s’installer en libéral

Avant de vous installer en libéral, plusieurs étapes sont à faire. Attention, il faut prévoir pour certaines d’entre elles un délai de un à deux mois avant le début de votre activité.

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




La liberté de l’exercice libéral

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




Remplacement : les principaux points à retenir 

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




Les conditions d’un remplacement

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




Le remplacement, comment ça marche ?

Notre formation est essentiellement hospitalo-universitaire et le remplacement est l’occasion d’approcher l’exercice libéral de la cardiologie et ses modalités (cabinet et établissement privé, matériel…) que ce soit pour affiner votre choix d’installation ou bien afin de ne pas méconnaître les conditions d’exercice de vos futurs partenaires ! 

Remplacer est une expérience qui nécessite un peu de préparation quant aux différentes formalités à effectuer et c’est l’objet de ce chapitre. Sachez que de nombreuses informations sont fournies par les sites officiels de l’Assurance Maladie, du Conseil de l’Ordre, de l’Agence Régionale de Santé, de l’URSSAF et des syndicats d’internes ou de chefs de clinique.

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




Les questions de nos jeunes internes

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




Le choix du libéral

Les chiffres du Conseil de l’Ordre montrent  que, encore en 2016, l’activité cardiologique principale est représentée par le libéral avec  42,7 % versus 32,5 % pour l’activité salariée. Même si les jeunes s’installent moins, une enquête du CNOM montrait que, en 2008 lors de la première inscription au Conseil de l’Ordre, seulement 2 % des jeunes cardiologues s’installaient en libéral, mais que 8 ans après cette même promotion avait choisi le libéral à 33 %. 

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




To be or not to be cardiologue libéral

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




Le libéral, ce cher inconnu

Spécialité medico-technique, la cardiologie est une spécialité exigeante qui couvre un large domaine, de la prévention à la thérapeutique, des soins aigus aux soins chroniques, de la clinique aux plateaux techniques hyperspécialisés.

Elle répond aux pathologies parmi les plus graves et fréquentes et qui représentent la deuxième cause de mortalité en France.

C’est une spécialité ouverte à l’innovation et qui bénéficie constamment des progrès techniques et thérapeutiques. Il n’est donc pas étonnant qu’elle soit très prisée par les internes, toujours parmi les toutes premières spécialités choisies aux ECN.

Après un internat exigeant demandant l’acquisition de larges compétences, la prise de nombreuses gardes à lourde responsabilité et pour certains après un postinternat qui permet d’acquérir une surspécialité, arrive l’heure du choix entre la poursuite d’un exercice hospitalier et salarié ou un exercice libéral. C’est un moment important de la vie professionnelle et aussi personnelle.

Bien peu de jeunes cardiologues à ce stade de leur carrière ont approché l’exercice libéral et on ne peut que le regretter. La maquette du nouveau DES de cardiologie donne la possibilité d’un stage en libéral dans la dernière phase de consolidation, ouverture dont il faut se louer tout en regrettant que ce stage ne soit pas obligatoire, mais seulement optionnel.

Dans ces conditions, le choix du libéral est celui d’un monde inconnu, parfois injustement dénigré, avec la crainte de perdre un environnement sécurisé et ne plus participer ou avoir accès à l’innovation. Et pourtant !

Le libéral demande un développement personnel et intellectuel où il faut acquérir le sens des responsabilités, des qualités d’organisation, de maîtrise de soi, de gestion du stress et du temps et les qualités d’un chef d’entreprise.

Le libéral, par définition même, c’est la liberté. Liberté de son lieu d’installation, du choix de ses associés, de définir son temps de travail, son emploi du temps et ses vacances. Et cela dans un contexte où la demande de soins est et restera forte, l’offre d’installation large sur tout le territoire avec accès à un plateau technique de haute qualité.

Le libéral, c’est travailler avec souplesse et efficacité, en relation étroite et immédiate avec ses correspondants ou ses confrères d’autres spécialités, si bien que l’on n’est jamais seul, mais toujours dans l’interaction.

Le libéral c’est aussi pour les jeunes générations être un acteur influant sur l’organisation de la profession. Délégation de tâches, télémédecine, nouveaux modes de financements, prise en charge des maladies chroniques, organisation des soins dans les territoires, entreprise médicale libérale, vie conventionnelle sont les sujets clés de demain, à discuter dès aujourd’hui.

Mais le libéral, c’est sûrement et avant tout une relation privilégiée avec ses patients que l’on accompagne tout le long des différentes phases de leur maladie. C’est là la grandeur humaniste du métier de médecins dont nous éloigne une pratique impersonnelle qui malheureusement tend vers une robotisation de l’exercice de la  médecine.

Liberté d’entreprendre et d’organisation, un vrai challenge pour les jeunes dans une société moderne et créative.

Jean-Pierre Binon
Président du SNSMCV




PLFSS 2018 : ONDAM à 2,3 %, oui mais…

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




PLFSS 2018 : suppression du tiers-payant généralisé – une victoire syndicale

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




PLFSS 2018 : un « fonds pour l’innovation du système de santé »

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




L’essentiel du PLFSS

Les députés ont adopté le 31 octobre dernier en première lecture le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2018. Difficile de rendre comptes des 76 articles (contre 57 dans le texte initial) du texte qui a été transmis au Sénat. Nous nous en tiendrons donc aux plus marquants, en particulier à ceux qui concernant de près la médecine libérale. 

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




PLFSS 2018 : des bonnes nouvelles et des moins bonnes…

Plusieurs dispositions contenues dans le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2018 ont obtenu le satisfecit des médecins libéraux. A commencer, bien sûr, par la suppression de l’obligation du tiers-payant généralisé au 30 novembre de cette année.

Le nouveau cadre de financement des expérimentations organisationnelles ou le basculement des actes de téléexpertise et de téléconsultation dans le financement de droit commun ont été également favorablement accueillis.

En revanche, malgré un ONDAM à 2,3 %, en hausse par rapport à 2017, le plan d’économies drastique imposé par le Gouvernement fait grincer des dents.

A lire :

L’essentiel du PLFSS

Un « fonds pour l’innovation du système de santé »

Suppression du tiers-payant généralisé – une victoire syndicale

ONDAM à 2,3 %, oui mais…




Accueil et intégration : le b a-ba de l’attractivité

Si l’hôpital public veut augmenter son attractivité, il devra améliorer l’accueil et l’intégration des médecins et des étudiants ainsi que l’accompagnement de leur parcours professionnel. C’est ce qui ressort notamment d’une enquête réalisée par la Fédération Hospitalière de France (FHF).

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




Pertinence des soins : Agnès Buzyn mobilise les professionnels et les patients

La pertinence et la qualité des soins sont inscrites dans la Stratégie Nationale de Santé (SNS) et le PLFSS pour 2018 introduit un intéressement des établissements de santé à la pertinence et à l’efficience des prescriptions. Pour la ministre de la Santé, le sujet doit impliquer les professionnels mais aussi les patients.

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




L’ancien monde bouge encore

Deux chiffres permettent d’évaluer le véritable enjeu du PLFSS 2018 en cours de débat parlementaire : un peu plus de 250 millions d’économies attendues d’un parcours de soins rendu plus « efficient ». Et cela au prix d’un investissement dans un « Fonds pour l’innovation » doté de… 30 millions d’euros. Dont 10 millions seulement « à la main » des ARS !

Toute la contradiction de la commande gouvernementale se lit dans ce fossé entre l’objectif et les moyens. Dans n’importe quel autre secteur de l’économie, assigner une telle performance aux acteurs prêterait à sourire ; c’est pourtant bien celle que le Gouvernement Philippe assigne aux médecins dans le prochain exercice budgétaire.

La conséquence en est d’ores et déjà prévisible : hors de portée, l’assignation comptable ne sera pas atteinte et la Cour des comptes en rendra le corps médical responsable dans une prochaine livraison. La mécanique infernale de la stigmatisation vient de recevoir un nouvel élan.

Ceux qui attendaient une nouvelle posture du Gouvernement dans la gestion des questions de santé en seront pour leurs frais : l’ancien monde se porte bien dans les coulisses du pouvoir politique. Je veux parler des administrations centrales qui sont généralement à l’œuvre derrière ces chiffrages aveugles.

Le paradoxe, c’est que le discours politique est d’une autre nature : on a envie de croire à la sincérité de Mme Buzyn lorsqu’elle affirme dans un entretien récent à la revue Egora : « Le système de santé français n’est pas mauvais. Les médecins ont tous l’habitude de discuter entre eux, mais l’idée c’est de donner la possibilité, à travers des protocoles de coopération simplifiés, d’écrire et de mettre en avant l’exercice coordonné pour entrer dans une responsabilité territoriale. Le médecin isolé a un impact dans sa façon de prendre en charge les patients, et il est important d’avoir une vision territoriale de cela. »

La coordination à la bonne échelle du territoire : comment ne pas être d’accord ? Mais comment ne pas déplorer d’en lire la traduction comptable dans le seul texte qui vaille : la « feuille de route » budgétaire ?




Les risques environnementaux sur la santé au menu du G7

Au début du mois de novembre, les ministres de la Santé du G7 (1) se sont réunis à Milan. Leur déclaration finale témoigne de leur entente pour reconnaître l’impact des changements environnementaux sur la santé humaine et pour agir en commun en vue de les limiter. 

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




Le retour de l’accès partiel

La parution d’un décret entérinant l’accès partiel trouve une forte opposition des professionnels libéraux qui dénonce un danger pour la qualité et la sécurité des soins.

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




Harcèlement sexuel : les instances professionnelles se mobilisent

Le harcèlement sexuel ne s’arrête pas à la porte de l’hôpital, loin de là et le directeur de l’AP-HP, Martin Hirsch a récemment dénoncé l’ampleur du problème. Dans un communiqué commun, les organisations représentantes des directeurs et des médecins des hôpitaux et établissements médico-sociaux « font part de leur détermination à prévenir et à sanctionner ces pratiques qui au regard des témoignages ont existé et semblent persister au sein de la communauté hospitalière et médico-sociale ». Ils assurent « qu’ils accompagneront les victimes dans leurs démarches de signalement et leur apporteront le soutien institutionnel qu’elles sont en droit d’attendre ».

De son côté, l’Ordre des médecins « invite toutes les victimes à saisir sans attendre l’institution ordinale dès lors qu’un médecin est mis en cause », « afin que ces abus soient dévoilés et sanctionnés ».