Doctolib franchit le cap des 2,5 millions de téléconsultations et équipe 65 hôpitaux

Après avoir acté la gratuité de son service de téléconsultation, Doctolib a dévoilé les chiffres de la téléconsultation sur sa plateforme depuis le début de l’épidémie de Covid-19. Ainsi, les patients français ont pris 2,5 millions de rendez-vous en consultation vidéo sur Doctolib.

Plus de 31 000 médecins proposent désormais la téléconsultation sur Doctolib, a-t-on également appris et « 833 000 patients ont effectué au moins une consultation vidéo via le site ou l’application au cours des cinq dernières semaines », a précisé le spécialiste français de la prise de rendez-vous médicaux en ligne.

Dans le détail, en mars, 12 % des rendez-vous pris sur Doctolib concernaient des téléconsultations. En avril, « le chiffre a été multiplié par quatre », a-t-il été indiqué, faisant passer le nombre de rendez-vous pris pour téléconsultation à 45 %. [En savoir plus]




La nouvelle version de Withings Sleep Analyzer détecte l’apnée du sommeil

Withings améliore son dispositif de suivi du sommeil Sleep Analyser en le dotant d’une fonctionnalité de détection de l’apnée du sommeil. La nouvelle version de cet objet connecté qui prend la forme d’une petite bande molletonnée à positionner sous le matelas est doté d’un capteur basse fréquence permettant de détecter les apnées du sommeil.

Le Sleep Analyser, qui bénéficie du marquage CE médical, a été testé dans le cadre d’une étude clinique menée auprès de 118 patients avec des médecins du sommeil de l’Hôpital Antoine Béclère (Paris) et de l’Hôpital Saint-Pierre (Bruxelles). A l’occasion de cet essai, le pourcentage de vrais patients détectés s’est élevé à 86 % et le pourcentage de sujets non malades correctement détectés à 91 %. [En savoir plus]




Reprise d’activité pour la pratique des épreuves d’effort

Marc Villacèque. Président du Syndicat National des Cardiologues

Afin de faciliter la reprise d’activité notamment pour les épreuves d’effort, voici les propositions le GERS-P de la Société Française de Cardiologie (SFC) ont édité des propositions pour la pratique des épreuves d’effort durant la pandémie Covid-19. [Voir ici]

L’ensemble de la cardiologie française libérale joue la carte de l’innovation :

– le Syndicat National des Cardiologues (SNC) vous propose des réunions régionales en visioconférence sur la reprise d’activité et la gestion du cabinet.

– les Ateliers d’imagerie du Collège National des Cardiologues Français (CNCF) n’ayant pu avoir lieu au mois de mars, le CNCF a créé des ateliers virtuels d’imagerie. Il a souhaité vous faire profiter des sessions en mettant à votre disposition les enregistrements des experts avec les Powerpoint associés.

Vous avez également la possibilité de poser des questions sur chaque présentation aux experts.

Vous pouvez consultez notre document sur la pratique cardiologique en cabinet pendant le Covid, guide des recommandations pour les gestes barrières.




Les 50 ans d’internet – 3e partie

La troisième partie de notre tour de l’internet est consacrée au développement des réseaux sociaux ainsi qu’à l’espace que prend la cybercriminalité et les enjeux écologiques…

Les facettes de l’internet (suite)

Voir : les chiffres clés

L’ère du cybercrime, ou de la cyberguerre

Pour terminer cette apologie de la noirceur d’internet (voir notre précédent numéro ou sur le site lecardiologue.com), le cybercrime, ou la cyberguerre (elle peut être économique) ne se réalisent qu’à des niveaux nationaux ou internationaux. Dire que ce phénomène est important est un euphémisme. Les États-Unis, par exemple, ont dépensé 14 milliards de dollars pour leur sécurité informatique.

Internet est devenu un lieu de confrontation majeur, liant les escrocs aux organisations terroristes, les armées aux Etats. Les méthodes sont bien recensées :

  • Vandalisme, braquage (APT38, des hackers nord-coréens liés au régime, ont réussi à subtiliser plus d’un milliard de dollars à certaines banques selon l’intrusion classique dans ce milieu : collecte d’informations/déploiement de logiciels malveillants/déploiements des portes de sorties/transferts de fonds/destructions de preuves).
  • Propagande et désinformation (par exemple lors d’élections majeures [Cambridge Analytica ou l’affaire russe aux Etats-Unis]).
  • Espionnage politico-industriel (les possibilités en la matière se sont démultipliées avec internet).
  • Sabotage (essentiellement des activités militaires).
  • Attaques d’infrastructures sensibles (distributions d’eau et d’électricité, communications, transports,…).

Les réseaux sociaux

En quelques années à peine, les réseaux dits « sociaux » ont conquis une place centrale au sein des différents usages d’internet. Le tournant est saisissant. Selon les derniers chiffres recensés, (10) sur les 7,6 milliards d’habitants que nous sommes, 4,388 milliards utilisent régulièrement internet (57 %), 3,484 milliards sont des utilisateurs des réseaux sociaux (45 %) [dont 3,256 milliards d’utilisateurs sur mobile (42 %)]. (10)

Les réseaux sociaux sont l’un des meilleurs moyens pour développer une marque, une entreprise ou tout simplement communiquer. Ils sont pour certains le fondement même de notre société et s’adaptent aux tendances, exigences et changements des individus.

En 2005, on comptait encore des services de ventes en ligne et de grands portails commerciaux parmi les dix sites à plus forte audience, comme eBay, Amazon, Microsoft ou AOL. Il n’aura fallu qu’une poignée d’années (2008) pour qu’apparaissent en haut du classement YouTube, MySpace, Facebook, Twitter, Hi5, Wikipédia et Orkut. (11)

En 2009, on dénombrait 250 millions d’utilisateurs de Facebook dans le monde, et 16 millions de Skyblogs en France. On compte 19 milliards de commentaires sur Skyblog (12) et plus de 10 milliards de photos sur Facebook. 

Facebook est de loin le numéro un, malgré la perte de confiance suite aux différents scandales et protection des données personnelles ainsi que la prolifération des fakenews.

Le phénomène des réseaux sociaux montre à quel point le principal usage d’internet est la pratique de l’échange et du partage. Ce phénomène  interroge sur les dynamiques sociales, culturelles et religieuses de tous les pays, tant il peut être disrupté par le nombre incalculable de fakenews, de canulars ou autres vidéos parodiques afin de faire passer des messages dans le but de manipuler ou de désinformer pour obtenir un avantage financier, idéologique ou politique. 

Egalement, le fait que les rédacteurs ne soient pas identifiables accentuent ce phénomène, notamment sur l’utilisation  qu’en font les mouvements terroristes et extrémistes violents (rapport d’Europol). 

Le succès et la vitalité des réseaux sociaux permet de diffuser des messages à des publics ciblés, mais également de recruter de nouveaux militants par la publication massive d’éléments de désinformation et de propagande.

Les Etats et les gouvernements se servent d’ailleurs de plus en plus de cette manne pour faire passer des messages « en direct », notamment sur Twitter, Donald Trump en étant – de par sa position – le premier utilisateur.

L’impact écologique du web

Depuis quarante ans, la conscience écologique s’est modelée avec les aléas climatiques. Or, ce temps est également celui du développement informatique et numérique.

Jusqu’à il y a peu, on présentait l’économie numérique comme vertueuse pour l’environnement. Ce n’est pas le cas. En effet,  le secteur représente 13,5 % de la consommation d’électricité en France et 4 % des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial (contre 2 % pour le transport aérien et 8 % pour les véhicules individuels) et, surtout, cette part de CO2 est en croissance annuelle de 10 % (13). Si on prolonge les courbes, on voit vite que ce n’est pas soutenable surtout que l’économie numérique ne remplace pas l’économie traditionnelle, elle s’y ajoute.

La chaîne numérique est divisée en trois émetteurs :

  • les infrastructures réseau (28 %), 
  • les data centers (25 %)
  • les équipements (47 %) que sont les ordinateurs, smartphones, tablettes, objets connectés, GPS…

Mais c’est le streaming qui est aujourd’hui le plus controversé. L’heure est à la dématérialisation des données et devrait capter cette année 80 % du trafic web mondial, d’autant qu’un smartphone équipé d’un forfait adapté permet la lecture d’un flux audio ou vidéo depuis des plateformes dédiées (Netflix, Spotify, Napster,…) n’importe quand et (presque) n’importe où. (14)

Les datacenters dont se servent les datastreams nécessitent des infrastructures extrêmement importantes avec une fourniture électrique conséquente, certains composants montant à 60 degrés : climatisation, immersion dans l’eau ou dans l’huile… tout est bon pour réguler la température.

Sur le fait, les pays nordiques sont devenus populaires pour les exploitants de centres de données, car il existe des conditions de refroidissement naturel ou direct, ainsi qu’une abondance d’hydroélectricité à faible teneur en carbone.

Google, pour sa part, laisse à l’intelligence artificielle le contrôle de ses systèmes de refroidissement, ce qui lui a permis d’augmenter son efficience de 30 % en neuf mois.

C’est également le comportement des utilisateurs qui doit s’adapter pour une réduction de l’impact écologique. Par exemple, une recherche d’une minute sur internet consomme 100 watts sur un ordinateur fixe (soit 1,66 Wh), 20 watts sur un ordinateur portable (soit 0,33 Wh), quelques watts sur une tablette, et encore moins sur un téléphone.

Les connexions par fil (câble ethernet) consomme moins qu’une liaison Wi-fi et doivent donc être priviligées.

 

Internet : les chiffres-clés

En 2019, sur 7,676 milliards d’humains, on dénombre :

5,112 milliards d’utilisateurs de téléphones 67 %

4,388 milliards d’internautes 57 %

3,484 milliards d’utilisateurs des réseaux sociaux 45 %

3,256 milliards d’utilisateurs des réseaux sociaux
sur mobile 42 %

Source : Blog du modérateur




« Tour de France » des régions en vue du déconfinement

Marc Villacèque. Président du Syndicat National des cardiologues

Afin d’être au plus proche de vous en cette période d’épidémie et avec la perspective du déconfinement, j’ai décidé de faire un « tour de France » régional en visio-conférence. Autour d’une présentation d’environ 30 minutes, nous partagerons nos expériences et discuterons des problématiques à venir :

  • de la reprise d’activité,
  • de la gestion financière du cabinet,
  • des mesures barrières à appliquer au cabinet et pour les différents examens,
  • de l’avenir de notre spécialité dans la réorganisation du système de soins.

L’épidémie de Covid touchant différemment le territoire, je serai ainsi en mesure d’individualiser les échanges.

Voici les premières dates prises avec les présidents des syndicats régionaux ainsi que les liens pour vous inscrire dans vos régions :

Vous pouvez dès à présent consulter les recommandations sur les gestes barrières en cardiologie, élaborées par le Syndicat National des Cardiologues (SNC) et validées par le Conseil National Professionnel CardioVasculaire (CNPCV).

Téléchargez le communiqué




Explosion des attaques informatiques à l’encontre des agences de santé publique

Google n’en finit pas d’alerter quant à l’explosion du nombre d’attaques informatiques depuis le début de la pandémie de Covid-19. Alors qu’elle affirmait déjà la semaine dernière bloquer 18 millions de tentatives d’arnaques quotidiennement sur son service Gmail, la multinationale a fait le point mercredi 22 avril 2020 au sujet des autres types d’actions menés par les hackers. Spamming, hameçonnage ou bien logiciels malveillants… Certaines d’entre elles sont, selon la firme de Mountain View, soutenues par des Etats et ciblent les pouvoirs publics. [En savoir plus]




Des chercheurs intègrent des capteurs dans un T-shirt pour mesurer les signes vitaux

Des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ont développé une technique pour intégrer des capteurs électroniques dans du tissu ultra-extensible qui mesurent les signes vitaux d’une personne comme la température, la respiration et la fréquence cardiaque. Les travaux ont été publié le 23 avril 2020 dans la revue scientifique npj Flexible Electronics. [En savoir plus]




Le Health Data Hub et la Cnam autorisés à collecter des données

Un arrêté publié au Journal officiel le 22 avril autorise le Health Data Hub et la Caisse nationale de l’Assurance-maladie (Cnam) à collecter un large éventail de données « aux seules fins de faciliter l’utilisation des données de santé pour les besoins de la gestion de l’urgence sanitaire et de l’amélioration des connaissances sur le virus Covid-19 ».

« Considérant que la capacité à mobiliser les données de santé est un axe essentiel de la lutte contre l’épidémie de Covid-19 », le texte modifie l’arrêté du 23 mars 2020 « prescrivant les mesures d’organisation et de fonctionnement du système de santé dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire ». [En savoir plus]




Les cardiologues réaffirment leur poly-appartenance et attendent des gestes forts

Par Marc Villaceque. Président du Syndicat National des Cardiologues

Le Syndicat National des Cardiologues reste fidèle à sa poly-appartenance et vote oui à l’adhésion à la fédération des verticalités : le nouveau syndicat Avenir Spé. Il réaffirme son affiliation aux centrales syndicales polycatégorielles CSMF, FMF et SML, et vote également l’adhésion aux Spé-CSMF, le nouveau syndicat des spécialistes de la CSMF.

L’objectif prioritaire de ces décisions est la défense efficace de la cardiologie libérale.

Dans cette optique, le Syndicat National des Cardiologues demande que les 5 points suivants soient portés par la totalité des Syndicats pour sauver la médecine libérale :

  • auprès du ministère des Solidarités et de la Santé : l’octroi d’un nombre réellement suffisant de masques pour les médecins, leurs personnels et les patients,
  • auprès de la CNAM : une indemnisation simple, compréhensible et rapide pour toute la médecine libérale, et en particulier pour les médecins en grande difficulté dont l’activité est menacée,
  • auprès de la CARMF : un ajournement durable des cotisations en cette période difficile,
  • auprès des assureurs : un effort significatif qui fera oublier leurs silences assourdissants depuis le début du confinement,
  • auprès des ARS : l’arrêt immédiat de la mise sous tutelle régionalisée de l’ensemble de médecine libérale. Afin de permettre une reprise d’activité harmonieuse entre la médecine ambulatoire et les établissements publics et privés, chaque ARS devra respecter les consignes des conseils nationaux professionnels.

Pour sauver les patients, sauvons les cabinets médicaux.




Comment l’épidémie de Covid-19 a accéléré l’utilisation du cloud dans les entreprises de santé

Pierre-Yves Colin, président du Centre d’études dans les domaines de l’hygiène et de la santé (Cedhys), qui rassemble des directeurs informatiques du secteur de la santé, et DSI de Carmat a détaillé les adaptations apportées par les équipes IT des entreprises de santé dans le contexte de crise sanitaire et remarque « l’effet d’accélérateur sur le cloud » induit. [En savoir plus]




Israël arrête de recourir au traçage des personnes atteintes du Covid-19

Israël avait un objectif principal qui était de limiter au maximum la propagation du virus et ainsi ne pas se laisser déborder par l’épidémie. La technologie déployée devait donc permettre de localiser des personnes ayant été en contact avec d’autres, porteuses du virus. Une annonce qui avait soulevé des inquiétudes notamment envers la protection de la vie privée.

Le traçage des données de localisation des personnes via leur téléphone portable semble aussi être un moyen d’alerter les autorités du non respect du confinement. L’utilisation de cette technologie est désormais suspendue. Depuis hier, mercredi, suite à la décision d’une commission de contrôle parlementaire qui a mis en avant plusieurs problèmes de confidentialité.

Le porte-parole du comité a indiqué que depuis le déploiement de la technologie, la police avait effectué environ 500 vérifications au hasard chaque jour, sur la base d’une liste fournie par le ministère de la santé, liste où étaient inscrites 13 500 personnes. Cependant, la technologie implique un trop grand nombre de la violation de la vie privée. Le comité précise que les avantages sont moins nombreux que les inconvénients et c’est là, la raison de leur choix. [En savoir plus]




Une douzaine de groupes de pirates liés à des gouvernements utilisent le coronavirus pour leurs attaques

Le Threat Analysis Group est un groupe d’experts de Google dont le travail est d’identifier les attaques gouvernementales qui utilisent des services Google pour atteindre ses clients. Dans une note publiée par son directeur, Shane Huntley, nous apprenons qu’une douzaine de groupes rattachés à des États sévicent actuellement en se servant du Covid-19.

Fausses sollicitations d’associations, d’ONG, message d’entreprise destiné aux télétravailleurs, faux sites gouvernementaux, d’agences de santé publique, d’organisation internationales comme l’OMS. Le suivi et l’ampleur de la crise sanitaire donnent une myriade de possibilités aux pirates pour tromper l’utilisateur.

Pour immoral que cela puisse paraitre en cette période de pandémie, c’est en réalité assez banal, « Les pirates informatiques considèrent souvent les crises comme une opportunité et COVID-19 n’est pas différent » analyse Shane Huntley. [En savoir plus]




« Hacking Covid-19 » : cinq projets retenus pour aider les professionnels de santé face à l’épidémie

Health Factory a révélé les cinq projets lauréats de son hackathon « Hacking Covid-19 » destiné à « créer des outils numériques qui aideront les professionnels de santé » dans leur lutte contre le coronavirus.

Organisé par la société de services d’innovation santé Health Factory avec le soutien du pôle de compétitivité BioValley France et de l’organisation canadienne Hacking Health, le Hacking Health Camp de Strasbourg qui devait initialement se tenir du 20 au 22 mars dans la capitale alsacienne a été annulé en raison de l’épidémie de Covid-19 et conformément aux mesures actées par les pouvoirs publics et interdisant les rassemblements. [En savoir plus]




Bruxelles lance une plateforme de partage des données de recherche sur le Covid-19

La Commission européenne a annoncé le lancement d’une plateforme européenne de partage de données de recherche sur le Covid-19, dans l’objectif d’accélérer la recherche et d’apporter une « réponse efficace à la crise du coronavirus ».

Cette nouvelle plateforme doit permettre aux chercheurs de « stocker et partager des ensembles de données, tels que des séquences d’ADN, des structures protidiques, des données provenant de la recherche préclinique et des essais cliniques, ainsi que des données épidémiologiques », écrit Bruxelles dans un communiqué. [En savoir plus]




Reprise partielle d’activité

Par Marc Villaceque. Président du Syndicat National des Cardiologues

Circulaire syndicale – Mardi 21 avril 2020 [A télécharger en pdf ici]

Lors de la conférence de presse du 19 avril, le Premier ministre et le ministre des Solidarités et de la Santé ont lancé un message à l’attention des Français sur le risque de rupture de continuité des soins pendant la période de confinement. Cette continuité passe donc par une reprise progressive de notre activité cardiologique.

La reprise doit se faire dans des conditions qui garantissent la sécurité du patient et de nos personnels. Cela implique des aménagements en termes de flux de patients, de temps dans la salle d’attente (du fait notamment des nécessaires mesures de désinfection). Le rythme et le nombre de consultation vont s’en trouver réduits.

De fait il faut envisager une certaine régulation des rendez-vous.

Au cabinet :

  • Pour les patients fragiles, il faut privilégier un premier contact par téléphone ou télé consultation vidéo afin de valider ou non la pertinence d’une consultation physique,
  • Globalement, la reprise d’activité doit d’abord se faire en priorisant les patients symptomatiques ou à risque de décompensation rapide et les patients sortis récemment d’hospitalisation,
  • Nous finalisons actuellement un document détaillant l’application en cardiologie des gestes barrières et les modalités d’hygiène pour les différents examens en cardiologie.

En clinique :

  • La reprise d’activité en clinique est plus complexe, et dépend des bons vouloirs des CME, de l’ARS, du plan blanc, des directeurs d’établissement souvent frileux,
  • Le choix des actes à faire ou pas devra là aussi être guidé par le souci de l’intérêt du patient : d’un côté, ne pas l’exposer inutilement au risque infectieux mais, de l’autre, ne pas non plus lui faire courir celui d’une perte de chance,
  • En raison de l’absence de consigne précise de nos établissements de santé et devant le risque médico-légal mis en avant par nos assureurs, nous sommes en train de travailler avec la Société Française de Cardiologie (SFC) et le Collège National des Cardiologues Français (CNCF) sur des recommandations pour la reprise d’activité dans les meilleures conditions afin de faciliter les échanges entre les cliniques et les ARS.

Message aux patients :

  • Devant cette problématique du renoncement aux soins durant l’épidémie du Covid19, le Syndicat a participé à la rédaction et la diffusion d’un message simple à l’adresse de la population via le Conseil National Professionnel Cardiovasculaire (CNPCV) au côté de 2 associations de patients à savoir la Fédération Française des Diabétique (FFD) et l’Alliance du Cœur. [Visualisez le texte ici en pdf]

Concernant le difficile sujet de la trésorerie de nos cabinets en cette période d’activité réduite, le Syndicat National des Cardiologues travaille avec la CNAM pour qu’une partie de nos charges durant la période du confinement soit prise en charges rapidement sous forme d’indemnités. Pour information, la ROSP des cardiologues s’élève cette année en moyenne à 2 124 € par cardiologue, payé par la CNAM normalement le 20 avril. Vous pouvez vérifier cette somme sur le site Ameli pro ou sur votre compte bancaire.

Protégez-vous.




Covid-19 : En Allemagne, des hackers détournent des dizaines de millions d’euros dédiés aux entreprises

Des cybercriminels auraient subtilisé des dizaines de millions d’euros sur un fonds gouvernemental allemand dédié aux entreprises et travailleurs indépendants en difficulté. Comme l’a rapporté le quotidien économique Handelsblatt, la Rhénanie-du-Nord-Westphalie – le Land affichant la plus grande population et le plus fort poids économique dans le pays – n’aurait pas vérifié assez assidûment l’identité des candidats de ce programme conçu pour les aider à faire face à la crise économique liée à la pandémie de Covid-19. Et des pirates informatiques en ont profité pour lancer une attaque par hameçonnage (phishing). [En savoir plus]




Covid-19 : Pour booster la recherche, la Commission européenne lance une plate-forme de partage de données

La Commission européenne a lancé le 20 avril 2020 une plate-forme de recueil et d’échange de données sur le Covid-19. L’objectif est de booster le partage de connaissances entre les chercheurs à travers le monde afin de faciliter la découverte d’un traitement ou d’un vaccin. Cet outil est le résultat de la collaboration entre l’exécutif européen, l’Institut européen de bio-informatique, le laboratoire européen de biologie moléculaire, l’infrastructure de recherche Elixir et le projet COMPARE. [En savoir plus]




L’Académie de médecine préconise un déconfinement par régions

Pour la sortie du confinement, l’Académie nationale de médecine a dressé une dizaine de recommandations. Alors que le Premier ministre avait indiqué le 1er avril dernier que le déconfinement pourrait s’opérer par classes d’âge, elle préconise plutôt de procéder par régions. Elle appelle également à une sortie du confinement dans les seules régions dans lesquelles est observée « une décroissance nette » du nombre de patients infectés par le Covid-19 devant être hospitalisé et « un retour des besoins en réanimation à l’état pré-épidémique ». Pour mémoire, une modélisation réalisée par un cabinet de conseil suggère qu’un déconfinement en 2 étapes, d’abord les moins de 65 ans puis les plus âgés, permettrait  de diviser par 10 la mortalité par Covid-19.




La télémédecine remboursée à 100 % jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire

Une ordonnance publiée le 16 avril au Journal officiel étend la prise en charge à 100 % des actes de téléconsultation et de télésoin par l’assurance maladie jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire.

L’ordonnance portant « diverses dispositions sociales pour faire face à l’épidémie de Covid-19 », présentée le 15 avril en conseil des ministres, comporte une série de mesures disparates concernant les hôpitaux, le médico-social et les soins de ville.

Elle est prise sur le fondement des habilitations inscrites à l’article 11 de l’article de la loi d’urgence pour faire face à l’épidémie de Covid-19 du 23 mars 2020.

L’article 3 de l’ordonnance dispose qu’à compter du 20 mars et jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire, en vigueur depuis le 24 mars, la participation de l’assuré (ticket modérateur) est supprimée « pour les actes réalisés en téléconsultation, les actes d’accompagnement de la téléconsultation, ainsi que pour les actes de télésoin ». [En savoir plus]




Covid-19 : Sanofi s’allie à Luminostics pour commercialiser un autotest sur smartphone d’ici fin 2020

Luminostics est spécialisée dans les tests de dépistage rapide sur smartphone. La société a développé un dispositif qui se clipse sur le téléphone et communique avec une plateforme de diagnostic afin de détecter et mesurer la présence de bactéries, virus, protéines ou hormones à partir d’écouvillons ou d’échantillons de la salive, de l’urine ou du sang.

Selon l’accord signé avec le groupe pharmaceutique français, elle pourrait mettre à disposition sa technologie exclusive, et Sanofi son savoir-faire en matière de recherche clinique, afin de « fournir une solution basée sur smartphone ne nécessitant pas l’intervention d’un professionnel de santé ou d’un laboratoire d’analyse biologique ».

Il s’agit de développer un test grand public « avec une sensibilité et une spécificité élevées à partir d’échantillons respiratoires », à l’aide d’un « adaptateur peu coûteux » associé à « un dispositif intelligent de détection de signal chimioluminescent », a expliqué le laboratoire dans son communiqué. [En savoir plus]




Données de traçage du Covid-19 : le gouvernement négocie avec Apple et Google

Le gouvernement négocie avec les géants du numérique Apple et Google dans le cadre de sa stratégie de traçage numérique de l’épidémie de Covid-19, a déclaré Aymeril Hoang, membre du conseil scientifique installé auprès du gouvernement et expert en numérique, lors d’une audition par la commission des lois du Sénat le 15 avril.

Les deux entreprises développent l’interopérabilité entre les appareils équipés de leurs systèmes d’exploitation Android (Google) et iOS (Apple), afin de permettre aux applications comme StopCovid d’échanger des informations, notamment de contact tracing.

Elles ont également annoncé « une plateforme plus large de traçage des contacts basée sur le Bluetooth » qui « permettrait non seulement la participation d’un plus grand nombre de personnes, sur la base du volontariat, mais aussi l’interaction d’un écosystème d’apps plus étendu avec les autorités sanitaires gouvernementales ». [En savoir plus]




Sanofi et Luminostics s’associent pour développer un autotest du Covid-19 sur smartphone

Le géant pharmaceutique Sanofi annonce le 16 avril 2020 sa collaboration avec la start-up californienne Luminostics pour développer un autotest de dépistage de Covid-19 sur smartphone. Les deux entreprises envisagent de démarrer ce programme dans « les prochaines semaines », indique le communiqué. L’objectif est de mettre sur le marché la solution en accès libre d’ici à la fin de 2020 sous réserve de l’obtention des autorisations réglementaires applicables. [En savoir plus]




Le MIT conçoit un boitier pour surveiller à distance l’état de santé des malades

Le laboratoire de recherche en informatique et intelligence artificielle (CSAIL) du Massachusetts Institute of Technology (MIT) développe depuis 2013 un boîtier capable d’enregistrer la respiration, les mouvements et les habitudes de sommeil d’une personne. Les chercheurs annoncent le 14 avril 2020 que pour la première fois ce dispositif de télédétection a été utilisé avec succès sur un patient atteint de Covid-19. [En savoir plus]




GE Healthcare et Microsoft lancent un logiciel de suivi des patients atteints du Covid-19

GE Healthcare s’est rapproché de Microsoft pour proposer une version de sa solution Mural Virtual Care destinée au suivi des patients atteint du Covid-19. Ce logiciel est accessible gratuitement depuis la plate-forme cloud Azure jusqu’à fin janvier 2021. La solution permet à une personne de surveiller plusieurs patients équipés de respirateurs artificiels. [En savoir plus]




La Cnil émet des doutes sur l’intérêt de l’application StopCovid

Il n’y a pas que les aspects juridiques de l’application de pistage StopCovid qui inquiètent la Cnil. La pertinence même de la future application interroge fortement l’autorité de protection de la vie privée. Auditionnée par le Sénat, sa présidente Marie-Laure Denis se questionne sur l’adhésion des citoyens à cet outil, la fracture numérique et les zones blanches. Elle rappelle que StopCovid devra être supprimé une fois la crise sanitaire terminée. [En savoir plus]




L’e-santé en fer de lance dans le Grand Est pour lutter contre l’épidémie de Covid-19

Dans le Grand Est, région fortement touchée par l’épidémie de Covid-19, l’ARS, le groupement régional d’appui au développement de l’e-santé (Grades) Pulsy et plusieurs hôpitaux et entreprises ont allié leurs forces « pour apporter une réponse numérique à la crise sanitaire », a expliqué le Dr Pascal Charles, président de Pulsy.

Promoteurs de l’e-santé dans les territoires, les Grades ont été créés à partir des anciens GCS e-santé et par fusion de certains d’entre eux afin de respecter les périmètres des nouvelles régions administratives modifiées par la loi en 2015. [En savoir plus]




Covid-19 : les cardiologues mettent le cap sur l’innovation

Par Marc Villaceque. Président du Syndicat National des Cardiologues

La crise sanitaire du Covid-19 et ses conséquences, inattendues sur le plan organisationnel pour la société Française, ont mis en exergue les difficultés du suivi de certaines pathologies chroniques pour l’ensemble des médecins spécialistes libéraux.

Pour les cardiologues, le retour d’expérience de cette crise met déjà en avant la nécessité d’imaginer des approches nouvelles, pour le suivi des patients.

C’est la raison pour laquelle le Syndicat National des Cardiologues va favoriser l’innovation technologique et organisationnelle en s’inspirant des voies nouvelles qui ont été ouvertes ces dernières années par des startups comme Newcard ou Satelia et qui permettent aujourd’hui, grâce à leurs technologies, de suivre à distance les patients en insuffisance cardiaque.

Marc Villaceque explique ici la télésurveillance de l’insuffisant cardiaque

La télésurveillance s’avère être l’outil particulièrement adapté en période de confinement pour des pathologies comme l’insuffisance cardiaque et respiratoire, le diabète. Elle a également démontré un bénéfice incontestable en matière de surveillance des prothèses cardiaques implantables (stimulateurs et défibrillateurs cardiaques). C’est grâce à ces innovations que la continuité des soins peut fonctionner.

Ces innovations, au-delà d’être gagnant-gagnant pour les patients, l’assurance maladie et les médecins, doivent être étendues à toutes les formes d’ALD.

Nous devons imaginer, par exemple, de nouveaux moyens pour le suivi des patients à risque comme l’infarctus du myocarde (qui a diminué pendant l’épidémie, probablement suite à une diminution du suivi et à la négligence des symptômes par le patient).

C’est dans ce sens que les cardiologues libéraux lanceront, dès la fin du confinement, un appel à projets pour favoriser toutes les innovations qui permettront un meilleur suivi à distance des pathologies cardiaques.




Offisanté et Cegedim créent des outils de suivi des ruptures de médicaments

Offisanté, société d’exploitation de données de 6 500 officines, a développé un « observatoire des ruptures et tensions » d’approvisionnement des médicaments, qu’elle propose gratuitement aux officines, aux professionnels de santé et au grand public, et qu’elle complète par des services payants à destination des laboratoires pharmaceutiques.

La société propose depuis deux ans aux pharmaciens un site communautaire qui leur permet de rechercher en temps réel des produits sur lesquels ils observent des tensions d’approvisionnement. [En savoir plus]




Les multiples visages cardiovasculaires du Covid-19

Au fur et à mesure de la progression de la pandémie de Covid-19, l’attention des médecins se porte de plus en plus sur les manifestations cardiovasculaires associées à cette nouvelle maladie virale. À la présentation initiale dominée par un syndrome respiratoire aigu sévère est ainsi venue s’ajouter une symptomatologie cardiovasculaire secondaire à une atteinte du myocarde, le muscle cardiaque. Il apparait aujourd’hui clairement que le Covid-19 peut se traduire cliniquement par une variété de présentations cardiovasculaires, ce qu’illustrent quatre cas cliniques rapportés par des cardiologues américains dans un article paru le 3 avril dans la revue Circulation. [En savoir plus]




Actualités sur les coronaropathies chroniques

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La Cnil ne s’oppose pas au lancement de l’application StopCovid

À la fin du mois de mars, la Cnil avait exprimé ses inquiétudes quant au développement d’un potentiel traçage numérique en France. Le 26 mars, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) tentait de prendre part au débat. Alors que plusieurs pays sont déjà passés par cette étape pour endiguer l’épidémie, la France pourrait finir par y arriver également. Parmi les pays ayant adopté cette méthode, nous retrouvons : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la Chine, la Corée du Sud, l’Espagne, les États-Unis, l’Italie, Israël, la Pologne, la Russie, ou encore Taïwan.

Selon la CNIL, le cadre légal proposé dans le cadre du développement de cette application semble bon. La commission rappelle néanmoins que la directive e-privacy et le RGPD, prévoient au niveau européen, des limites à ne pas dépasser. La Cnil rappelle que : “si un suivi individualisé des personnes était mis en œuvre, il faudrait d’abord, à droit constant, qu’il soit basé sur le volontariat, avec un consentement réellement libre et éclairé. Le fait de refuser l’application n’aurait aucune conséquence”. [En savoir plus]




Rafael Covid-19 : L’application du CHU de Bordeaux pour le télésuivi des patients à domicile

Développée en collaboration avec l’université de Bordeaux et la société technologique Capgemini, elle est destinée à aider les médecins généralistes à mieux identifier et suivre l’évolution des symptômes des patients malades au quotidien « entre les consultations programmées par le médecin généraliste », par des questionnaires en ligne adressés directement au patient par la cellule Covid-19 du CHU bordelais.

Concrètement, le médecin généraliste identifie une situation relevant d’un suivi dans Rafael Covid-19 et signale le patient avec son accord auprès du dispositif d’appui à la coordination (DAC), qui contacte alors le patient, ouvre un dossier et donne un accès aux outils numériques. [En savoir plus]




Covid-19 : les symptômes peuvent être neurologiques

La maladie Covid-19 peut parfois se manifester sous une forme neurologique. Tel est le constat que font des équipes médicales plusieurs semaines après les premières descriptions cliniques de l’infection au coronavirus SARS-CoV-2. Au fur et à mesure que l’épidémie de Covid-19 progresse, des cliniciens, des radiologues et des neurologues mettent en garde vis-à-vis de ces formes cliniques encore peu connues. [En savoir plus]




Bayer va relancer en Europe sa production de chloroquine

Le groupe pharmaceutique allemand reprend la fabrication de l’un de ses vieux médicaments indiqué en prévention de la malaria, le Resochin.

Jusqu’ici, le médicament, sur le marché depuis plus de 80 ans, n’était plus produit que dans une usine du groupe au Pakistan. A cause d’une résistance des parasites porteurs de la malaria au médicament, Bayer avait cessé sa commercialisation l’été dernier. Mais au vu de la demande qui pourrait exploser, le groupe a annoncé son intention de relancer la production en Europe. [En savoir plus]




Apple et Google proposent un outil commun pour les applications de traçage des malades

Apple et Google ont annoncé, vendredi 10 avril, dans une rare démarche commune, travailler à la mise en place d’une infrastructure logicielle pour les applications de « traçage social », dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19.

Les applications de suivi des contacts font partie des outils envisagés pour permettre de mieux suivre la propagation du virus : en permettant de prévenir les personnes qui ont été au contact de malades, elles peuvent faciliter les quarantaines sélectives et les dépistages. En Asie, plusieurs pays ont mis en place des systèmes de ce type et plusieurs pays européens, dont la France, étudient actuellement la création de logiciels similaires. [En savoir plus]




Pourquoi les établissements de soins privés sont restés en deuxième ligne

Dans la crise sanitaire actuelle, la collaboration entre hôpitaux publics et privés n’a pas été tout de suite opérationnelle. Si le privé est de mieux en mieux intégré au dispositif, il reste surtout utilisé en renfort.

Le passage de la France en stade 3, à la mi-mars, et le déclenchement du plan blanc, une semaine plus tôt, ont fait entrer dans la lutte contre le coronavirus les 500 cliniques et 300 établissements de soins du privé. Le 16 mars, le ministre de la santé leur a demandé de déprogrammer leurs interventions afin d’augmenter significativement la capacité de soins critiques.

En ce début d’avril, pourtant, des transferts de patients dans des régions éloignées, quand bien même il existerait des structures privées dans leurs régions d’origine, continuent de susciter des incompréhensions auprès du grand public. [En savoir plus]




Doctolib équipe gratuitement les centres éphémères de consultation et les Samu pour « désengorger l’hôpital »

Dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, Doctolib a décidé d’équiper gratuitement les centres éphémères de consultation avec sa suite logicielle (gestion de cabinet, téléconsultation, agenda) et offre aux Samu « une fonctionnalité permettant d’adresser les patients symptomatiques non graves vers ces centres plutôt qu’à l’hôpital », a expliqué le 9 avril à TICsanté son fondateur, Stanislas Niox-Chateau. [En savoir plus]




Par vidéo ou téléphone, téléconsultez pour le suivi de vos malades chroniques

Chères consœurs, chers confrères,

En date du 8 avril 2020, le directeur général de la Santé, le professeur Jérôme Salomon, a invité les médecins traitants et les médecins spécialistes à prendre contact avec leurs patients les plus fragiles atteints de pathologie chronique pour s’assurer du suivi et détecter un risque de décompensation de la pathologie. Pour cela, le médecin pourra entrer en contact avec le patient par téléconsultation par vidéo ou par téléphone, et être rémunéré pour cet acte. La cotation est toujours la même par vidéo ou téléphone : TC+MPC+MCS.

Le Syndicat National des Cardiologues vous propose, dans la mesure du possible, de réaliser une téléconsultation par vidéo ou téléphone avec les patients fragiles ayant une maladie chronique et qui avaient pris rendez-vous puis, en fonction, de les recevoir en consultation au cabinet.

Concernant les patients fragiles, n’ayant pas pris rendez-vous, vous pouvez directement les contacter en téléconsultation par vidéo ou téléphone.

Pour vous aider dans cette démarche, voici en pièce jointe et en amont de leur diffusion officielle, 2 fiches de la HAS dont le Syndicat a participé à l’élaboration. Ces fiches concernent la prise en charge, en cas de long confinement, des patients avec insuffisance cardiaque et les patients avec syndrome coronaire chronique.

Nous vous enverrons ultérieurement 2 fiches médicales synthétiques et pratiques sur comment faire une téléconsultation chez un patient insuffisant cardiaque et chez un patient coronarien.

Le Syndicat communique également auprès de la population afin de rassurer sur le fait que les cabinets libéraux se sont organisés pour prendre également en charge les patients non Covid avec toutes les précautions nécessaires pour éviter le risque de contamination.

Marc Villaceque. Président du Syndicat National des Cardiologues




Les données de traçage au secours de la lutte contre l’épidémie

Alors que le gouvernement travaille à une application de traçage par Bluetooth qui permettrait de « limiter la diffusion du virus en identifiant des chaînes de transmission », les initiatives des entreprises pour mettre les données de leurs utilisateurs à disposition des institutions de recherche publique se multiplient.

L’application du gouvernement, baptisée StopCovid, permettrait « de prévenir les personnes qui ont été en contact avec un malade testé positif afin de pouvoir se faire tester soi-même, et si besoin d’être pris en charge très tôt, ou bien de se confiner », ont annoncé le ministre des solidarités et de la santé, Olivier Véran, et le secrétaire d’Etat au numérique, Cédric O, dans un entretien publié le 8 avril par Le Monde.

« L’application est installée volontairement; lorsque deux personnes se croisent pendant une certaine durée, et à une distance rapprochée, le téléphone portable de l’un enregistre les références de l’autre dans son historique. Si un cas positif se déclare, ceux qui auront été en contact avec cette personne sont prévenus de manière automatique », a-t-il complété. [En savoir plus]




Covid-19 et téléconsultation

Par Marc Villaceque, Président du Syndicat National des Cardiologues

Chères consœurs, chers confrères,

Vous pouvez visualiser ici la fiche n° 4 COVID-19 et téléconsultation.

Comme la communication doit pouvoir s’effectuer dans les deux sens, j’invite celui ou celle d’entre vous qui, dans ce contexte actuel de crise sanitaire où l’exercice libéral est touché dans son mode de fonctionnement et où l’innovation et l’originalité ont toute leur importance, à partager auprès du Syndicat par mail son expérience sur la mise en œuvre pertinente d’un outil efficace pour prendre en charge sa patientèle.

Je compte sur vous, vous pouvez compter sur nous. Retrouvez-nous ici http://sncardiologues.fr/




Ouverture d’une plateforme d’accompagnement et d’appui aux personnes handicapées pendant le confinement

La plateforme, accessible à l’adresse solidaires-handicaps.fr, est une initiative du Conseil national consultatif des personnes handicapées et de la Fédération des centres régionaux d’études d’actions et d’informations (Ancreai), sous l’égide du secrétariat d’Etat chargé des personnes handicapées et avec l’appui du secrétariat général du comité interministériel du handicap (SG-CIH).

Cette plateforme a été créée pour faciliter la mise en relation entre les personnes handicapées, leurs aidants, les professionnels et les dispositifs d’accompagnement et d’appui qui leur sont destinés, pendant toute la durée du confinement instauré dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19. [En savoir plus]




Les applis mobiles visant le grand public peu fiables pour évaluer le risque de cancer cutané

Les cancers cutanés figurent parmi les cancers les plus fréquents dans le monde et leur incidence augmente. Leur détection précoce, en particulier des mélanomes, favorise un meilleur pronostic. Plusieurs technologies existent pour réduire le délai au diagnostic et notamment des applications mobiles proposées au grand public.

Ces applications disponibles notamment sur smartphone proposent d’aider les particuliers à surveiller des lésions suspectes pour décider s’il faut ou non les faire examiner par un médecin. Un algorithme intégré dans l’appli peut analyser des photographies de ces lésions pour les classer en risque faible ou élevé de cancer et formuler des conseils.

Les applis qui reposent sur ce type d’algorithme et ont des allégations médicales sont désormais considérées comme des dispositifs médicaux qui doivent obtenir le marquage CE des autorités. Deux ont été autorisées en Europe, SkinVision et SkinScan, cette dernière étant aussi disponible en Australie et en Nouvelle-Zélande.

Mais aux Etats-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) n’en a autorisé aucune et la Federal Trade Commission (FTC) a condamné à une amende deux sociétés pour avoir présenté leur appli MelApp et MoleDetective de façon trompeuse comme analysant de manière précise le risque de mélanome. Ces deux applis ne sont plus disponibles. [En savoir plus]




Un consortium mise sur l’intelligence artificielle pour sortir plus vite du confinement

Un consortium d’experts médicaux et de data scientists bénévoles lancent le projet CovidIA. Grâce à la création de modèles d’apprentissage automatique, ils promettent de sortir le plus rapidement possible du confinement. Ils demandent aux Français de volontairement transmettre leurs données personnelles (nom, sexe, âge, lieu d’habitation, contamination…) pour entraîner les réseaux de neurones. La forme que prendra l’outil final n’est pas encore connue. [Voir le site]




Une voiture autonome spécialement conçue pour lutter contre le Covid-19

Pour éviter l’apparition d’une deuxième vague, la Chine adopte une stratégie agressive sur son territoire avec des technologies permettant de repérer les malades. L’Institut de technologie de Pékin a déployé une voiture autonome de “surveillance” fonctionnant grâce à la 5G. 

Cette voiture est équipée d’une caméra pour observer les piétons, les identifier grâce à la reconnaissance faciale ou encore prendre leur température. L’arrière possède un écran qui permet de surveiller la température d’une personne, lorsque la voiture est garée.

Les autorités peuvent également contrôler le véhicule à distance et vérifier la température des passants depuis leur bureau. [En savoir plus]




Décès de l’économiste Claude Le Pen

Personnalité bien connue dans le monde de la santé et au-delà, l’économiste Claude Le Pen est décédé le lundi 6 avril, à 72 ans, « des suites d’une longue maladie ». Quelques jours avant, il avait encore publié une tribune dans Le Monde intitulée « Coronavirus : en 2007, la France avait su mettre au point un dispositif de protection très ambitieux contre les pandémies ». C’était l’année de la grippe H1-N1… 

Diplômé de HEC, titulaire d’un doctorat d’histoire et d’épistémiologie de la pensée économique et d’un doctorat de sciences économiques, il était également agrégé des facultés de sciences économiques. D’abord Maître de conférence à Paris-IX Dauphine, puis professeur à l’université de Rennes, il était revenu à Dauphine en 1988 comme professeur puis directeur du master économie et gestion de la santé. Président du Collège des économistes de la santé de 2004 à 2012, il a aussi été, entre autres, membre du conseil de surveillance de la CNAM et du Conseil National du Sida (CNS), et expert auprès de l’Institut National des Données de Santé (INDS devenu le Health data hub). 

Le syndicat national l’a bien connu puisqu’il a réalisé pour lui deux livres blancs :  le premier, publié en 2000 qui lui a été confié par Christian Aviérinos alors président du syndicat, a permis aux cardiologues de découvrir toute l’étendue de son talent ; c’est Claude Le Pen qui a, notamment, su persuader les instances syndicales de proposer bien avant que ce ne soit dans l’air du temps une délégation de tâches, en voulant créer un métier de technicien en cardiologie ; le suivant en 2008 lui a été demandé par Jean-François Thébaut, devenu président, qui se souvient avec émotion « J’avais pour lui une immense admiration pour sa vivacité d’esprit, sa pertinence d’analyse et sa grande connaissance des rouages des systèmes de santé. Sa réflexion a beaucoup contribué à moderniser la cardiologie libérale à travers ces deux Livres Blancs qu’il a coréalisés avec le journaliste Jean-Pol Durand – et avec Alain Coulomb pour le deuxième. A titre personnel, je lui dois beaucoup pour avoir ouvert mon esprit à des domaines qui m’étaient jusqu’alors inconnus. Il a toujours été disponible pour la cardiologie libérale. »




Téléconsultation et télésurveillance… C’est maintenant ou jamais ! (SNC)

Par Marc Villaceque, Président du Syndicat National des Cardiologues (SNC)

Chères consœurs, chers confrères,

Pour la téléconsultation, privilégiez la vidéo mais le téléphone est enfin possible !

Une nouvelle clause dérogatoire vient modifier transitoirement les conditions de la téléconsultation en cette période de pandémie Covid-19. Faisant suite notamment à la demande du Syndicat National des Cardiologues, formalisée le 19 mars, la CNAM vient d’autoriser la consultation par téléphone, en  l’absence de possibilité  de  vidéo-échange,  qui sera  autorisée :

  • pour les patients de plus de 70 ans,  
  • pour les patients atteints d’une pathologie chronique (ALD),
  • pour les patients résidant en zones blanches numériques.

La cotation est toujours TC+MPC+MCS

  • La téléconsultation par vidéo ou téléphone est prise en charge à 100 % jusqu’au 30 avril par l’assurance maladie (appliquer le code « exo div 3 »).
  • Pour une consultation complexe en vidéo, vous pouvez coter un APC dont les modalités seront définies ultérieurement.

Toutefois, la rédaction d’un compte rendu précis comportant en particulier la date et l’heure de l’échange téléphonique adressé au médecin traitant reste recommandé.

Prenez soin de vos insuffisants cardiaques : ne les voyez pas mais télésurveillez les !

La télésurveillance était réservée jusqu’ici aux patients insuffisants cardiaques hospitalisés depuis moins de 12 mois. Pour éviter un risque de contamination des patients insuffisants cardiaques, qui sont une population à risque de développer des formes graves en cas d’infection au Covid-19, le ministère de la Santé a décidé le 23 mars d’ouvrir la télésurveillance durant cette période à l’ensemble des personnes en ALD pour insuffisance cardiaque.

Il est donc urgent de proposer à l’ensemble de nos patients concernés l’accès à une télésurveillance qui leur donnera le maximum de chances de rester protégés chez eux, tout en ayant un suivi de qualité. Il existe plusieurs opérateurs (Newcard en particulier, qui a un partenariat avec le Syndicat et Satelia,…) dont les plateformes permettent aux cardiologues traitants, à partir du traitement algorythmique de données simples (poids, TA, FC, symptômes), de surveiller ces patients et d’être prévenu du risque de décompensation.

Vous pouvez vous former à la télésurveillance et à la téléconsultation via le site FormatCoeur.

Perte de revenu

Le Syndicat National des Cardiologues s’associe à d’autres syndicats pour que les cardiologues bénéficient d’une indemnité financière pour compenser le fait de maintenir leur cabinet ouvert alors qu’ils ne reçoivent que peu de patients.




Le gouvernement appelle à « l’ouverture complète » des données de la recherche française

Le gouvernement a demandé « l’ouverture complète » des publications et données scientifiques issues de la recherche française sur le Covid-19.

« Afin de créer les meilleures conditions possibles à l’effort intense mené par les forces de recherche françaises, la circulation de toutes les informations scientifiques doit être facilitée pour permettre des avancées décisives, notamment concernant l’amélioration de la prise en charge des patients », écrivent les ministres chargés de la santé et de la recherche, Olivier Véran et Frédérique Vidal.

Ils demandent de fait « l’accès libre et public aux publications mais aussi aux données issues de la recherche en lien avec l’épidémie de Covid-19 en France ». [En savoir plus]




Restez informés grâce au Syndicat National des Cardiologues (SNC) : comment bénéficier du fonds de solidarité ?

Par Marc Villaceque, Président du Syndicat National des Cardiologues

Chères consœurs, chers confrères,

Vous avez reçu cette semaine nos deux premières fiches techniques relatives à l’activité partielle et au prêt bancaire. Aujourd’hui, nous vous adressons la fiche n° 3 Fonds de solidarité : comment en bénéficier ?

Nous vous rappelons que l’ensemble de ces fiches, ainsi que toutes nos communications (communiqués de presse, circulaires) sont à retrouver sur notre site internet.

Vous avez toujours la possibilité de vous former lors de nos visio-conférences interactives via le site FormatCoeur.

Dans ces moments difficiles, vous pouvez compter sur nous. N’oubliez pas que votre Syndicat a aussi besoin de vous pour être encore plus fort. Cela passe aussi par votre syndicalisation.

 

 




L’AP-HP renforce ses outils de suivi à domicile

Medicalib met à disposition de l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) sa plateforme de demande de soins à domicile pour faciliter la sortie d’hospitalisation des patients Covid-19. 

« Confrontée à une situation sans précédent et au besoin de libérer rapidement des lits pour accueillir les patients gravement atteints du Covid-19, l’AP-HP va pouvoir utiliser la plateforme Medicalib pour faciliter le retour à domicile des patients en fin d’hospitalisation », explique l’AP-HP.

La start-up lance également un outil pour le suivi à domicile des patients diabétiques, en période de confinement. [En savoir plus]




Partenariat entre AstraZeneca et trois start-up pour le télésuivi de patients atteints de cancer

AstraZeneca et les start-ups Cureety, Libheros et Qare lancent une offre de télésuivi des patients atteints de cancer à destination des hôpitaux en réaction à la crise sanitaire liée au Covid-19.

L’objectif est de permettre aux hôpitaux et équipes soignantes « d’assurer le suivi à distance des patients atteints de cancer, de ne pas rompre le continuum du traitement, d’optimiser les conditions d’accueil dans les services lors des cures de traitement et de contrôler l’exposition à l’hôpital des patients au risque de contamination au Covid-19 » ont indiqué les entreprises. [En savoir plus]