Plainte contre Apple pour vol de brevet sur la détection des irrégularités d’un battement cardiaque sur l’Apple Watch

Alors que le secteur des wearables s’accélère et que l’Apple Watch représente un levier de croissance considérable, un cardiologue américain, Joseph Wiesel, accuse la firme de Cupertino d’exploiter sa technologie d’ECG sur les montres connectées AppleWatch Series 4. Il a déposé plainte auprès d’un tribunal fédéral américain et accuse Apple d’avoir violé le brevet qu’il a déposé pour une technologie de détection des irrégularités d’un battement cardiaque.

D’après ses dires, l’Apple Watch Series 4 et ses successeurs ont recours à une méthode de son invention. Cette fonctionnalité de détection de l’ECG a été largement mise en avant par Apple lors de la promotion de son produit, lancé en 2018. Concrètement, la fréquence cardiaque du porteur est mesurée en continu et une notification d’alerte envoyée en cas d’anomalie. Joseph Wiesel estime que la technologie qu’il a conçue a permis à la multinationale de franchir « une étape cruciale » pour surveiller celle-ci « en vérifiant le pouls à partir d’une succession d’intervalles de temps ». [En savoir plus]




L’hôpital Gustave Roussy fait appel à une start-up pour mieux soigner le cancer grâce à l’IA

L’hôpital Gustave Roussy et la start-up française Owkin, spécialisée dans l’intelligence artificielle appliquée à la santé, ont signé un partenariat pour « favoriser la mise en place et le déroulement de projets collaboratifs » dans la recherche clinique en cancérologie. Deux projets sont prioritaires : la quantification du risque de rechute et la recherche de biomarqueurs. [En savoir plus]




Tiers payants, reste à charge… MySofie veut rendre lisible les dépenses de santé

La start-up MySofie profitera de sa première présence au CES de Las Vegas pour présenter son application mobile, qui réunit un ensemble de services dans le secteur de la santé : centralisation et suivi des dépenses et des remboursements, téléconsultation et commande de médicaments. Déjà commercialisée par cinq assureurs, l’InsurTech espère désormais capter 80 % du marché français. [En savoir plus]




Les premières angioplasties robotisées réalisées sur le continent africain

La start-up rouennaise Robocath a annoncé le succès de six angioplasties coronaires réalisées avec l’assistance de sa plate-forme robotique R-One en Afrique du Sud, à Cap Town (Le Cap).

Après plusieurs opérations réussies à Rouen et Toulouse en septembre 2019, l’entreprise a testé sa solution en Afrique du Sud avec succès.

L’objectif de cette intervention a été réalisée grâce au robot R-One, l’ensemble des outils étant manipulés à distance grâce à des joysticks et une pédale.

A Cape Town, en Afrique du Sud, le chirurgien qui a pu tester la solution dans le cadre d’une étude clinique a pu « naviguer dans les artères avec une facilité et une qualité impossible à obtenir à la main ». [En savoir plus]




Accès aux soins : un guide à destination des élus locaux

Le ministère de la Santé et celui de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales publient un guide pratique des mesures de « Ma santé 2022 » relatives à l’accès aux soins à destination des élus locaux.

Il aborde une douzaine de thématiques telles que les partenaires des collectivités locales sur la question de l’accès aux soins, la contractualisation avec l’Etat, le soutien aux futurs médecins dès leurs études, l’accueil des stagiaires en médecine, les incitations à l’installation, le développement de maisons et centres de santé, celui de la télémédecine, le futur rôle des hôpitaux de proximité ou encore celui des CPTS. A terme, ce guide doit faire l’objet d’une déclinaison spécifique pour chaque région.




L’Ordre n’a pas à « autoriser » un contrat de remplacement

En 2015, une généraliste parisienne s’était vu refuser la validation d’un contrat de remplacement avec une étudiante en médecine par l’Ordre de Paris.

Saisi par l’intéressée, le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM) avait confirmé la décision du conseil parisien. Si le tribunal administratif de Paris avait ensuite rejeté le recours contre cette décision en janvier 2017, la cour administrative d’appel avait donné gain de cause à la généraliste.

Selon cette instance, il résulte de l’article 65 du code de déontologie médicale « que le remplacement d’un médecin par l’un de ses confrères, s’il doit être préalablement déclaré au conseil départemental de l’ordre dont il relève par le médecin qui se fait remplacer, n’a pas à être autorisé ». 

Saisi par le CNOM, le Conseil d’Etat vient de valider cette analyse et conclut dans son arrêt que « lorsque le contrat de remplacement d’un médecin est transmis au CNOM, il appartient à ce dernier de donner un avis sur sa compatibilité avec les régles applicables à la profession, non d’autoriser le remplacement ».

Le CNOM a donc été débouté et condamné à verser 3 000 euros au titre des frais de procédure. 




Critique de la Cour des Comptes : la défense de l’Ordre

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Pompiers et médecins favorables au 116 117

On sait que les médecins libéraux défendent la généralisation du 116 117, numéro d’appel pour la permanence des soins ambulatoires, à côté du 15. Ils ont trouvé un allié dans la Fédération Nationale des Sapeurs-Pompiers de France (FNSPF).

Cette dernière, MG France et Généralistes-CSMF affichent leur « parfaite convergence de vues » sur l’organisation-cadre du futur Service d’Accès aux Soins (SAS) annoncé par Agnès Buzyn dans le cadre du pacte de refondation des urgences. Les trois organisations se déclarent favorables à la généralisation du 116 117 pour compléter le SAS, « à côté de la mise en place attendue d’un numéro unique pour les secours urgents ».

« Cette organisation en deux numéros, demandes de soins non programmés et secours d’urgence, est la seule en capacité de rompre avec le déversement actuel d’appels d’urgence qui asphyxie les hôpitaux et les services d’incendie et de secours, pour construire une organisation lisible pour nos concitoyens, permettant à chaque acteur de recevoir les appels de son ressort pour le bon exercice de sa mission », estiment les trois organisations.




L’Ordre sévèrement critiqué par la Cour des Comptes

Dans son rapport issu du nouveau contrôle effectué en  2018 et qui a porté sur le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM), sur 46 Conseils départementaux (CDOM) sur 101 et sur tous les Conseils Régionaux (CROM), la Cour des Comptes n’y va pas de main morte. En résumé, la gestion de l’Ordre « reste caractérisée par des faiblesses, voire des dérives, préoccupantes, son fonctionnement ne s’est pas suffisamment modernisé, des missions importantes qui justifient son existence sont peu ou mal exercées, le conseil national n’exerce qu’un contrôle ténu sur les conseils départementaux ou régionaux ». 

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La CSMF se rénove pour garantir son unité

Un vent d’indépendance a soufflé chez certains spécialistes confédérés. La confédération y répond en lançant son «  grand chantier de la rénovation », avec un mot d’ordre : « unité syndicale aujourd’hui face à l’Etat ».

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Accès aux études de santé : une réforme en manque de moyens

La réforme de l’accès à la première année des études de santé sera effective dès la rentrée prochaine. Elle l’est déjà d’une certaine façon à travers la plateforme d’orientation des lycéens Parcoursup qui a ouvert le 20 décembre. Mais toutes les conditions ne semblent pas réunies pour que cette mise en œuvre de la réforme soit un succès. Les organisations étudiantes comme les doyens de facultés de médecine déplorent un manque de moyens, financiers, humains, pédagogiques. 

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Le «  plan d’urgence pour l’hôpital  » n’enthousiasme pas les hospitaliers

Après avoir dit que les réponses à la crise hospitalière étaient dans « Ma santé 2022 » et qu’il n’y aurait pas de nouveau plan en faveur de l’hôpital, l’exécutif a du lâcher du lest face à une colère hospitalière qui ne désarmait pas.  Le 22 novembre dernier, le premier ministre et la ministre de la Santé ont donc dévoilé « un plan d’urgence pour l’hôpital », doté de 1,5 milliard € pour soutenir l’hôpital public et de 10 milliards € pour reprendre en partie la dette des hôpitaux.

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La « désillusion » des étudiants en médecine 

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Télémédecine : les recommandations de l’ASIP santé

L’Agence des Systèmes d’Information Partagée de santé (ASIP santé) a récemment publié plusieurs études (1) qui dressent un état des lieux de l’offre de services de télémédecine et des besoins pour développer ces pratiques.

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Nouvelles règles du « non substituable » : le « niet » des médecins

Pour les médecins libéraux, la limitation à trois cas seulement de l’utilisation de la mention « non substituable » est une atteinte au secret médical et traduit une vision administrative de l’exercice médical qu’ils refusent.

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Les conditions pour réussir la réforme 

Pour Jean Sibilia, président de la Conférence des doyens da facultés de médecine et doyen de la faculté de Strasbourg, la réussite de la réforme de l’accès aux études de santé dépend de certaines conditions.

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Les diplômes pour devenir assistant médical

Un arrêté est paru fixant la liste des diplômes qui permet d’exercer l’activité d’assistant médical. Ces assistants devront être détenteurs soit d’un Diplôme d’Etat Infirmier (DEI), d’un Diplôme d’Etat d’Aide-Soignant (DEAS), d’un Diplôme d’Etat d’Auxiliaire de Puériculture (DEAP) ou d’un Certificat de Qualification Professionnelle (CQP) d’assistant médical, afin « d’exercer auprès d’un médecin exerçant en ville, à titre libéral ou à titre salarié en centre de santé, la fonction d’assistant médical ».

Le texte impose aux assistants non détenteurs d’un CQP d’assistant médical de suivre dans les trois ans suivant leur prise de fonction « une formation d’adaptation à l’emploi dans le champ de l’organisation et de la gestion administrative d’un cabinet médical ».




Antibiotiques : 15 % de prescriptions en moins en 10 ans

Selon un rapport de Santé publique France publié à l’occasion de la journée européenne d’information sur les antibiotiques, le nombre de prescriptions d’antibiotiques a baissé de 15 % en 10 ans, passant de 2,8 à 2,4 prescriptions pour 1 000 habitants et par jour entre 2009 et 2018. Santé publique France estime cependant que « la lutte contre l’antibiorésistance reste un enjeu majeur de santé publique » et souligne que « la consommation des antibiotiques en France demeure encore en 2018 environ 30 % supérieure à la moyenne européenne », selon des données du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).




Philippe Vermesch réélu à la tête du SML

Lors de son assemblée générale statutaire du 14 décembre dernier, Philippe Vermesch a été reconduit à une très large majorité (92 %) pour un second mandat de trois ans à la présidence du SML. Il est entouré d’un bureau représentatif des différentes spécialités cliniques -dont la médecine générale- techniques et chirurgicales, en secteurs 1 et 2, ainsi que des MEP.

Entouré de son équipe, Philippe Vermesch, « entend que le SML conforte sa position de premier syndicat polycatégoriel français en poursuivant le travail actif mené sur tous les fronts tant dans la défense de la profession et l’exercice libéral, que de l’accompagnement des médecins libéraux dans leur quotidien ».




ANDPC : budget en hausse de 9 millions d’euros

Le budget prévisionnel de l’Agence Nationale du Développement Professionnel Continu (ANDPC) pour 2020 s’établit à 189,6 millions, soit une hausse de 8,9 millions d’euros. L’enveloppe consacrée aux actions de DPC des 10 professions de santé libérales et salariées des centres de santé conventionnés « directement financée par l’agence » augmente de 12 millions d’euros par rapport à 2019.

L’année prochaine, 1,1 million d’euros permettront de « poursuivre l’appel à projets DPC interprofessionnel initié en 2019 ».

En réponse aux critique de la Cour des Comptes, l’agence indique par ailleurs qu’elle lance en cette fin d’année « une étude de coûts des actions de DPC » afin d’ « assurer un financement au juste prix, valoriser les actions à fort impact sur les pratiques et assurer l’accès au DPC au plus grand nombre de professionnels ». 




Rien de nouveau dans le Nouveau Monde

Décidément le Nouveau Monde promis en 2017 n’est toujours pas au rendez-vous, du moins pour ce qui concerne la médecine à travers la loi de finances de la sécurité sociale. Même psychodrame chaque année, rendre compatible une hausse naturelle des dépenses de santé de l’ordre de 4 % du fait de l’accroissement et du vieillissement de la population et des progrès technologiques et thérapeutiques, avec un ONDAM dont la marge de progression est fixée à 2,5 % pour satisfaire aux grands équilibres budgétaires de la nation. 

La solution est toujours la même, elle s’appelle coupes budgétaires. Cette année la facture se monte à 4,2 milliards d’euros. L’industrie est mise à contribution à hauteur de 1,4 milliard d’euros, les médecins ne sont pas oubliés. Comme d’habitude les biologistes sont ponctionnés de 205 millions d’euros et les radiologues de 60 millions d’euros au titre de l’accord signé l’an dernier sur la lombalgie. Un effort de 595 millions d’euros (95 de plus que l’année dernière) est demandé à la maitrise médicalisée et sous le délicieux titre de « la pertinence tarifaire et adaptation tarifaire sur les autres actes », sans que l’on sache qui est concerné, encore 255 millions d’euros (pour 190 en 2019).

Plus grave encore est une répartition des efforts désespérément classique,
trois quarts sur les tarifs et un quart sur l’efficience, alors que c’est bien évidemment l’inverse qu’il faudrait faire. Faute de s’engager massivement sur des réformes structurelles du système de santé, Bercy impose ses règles qui aboutissent progressivement, mais inéluctablement, à une paupérisation de la santé qui accentue le sentiment de malaise des soignants. 

Autre exemple de travers perpétrés de l’Ancien Monde, la promesse de ramener à l’équilibre le budget de la sécurité sociale. Deux gouvernements différents en 2016 puis 2018 l’avaient clamé haut et fort pour être ensuite démentis par les faits l’année suivante. Le comble est que cette fois-ci, c’est l’Etat lui-même qui met la sécurité sociale en déficit en ne compensant pas les quelque 4 milliards d’euros de recettes en moins du fait des mesures concédées aux gilets jaunes. 

Si d’aucuns avaient un doute quant à la mainmise de l’Etat sur la sécurité sociale, toute ambiguïté est levée. Nous en payons les conséquences par le maintien de plans d’austérité. L’Assurance-maladie n’est d’ailleurs pas la seule branche frappée, puisque retraites et allocations familiales se voient plafonnées à 0,3 % de hausse quand l’inflation est de l’ordre de 1 %. 

L’Etat est décidément incapable d’assurer une gestion saine des organismes ou des entreprises qu’il a sous sa tutelle. Les intérêts politiques pour ne pas dire politiciens l’amènent toujours à s’affranchir des règles de bonnes gestions  financière et structurelle. 

A méditer quand ce sera lui qui gérera le nouveau système de retraite !




L’e-santé prépare son show au CES de Las Vegas

La santé se taille la part belle au Consumer Electronics Show (CES) et pour cette édition 2020 avec une cinquantaine de start-up françaises du monde de la santé pour dévoiler leurs innovations et se mettre en quête de partenaires.

En 2019, la santé se classait comme premier secteur le plus représenté chez les acteurs de la FrenchTech.

Les sujets prédominants :

  • L’IA et la 5G au cœur des sujets santé
  • La question des données, au cœur des problématiques de santé.
  • la convergence des soins de santé et de la technologie
  • la transformation numérique de la santé [En savoir plus]



Un laboratoire d’analyses médicales paie une rançon après le vol de données de 15 millions de patients

LifeLabs, l’un des plus grands groupes de laboratoires d’analyses médicales du Canada, a été victime d’une cyberattaque début novembre.

Cet incident concerne « les données de 15 millions de patients » en Ontario et Colombie-Britannique, ce qui représente environ un Canadien sur deux. La nature des informations dérobées sont inquiétantes : nom, adresse, e-mail, mot de passe, date de naissance, numéro de sécurité sociale et résultats d’analyses médicales effectuées avant et en 2016.

L’entreprise a finalement accepté de payer la rançon et affirme que, pour l’instant, aucune information n’a été divulguée publiquement suite à la cyberattaque. [En savoir plus]




Au Bénin, des groupes WhatsApp créés pour aider à poser des diagnostics médicaux

Des groupes de discussions entre professionnels permettent de réduire la mortalité dans un pays où 38 000 enfants meurent chaque année avant l’âge de 5 ans.

Car le Bénin manque de praticiens. Les 8,3 professionnels de santé pour 10 000 habitants, selon les données de l’Unicef, ne permettent pas de couvrir les besoins et laissent de vastes zones blanches. A Bohicon, une ville située à 120 km au nord de Cotonou, la capitale économique, « nous n’avons aucun pédiatre alors que quelque 15 000 accouchements sont pratiqués chaque année », déplore Blaise Guezo Mevo, médecin de santé publique à la maternité de la ville.

Cette réalité que connaît Bohicon, bien d’autres parties du pays y sont aussi confrontées. Et le manque de spécialistes contribue au décès annuel de 38 000 enfants avant leur cinquième anniversaire. « Des chiffres inacceptables ! », s’indigne Soliou Badarou, qui veut déjà se concentrer sur les 12 000 bébés qui meurent avant d’avoir fêté leur première bougie.

Au Bénin, la natalité est encore à 5,7 enfants par femme en âge de procréer, et atteint même 6,8 enfants dans le Donga, région du nord du pays. Ce qui explique que les services de santé ont d’énormes difficultés à offrir un encadrement suffisant. [En savoir plus]




Personnels de santé : où se situe la France ?

Avec 3,4 médecins et 10,8 infirmiers pour 1 000 habitants, l’Hexagone ne fait pas partie des pays de l’OCDE les mieux dotés en personnels de santé. En haut du classement on retrouve notamment la Norvège et la Suisse. Les effectifs ramenés à la population sont également supérieurs en Allemagne (respectivement 12,9 et 4,3), alors que les États-Unis et le Japon possèdent eux aussi plus d’infirmiers (mais moins de médecins).
Toutefois, d’autres économies développées présentent des ratios de professionnels de santé plus faibles qu’en France. C’est notamment le cas au Royaume-Uni où l’on compte environ 8 infirmiers et 3 médecins pour 1 000 habitants.

L’infographie fait le point sur le nombre de personnels soignants par habitant (infirmiers et médecins) dans une sélection de pays de l’OCDE. [En savoir plus]

Infographie: Personnels de santé : où se situe la France ? | Statista




Utiliser la réalité virtuelle dans le cadre de greffes pulmonaires

C2Care, une start-up toulonnaise, a signé un partenariat avec les hôpitaux de Marseille pour utiliser la réalité virtuelle dans le cadre d’une greffe pulmonaire.
Le but est d’éviter le rejet du greffon en réduisant le stress post-opératoire grâce à l’utilisation répétée d’un casque qui immerge le patient dans l’environnement d’une salle de réanimation.
Les essais cliniques sur 20 patients –  tirés au sort sur la liste de transplantation pulmonaire –  vont débuter début janvier 2020. [En savoir plus]

 




L’informatique et la donnée parmi les « innovations de rupture » du système de santé

Les dispositifs médicaux connectés et les outils informatiques représentent près de la moitié des 315 innovations qui vont impacter le système de santé « d’ici trois à cinq ans ».

Pour réaliser l’étude, le cabinet de conseil EY a analysé une base de données comportant 58 sources et relevé 142 molécules, 104 dispositifs médicaux (DM) et appareils connectés, 46 outils informatiques, 18 « procédés techniques » et cinq innovations organisationnelles présentés dans une base de données mise en ligne sur le site du LIR (Laboratoires internationaux de recherche) et ouverte aux contributions.

Les produits de diagnostic et de traitement concentrent 68 % des innovations (215), loin devant le « suivi des patients » (près de 15 %, avec 46 innovations), « l’accès aux soins et la prise en charge » (environ 8 %, avec 25 innovations). Viennent ensuite les innovations en R&D (13) et le « contrôle et la valorisation des données patients » (6).

Un classement par aire thérapeutique montre que l’oncologie est la discipline qui concentre le plus de produits innovants (28,5 %), devant les maladies cardiovasculaires (9,8 %) et l’endocrinologie (6 %). Les domaines les moins concernés sont la psychiatrie, l’urologie, la dermatologie, l’hépatologie, l’hématologie, qui rassemblent au total 11 innovations. [En savoir plus]




Former 1 % des citoyens de l’Union européenne aux bases de l’intelligence artificielle

La Finlande, qui a déjà formé 1% de ses citoyens à l’intelligence artificielle, compte en faire de même avec les citoyens de l’Union européenne (UE). Pour remplir cet objectif, l’Etat finlandais a annoncé mardi 10 décembre 2019, en marge de la réunion des ministres de l’emploi de l’UE qui s’est tenue à Bruxelles, mettre à la disposition des citoyens européens la formation en ligne « Elements of AI ». Celle-ci, déjà disponible en anglais, en finnois, en suédois et en estonien, sera progressivement disponible dans toutes les langues officielles de l’Union au cours des années 2020-2021 (soit un total de 24 langues comprenant les 4 langues déjà disponibles). [en savoir plus]




Digital Pharma Lab, l’accélérateur de développement des PharmaTech en Europe

Créé en juin 2019, le Digital Pharma Lab a été officiellement lancé le 9 décembre. Soutenu par la banque d’investissement Bpifrance, cet accélérateur a pour ambition de permettre aux laboratoires pharmaceutiques, entreprises de biotechnologies et fabricants de dispositifs médicaux participants d’accélérer, voire d’intégrer dans leurs modèles les innovations apportées par les start-up Pharmatech sélectionnées. Cet incubateur ne se restreint pas à la France et envisage ces projets au niveau européen.

Sept partenaires industriels (Biogen, Ipsen, Servier, Otsuka, Sanofi, Takeda et Chugai) rejoignent le programme dès la première saison et collaboreront chacun avec une ou plusieurs start-up sélectionnées. [En savoir plus]




Les smartphones peuvent aider à estimer le rétablissement après une chirurgie oncologique

Les accéléromètres présents dans les smartphones peuvent aider à estimer le rétablissement des patients après une chirurgie oncologique, selon une étude publiée dans le JAMA Surgery.
Les chercheurs ont analysé les données collectées par les smartphones de 62 patients ayant été opérés pour différents types de cancers.
Le but premier de l’étude était de corréler l’activité physique des patients, telle que mesurée par leurs smartphones, avec des problèmes post-opératoires, définis comme toute complication péri-opératoire, la mortalité, les admissions aux urgences, les réadmissions, et toute ré-opération.
Au total, 17 patients (soit 27%) ont eu un problème post-opératoire.
Ces patients étaient moins actifs physiquement que les patients n’ayant pas eu de problème post-opératoire 1, 3, 5 et 6 semaines après l’opération. [En savoir plus]




Deeplink lève 5 millions d’euros pour le déploiement de ses plates-formes de télémédecine

Après Exelus et Qare, Deeplink, éditeur de logiciels pour les professionnels de santé, a annoncé le 2 décembre avoir levé cinq millions d’euros auprès d’un pool d’investisseurs composés de médecins, de ses fondateurs (à la hauteur de trois millions), de Bpifrance et de la BNP.

Créée en 2014, cette jeune pousse s’est spécialisée dans les plates-formes de télémédecine avec deux solutions phares :

  • ITIS, une application dédiée à la téléradiologie qui permet aux établissements de santé d’assurer une prestation de radiologie 24h/24 et 7j/7.
  • MIRO, une plate-forme web conçue par des cancérologues et des radiologues afin d’assurer le suivi et l’évaluation des tumeurs solides.

Selon une étude Xerfi publiée en 2019, on devrait atteindre 1,3 million d’actes de télémédecine en 2021.




Le CNRS a mis au point un vaccin contre le chinkungunya grâce au cloud d’Oracle

En s’appuyant sur les solutions cloud d’Oracle, le CNRS est parvenu à mettre au point un vaccin contre le chikungunya qui peut se conserver à température ambiante.
Le chikungunya est une maladie tropicale transmise par un virus via la piqûre de moustiques. Elle se caractérise par de fortes poussées de fièvre associées à de violentes douleurs.
Si ces recherches sont une victoire contre le chikungunya, elles sont aussi un succès pour le cloud appliqué à la recherche, et d’autres vaccins pourraient maintenant être mis au point grâce à ce nouveau modèle, comme le zika ou la dengue. [En savoir plus]




Téléconsultation & Téléexpertise : Une belle innovation qui ne décolle pas, plombée par trop de contraintes !

24 mai 2019

La téléconsultation et la téléexpertise peuvent compter parmi leurs fervents défenseurs les médecins cardiologues, toujours propices à répondre favorablement à l’utilisation d’une innovation technique et organisationnelle pour la promotion de leur spécialité.

La téléconsultation, mise en place depuis le 15 septembre 2018, ne décolle pas. La faute à des contraintes administratives trop lourdes, une aide financière à l’équipement insuffisante et un niveau de rémunération trop faible. Que dire de la téléexpertise avec une rémunération à hauteur de 12 € ? Est-il raisonnable de rémunérer une expertise à si bas coût ?

Toutes ces contraintes, que nous ne cessons de dénoncer depuis plusieurs mois, sont un frein en ce qu’elles sont associées aux agendas surchargés des médecins cardiologues, ce qui ne nous permet tout simplement pas de mettre en œuvre cette innovation technologique. Innovation pourtant essentielle pour un meilleur accès aux soins et le suivi du patient en affection de longue durée.

La simplification, à tous les niveaux, doit être le mot d’ordre pour la réussite de la téléconsultation et de la téléexpertise.

La télésurveillance des patients Insuffisants cardiaques et ceux porteurs de prothèses rythmiques (pace-maker, défibrillateur) est une large réussite plébiscitée par les cardiologues car elle obéit aux attentes de notre profession en matière de simplicité d’utilisation, et de bien-être pour le patient.

La téléconsultation et la téléexpertise sont aussi deux très bons vecteurs pour développer la pertinence, nouveau paradigme dans lequel s’engage de nombreuses spécialités médicales. La téléconsultation est un élément de facilitation à l’accès aux soins où la cardiologie libérale doit prendre toute sa place.

Jean-Pierre Binon
Président du Syndicat National des Cardiologues




Retraites : inquiétude et mobilisation grandissantes chez les cardiologues

29 août 2019

L’inquiétude et la mobilisation sont grandissantes chez les cardiologuesavant le début des consultations des 4 et 5 septembre prochains, menées à l’initiative du premier ministre, M. Edouard PHILIPPE vers les partenaires sociaux. Le Syndicat National des Cardiologues fait part de son inquiétude grandissante pour la réforme des retraites, qui à l’évidence, va sanctionner les professions qui se sont montrées les plus vertueuses comme les médecins libéraux.

« Il y a actuellement une inquiétude grandissante concernant la retraite ASV, étroitement liée au tarif conventionnel pour tout médecin exerçant en secteur 1, ce qui est le cas de 80% des cardiologues. Les médecins secteurs 2 sont eux aussi confrontés au même problème  puisque l’ASV doit être considérée comme un honoraire différé » affirme Jean-Pierre BINON, le président du SNC.

« Modifier sensiblement l’ASV serait une remise en cause du socle conventionnel ; aujourd’hui, on nous propose de baisser nos cotisations de 25% pour des pensions qui vont baisser de 33% : c’est tout simplement inacceptable ».

Les médecins cardiologues sont très mobilisés contre une réforme qui va les sanctionner sur leurs niveaux de pension et les spoiler de leurs réserves, au nom de la solidarité à postériori  pour effacer les dettes de certains régimes spéciaux.

Jean-Pierre Binon
Président du Syndicat National des Cardiologues




Retraite universelle, les médecins libéraux grands perdants

Mercredi 24 juillet 2019

Le Haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye a eu la main lourde pour les libéraux. À la première lecture des propositions du HCRR, les médecins cardiologues souhaitent que ces points soient pris en compte :

  1. Les médecins cardiologues libéraux sont attachés à un socle de retraite universelle pour tous, mais permettant une retraite complémentaire spécifique, par répartition, en complément de ce socle universel. Le choix d’un champ de la cotisation pour la retraite universelle couvrant 3 plafonds annuels de la Sécurité Sociale (PASS) est donc trop important et les médecins cardiologues souhaitent une retraite universelle basée sur 1 PASS.
  2. Le Syndicat National des Cardiologues (SNC) rappelle que la retraite « ASV » fait partie du socle conventionnel garantissant aux Français des tarifs conventionnels utilisés par tous les médecins exerçant en secteur 1, très largement majoritaires dans notre pays. Cette partie de la retraite des médecins doit être sauvegardée avec l’ensemble de ses caractéristiques et rester dans le cadre de la négociation conventionnelle.
  3. Le SNC exprime sa désapprobation du taux de contribution financière non générateur de points fixé à un niveau trop élevé (2,81%). De même, le SNC dénonce l’assiette de contribution qui serait fixée sur les revenus bruts.

Le SNC s’inquiète au plus haut point du risque de spoliation des réserves de la CARMF, qui représente aujourd’hui près de 6 milliards d’euros d’actifs, pour couvrir d’autres caisses largement déficitaires.

Le SNC est par ailleurs très dubitatif  sur la gouvernance mise en place pour définir la valeur annuelle du point, cette mise à jour ne pourra se faire sans la participation des libéraux.

La rentrée risque d’être très chaude pour notre ministre de la santé en charge des retraites.

Jean-Pierre Binon
Président du Syndicat National des Cardiologues




Pertinence des soins : Insuffisance cardiaque – Les libéraux au cœur du parcours

Jeudi 03 octobre 2019

L’insuffisance cardiaque touche 1,5 millions de patients en France et est à l’origine d’un décès toutes les 7 minutes…

Le nombre d’insuffisants cardiaques a progressé de 25 % entre 2011 et 2015 en raison du vieillissement de la population. Un peu moins de 10 % des insuffisants cardiaques sont hospitalisés chaque année, ce qui montre que l’insuffisance cardiaque est principalement une maladie de l’ambulatoire.

Face à cet enjeu majeur de santé publique, les médecins libéraux se sont mobilisés pour mieux structurer le parcours des insuffisants cardiaques.

Cependant, l’étude épidémiologique sur le parcours de soins vu par les patients et menée par la Société Française de Cardiologie, met en avant un constat préoccupant pour 3 raisons essentielles :

  1. 45 % des patients jugent le délai entre l’apparition des symptômes et l’hospitalisation trop long.
  2. 56 % des patients ne savaient pas qu’ils avaient été hospitalisés pour des symptômes liés à l’insuffisance cardiaque.
  3. Seulement 12 % des patients ont bénéficié d’une réadaptation cardiaque.

Face à ces mauvais chiffres, le Syndicat National des Cardiologues s’est engagé dans un travail pilote sur la pertinence du parcours de l’insuffisance cardiaque dans le cadre de la récente loi de santé. Identifiée comme un maillon manquant majeur pour améliorer la prise en charge, la création de structures de coordination des soins autour des différents professionnels de santé fait déjà l’objet d’une évaluation sur certains territoires.

L’organisation de ce parcours est essentielle pour réduire le nombre d’hospitalisations et surtout améliorer la sécurité et le confort du patient. Elle passe par une amélioration des relations avec l’hôpital, d’autant que de nombreux cardiologues libéraux ont une activité mixte (hôpital et ville), ce qui devrait faciliter la mise en place de cette coordination. Les cardiologues libéraux préconisent enfin le recours à la télésurveillance à domicile et une délégation de tâches via les infirmiers et les futurs infirmiers en pratiques avancés sous contrôle des cardiologues en coordination avec le médecin généraliste.

Toutefois, les cardiologues libéraux s’opposeront farouchement à toute initiative de délégation de tâches s’ils ne sont pas directement impliqués dans sa conception ; la compétence ne se transfère pas, et la cardiologie libérale ne souhaite pas cautionner la frénésie actuelle instaurée par le ministère de la Santé où tout le monde finira par toucher à tout en santé au nom de l’accès aux soins.

Jean-Pierre Binon
Président du Syndicat National des Cardiologues




Urgences cardiologiques : les libéraux s’engagent à apporter une réponse sous 48 heures

Lundi 17 juin 2019

Conscient et préoccupé des difficultés d’accès aux soins de la population française (dont la crise des urgences est une des manifestations), le Syndicat National des Cardiologues s’engage à faciliter dans chaque région une réponse sous 48 h pour toute demande de consultation rapide adressée par les médecins traitants.

Ouvrir plus de plages horaires pour les soins non programmés passe par une nouvelle organisation des cabinets de cardiologie et une meilleure coordination avec les établissements de santé publics et privés où les cardiologues libéraux participent largement aux gardes et astreintes.

Le Syndicat National des Cardiologues est prêt à rencontrer la ministre de la santé, Mme Agnès Buzyn, pour discuter des modalités de prise en charge destinées à répondre plus rapidement aux besoins des patients.

Jean-Pierre Binon
Président du Syndicat National des Cardiologues




Le Syndicat National des Spécialistes des Maladies du Cœur et des Vaisseaux a décidé de s’ouvrir à un plus large public

Vendredi 17 mai 2019

Le Syndicat National des Spécialistes des Maladies du Cœur et des Vaisseaux devient le Syndicat National des Cardiologues et s’ouvre à un plus large public, afin de mieux faire connaitre le métier de médecin cardiologue libéral, ses enjeux et ses perspectives, dans l’intérêt de nos patients auxquels nous consacrons tous les jours toute notre énergie et notre expertise.

De nouveaux paradigmes comme la pertinence, l’Intelligence Artificielle, la coordination mais aussi la prévention, font que notre spécialité médicale connait, et va connaitre, de plus en plus d’évolution où l’expertise et l’innovation seront notre quotidien.

C’est pour cela que nous allons être amenés à communiquer plus souvent et vers un plus large public. Nous avons décidé d’être plus présent sur le net et les réseaux sociaux, et de créer un nouveau logo que j’ai le plaisir de vous faire découvrir aujourd’hui.

Ce logo nous permettra d’être plus facilement connu et reconnu.

A bientôt pour des nouvelles plus médicales.

Jean-Pierre Binon
Président du Syndicat National des Cardiologues




Retraites : en colère, les cardiologues attendent de pied ferme les négociations pour lever les nombreuses inconnues

Jeudi 12 septembre 2019

L’heure est à la colère. Le Syndicat National des Cardiologues s’oppose fermement à la réforme des retraites telle qu’elle est présentée aujourd’hui, face aux nombreuses inconnues qui persistent. Nous pensons que toutes ces zones d’ombre méritent d’être rapidement levées par le gouvernement afin d’apaiser l’exaspération des cardiologues, et sans aucun doute de tous les médecins libéraux.

Notre Syndicat serait même prêt à se mobiliser et appelle tous les syndicats de médecins à se réunir contre cette réforme dans des propositions communes.

Le Syndicat National des Cardiologues rappelle la persistance d’importantes zones d’ombre :

  • Les médecins verront leurs pensions, déjà basses, baisser encore ! Sans que nous ayons à ce jour des simulations précises.
  • Les cotisations vont baisser de l’ordre de 25 % mais la retraite baissera, elle, de 33 %. Pourquoi cet écart ?
  • Que vont devenir les réserves de la CARMF ? Ne va-t-elle pas tout simplement disparaitre à terme ?
  • La gouvernance pour la gestion des retraites ne laisse que peu de place aux libéraux, alors que par le passé ils ont été quasiment les seuls à gérer leur retraite de façon responsable.
  • Le rendement affiché de 5,5% pour 10€ cotisé sur la base d’un PASS sera, après prélèvement, de la part non contributive de 4,95 % (le rendement sera variable en fonction de l’espérance de vie).
  • Pourquoi les cotisations retraite vont-elles être recouvrées par l’URSSAF avant même la mise au vote de la réforme des retraites ?

Le gouvernement doit impérativement revoir sa copie et proposer des réponses à ces inconnues pour apaiser la colère grandissantedes cardiologues.

Jean-Pierre Binon
Président du Syndicat National des Cardiologues




Cet été : pensez à votre cœur !

Mardi 16 juillet 2019

Le Syndicat National des Cardiologues vous invite à prendre soin de votre cœur, pas seulement celui qui vous procure des émotions, mais l’organe qui vous permet de bien vivre, et même de mieux vivre.

Les vacances sont le moment privilégié pour se retrouver, s’accorder du temps pour soi et prendre de bonnes résolutions pour la rentrée.

Voici deux conseils précieux des médecins Cardiologues :

1. L’activité physique et le sport sont à l’évidence très bénéfiques pour la santé (sauf cas particulier). C’est donc le moment idéal pour se remettre en jambe. Une séance de footing de 30 minutes trois fois par semaine peut être très bénéfique, et pour celles et ceux qui sont allergiques à la course, la marche, et en particulier la marche nordique, est aussi excellente pour votre cœur.

Pour chaque effort il est indispensable de boire toutes les 30 minutes, de rester au repos si la température est supérieure à 30°, d’arrêter tout effort et prendre rendez-vous avec son médecin si vous ressentez une douleur thoracique, des palpitations ou un essoufflement anormal. Cette activité est aussi recommandée pour tous les patients cardiaques, en accord avec leur cardiologue traitant.

2. Côté bonnes résolutions, c’est aussi le moment pour arrêter de fumer. Pour celles et ceux qui pratiquent une activité physique, pas question de fumer 1h avant et 2h après le sport.

Voilà deux conseils qui peuvent changer votre vie en vous apportant plus de bien-être.

Enfin pour reprendre une activité physique intense il est préférable de faire un bilan cardiaque, après 35 ans pour les hommes et après 45 ans pour les femmes.

Bel été à toutes et tous, et prenez soin de votre cœur.

Jean-Pierre Binon
Président du Syndicat National des Cardiologues




CPTS : pourquoi pas ? à condition que…

Mercredi 12 juin 2019

Le Syndicat National des Cardiologues ne s’opposera pas à la mise en place des CPTS dans le cadre de la loi de Santé. Il pourra même les promouvoir, si ces dernières permettent de participer à l’amélioration de l’accès aux soins pour les patients et d’assurer une meilleure coordination entre les différents acteurs de la santé, et en particulier entre ceux du 1eret 2nd recours.

Cependant, trois conditions doivent être remplies :

1/ Les CPTS, pour respecter l’esprit libéral et la performance qui les animent, seront complètement indépendantes des hôpitaux publics ou des établissements d’hospitalisation privés, que ce soit dans la mise en place des objectifs comme dans la définition des territoires d’actions.

2/ La participation, pour un médecin libéral, à une CPTS ne pourra se faire que sur la base du volontariat. Aucune mesure coercitive ne pourra-t-être acceptée.

3/ Pour respecter les principes d’égalité de notre république face à des objectifs de santé publique, les CPTS devront bénéficier des mêmes aides que les hôpitaux publics pour la gestion, l’administration et l’organisation de ces nouvelles structures.

Si ces trois conditions sont réunies le Syndicat National des Cardiologues approuvera la mise en place des CPTS et pourra même en être l’un des promoteurs.

Jean-Pierre Binon
Président du Syndicat National des Cardiologues




Le Syndicat National des Cardiologues se prononce favorablement pour les assistants médicaux, sous certaines réserves

Jeudi 9 mai 2019

Le Syndicat National des Cardiologues se prononce favorablement pour les assistants médicaux, sous réserves :

  • Pas d’obligation d’exercice coordonné,
  • Pas de financement de la CNAM sous conditions,
  • Pas de course au volume de consultations,
  • Un cadre réglementaire qui favorise les actuels collaborateurs des cabinets de cardiologie.

 Le Syndicat National des Cardiologues s’est prononcé pour une mise en place rapide des assistants médicaux dans les cabinets de cardiologie. Ces nouveaux collaborateurs permettront aux cardiologues d’améliorer le temps médical consacré aux patients et par conséquent la qualité de soins, qui reste notre préoccupation première.

Le Syndicat National des Cardiologues s’oppose fermement à la volonté de la CNAM de les associer à des objectifs de volume ou à un exercice coordonné comme les CPTS (par exemple). En aucun cas, les assistants médicaux ne doivent être associés à une ambition politique qui veut favoriser l’avènement des 1 000 CPTS de la Loi Santé 2022, ou laisser croire qu’une politique de volume n’aura aucun impact sur la qualité des soins.

Le Syndicat National des Cardiologues rejette les conditions de financement proposées par la CNAM et, par conséquent, les cardiologues qui le souhaiteront assumeront eux-mêmes les coûts salariaux, comme ils le font aujourd’hui avec leur personnel. Le Syndicat demande la mise en place d’un cadre réglementaire pour le statut et la formation de ces futurs collaborateurs. Bien évidemment, ce cadre réglementaire pourra être proposé aux personnes déjà salariées dans les cabinets de cardiologie, ce qui permettra d’offrir à ces dernières une opportunité d’évolution professionnelle et une meilleure intégration du fait de leur connaissance du cabinet de cardiologie.

Jean-Pierre Binon
Président du Syndicat National des Cardiologues




Le Syndicat National des Cardiologues interpelle Agnès Buzyn afin que les patients cardiaques diabétiques français bénéficient, dès demain, des avancées de la recherche internationale

Vendredi 13 septembre 2019

Le Congrès de la Société Européenne de Cardiologie, qui vient de se terminer, a mis en exergue des évolutions thérapeutiques de premier plan concernant le traitement des patients cardiaques diabétiques dans ses dernières recommandations.

La nouvelle stratification en 3 niveaux de risque cardiovasculaire chez les patients diabétiques va permettre une meilleure adaptation des traitements, de fixer de nouveaux seuils pour l’hypertension artérielle et le LDL cholestérol. De même, l’aspirine est maintenant recommandée de manière systématique pour les patients à très haut risque cardiovasculaire.

En outre, est préconisée, en première intention pour les patients diabétiques à haut et très haut risques cardiovasculaire, une nouvelle classe de médicaments, les glifozines. Cette classe est d’autant plus intéressante, que l’un de ses produits représente une avancée majeure chez les patients insuffisants cardiaques, diabétiques ou non.

Malheureusement, la France est l’un des derniers pays où cette classe médicamenteuse n’est toujours pas commercialisée.

C’est pour cette raison que le Syndicat National des Cardiologues demandera à être auditionné par la ministre de la santé, pour que les patients français bénéficient au plus tôt de ces avancées thérapeutiques.

Jean-Pierre Binon
Président du Syndicat National des Cardiologues




L’urgence de la réforme

1989 – Le rapport Steg sur les urgences, présenté au Conseil Économique et Social souligne le succès des (nouveaux) services mais en pointe « l’accueil défectueux », « des attentes excessives aux allures kafkaïennes », « un manque d’explications et d’apaisement pour les malades », « un déficit de médecins et d’infirmières qualifiées ».

2003 – « Les personnels soignants dénoncent la montée inexorable de la charge en soins, le manque d’effectifs, les cadences élevées et la déshumanisation de leur travail » (Rapport d’information sur l’organisation interne de l’hôpital, présenté par M. Couanau, député).

2019 – Le quotidien Libération du 14 novembre dernier constate qu’à l’hôpital « l’épuisement des personnels soignants comme des médecins a entrainé une hémorragie des professionnels lassés d’être maltraités » et reprend l’antienne d’une infirmière coordinatrice du Collectif Inter-Urgences : « Nous estimons à 3,8 milliards d’euros le surcroit de crédits nouveaux qu’il faut débloquer pour satisfaire nos revendications ».

On pourrait sans doute remonter plus loin encore le refrain des constats alarmistes sur l’hôpital malgré leur traitement itératif à base des mêmes « investissements massifs ». Seuls changent la sémantique et le levier financier : cette fois-ci, ce sera peut-être le relèvement de l’ONDAM hospitalier, après le relèvement des tarifs journaliers, après le budget global, après la T2A ; voire l’effacement de la dette des établissements. 

Refrain désespérant. Sauf que cette fois est sans doute la dernière chance de réformer enfin l’architecture vermoulue de l’hôpital public ; son financement avantageux, sa productivité en berne, son management dépassé.

Et si on commençait par le commencement : définir enfin sa vraie mission et les moyens nécessaires à son adaptation. Il est à craindre que dans sa précipitation à éteindre l’incendie – entre le conflit attendu dans les transports et l’acuité du problème des retraites – Emmanuel Macron ne sacrifie l’urgence de la réforme à la dictature de la rue.




L’Agence Nationale du DPC corrige ses imperfections

Quatre mois après les critiques formulées à son encontre par la Cour des Comptes (voir ici), l’Agence Nationale du Développement Professionnel Continu (ANDPC) a publié, plutôt tardivement, fin octobre, son rapport d’activité pour l’année 2018 qu’on ne peut s’empêcher de voir comme une réponse aux magistrats de la rue Cambon tant il met en évidence les efforts déployés par l’agence pour s’améliorer sur le plan financier, éthique et scientifique.

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La cyberattaque du CHU de Rouen serait bien d’origine criminelle

D’après un rapport de l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information), l’attaque informatique du CHU de Rouen a été commise par le groupe cybercriminel TA505 grâce au rançongiciel « Clop ». Les autorités manquent encore d’informations, mais l’enquête ouverte par le parquet de Paris devrait pouvoir apporter des réponses. [En savoir plus]



L’assistant vocal d’Amazon gère la prise de médicaments

Aux Etats-Unis uniquement, Alexa, l’assistant vocal d’Amazon, se dote d’une nouvelle fonctionnalité. Depuis le 26 novembre, l’enceinte connectée peut alerter ses utilisateurs pour une prise de médicaments ou pour renouveler une ordonnance. Vouée à s’étendre sur le territoire américaine, cette compétence a très peu de chance d’arriver en France où l’industrie pharmaceutique est strictement réglementée.

Pour ce projet, le géant de l’e-commerce s’est associé à Omnicell, une entreprise américaine spécialisée dans la vente de produits pour les pharmacies et les hôpitaux. Pour le moment, la possibilité de renouveler une ordonnance est limitée aux régions où Giant Eagle, une chaîne de pharmacies américaine, est présent (Pennsylvanie, l’Ohio, le Maryland, Virginie occidentale et l’Indiana). Mais Amazon compte rapidement étendre cette fonctionnalité à d’autres pharmacies. [En savoir plus]




Youtube devient un outil de formation en chirurgie

YouTube est de plus en plus utilisé par les chirurgiens comme outil complémentaire dans leur formation médicale, ce qui pose des problèmes quant à l’exactitude des techniques proposées dans ces contenus.
Ces vidéos montrant des opérations chirurgicales explosent sur YouTube. Dans une étude publiée en janvier dernier, des chercheurs ont recensé 20 000 vidéos liées à la prostate contre 500 seulement en 2009. Et le nombre de vues est parfois étonnant. Une vidéo qui montre une ablation de la cataracte (opacification partielle ou totale du cristallin) a été vue plus de 1,7 million de fois sur YouTube.
Interrogé par CNBC dans un article (en anglais) publié le 24 novembre 2019, le Dr Justin Barad, qui a terminé sa formation en chirurgie à l’UCLA en 2015, explique l’importance qu’a pris YouTube. Devant un problème qu’il n’avait jamais réussi à gérer ou lorsqu’on lui demandait d’utiliser un appareil sans trop de formation, il se tournait vers Youtube qui faisait partie intégrante de son éducation médicale.
Parfois, il ouvrait même une vidéo YouTube en salle d’opération lorsqu’il était confronté à une opération particulièrement difficile ou à une complication inattendue. [En savoir plus]



Un t-shirt connecté français pour mesurer six facteurs physiologiques en continu et prévenir les risques en matière cardiaque.

L’e-santé est au cœur de l’IoT. Alors que les GAFAM en ont fait une priorité stratégique à travers leurs wearables, les start-up entendent, elles aussi, tirer leur épingle du jeu. C’est le cas de Chronolife, une start-up parisienne fondée en 2015, qui a lancé le 26 novembre 2019 sa première offre, un t-shirt connecté à une application mobile. Grâce à un suivi continu, tout au long de la journée, la solution vise à prévenir les risques en matière cardiaque.
Un algorithme capable de prédire la survenue de certaines pathologies, telles que la décompensation cardiaque, viendra l’agrémenter fin 2020. [En savoir plus]



Comment le cloud va aider les médecins à réduire leurs tâches administratives

La multinationale américaine Nuance Communication lance une nouvelle version de son outil de reconnaissance vocale Dragon Medical. Ce dernier épargne de nombreuses tâches administratives aux médecins en transcrivant les informations d’une conversation avec un patient dans son dossier. Grâce au cloud, les professionnels pourront désormais exercer ailleurs qu’à l’hôpital ou à leur cabinet. En lien avec Microsoft sur le plan technologique, l’entreprise dessine la salle d’examen du futur. [En savoir plus]