Actualité politique et syndicale

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




Contentieux par les membres de la cellule juridique

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




Présentation du nouveau site du syndicat

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




Politique des centrales syndicales, bilan 2019 et vote des cotisations pour l’année 2020

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




UFCV/FormatCœur

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




Cardiologue Presse

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




Téléconsultation du cardiologue en période de Covid-19

La téléconsultation a été mise en place par les avenants n° 6 et 7 de la convention médicale 2016 qui élargit le périmètre de la télé médecine. Les circonstances exceptionnelles actuelles entraînent des modifications dans son utilisation. 

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




Outils numériques référencés par le ministère de la Santé

Après la publication d’une liste de solutions de téléconsultation et télésuivi dotée d’une note de sécurité (voir notre précédent article), le ministère de la Santé a publié sur son site une liste d’outils numériques référencés destinés aux professionnels de santé, aux usagers et aux éditeurs de logiciels de santé pour les accompagner dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19. Via trois pages internet dédiées, en cochant plusieurs filtres (région, fonctionnalités, facilité d’installation, sécurisation des données, etc.), les utilisateurs sont orientés vers les solutions les plus adéquates à leur profil. Les usagers peuvent accéder à des informations générales sur le coronavirus, les professionnels peuvent être accompagnés dans leur pratique et les éditeurs de logiciels peuvent être répertoriés.




Un autotest sur smartphone d’ici fin 2020

Sanofi a annoncé la signature d’un accord avec la start-up californienne Luminostics, spécialisée dans les tests de dépistage rapide sur smartphone, en vue d’une collaboration portant sur le développement d’un autotest de dépistage du Covid-19 sur smartphone, qui pourrait être mis sur la marché « en accès libre d’ici à la fin de 2020 ». Il s’agit de développer un test grand public « avec une sensibilité et une spécificité élevées à partir d’échantillons respiratoires », à l’aide d’un « adaptateur peu coûteux », associé à « un dispositif intelligent de détection de signal chimioluminescent ». La durée totale du test de devrait pas dépasser 30 minutes. Le projet est piloté par la division santé grand public de Sanofi. 




Les 6 règles du déconfinement selon l’OMS

Le directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, estime que, l’épidémie de coronavirus progressant très vite et décélérant très lentement, le déconfinement ne peut se faire en une fois, mais suivant une levée progressive des mesures de confinement. Selon lui, la levée du confinement n’est envisageable que selon six critères de déconfinement identifiés par l’OMS :

  • que la propagation soit « contrôlée » ;
  • que les systèmes sanitaires soient prêts à détecter, tester, isoler et traiter tous les cas de Covid-19 et tracer chaque contact ;
  • que le risque de foyer épidémique soit réduit au plus bas niveau dans les établissements de santé et les maisons de retraite ;
  • que des mesures de prévention soient mises en place dans les lieux de travail, les établissements scolaires et tous les lieux essentiels ;
  • que le risque d’importation de l’épidémie soit géré ;
  • que la population soit éduquée et engagée dans le respect des nouvelles normes.



La certification des LAP pourrait être prolongée

Un projet de décret d’application de la LFSS 2020 prévoit de prolonger la validité des certifications délivrées par la Haute Autorité de Santé (HAS) aux Logiciels d’Aide à la Prescription (LAP) « jusqu’à la publication de nouveaux référentiels et au plus tard jusqu’au 1er juillet 2021 ».  Dans l’intervalle, « les décisions de certification de LAP délivrées sur la base de la procédure et des référentiels de la HAS avant le 12 juillet 2018 restent applicables ». En attendant la finalisation et la publication au JO de la nouvelle procédure, « les décisions de certification des LAP sont rendues sur la base d’une procédure provisoire de certification établie et rendue publique par la HAS » et consultable sur le site de l’institution. Cette certification est délivrée pour la période couvrant uniquement la période de transition, donc au plus tard jusqu’au 1er juillet 2021.




Partage d’information sur les pénuries de médicaments liées au Covid-19

De même que le coronavirus dynamise de façon spectaculaire la télémédecine, il en sera peut-être de même concernant le partage d’information au niveau européen concernant les pénuries de médicaments… En effet, le « groupe de pilotage exécutif de l’UE sur les pénuries de médicaments causées par des événements majeurs » a mis en place un nouveau système intitulé i-SPOC (pour Industry Single Point Of Contact) visant à permettre à chaque groupe pharmaceutique de rendre compte directement à l’Agence européenne du médicament (EMA) des pénuries prévues ou actuelles, tant sur les produits disposant d’une AMM centralisée que pour ceux autorisés au niveau national. Ce qui ne dédouane pas les laboratoires du signalement de ces pénuries aux autorités nationales compétentes.




Pour une intégration des médecins à diplôme hors UE

Un groupe de médecins, parmi lesquels le cardiologue Patrick Aeberhard, Michel Cymes, le généticien Axel Kahn, ou encore l’ancien ministre Bernard Kouchner, ont adressé une lettre ouverte au Premier ministre pour demander l’intégration « pleine et entière » au système de santé des médecins « à diplôme étranger », largement engagés dans la lutte contre le coronavirus avec abnégation dans les postes les plus exposés aux urgences et dans les services de réanimation. Les signataires estiment qu’ils méritent « la reconnaissance de la République pour leur engagement en première ligne alors que leur salaire est souvent dérisoire par rapport à ceux de leurs collègues, et qu’ils risquent de retourner à la précarité et à l’incertitude sur leur avenir en France une fois la crise surmontée ». Ils demandent donc « par souci de justice d’engager immédiatement l’intégration pleine et entière dans le système de santé de tous ces praticiens afin que leur dévouement ne soit pas occulté ».




6 laboratoires espèrent développer un MDS contre le coronavirus

Le Laboratoire français du Fractionnement et des Biotechnologies (LFB), le britannique Bio Products Laboratory (BPL), l’allemand Biotest, l’américano-australien CSL-Behring, le suisse Octapharma et le japonais Takeda ont constitué un consortium dans l’espoir de développer un Médicament Dérivé du Sang (MDS) contre le Covid-19. Il s’agit de développer une immunoglobuline hyper-immune, ce qui va nécessiter des dons de plasma d’un grand nombre de personnes complètement guéries du Covid-19 et dont le sang contient des anticorps qui peuvent combattre le nouveau coronavirus. L’Etablissement Français du Sang (EFS) et l’AP-HP ont annoncé leur intention de lancer une étude randomisée visant à évaluer l’efficacité de l’injection de plasma de patients Covid-19 guéris pour enrayer l’aggravation de la maladie chez ceux à risque de développer une forme sévère.




L’UE mobilise 2,7 milliards d’euros pour la santé

Le 2 avril dernier, la Commission européenne a proposé d’activer l’instrument d’aide d’urgence de l’UE pour soutenir directement des systèmes de santé des pays membres dans leur lutte contre la pandémie de coronavirus. Le Conseil européen a donné son accord et acté la mobilisation de 2,7 milliards € pour « immédiatement commencer à fournir un soutien direct où cela est nécessaire ». Dans un premier temps seront financés les besoins urgents en matériel médical (masques, respirateurs), le transport transfrontalier d’équipements médicaux et de patients, le recrutement de personnel de santé déployable dans l’UE et la construction d’hôpitaux mobiles. Cet instrument d’aide d’urgence permet à la Commission de se procurer directement ce matériel au nom des Etats membres et de cibler l’aide où elle est le plus nécessaire, ce qui sera décidé « en étroite coordination avec les Etas membres ».




Le traçage numérique de l’épidémie et ses risques

Tandis que le gouvernement travaille à un outil de suivi numérique des personnes de façon à pouvoir limiter la diffusion du coronavirus, le Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE) met en garde sur les risques de mesures prises dans l’urgence de la crise sanitaire.

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




Le futur nous regarde…

Certaines périodes de l’histoire restent gravées dans la mémoire collective.

Quand nos petits-enfants nous demanderont ce que nous avons fait durant cette crise, nous pourrons leur répondre, avec fierté et honnêteté, que la cardiologie s’est adaptée pour protéger les personnes fragiles et sauver des vies. Nous avons appliqué les gestes barrières, le principe de distanciation sociale, téléconsulté, assuré les urgences, etc. Pour protéger des vies, notre activité en période de confinement a baissé en moyenne de 70 %.

Le futur portera un jugement sur cette période :

  • d’un côté, les manquements : la pénurie de masques, de dépistage, la complication des maladies chroniques non prises en charge à temps, des structures étatiques contre-productives, une asymétrie de recours entre le privé et le public, etc. ;
  • de l’autre, un pays capable en peu de temps de tripler sa capacité de lits de réanimation, de transférer des patients dans la France entière, d’assouplir les modalités de téléconsultation, d’obtenir l’autorisation d’études cliniques en 48 h. Un peuple solidaire envers ses soignants. Des médecins capables du jour au lendemain de s’adapter à la crise et de changer complètement leur pratique pour la sécurité et la santé de la population.

Actuellement, les temps sont durs pour nombre d’entre nous : diminution de nos revenus, reprise partielle de l’activité cardiologique et ce pendant plusieurs mois et, pour certains, la maladie, les drames personnels et familiaux…

Il y aura un avant et un après Covid. 

Peut-être ne serrerons-nous plus la main de nos patients… Ce qui est très probable, c’est que nous allons assister à une refonte de notre système de soins : remplacement des agences administratives défectueuses, départ précipité des médecins retraités en cumul emploi-retraite (environ 15 % des libéraux), etc. Nous allons avoir des choix difficiles à faire pour nos cabinets. 

Durant le confinement, c’est environ 1 million de patients non vus par la cardiologie libérale, autant de patients à voir rapidement dès la sortie du confinement malgré des agendas toujours aussi chargés. 

La sortie du confinement nous impose de réfléchir, de nous réinventer. Comment mieux organiser nos cabinets, diminuer les délais de RDV, utiliser la télémédecine, améliorer le parcours de soins et la prévention ?

Quels patients nécessitent vraiment d’être pris en charge par un cardiologue ?

Après vous avoir accompagnés au plus près avec la création dans l’urgence de fiches de gestion et d’organisation du cabinet, l’organisation de formations par visioconférence et l’interpellation quasi quotidienne des pouvoirs publics, le Syndicat National sera au rendez-vous pour relever le défi de la modernisation de notre profession. 

Car si le futur nous regarde… nous n’avons pas peur de le regarder et de le construire.

Marc Villacèque. Président du Syndicat National des cardiologues




Occitanie : 0,6% des patients télésuivis pour des symptômes Covid-19 orientés vers l’hôpital

En Occitanie, seulement 0,6 % des 13 800 patients télésuivis pour des symptômes Covid-19 ont été orientés vers un hôpital, a fait savoir le groupement régional d’appui au développement de l’e-santé (Grades) e-santé Occitanie dans un communiqué le 17 avril.

Ce télésuivi est opéré par 3 500 médecins et infirmiers libéraux grâce à une « fiche numérique partagée » destinée à « aider à l’orientation du patient en fonction de ses symptômes cliniques et des facteurs de risque et partager en temps réel des informations de suivi entre médecins, infirmiers et services d’infectiologie des hôpitaux », a ajouté le Grades. [En savoir plus]




Bretagne : près de 77 000 actes de télémédecine réalisés en 3 semaines

Exactement 76 941 téléconsultations remboursées par le régime général de l’assurance maladie ont été réalisées en Bretagne entre le 16 mars, date de l’annonce du confinement par le président de la République, Emmanuel Macron, et le 5 avril, a fait savoir l’agence régionale de santé (ARS) Bretagne le 8 avril.

Entre le 1er janvier et le 16 mars, seulement 2 428 téléconsultations avaient été réalisées, a indiqué l’ARS. [En savoir plus]




Comment la healthtech se met en rang pour combattre la crise sanitaire

Créée mi-mars sous l’impulsion du Dr Fabrice Denis, oncologue-radiothérapeute au Mans et concepteur d’applications de pré-diagnostic médical, l’Alliance digitale contre le Covid-19 réunit aujourd’hui un large consortium d’acteurs privés « qui joignent leurs efforts pour concevoir des outils visant à lutter contre la crise épidémique », ont expliqué à TICpharma plusieurs membres de l’initiative.

L’Alliance digitale contre le Covid-19 composée d’industriels de la santé et d’acteurs du numérique a lancé le 18 mars le site d’information grand public maladiecoronavirus.fr, basé sur un algorithme co-développé par l’Institut Pasteur et l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) pour « répondre aux personnes pensant avoir été exposées au coronavirus », rappelle-t-on.

Référencé sur le site du ministère des solidarités et de la santé, l’outil permet de réaliser gratuitement une auto-évaluation en ligne et de bénéficier de préconisations d’orientation adaptées à son état de santé (appel du médecin traitant, appel au centre 15, etc.). Moins de deux mois après son lancement, il compte déjà 8 millions d’utilisateurs et 5,4 millions de questionnaires ont été complétés. [En savoir plus]




Les ventes de montres connectées se sont envolées au premier trimestre 2020

Selon Strategy Analytics, les ventes de montres connectées ont enregistré une hausse de 20 % au premier trimestre 2020 par rapport au dernier trimestre 2020. Apple continue d’occuper la première place sur ce marché, porté par le Covid-19. Samsung, son principal concurrent, cède en revanche du terrain à Garmin, qui affiche une progression record.

Samsung fait la course en tête sur le marché des smartphones, mais Apple confirme son hégémonie sur le créneau des montres connectées. Selon un rapport de Strategy Analytics, le produit de la firme de Cupertino représente 55,5 % des parts de ce marché en pleine explosion – soit 7,6 millions d’unités (+1,1 % sur un an). Le cabinet estime ainsi que les livraisons auraient bondi de 20 % toutes marques confondues au premier trimestre 2020 par rapport au dernier trimestre 2019, pour atteindre les 13,7 millions d’unités. Samsung n’a en toute vraisemblance pas bénéficié de cette tendance, puisque sa part de marché s’est tarie, passant de 14,9 à 13,9 % sur un an. [En savoir plus]




L’hôpital Foch utilise l’intelligence artificielle pour détecter les lésions pulmonaires

L’hôpital Foch (Suresnes) utilise un logiciel d’imagerie médicale basé sur l’intelligence artificielle (IA) pour détecter et quantifier les lésions pulmonaires provoquées par le Covid-19. Présenté le 5 mai 2020, « CT Pneumonia Analysis » vise à faciliter le travail des radiologues grandement sollicités pendant la crise sanitaire actuelle.

Ce logiciel été testé auprès de 150 patients de l’établissement hospitalier et a démontré que les anomalies pulmonaires étaient en corrélation avec les symptômes graves du virus. [En savoir plus]




Le Catel constitue un collectif « téléconsultation et Covid-19 » et tire les premiers enseignements de la crise

Le Catel, centre de ressources et d’expertises en e-santé, a constitué un collectif « téléconsultation et Covid-19 » et a formulé plusieurs recommandations aux pouvoirs publics dont celle de « ne pas revenir sur les conditions dérogatoires » adoptées en faveur de la télémédecine, après la crise, a expliqué à TICsanté Pierre Traineau, cofondateur et directeur général du Catel.

Ainsi, le collectif travaille autour de trois objectifs stratégiques :

  • tirer les enseignements du développement exponentiel de la téléconsultation durant cette période épidémique Covid-19,
  • mener des actions de lobbying d’intérêt général et d’accompagnement auprès de toutes les parties concernées (institutions, professionnels, patients, entreprises) pour le maintien de la dynamique créée,
  • s’inspirer des démarches menées en Europe pour encourager la téléconsultation durant cette crise. [En savoir plus]



Lancement d’une plateforme pour faciliter les recrutements des essais cliniques dans le cadre du Covid-19

Medidata, société du groupe Dassault Systèmes, a annoncé le 23 avril le lancement de myMedidata, une plateforme « conçue pour permettre aux patients de participer de façon flexible aux essais cliniques de nouveaux médicaments et vaccins » dans le cadre de la recherche en faveur d’un traitement contre le Covid-19.

Cette première version de myMedidata comprend un outil de suivi des symptômes de la maladie Covid-19 « qui s’appuie sur des études et dont le rôle est de soutenir les recherches et de faire progresser la compréhension scientifique du virus », a expliqué la société.

Mis gratuitement à la disposition des clients de Medidata, l’outil doit permettre aux organismes de recherche associés à la société de recueillir les symptômes directement auprès des participants « qui pourraient ne pas être en mesure de se rendre dans un établissement de santé ».

L’application a aussi été imaginée pour faciliter les recrutements de patients dans le cadre de la recherche en faveur d’un traitement contre le Covid-19.

Elle permet, en outre, l’accès pour les chercheurs à d’autres outils :

  • eConsent, un système électronique d’obtention de consentement des patients pour leur participation aux essais cliniques
  • eCOA (electronic clinical outcome assessments), un outil électronique d’évaluation des résultats cliniques
  • ePRO, pour les résultats rapportés électroniquement par les patients
  • Wearable Sensors, qui regroupent les données collectées par les biocapteurs et les technologies portables
  • Virtual Trials pour la modélisation d’essais thérapeutiques. [En savoir plus] 



Le CERN met sa puissance de calcul au service de la recherche sur le Covid-19

Le laboratoire européen de recherche nucléaire (CERN) se lance sur la piste du Covid-19 dans le cadre du projet Folding@home en fournissant 10 000 cœurs d’ordinateurs pour participer à la recherche d’un traitement contre le Covid-19.

Folding@home est un logiciel fonctionnant aussi bien sous Windows que sous macOS ou Linux. Il s’agit d’un programme qui permet à un ordinateur de travailler sans que vous vous en rendiez compte. L’idée est d’utiliser les 95 % de la puissance inemployée d’un ordinateur personnel, pour aider à trouver des remèdes pour des maladies comme le cancer, la maladie de Parkinson, et aujourd’hui le Covid-19. [En savoir plus]




Tristesse chez les cardiologues suite au décès de l’un de leurs confrères

Par Marc Villacèque. Président du Syndicat National des Cardiologues

En ces moments difficiles, nous avons la douleur de vous annoncer le décès de notre collègue et ami le docteur André Egri, âgé de 67 ans, cardiologue libéral installé à Strasbourg et emporté par le Covid-19 le vendredi 1er mai 2020.

Unanimement, André laisse le souvenir d’un homme écouté et respecté ; très fier de la réussite de ses enfants, il se réjouissait d’être prochainement grand-père. André était un médecin cardiologue estimé, investi et rigoureux, totalement dévoué à son métier et à ses patients.

Une fois de plus, la médecine libérale paie un lourd tribut à la lutte contre le Covid-19. Comme nombre de français nous n’avons jamais hésité à accomplir notre métier, au mépris du danger et quelles que soient les conditions de travail. Le patient et l’humain avant tout, nos frères de l’Est ont d’abord pensé à leur mission, plus qu’à leur vie et leur propre sécurité.

Aucune médaille ne remplacera cette terrible et injuste perte de l’un des nôtres.
Ensemble, poursuivons le combat pour qu’André ne soit pas juste un numéro supplémentaire dans le triste décompte des personnels soignants morts du Covid-19.

Demain ce sera aux plus hautes autorités françaises de définir l’hommage que nous leur rendrons.

Aujourd’hui, le Syndicat National des Cardiologues présente ses sincères condoléances à son épouse Roselyne, ainsi qu’à ses deux enfants, Salomé et Jérémy, à sa famille et à ses associés.




La cabine médicale connectée, une solution de proximité dans les déserts médicaux

Après des années de recherches, la société H4D vient de réaliser la Consult Station, une sorte de grande cabine de douche équipée d’un écran connecté et d’un fauteuil incliné, un peu comme celui du dentiste.

Du thermomètre au stéthoscope, du tensiomètre au dermatoscope ou à l’électrocardiogramme, tous les instruments médicaux présents chez un généraliste sont ici, de quoi permettre au médecin à distance de poser un diagnostic et d’établir si besoin une ordonnance, imprimée directement dans la cabine.

Selon Franck Baudino, fondateur de H4D, 96 % des 272 pathologies les plus fréquentes en médecine générale peuvent être traitées. Une soixantaine de cabines ont été installées en France malgré le coût mensuel de 3500,00 euros, principalement dans des résidences seniors ou des grandes entreprises. Des municipalités se sont également laissées séduire. « Beaucoup de praticiens alentour sont partis à la retraite, explique John Billard, le maire de Le Favril, une bourgade de 358 habitants : « Mes administrés ont donc de plus en plus de mal à trouver un médecin. La cabine, disponible deux jours et demi par semaine, évite qu’ils se rendent aux urgences, à 35 kilomètres d’ici, à chaque pépin de santé. C’est une lourde charge pour la commune. Mais au moins, je suis sûr que la cabine ne s’en ira pas au bout de trois ans. »

Encore faut-il être bien doté côté réseau Internet. Le gouvernement s’y est engagé d’ici à deux ans…




Le CHU de Bordeaux et SimForHealth créent un simulateur numérique de formation pour les soignants

Dans le cadre de l’épidémie de Covid-19, le CHU de Bordeaux et la société SimForHealth (voir article précédent) ont mis au point le premier simulateur numérique de formation pour accompagner les soignants dans la prise en charge des patients symptomatiques, ont-ils annoncé le 27 avril dans un communiqué.

Au début de la crise sanitaire, la société SimforHealth a lancé l’initiative « Learn to fight » (« apprendre pour combattre ») qui doit ainsi faciliter la diffusion de formations à distance à tous les professionnels de santé, via la mise à disposition gratuite d’une nouvelle version de son outil de formation et sa plateforme de simulation numérique en santé MedicActiV.

« L’objectif est de permettre aux experts médicaux, aux équipes pédagogiques et aux établissements de santé, la création rapide, sans compétences informatiques, de simulateurs numériques de formation sur le Covid-19 dans chaque spécialité (cardiologie, pneumologie, diabète, oncologie…) », a détaillé l’entreprise bordelaise. [En savoir plus]




La HAS soumet à consultation publique une classification fonctionnelle des solutions numériques

La Haute autorité de santé (HAS) a élaboré une proposition de classification fonctionnelle des solutions numériques basée sur la finalité d’usage, la personnalisation de la réponse et l’autonomie fonctionnelle, dans une fiche qu’elle a publiée le 21 avril et soumet à consultation publique jusqu’au 30 juin 2020.

« Ce projet est un travail préliminaire à la matrice d’évaluation des solutions numériques » a précisé la HAS dans une fiche parue le 21 avril.

Pour rappel, dans son « Analyse prospective de 2019 à la (r)évolution numérique » présentée en juin 2019, la haute autorité a proposé de structurer les évaluations des solutions numériques en santé au moyen d’une matrice d’évaluation, « afin de déterminer quand elles sont nécessaires et quelles sont les modalités à mobiliser »

Cette matrice doit permettre d’assurer la qualité et la sécurité des solutions numériques, et éclairer les choix des pouvoirs publics et des utilisateurs. [En savoir plus]




Robocath lève 40 millions d’euros pour exporter son robot de cardiologie en Asie

La start-up rouennaise Robocath a levé 40 millions d’euros pour exporter sa plate-forme d’assistance robotique R-One en Asie et accélérer le développement de sa seconde génération de robots. Cette opération concrétise également la mise en place d’un partenariat avec l’industriel chinois MicroPort, acteur du tour de table, pour accompagner la commercialisation du robot de cardiologie interventionnelle sur ce continent.

Cette opération poursuit un double objectif :

  • élargir à d’autres zones géographiques la commercialisation de la plate-forme d’assistance robotique R-one spécialisé dans les angioplasties coronaires ;
  • accélérer le développement de sa deuxième génération de robot.

Cette dernière sera capable de traiter des angioplasties coronaires plus complexes et de réaliser des interventions périphériques et neurovasculaires dont le traitement des accidents vasculaires cérébraux (AVC). [En savoir plus]




Crise du Covid-19 : Indemnité de la CNAM pour les cardiologues

Marc Villaceque. Président du Syndicat National des Cardiologues

Chères consœurs, chers confrères,

Comme nous vous en parlons depuis maintenant plus de 15 jours, le Syndicat National des Cardiologues s’est battu pour obtenir le versement d’une indemnité par la CNAM. Cette indemnité, dont le versement sera personnalisé, va enfin nous être versée. Nous avons préparé deux fiches explicatives qui reviennent sur le mode de calcul de cette indemnité, qui se veut comme toujours compliqué :

  1. Comment calculer mon indemnité sur Amelipro. [Voir]
  2. Comment est défini le taux de charges fixes sur Amelipro. [Voir]

D’autres précisions et des exemples chiffrés sur ce mode de calcul vous seront communiqués en début de semaine prochaine, toujours en vue de vous accompagner.

Selon les données révélées par la CNAM ce jour et nos premières estimations à interpréter avec précaution, l’indemnité devrait couvrir une part substantielle de vos charges mensuelles. En fonction des différentes situations (secteurs 1 ou 2, niveau d’activité durant le Covid et part des aides perçues), cette indemnité pourrait se situer entre 40 et 60 % de ces charges.

Par ailleurs, nous vous rappelons qu’à compter du 1er mai, vos employés en arrêt de travail pour garde d’enfant doivent basculer en chômage partiel, puis que le prélèvement Urssaf du second semestre ne sera pas prélevé et sera reporté sur les échéances futures.

Rappel. Enquête/sondage : vous pouvez continuer à nous aider en prenant quelques minutes (si ce n’est pas déjà fait) pour remplir ce questionnaire sur votre activité cardiologique en période d’épidémie :

Portez-vous bien.