Une visibilité financière sur trois ans pour les établissements

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Patrick Diot, président de la conférence des doyens

Le doyen de la faculté de médecine de Tours, le Pr Patrick Diot, a été récemment élu président de la conférence des doyens de faculté de médecine. Il succède au Pr Jean Sibilia, doyen de la faculté de médecine de Strasbourg, qui présidait la conférence depuis février 2018.

Patrick Diot, 60 ans, est pneumologue, ancien chef de service de pneumologie du CHU de Tours. Depuis 2018, il travaille en binôme avec le Pr Benoît Schlemmer pour le suivi de la réforme du Troisième Cycle des Etudes Médicales (TCEM).

A la tête de la conférence, il sera accompagné par le Pr Bach-Nga Pham, doyenne de la faculté de médecine de Reims. « Nos facultés vont (…) fonder une nouvelle pédagogie, centrée sur l’acquisition de compétences, le développement de l’inter-professionnalité et sur les projets professionnels des étudiants », a déclaré le nouveau binôme présidentiel. 




Des assistants médicaux dans les centres de santé

Les représentants des centres de santé ont signé avec l’Assurance-maladie un avenant à leur accord national qui leur permettra de bénéficier d’aides financières pour recruter des assistants médicaux. L’avenant prévoit une aide dégressive de 36 000 euros pour un assistant temps plein la première année, de 27 000 euros la deuxième année et de 21 000 euros à partir de la troisième année.

En contrepartie, le centre de santé doit justifier de l’embauche de 0,5 équivalent temps plein d’assistant médical maximum pour un médecin plein temps qu’elle que soit sa spécialité, et ce dans la limite de 4 assistants par centre de santé. L’avenant prévoit aussi une aide pour le développement de la télémédecine dans ces centres.

Le SML dénonce cette extension aux centres de santé de dispositions conventionnelles négociées par les syndicats de médecins libéraux. « Dès lors que la médecine salariée des centres de santé bénéficie des mêmes appuis, quels avantages restera-t-il au secteur libéral », interroge le syndicat, qui accuse l’Assurance-maladie de favoriser « un siphonage du libéral vers le salariat » et de conduire ainsi au retour à « une France des dispensaires ».




35 Millions d’euros pour les expérimentations organisationnelles

Selon un arrêté paru au JO le 5 février dernier, la dotation annuelle de l’Assurance-maladie au Fonds pour l’Innovation du Système de Santé (FISS) sera de 35 millions d’euros cette année. Elle était de 20 M d’euros en 2018 et de 30 M d’euros l’année dernière.

Ce fonds permettra de financer les expérimentations organisationnelles innovantes du système de santé autorisées par l’article 51 de la LFSS 2018. Cette enveloppe couvre les prestations dérogatoires, des dépenses de logistique, d’ingénierie et de conseils, l’assistance technique internationale, les évaluations des expérimentations ainsi que les rémunérations, les frais de déplacement, d’hébergement, de repas et de parking des candidats retenus après appels à projets ou appels à manifestation d’intérêt.




TCEM : le parcours d’autonomie supervisée se précise

Un arrêté encadrant le parcours d’autonomie supervisée des étudiants en phase de consolidation de Troisième Cycle des Etudes Médicales (TCEM) publié le 19 janvier dernier vient compléter le décret de juillet 2018 qui instaurait le statut de « docteur junior » dans le cadre de la réforme du TCEM lancée fin 2016 et qui devrait s’appliquer dès la prochaine rentrée universitaire. 

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Vous avez dit crise ?

Sommes-nous devant la plus grave crise de notre système de santé depuis 50 ans ? La crise de l’hôpital est sans précédent : grève des urgences depuis mars 2019, étendue aux autres services peu après, démission de plus de 800 chefs de service et PH de leurs fonctions administratives en janvier 2020… Face à ces problématiques, le Premier ministre a présenté un plan de soutien à l’hôpital de 1,5 milliard d’euros en novembre 2019 : jugé insuffisant. 

La médecine libérale n’est pas non plus épargnée, notamment chez les médecins spécialistes, non reconnue et non valorisée depuis de nombreuses années, avec des réponses souvent inadaptées : création de CPTS, téléconsultations et téléexpertises à tarif low cost, transferts de tâches décidés sans concertation avec les médecins. Devant ces propositions inégales entre médecine privée et publique nous ne pouvons espérer des tutelles la résolution de nos problématiques. Il nous appartient de trouver nos propres solutions, sous peine de disparaitre. 

Un chantier prioritaire

Les réponses passent notamment par la modernisation de notre activité professionnelle. Nouveau président, il s’agit d’un chantier prioritaire pour mon bureau et moi-même. Le syndicat national commence dès à présent une enquête sur nos différents modes d’exercice. Le partage d’expérience se fera tout au long de l’année dans votre journal Le Cardiologue et lors d’une grande table ronde proposée à tous les cardiologues afin que chacun puisse choisir les meilleures stratégies pour son cabinet (rassemblement physique ou virtuel, agenda numérique, télémédecine, assistants médicaux techniques, infirmières en pratique avancée, intégration de l’e-santé dans le cabinet…). Ce travail aura pour ambition d’améliorer nos qualités de vie professionnelle et personnelle et de renforcer l’attractivité de notre discipline, en donnant envie aux internes et aux médecins des hôpitaux de rejoindre le monde de la cardiologie libérale. 

Nous mènerons également une réflexion sur « quelle est la fonction du cardiologue en 2020 ? » : quel est son « contour » métier ? Qu’est-ce qui peut être fait par les médecins généralistes et les paramédicaux ? A nous de définir les lignes rouges à ne pas franchir par les tutelles. 

Enfin, nous devons réinventer le syndicalisme qui ne peut plus se limiter à la défense du cardiologue, mais se transformer en un syndicalisme dit de services afin d’accompagner au mieux nos syndiqués face à la complexité croissante de notre exercice et aux nouveaux enjeux de notre métier.

Pour tout cela, nous aurons besoin de l’aide de tous en région pour moderniser notre profession et notre syndicat.  Le dialogue avec les différentes instances de l’Etat doit passer par un syndicalisme fort, unifié, moderne, représentant les différentes générations et nos différents modes d’exercice. 

Ces projets sont ambitieux, mais ensemble, nous pouvons retrouver l’attrait et l’excellence de la cardiologie libérale. 




Rythmologie interventionnelle : Volta Medical décroche le marquage CE pour son logiciel d’IA

Le logiciel d’intelligence artificielle de Volta Medical permet d’assister les cardiologues durant des interventions chirurgicales. Concrètement, il guide les rythmologues interventionnels au bloc opératoire dans le traitement de la fibrillation auriculaire ou atriale (FA).

Cet outil « d’orientation » pour le traitement de la fibrillation auriculaire doit aider à repérer les foyers électriques dans le cœur du patient, sources de la fibrillation, et permettre au chirurgien de déplacer des sondes dans le cœur pour repérer les impulsions électriques.

Le marquage CE et le financement de Bpifrance von permettre à Volta Médical de lancer la commercialisation de son outil et d’une étude multicentrique randomisée dès l’été 2020. [En savoir plus]




La Croix-Rouge et la Fondation Roche lancent un programme pour valoriser les données de santé

La Croix-Rouge française et la Fondation Roche ont lancé le programme « Impact Data » le 28 février dernier. Il va accompagner deux start-up françaises dans une démarche de valorisation des données de santé pour améliorer le parcours de soin. Ce sont les jeunes pousses Arkhn et Jalgos qui ont été sélectionnées. [En savoir plus]




En Chine, des médecins utilisent un logiciel capable de dépister les cas de coronavirus

Via un scanner thoracique, l’algorithme peut détecter les signes cliniques d’une pneumonie, pathologie associée au Covid-19. Développé par la start-up pékinoise Infervision, ce système permet de prioriser la prise en charge des patients. Des tests sont actuellement en cours en Europe et aux Etats-Unis pour un futur déploiement. [En savoir plus]