Le groupe pharmaceutique chinois Sinopharm annonce que son vaccin contre le Covid-19 est efficace à plus de 79 %

Le groupe chinois Sinopharm a annoncé, mercredi 30 décembre, que l’un de ses vaccins contre le Covid-19 était efficace à 79,43 %, un chiffre inférieur à ceux revendiqués par ses concurrents Pfizer-BioNTech (95 %) et Moderna (94,1 %). Sinopharm est le premier pharmacien chinois à communiquer des chiffres concernant l’efficacité d’un vaccin en préparation, mis au point à Pékin par le laboratoire CNBG.

La Chine, où le nouveau coronavirus a fait son apparition il y a un an, a mis d’énormes moyens dans la mise au point de vaccins, dont elle a promis de faire « un bien public mondial ». Le pays, qui a pratiquement enrayé l’épidémie sur son sol, a dû mener des tests cliniques dans des pays où la circulation du virus reste intense.

Cinq vaccins chinois sont ainsi en cours d’essais cliniques… [Lire la suite]




La petite place des professionnels de santé primaires dans les stratégies locales de santé

(Medscape – Caroline Guignot) En France, les stratégies de prévention et de promotion de la santé peuvent être déclinées via les Contrats Locaux de Santé (CLS), afin de répondre aux besoins de santé sur le territoire concerné. Ils sont signés entre les Agences Régionales de Santé (ARS) et les collectivités territoriales et visent à fédérer l’ensemble des acteurs concernés autour de cette problématique. Le projet CLoterreS coordonné par la Chaire Promotion de la santé de l’EHESP vise à conduire un travail d’analyse de ces déclinaisons territoriales. Dans un article paru dans Primary Health Care Research & Development , les chercheurs ont souhaité évaluer la façon dont les professionnels de santé en soins primaires sont associés à ces CLS.

Pour se faire, ils ont extrait aléatoirement 17 des 428 CLS signés en France (1 par région), afin d’en conduire… [Lire la suite]




SARS-CoV-2 : très peu de réinfections chez les soignants

(Medscape – Damian McNamara) La relation entre la présence d’anticorps contre le SARS-CoV-2 et le risque de réinfection ultérieure reste incertaine. Toutefois, des analyses réalisées chez des hospitaliers anglais apportent des éléments de réponse rassurants. L’étude prospective publiée dans le New England Journal of Medicine le 23 décembre montre qu’après une infection par le SARS-CoV-2, les anticorps protègent la plupart des soignants contre une réinfection pendant au moins 6 mois.

Le message clé pour les soignants est: « Si vous avez eu le COVID, au moins à court terme, il est peu probable que vous le refassiez », indique le Pr David Eyre, auteur principal de l’étude (Université d’Oxford, Oxford, Royaume-Uni) à Medscape Medical News.

Pour arriver à cette conclusion, le Pr Eyre et coll. ont recherché… [Lire la suite]




ANDPC : refaites les jeux, rien ne va plus !

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« L’ANDPC doit avoir une direction bicéphale » – Jean-François Thébaut

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Le niet aux appels d’offres de type marché public

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Le soutien unanime des médecins libéraux

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Les chiffres-clés du DPC en 2019

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Notes : Surveillance monitorée continue et traitement des malades hospitalisés au sein d’un centre de réanimation cardiaque par plusieurs médecins spécialistes dont l’un au moins présent de façon constante pour un maximum de 10 malades, par équipe, avec surveillance du tracé électrocardiographique, sur oscilloscope et du cardiofréquencemètre y compris éventuellement les actes habituels d’électrocardiographie et de réanimation et les prises continues ou intermittentes de pression avec ou sans enregistrement et ce quelle que soit la technique.

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(1) D’origine allemande il était professeur de dessin.
 
 

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Suite de notre précédent numéro
Les peintres romantiques allemands cherchaient à créer un paysage spirituel typiquement germanique sans référence à l’art antique ou italien et susceptible d’exprimer non seulement l’apparence mais également la réalité cachée d’inspiration divine qui occupe à cette époque la pensée de nombreux philosophes allemands tels que Goethe. Les écrivains et artistes romantiques valorisent alors le genre du paysage doté d’une spiritualité cachée qui attend d’être dévoilée par le peintre par le biais d’une symbolique incluant aussi bien la composition que la couleur: « Le peintre ne doit pas peindre seulement ce qu’il voit en face de lui, mais aussi ce qu’il voit en lui. » Dans ce contexte la renommée de Caspar David Friedrich qui disait que « le divin est partout, même dans un grain de sable » ne dura que quelques années puis il fut quelque peu oublié avant que la postérité en décide autrement puisque il est maintenant reconnu comme l’artiste emblématique du romantisme allemand qui nous montre que l’homme, contemplant l’écrasante présence du paysage naturel d’expression divine, s’inscrit dans une démarche esthétique mais également mystique.
Louis-François Garnier



Certification des établissements : un référentiel de rupture

Le nouveau référentiel de certification élaboré par la HAS après une large concertation s’organise en trois chapitres, chacun étant constitué d’objectifs, eux-mêmes déclinés en critères. Il se caractérise par un souci de simplification accrue, de clarté et une volonté de s’adapter aux particularités des établissements et aux situations vécues par les professionnels.

La Haute Autorité de Santé (HAS) a récemment mis en ligne le référentiel de la nouvelle certification des établissements de santé (voir encadré), qui ne s’appelle pas comme initialement prévu V2020 mais « certification des établissements de santé pour la qualité des soins ». Une façon de marquer la rupture avec l’ancien projet quelque peu modifié par les enseignements tirés de la crise sanitaire, et aussi de traduire la volonté  « d’aller encore plus loin dans la simplification et d’être clair ». 

Un référentiel plus compréhensible

La dénomination V2020 renvoyant à une itération « ne parlait pas à tout le monde », selon Anne Chevrier, cheffe de service certification des établissements à la HAS, qui souligne que beaucoup de « jargon difficilement compréhensible par tout le monde » a été banni et que la pagination réduite (20 pages) du nouveau référentiel « est incomparable par rapport aux anciens ».

La crise sanitaire a quelque peu bousculé le calendrier initialement prévu pour le lancement du nouveau référentiel et la HAS a donc opté pour une démarche en deux temps, un premier temps de « partage et d’appropriation » du référentiel par les professionnels – qui a commencé il y a déjà quelques semaines – et un deuxième temps, qui ira d’avril 2021 jusqu’à l’été, de premières visites de certification dans un panel d’établissements volontaires.

Puis en septembre prochain, si la situation sanitaire le permet, devrait débuter le calendrier habituel de certification de tous les établissements. La HAS a d’ores et déjà identifié environ 650 experts-visiteurs. Une soixantaine de médecins experts devraient encore être recrutés, mais selon Anne Chevrier, leur nombre devrait être suffisant pour les visites à effectuer en 2021. 

Une concertation « extrêmement large »

Une concertation « extrêmement large » a présidé à ce nouveau référentiel, impliquant « particulièrement » les équipes de soins, les CME et les CNP. Les trois principaux objectifs recherchés par la nouvelle certification sont de « se recentrer sur le soin », « simplifier » et « s’adapter » aux particularités des établissements et aux situations vécues par les professionnels de santé. Avec pour fil rouge de « donner du sens et de la clarté aux professionnels et aux usagers », explique Catherine Grenier, directrice de l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins à la HAS, qui parle de « véritable rupture dans le processus de certification ». Une rupture en quatre points. 

  • Premièrement, la méthode du « patient traceur » déjà utilisée sera étendue car, « elle entend le patient, les soignants et est très proche du terrain ». 
  • En second lieu, la nouvelle certification va développer la méthode du « parcours traceur », qui permettra d’ « évaluer la bonne coordination » et de « s’assurer qu’il n’y a pas de failles dans le parcours ».
  • Troisièmement, la nouvelle certification introduit la méthode du « traceur ciblé », qui consistera, par exemple, à « prendre une prescription de médicament » et à « suivre physiquement les différents interlocuteurs, de la phase de prescription à l’administration ». Quatrièmement, la certification sera basée sur « l’observation » : par exemple, « voir comment les recommandations d’hygiène sont respectées » ou encore « si les professionnels respectent les recommandations d’habillage ».
  • Enfin, contrairement au projet V2020 qui prévoyait des critères communs pour les GHT, dans la nouvelle certification l’intégration des GHT se fera sur la base de la certification de chaque établissement. Libre au GHT d’agréger les données de tous les établissements en faisant partie, de les comparer, mais il n’y aura pas de décision par GHT. 

Un référentiel, 3 chapitres, 15 objectifs, 131 critères

Chapitre 1 : le « résultat pour le patient », 4 objectifs

  • Le patient est informé et son implication est recherchée.
  • Le patient est respecté.
  • Les proches et/ou aidants sont associés à la mise en œuvre du projet de soins avec l’accord du patient.
  • Les conditions de vie et de lien social du patient sont prises en compte dans le cadre de sa prise en charge.

Chapitre 2 : les «équipes de soins à tous les niveaux », 4 objectifs

  • La pertinence des parcours, des actes et des prescriptions est argumentée au sein de l’équipe.
  • Les équipes sont coordonnées pour prendre en charge le patient de manière pluriprofessionnelle et pluridisciplinaire tout au long de sa prise en charge.
  • Les équipes maîtrisent les risques liés à leurs pratiques.
  • Les équipes évaluent leurs pratiques notamment au regard du suivi des résultats cliniques de leur patientèle.

Chapitre 3 : l’établissement et sa gouvernance (direction, CME), 7 objectifs

  • L’établissement définit ses orientations stratégiques en cohérence avec son territoire.
  • L’établissement favorise l’engagement des patients individuellement et collectivement.
  • La gouvernance fait preuve de leadership.
  • Les professionnels sont impliqués dans une démarche de qualité de vie au travail impulsée par la gouvernance.
  • L’établissement dispose d’une réponse adaptée et opérationnelle aux risques auxquels il peut être confronté.
  • L’établissement développe une dynamique d’amélioration continue de la qualité des soins.
  • L’établissement favorise le travail en équipe et le développement des compétences

Le référentiel contient 90 critères génériques communs à tous les établissements, publics et privés, et 41 critères liés à des champs d’application spécifiques :

  • De populations (enfant et adolescent, patient âgé, patient vivant avec un handicap).
  • De modes de prise en charge (ambulatoire, HAD, SAMU-SMUR, urgences, soins critiques).
  • De secteurs d’activité (chirurgie et interventionnel, maternité, psychiatrie et santé mentale, SSR, unité de soins de longue durée).




Des indemnisations pour les médecins des cliniques touchés par les déprogrammations

Une ordonnance du 10 décembre dernier étend le dispositif d’indemnisation des professionnels de santé libéraux touchés par une baisse d’activité aux médecins exerçant en cliniques et concernés par les déprogrammations d’opérations non urgentes. Le texte dispose que la période couverte ira « du 15 octobre 2020 jusqu’à une date fixée par décret et au plus tard le 30 juin 2021 ».

Les médecins concernés peuvent faire leurs démarches de demande d’indemnisation via leur compte Ameli-pro, le téléservice permettant d’effectuer une simulation du montant théorique de l’aide et de demander un acompte sur la base de cette estimation, qui peut aller jusqu’à 80 % du montant de l’aide.




Coopérations inter-professionnelles : 4 nouveaux AMI pour des protocoles nationaux

Le ministère de la Santé a lancé 4 nouveaux Appels à Manifestation d’Intérêt (AMI) pour l’élaboration de protocoles nationaux de coopération entre professionnels de santé. Le premier porte sur « la coopération entre médecins et infirmiers pour la prise en charge à domicile des patients âgés ou handicapés en difficulté pour se déplacer aux cabinets des médecins », le deuxième sur le « transfert d’actes et d’activités entre médecins et infirmiers exerçant au sein des services d’accueil des urgences », le troisième sur « la pose et surveillance d’une oxygénothérapie, administration en aérosols et pulvérisations de produits non médicamenteux ».

Le dernier concerne « la prescription sur délégation des médecins d’aides techniques aux personnes âgées ou en situation de handicap par des ergothérapeutes ». L’objectif est de clôturer ces nouveaux AMI le 15 février prochain pour aboutir à des protocoles applicables avant la fin de l’année.




Des candidats du syndicat Jeunes médecins aux prochaines élections aux URPS

Le Conseil d’Etat a donné gain de cause au syndicat Jeunes médecins qui ne figurait pas sur la liste établie par le ministère de la Santé des organisations syndicales de médecins admises à présenter des candidats lors des prochaines élections aux URPS qui se dérouleront entre le 31 mars et le 7 avril 2021.

Le ministère de la Santé avait demandé aux organisations syndicales de fournir « tout élément pertinent au 31 décembre 2019 de nature à attester d’une présence sur le territoire national dans au moins la moitié des départements et la moitié des régions ». Le Conseil d’Etat a estimé que le ministre ne disposait d’aucune compétence « pour prescrire que la condition de présence des organisations syndicales dans au moins la moitié des départements et des régions soit appréciée, dans le silence sur ce point des dispositions du code de la santé publique, à une date antérieure à celle du dépôt de leur dossier ».

En l’occurrence, il relève qu’au 31 août 2020, Jeunes médecins réunissait des adhérents présents dans 56 départements, « soit plus de la moitié du nombre de départements requis », constate donc que l’exclusion de ce syndicat était « manifestement illégale », et enjoint au ministre de la Santé de l’inscrire sur la listes des organisations admises à présenter des candidats aux élections.




Dominique Martin passe de l’ANSM à la CNAM

Le directeur général de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicaments et des produits de santé (ANSM), Dominique Martin, a rejoint la CNAM depuis le 1erdécembre dernier comme médecin-conseil national. Il succède à Olivier Lyon-Caen qui occupait cette fonction depuis juillet 2017, et qui a été nommé conseiller auprès de la Directrice Générale de l’Offre de Soins  (DGOS), Katia Julienne. Auprès du directeur général de la CNOM, Thomas Fatome, « il sera en charge de la politique de l’Assurance-maladie dans le domaine médical ». Médecin de formation, Dominique Martin (65 ans), est également détenteur d’un certificat d’études statistiques appliquées à la médecine ainsi que d’un DEA de l’Ecole Normale Supérieure (ENS)/Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS). A sa sortie de l’ENA, il a rejoint la DGS. Il a été notamment conseiller technique au cabinet de Bernard Kouchner, plus particulièrement chargé des relations avec les professionnels de santé libéraux. Il a aussi été directeur des risques professionnels à la CNAMTS, responsable de la branche accidents du travail /maladies professionnelles. 




Lamine Gharbi réélu président de la FHP

Seul candidat à sa succession, Lamine Gharbi (56 ans) a été réélu à la tête de la Fédération de l’Hospitalisation Privée (FHP) début décembre. Elu pour la première fois à la présidence de la fédération en juin 2014, réélu en juin 2017, il entame donc son troisième mandat. « Nous agirons pour que l’hospitalisation bénéficie de la considération qu’elle mérite, prévient-il. Les principes d’égalité de traitement entre les acteurs de santé de tous statuts, qui ont progressé au cours des dernières années et dans la crise, devront être reconduits dans les prochains arbitrages politiques. » 




Moins de violences contre les médecins en 2019

L’Observatoire de la sécurité des médecins, réalisé par l’Ordre en collaboration avec Ipsos, a enregistré 1 084 déclarations d’incidents en 2019 contre 1 126 en 2018, soit un recul d’environ 3,7 %, après une progression record de 8,8 % l’année précédente. Les médecins généralistes restent les plus touchés (70 % des signalements). Chez les spécialistes, les plus touchés sont les psychiatres (4 % de cas), les ophtalmologues (4 %), les dermatologues (2 %), les gynécologues     ou obstétriciens (1 %) et les ORL (1 %). Les incidents consistent en agressions verbales et menaces (66 %), vols ou tentatives de vols (17 %), agressions physiques (8 %) et actes de vandalisme (8 %). Parmi les motifs identifiés, le reproche relatif à une prise en charge est signalé dans 35 % des cas ; suivent le refus de prescription (16 %), le vol (13 %), la falsification de document (10 %) ou un temps d’attente jugé excessif (10 %).




« In vino…caritas » !

Depuis près de 200 ans, les Hospices Civils de Beaune, en Bourgogne, organise une vente aux enchères de la production d’un domaine viticole de 60 hectares constituée grâce aux dons faits à l’hôpital depuis sa création au XVe siècle. Cette vente comporte toujours un lot dit « pièce des présidents », dont les bénéfices de la vente sont versés à une organisation caritative. Cette année, il a été décidé que ces bénéfices, soit 780 000 d’euros (sur un total de 12,7 millions d’euros récoltés cette année par la vente aux enchères) iraient à tous les hospitaliers de France. Cette somme sera confiée au Comité de Gestion des Œuvres Sociales (CGOS) des Hospices de Beaune, qui la versera, sur dossier, aux personnels hospitaliers ayant été touchés, directement ou indirectement, par la crise du Covid-19.




La CSMF lance la MIMS

Avec quatre partenaires, Doctolib, Medaviz, Withings et AG2R La Mondiale, la CSMF lance la Maison de l’Innovation de la Médecine Spécialisée (MIMS). La nouvelle structure est organisée en association loi de 1901 et est présidée par Olivier Colin, dirigeant d’Alienor Consultants France et entrepreneur, mais aussi représentant de la chambre de commerce franco-américaine à Houston (Texas), avec pour vice-président Stéphane Landais, généraliste et secrétaire général de la CSMF, comme trésorier Jean-Pierre Binon, cardiologue et ex-président du SNC, et comme secrétaire de la MIMS, Béatrice Lecouturier, présidente du groupe « Centre et Démocrates » au conseil régional d’Ile-de-France. La MIMS, destinée à « favoriser le métissage intellectuel entre les acteurs du monde de la santé », s’est fixée quatre objectifs : favoriser l’innovation médicale en simplifiant les parcours ; organiser la mise en réseau des différents acteurs ; développer le transfert de technologie et l’innovation organisationnelle du monde de la santé ; labelliser les projets innovants grâce à ses comités stratégique et scientifique.




Une nouvelle agence de recherche sur les maladies infectieuses

Les ministères chargés de la recherche et de la santé ont annoncé l’entrée en activité en janvier de l’agence de recherche sur les maladies infectieuses, regroupant l’ANRS et REACTing. L’objectif est de « renforcer la recherche biomédicale sur les maladies infectieuses émergentes et mieux armer scientifiquement la réponse publique à l’épidémie de Covid-19 ». L’agence, qui n’a pas encore de nom officiel, « combinera l’expertise scientifique et la réactivité du consortium INSERM-TEACTing avec l’expérience et la capacité opérationnelle de l’Agence Nationale de Recherche sur le Sida et les hépatites virales (ANRS) ». 

Ses missions s’articuleront autour de trois grands axes : « la coordination de la recherche et l’animation scientifique, la mise en place d’un processus fluide d’autorisations réglementaires pour les recherches sur la Covid-19 et sur les maladies infectieuses émergentes impliquant la personne humaine, et le soutien des laboratoires et infrastructures de recherche ». La totalité des activités actuelles de l’ANRS est reprise par cette nouvelle agence qui recevra, en plus, « un budget de lancement permettant notamment de couvrir la hausse des frais de fonctionnement ».




Nouveaux hypocholestérolémiants : une DAP qui fâche !

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Négociations conventionnelles : Chronique d’une suspension annoncée

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Critères d’autorisation TAVI : rien ne change et pour 3 ans !

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La LFSS 2021 publiée au Journal Officiel

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Proposition de loi “ Ségur ” : exit la profession médicale intermédiaire

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Le médecin, un acteur de santé comme les autres ?

L’épidémie de Covid-19 aurait dû remettre le médecin au cœur du système de soins. Par leurs prises de positions fréquentes et souvent inappropriées, certains d’entre nous prennent le risque de discréditer toute la profession.

Qu’ont-ils retenu du serment d’Hippocrate ? Ces médecins spécialistes (souvent auto-proclamés) en Covid, bien plus éblouis par les lumières des médias que par les études randomisées en double aveugle, annoncent aux Français tout et son contraire sans se soucier des conséquences, sans discernement, ni humilité.

Et ces syndicats de PH qui appellent à la grève début janvier, en pleine épidémie de Covid, pendant que des entreprises meurent et que toute l’économie souffre, sous prétexte de n’avoir pas eu de réelles revalorisations, alors même qu’une augmentation de 450 millions d’euros des rémunérations annuelles pour les médecins des hôpitaux a été votée par le Parlement.

En libéral, ce n’est pas mieux, le nombre de syndicats de médecins augmente alors que nous partageons tous à peu près les mêmes idées : moins d’administratif, conservation du paiement à l’acte, maintien de la liberté d’installation. Malheureusement, les futures élections des URPS vont mettre en avant des divergences inexistantes, des annonces démagogiques, des attaques injustes, des calomnies impardonnables dont la seule conséquence sera une division plus profonde de notre profession.

Enfin, le Conseil de l’Ordre, qui se détourne de nos jeunes consœurs et confrères en ne les autorisant à remplacer qu’en fin de cursus… Dorénavant, il faudra être thésé pour remplacer en libéral. Où sont donc passés le compagnonnage et le souci de l’intérêt général ?

Devant tant de divisions et d’incohérences, les décideurs n’hésitent plus à revêtir le costume tyrannique de « contrôleur du budget de l’Assurance-maladie » en s’autorisant :

  • le droit de baisser le tarif d’un acte de façon unilatérale (retour de l’article 99),
  • en excluant les spécialistes du SAS (service d’accès aux soins),
  • en accélérant la délégation de tâches (cystite prise en charge par le pharmacien, douleur lombaire aigu par le kiné…),
  • et enfin, en limitant les innovations aux patients, créant ainsi une perte de chances par des règles administratives chronophages et contre-productives sur les hypocholestérolémiants anti-PCSK9.

Tout ceci affaiblit le rôle central et indispensable du médecin dans notre système de soins, ainsi que son rôle décisionnaire en matière de santé publique.

Vous avez compris, seul un syndicalisme fort et uni réussira à renverser cette tendance !

A nous de définir la future place que doit avoir le médecin dans notre société. 

Pour cela écoutons les anciens :

« Vous êtes maître de votre vie et qu’importe votre prison, vous en avez les clés » (le Dalai Lama).

Marc Villacèque. Président du Syndicat national des cardiologues




Insuffisance rénale sévère : comment manier les bloqueurs du SRA ?

(Medscape – Stéphanie Lavaud) Comment manier les bloqueurs du système rénine angiotensine (SRA) en cas d’insuffisance rénale ? Doit-on les arrêter ? Ces questions qui remettent en cause le « dogme » sont d’actualité chez les cardiologues et les néphrologues. En attendant les résultats de l’étude STOP ACEi (en cours), le Pr Bruno Moulin (Service de Néphrologie et Transplantation; CHU de Strasbourg) a apporté des éléments de réponse, cas clinique à l’appui, lors d’une session des Journées de l’hypertension artérielle (JHTA2020) [1].

Deux conséquences : l’hypoperfusion glomérulaire et l’hyperkaliémie

Il existe 5 stades d’insuffisance rénale (IR). « Ceux dont il va être question ici sont les stades les plus sévères, à savoir le stade 4 et le stade 5 non dialysé, c’est-à-dire ceux qui peuvent poser problème avec les bloqueurs système rénine angiotensine » a indiqué en préambule de sa présentation le Pr Moulin. Les deux principaux facteurs de progression de l’insuffisance rénale – sachant que la perte annuelle de débit de filtration glomérulaire (DFG) peut aller jusqu’à… [Lire la suite]




Vaccins à ARN : l’INSERM rassure

[Medscape – Fanny Le Brun] Alors que le début de la campagne de vaccination contre le SARS-CoV-2 est imminente en France, les vaccins à ARN, de par leur nouveauté, suscitent de nombreuses questions et craintes. L’INSERM a fait le point sur cette technique.

Quelle différence avec les autres types de vaccins ?

Les vaccins à ARN ont pour particularité de ne pas contenir l’agent infectieux atténué ou inactivé, ou certains de ses composants, comme c’est habituellement le cas. Ces nouveaux vaccins reposent sur l’injection d’un ARN messager (ARNm) codant pour la protéine Spike présente à la surface du coronavirus SARS-CoV-2. Cet ARN va pénétrer dans les cellules du patient localisées au niveau du site d’injection et être traduit en protéine, comme n’importe quel autre ARNm se trouvant dans le cytoplasme. C’est la protéine Spike traduite par la cellule qui déclenchera la réaction immunitaire.

Pourquoi avoir choisi cette nouvelle technique ?

Les vaccins à ARN ont pour avantage de pouvoir… [Lire la suite]




Variant anglais du SARS-CoV-2 : la France est-elle prête pour une détection à grande échelle ?

(Medscape – Stéphanie Lavaud) Le 25 décembre, un premier cas d’infection par le variant VOC 202012/01 a été confirmé sur le territoire national. Il a été détecté à Tours. Il s’agit d’un homme de nationalité française résidant en Angleterre. Arrivé de Londres le 19 décembre, le patient asymptomatique a été pris en charge au CHU le 21 et détecté positif. L’infection au variant VOC 202012/01 a été confirmée par le Centre national de référence des virus des infections respiratoires. Les autorités sanitaires ont procédé au contact-tracing des personnes contacts à risque. Un système de détection et de surveillance des cas possibles d’infection ou de portage du variant VOC 202012/01 a été mis en place par Santé publique France et les Centres nationaux de référence, en lien avec les laboratoires d’analyses. Les laboratoires adressent au CNR pour séquençage tout résultat de test PCR positif pour une personne revenant du Royaume-Uni ou ayant été en contact rapproché avec une personne revenant du Royaume-Uni ou tout résultat de test PCR pouvant évoquer le virus variant. La même procédure a été mise en place pour les personnes au retour d’Afrique du Sud, où un autre variant du SARS-CoV-2 circule actuellement de façon active. A ce jour, plusieurs prélèvements positifs pouvant faire évoquer le variant VOC 202012/01 sont en cours de séquençage par les laboratoires du CNR… [Lire la suite]




Diabète de type 2 : la HAS reconnaît un intérêt thérapeutique aux gliflozines

(Medscape – Marine Cygler) Plébiscitées par la Société Francophone du Diabète (SFD) qui les considère comme des molécules désormais indispensables à la prise en charge thérapeutique des patients atteints de diabète de type 2, les trois gliflozines sont – enfin, disent les diabétologues de la SFD – mieux considérées par la Haute Autorité de Santé (HAS). Laquelle vient en effet de publier une actualisation[1] de son évaluation de la classe des antidiabétiques inhibiteurs du SGLT2 (i-SGLT2). Un pas important vers l’apaisement entre la société savante et l’organisme public sur ce sujet qui les a opposés jusqu’à présent.

Une divergence de positions 

« On est ravis pour nos patients de ce changement d’appréciation sur les gliflozines. Dans son évaluation de l’année dernière, la HAS concluait à une perte de chance pour les patients diabétiques traités par les i-SGLT2 », indiquele Pr Patrice Darmon (diabétologue, Hôpital de la Conception, Marseille). Interrogé par Medscape édition française, il rappelle que « la SFD déplorait dès le printemps 2019 que les patients n’aient pas accès à ces molécules »… [Lire la suite]




8 objets connectés pour faciliter la vie des médecins

(Medscape – Julien Moschetti) Avez-vous prévu de vous offrir (ou de vous faire offrir) un cadeau à Noël ? Que diriez-vous d’un dispositif connecté susceptible de changer votre quotidien de praticien ? La sélection du Dr Arnaud Depil Duval :

  • ECG depuis un smartphone
  • Stéthoscope digital
  • Défibrillateur au cabinet
  • Echographe
  • Otoscope pour smartphone
  • Logiciel de dictée intelligent… [Lire la suite]




Vaccination : le médecin pourra prioriser certains patients au cas par cas, selon la HAS

(Medscape – Stéphanie Lavaud) Alors que l’Agence européenne du médicament (EMA) vient de donner son feu vert au vaccin de Pfizer-BioNTech et que la France s’apprête à lancer sa campagne de vaccination ce 27 décembre, de nouvelles questions se posent.

Ainsi, s’il est acquis que les résidents d’établissements accueillant des personnes âgées et résidents en services de longs séjours et le personnel y exerçant seront les premiers destinataires – ceux relevant de la phase 1 –, d’autres profils peuvent-ils être considérées eux aussi comme très vulnérables et bénéficier du vaccin en priorité ?

Ou encore, les personnes ayant déjà été infectées par le SARS-CoV-2 doivent-elles se faire vacciner ? La Haute Autorité de Santé (HAS) a répondu dans un document en date du 18 décembre… [En savoir plus]




Le Conseil de l’ordre porte plainte contre 6 médecins

(Medscape – Aude Lecrubier) D’après l’Agence de presse médicale (APM), le Conseil national de l’ordre des médecins (Cnom) a décidé de porter plainte contre six médecins : les très médiatiques professeurs RaoultPerronne et Joyeux et des docteurs DelépineZeller et Rezeau-Frantz.

A ce jour, les motifs des plaintes n’ont pas été divulgués par le Cnom et Medscape édition française n’a pas réussi à joindre l’instance ordinale pour en savoir plus.

Parmi les médecins visés par ces plaintes figure le Pr Christian Perronne, infectiologue, ancien président de la commission spécialisée Maladies transmissibles du Haut Conseil de la santé publique qui est connu pour ses positions controversées sur la maladie de Lyme et ses virulentes critiques de la gestion de la crise du Covid-19.

C’est le deuxième coup dur pour le Pr Perronne ce mois-ci. Le 17 décembre, le directeur général de l’AP-HP l’a démis de ses fonctions de chef de service des maladies infectieuses et tropicales exercées à l’hôpital Raymond Poincaré à Garches. Dans un communiqué de presse, l’AP-HP a indiqué que « depuis plusieurs mois, dans un contexte de crise sanitaire, le Pr Christian Perronne a tenu des propos considérés comme indignes de la fonction qu’il exerce ». Trois jours plus tard, le Pr Perronne a annoncé par la voix de son avocat, sa décision de contester la décision de l’AP-HP. Il accuse notamment l’institution d’avoir « violé la liberté d’expression des enseignants-chercheurs »… [En savoir plus]




HTA et Covid-19 : résultats rassurants de l’enquête FLAHS 2020

(Medscape – Aude Lecrubier) Les hypertendus ont-ils été plus atteints par la maladie Covid-19 que les autres au cours du premier semestre 2020 ? Leur prise en charge a-t-elle été affectée par le confinement ? L’étude FLAHS 2020 sur la thématique « hypertension et Covid-19 » s’est penchée sur ces deux questions. Le Pr Olivier Hanon (Président du Comité de lutte contre l’HTA, hôpital Broca, Paris) en a rapporté les principaux résultats lors d’une session en ligne des Journées de l’Hypertension Artérielle (JHTA) 2020 et ils sont plutôt rassurants.

Pour répondre à ces deux interrogations sur l’impact de la Covid chez les patients hypertendus, des autoquestionnaires ont été envoyés en juillet et en août par voie postale à plus de 6000 individus de plus de 35 ans représentatifs de la population française… [Lire la suite]




Neuf questions sur le nouveau variant du SARS-CoV-2 observé au Royaume-Uni

(Le Monde) Un variant du SARS-CoV-2 semble être associé à une hausse brutale du nombre de cas dans la région de Londres ces dernières semaines. Mais la preuve d’une contagiosité accrue n’a pas été faite.

A six jours de Noël, le premier ministre britannique a annoncé le reconfinement de Londres et d’une partie de l’Angleterre, face à une hausse brutale des cas de Covid-19. Boris Johnson a aussi annoncé qu’un variant du SARS-CoV-2, porteur de plusieurs mutations génétiques décrites depuis quelques mois, serait à l’origine de cette nouvelle flambée des cas, indiquant que la propagation de celle-ci serait « 70 % plus importante ».

Quel est ce nouveau variant du SARS-CoV-2 ?

Appelé VUI-202012/01 (variant under investigation n° 1 du mois de décembre 2020), ce variant du SARS-CoV-2 présente au total 17 mutations de son génome par rapport au coronavirus qui avait été séquencé en janvier 2020 à Wuhan.

Huit de ces 17 mutations impliquent la protéine de spicule présente sur la surface du virus, celle-là même qui donne au virus sa forme de couronne et qui lui permet d’infecter… [Lire la suite]




Feu vert de l’EMA pour le vaccin de Pfizer-BioNtech

(Medscape – Stéphanie Lavaud) Le comité conseil (CHMP) de l’agence européenne du médicament (EMA) a donné ce jour un avis positif à l’approbation du vaccin de Pfizer-BioNTech pour prévenir la maladie COVID chez les plus de 16 ans. « Cet avis ouvre la voie à la première autorisation de mise sur le marché en Europe pour un vaccin anti-Covid, en respectant toutes les procédures de sécurité qu’il se doit pour un produit de santé » indique le communiqué de l’EMA. Laquelle va désormais accélérer sa procédure de décision pour autoriser la commercialisation du vaccin le plus rapidement possible et permettre aux 27 pays européens qui relèvent de la décision européenne de démarrer la vaccination auprès de leur population respective.

« Une réussite scientifique historique »

Après des analyses de données en un temps record, « le comité de EMA est arrivé à un consensus établissant que les données disponibles étaient suffisamment solides en termes de qualité, d’efficacité et de sécurité… [Lire la suite]




Hypertension artérielle : quelle activité physique prescrire ?

(Medscape – Vincent Richeux) Comment prescrire une activité physique à un patient hypertendu ? Et quelle activité choisir ? Lors d’une session des Journées de l’hypertension artérielle (JHTA2020), des cardiologues du sport ont apporté leur point de vue, en insistant sur la nécessité d’adapter la pratique de l’activité physique au patient, de manière progressive et selon ses envies. Sans donner trop d’importance au profil tensionnel révélé par le test d’effort lors de la visite de non contre-indication (VCNI).

Au cours d’une VCNI, le test d’effort apparait incontournable pour évaluer les aptitudes cardiovasculaires du patient en cas de pratique sportive intense ou de profil à risque. « Tout le monde s’y réfère. Pourtant, il ne reflète que très peu la réalité », en ce qui concerne l’impact du sport sur la tension artérielle, a affirmé le Dr Jean-Christophe Blanchard (Hôpital Corentin-Celton, AP-HP, Issy-les-Moulineaux), lors de sa présentation.

L’affirmation peut paraitre surprenante, tant cet examen est ancré dans les habitudes, notamment pour évaluer le profil tensionnel à l’effort des patients… [Lire la suite]




Covid-19 : trois fois plus mortelle que la grippe saisonnière

(Medscape – Vincent Richeux) Selon une large étude française s’appuyant sur les données de près de 130 000 patients admis dans les hôpitaux publics ou privés de l’hexagone, le taux de décès observé chez ceux hospitalisés pour COVID-19 est presque trois fois plus élevé que celui associé aux patients admis pour une grippe saisonnière. Et si les adolescents ont été peu touchés de façon général, les décès dans cette tranche d’âge sont malgré tout dix fois plus importants qu’avec la grippe. Ces résultats ont été publiés dans The Lancet Respiratory Medicine.

« Cette étude est la plus importante à ce jour permettant de comparer les deux maladies et confirme que la COVID-19 est beaucoup plus grave que la grippe », a souligné dans un communiqué le Pr Catherine Quantin (CHU de Dijon), l’une des auteurs. Elle précise que cette différence est d’autant plus frappante que «  la saison grippale 2018/2019 avait été la pire des cinq dernières années en France » en termes de décès.

L’analyse, menée par l’Inserm et le CHU de Dijon, montre également [Lire la suite]




Covid-19 chez les enfants de moins de 5 ans : souvent asymptomatiques et peu sévère

(Medscape – Caroline Guignot) Une métaanalyse de la littérature portant spécifiquement sur les enfants de moins de 5 ans montre que la moitié de ceux qui était infecté par le SARS-CoV-2 étaient des nourrissons de moins de 1 an, que 43 % présentaient une forme asymptomatique, avec un excellent pronostic dans la quasi majorité des cas. L’article a été publié dans Vaccine.

Compilation de 65 articles

Si les enfants de moins de 5 ans sont parmi les plus vulnérables aux infections hivernales, ils sont réputés moins sensibles à l’infection par le SARS-CoV-2 : ceci s’expliquerait par une expression moindre des récepteurs ACE2 au niveau respiratoire, et par une potentielle protection apportée par l’immunité croisée envers les autres coronavirus. Une équipe a conduit une revue systématique et une métaanalyse afin de compiler les données publiées et mieux décrire l’épidémiologie spécifique à cette tranche d’âge.

Au total, 65 articles ont été pris en compte dont 39 étaient des études observationnelles et 26 des études ou rapports de cas. Elles rapportaient un total de… [Lire la suite]




Les premières vaccinations avancées à la dernière semaine de décembre

(Medscape – Anne-Gaëlle Moulun) Alors que le coronavirus a frappé au sommet de l’état, Jean Castex, Olivier Véran et Jérôme Salomon ont chacun leur tour pris la parole cette semaine. Principale nouveauté : la campagne de vaccination pourrait démarrer plus tôt que prévu, dès fin décembre, sous réserve que les vaccins obtiennent les autorisations nécessaires et que la logistique suive.

Remontée du nombre de cas en France

« La situation sanitaire reste aujourd’hui préoccupante », a indiqué le Premier ministre Jean Castex, devant l’Assemblée nationale mercredi 16 décembre. « Nous avons atteint ces derniers jours un plateau dans le nombre de contaminations. Une personne est encore hospitalisée toutes les minutes et une personne est admise d’urgence en réanimation toutes les sept minutes », a-t-il détaillé.

De son côté, le Pr Jérôme Salomon, directeur général de la Santé… [Lire la suite]




Avec trois fois plus de morts à l’hôpital, « le Covid-19 est bien plus grave que la grippe », confirme une étude française

(Le Monde – AFP) Le Covid-19 n’est décidément pas une « grippette », comme certains l’ont dit au début de la pandémie : il fait trois fois plus de morts à l’hôpital que la grippe saisonnière classique, selon une étude française publiée vendredi 18 décembre.

Cette étude, publiée dans la revue médicale The Lancet Respiratory Medicine, se base sur les données de plus de 135 000 patients français, soit 89 530 hospitalisés pour le Covid-19 en mars et avril 2020 et 45 819 hospitalisés pour la grippe entre décembre 2018 et février 2019.

Le taux de décès des patients atteints du Covid-19 a été trois fois plus élevé que celui des patients touchés par la grippe : 16,9 % pour les premiers (plus de 15 000 morts sur 89 500 malades), contre 5,8 % pour les seconds (plus de 2 600 morts sur 45 800 malades)… [Lire la suite]




Avec trois fois plus de morts à l’hôpital, « le Covid-19 est bien plus grave que la grippe », confirme une étude française

(Le Monde – AFP) Le Covid-19 n’est décidément pas une « grippette », comme certains l’ont dit au début de la pandémie : il fait trois fois plus de morts à l’hôpital que la grippe saisonnière classique, selon une étude française publiée vendredi 18 décembre.

Cette étude, publiée dans la revue médicale The Lancet Respiratory Medicine, se base sur les données de plus de 135 000 patients français, soit 89 530 hospitalisés pour le Covid-19 en mars et avril 2020 et 45 819 hospitalisés pour la grippe entre décembre 2018 et février 2019.

Le taux de décès des patients atteints du Covid-19 a été trois fois plus élevé que celui des patients touchés par la grippe : 16,9 % pour les premiers (plus de 15 000 morts sur 89 500 malades), contre 5,8 % pour les seconds (plus de 2 600 morts sur 45 800 malades)… [Lire la suite]




Nouveau variant du SARS-CoV-2 au Royaume-Uni : questions-réponses

(Medscape – Peter Russell, Aude Lecrubier) Le gouvernement britannique a instauré de nouvelles restrictions à Londres et dans plusieurs villes du sud-est de l’Angleterre face à une recrudescence importante des cas de Covid-19. Ce durcissement des mesures intervient alors qu’un nouveau variant du virus a été identifié dans cette région et signalé à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). 

Ce nouveau variant pourrait-il être impliqué dans la flambée de cas observée ? Pourrait-il compromettre l’efficacité du vaccin ? Plusieurs personnalités politiques et scientifiques britanniques ont communiqué sur ce que l’on sait à ce stade de ce variant. Le BMJ, s’est fait l’écho de certains de leurs propos… [Lire la suite]




Vaccin Moderna : la FDA valide son efficacité mais la survenue de paralysies faciales intrigue

(Medscape – Kerry Dooley Young) Le dossier d’approbation pour le vaccin de Moderna a passé haut-la-main mardi l’examen d’approbation par les autorités de régulation américaines. Et il a été définitivement approuvé hier. Ce qui fait que les Etats-Unis pourront disposer de deux options vaccinales pour se prémunir contre le Covid-19. Néanmoins, les Autorités de régulation s’interrogent sur la survenue de paralysies faciales de Bell, sans qu’un lien avec le vaccin puisse leur être imputé à ce stade.

Rappelons que Moderna utilise la même technologie innovante, à savoir de l’ARN modifié, que son concurrent Pfizer-BioNTech, dont le vaccin est déjà approuvé dans certains pays. Ce qui a permis au Royaume-Uni notamment de démarrer les campagnes de vaccination.

La demande d’approbation du vaccin de Moderna s’appuie sur les données de sécurité et d’efficacité d’une étude de phase 3 randomisée en cours, réalisée en double aveugle et contrôlée contre placebo (2 doses espacées de 28 jours) chez environ 30 400 participants… [Lire la suite]




L’Afrique déjà immunisée face à la pandémie ?

(Medscape – Agnès Lara) Existe-t-il, chez les personnes vivant en Afrique, une immunité croisée développée contre d’autres coronavirus susceptible d’apporter une protection contre le SARS-CoV-2 ? Une étude publiée dans Int J Infect Dissoutient cette hypothèse et expliquerait pourquoi ce continent semble relativement protégé.

Un moins lourd tribut que l’Amérique ou l’Europe

Une immunité croisée entre le SARS-CoV-2 et d’autres coronavirus humains bénins a été beaucoup plus fréquemment retrouvée avec des échantillons plasmatiques prélevés en Afrique subsaharienne, par rapport à des échantillons prélevés aux Etats-Unis avant la pandémie de Covid-19. Cette immunité semble liée au développement d’anticorps contre les protéines de nucléocapsides d’autres coronavirus humains bénins qui circulent de façon plus importante dans cette partie du monde. Elle pourrait expliquer le faible taux d’infection et de décès observé en Afrique subsaharienne par rapport à celui des États-Unis, même si cela reste encore à confirmer… [Lire la suite]




Emmanuel Macron positif au Covid

(Medscape – Aude Lecrubier) Le Président de la République française a été diagnostiqué positif au Covid-19 ce jour. « Ce diagnostic a été établi suite à un test RT-PCR réalisé dès l’apparition de premiers symptômes », a indiqué la Présidence dans un communiqué [1].

Conformément aux consignes sanitaires en vigueur applicables à tous, Emmanuel Macron s’isolera pendant 7 jours. Il continuera de travailler et d’assurer ses activités à distance mais ne pourra plus assurer ses déplacements, notamment celui prévu au Liban les 22 et 23 décembre.

Plusieurs personnes sont considérées comme cas contacts du Président, notamment la Première dame Brigitte Macron et le Premier ministre, Jean Castex, qui ne présentent pas de symptômes mais aussi les présidents de tous les groupes parlementaires à l’Assemblée nationale, qu’il a reçus à déjeuner mardi dernier.

Pour rappel, Jean Castex avait déjà dû s’isoler début septembre après son contact avec Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France, contaminé par le coronavirus Sars-CoV-2. Le Premier ministre avait alors été testé négatif.

Avant lui, d’autres chefs d’État ont été testés positifs, comme Donald Trump (États-Unis), Boris Johnson (Grande-Bretagne) ou Jair Bolsonaro (Brésil).

[1] Communiqué Elysée. Le Président de la République a été diagnostiqué positif à la Covid-19. 17 décembre 2020.




Pourquoi le président du Haut conseil du DPC a démissionné

(Medscape – Philippe Anaton) Président du Haut conseil du DPC (développement professionnel continu) depuis juillet 2016 au sein de l’agence nationale du DPC (ANDPC), le Dr Jean-François Thébaut a remis sa démission par courrier le 27 novembre dernier.

Le Dr Thébaut a ainsi voulu acter de désaccords de fonds avec la stratégie poursuivie par l’ANDPC et sa directrice, Michèle Lenoir Salfati.

Dans sa lettre ouverte, le Dr Thébaut critique ouvertement le bureaucratisme supposé de la direction de l’ANDPC : « Les objectifs de la direction de l’agence se résumaient à une gestion administrative, technique et bien sûr financière rigoureuse, ce qui se conçoit très bien puis qu’il s’agit d’argent public, mais dénuée de la vision prospective des enjeux de santé publique que pouvait porter un engagement vers la qualité des soins, la sécurité des patients et l’innovation des organisations territoriales »… [Lire la suite]




Motricité, attention, anxiété : la réalité virtuelle peut améliorer la qualité de vie des personnes âgées

(The Conversation – Hajer Rami , Emmanuele Duron, Romain Artico) Dans 20 ans, si l’on en croit les projections de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), un quart des Français seront âgés de 65 ans et plus. Naturellement, ce vieillissement de la population constitue l’une des préoccupations de nos gouvernements, qu’il s’agisse d’anticiper la perte d’autonomie des personnes âgées, de les accompagner, ou encore d’adapter la société à cette évolution. Or du point de vue de l’accompagnement, les nouvelles technologies, et plus précisément la réalité virtuelle, semblent présenter différents atouts.

Objet phare des nouvelles technologies, la naissance de la réalité virtuelle est étroitement liée à l’évolution de l’informatique et du domaine de synthèse des images : il s’agit en effet d’exploiter l’informatique et des interfaces comportementales pour permettre à une ou plusieurs personnes une activité sensori-motrice et cognitive dans un monde artificiel… [Lire la suite]




Christelle Ratignier-Carbonneil nouvelle directrice générale de l’ANSM

Le Président de la République, a nommé Christelle Ratignier-Carbonneil, Directrice générale de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), par décret du 14 décembre 2020 [1].

Cette ex-numéro 2 de l’ANSM succède à Dominique Martin qui a quitté l’agence après la fin de son second mandat pour devenir médecin-conseil national à la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam).

Elle prend la suite de ce médecin psychiatre mais aussi à haut fonctionnaire de longue date dans le contexte particulier de la crise du Covid-19 et alors que l’ANSM est toujours mise en examen dans plusieurs affaires, notamment celles du Médiator et de la Dépakine. Dans les deux cas, l’agence est accusée d’ « homicides et blessures involontaires » par négligence. Dans le scandale de l’antiépileptique Dépakine… [Lire la suite]




Prise en charge des séquelles respiratoires du Covid : les recommandations de la SPLF

(Medscape – Dr Isabelle Catala) Comment éviter que les patients Covid gardent des séquelles respiratoires fonctionnelles de leur maladie et soient atteints de fibrose pulmonaire ?

Partant du constat que nous ne disposions « actuellement d’aucune donnée concernant la prise en charge à proposer aux patients ayant des séquelles pulmonaires au décours d’une pneumonie à SARS-CoV-2 (Covid-19) », la Société de Pneumologie de Langue Française (SPLF) a réuni un groupe d’experts qui a fait plusieurs propositions de suivi de ces patients. Propositions qui ont ensuite été soumises à un panel composé de 10 pneumologues hospitaliers de CHU, de 6 pneumologues hospitaliers de CHG et de 6 pneumologues libéraux… [Lire la suite]




Révolutionner la télécardiologie grâce aux DM, aux données et à l’IA : la recette d’Implicity

(TICpharma – Wassinia Zirar) La start-up parisienne Implicity développe une plateforme pour la télésurveillance des patients porteurs de prothèses rythmiques implantables et des algorithmes d’intelligence artificielle (IA) pour « augmenter l’efficacité des équipes soignantes et améliorer la qualité du suivi des patients via de l’IA prédictive », a expliqué le 8 décembre à TICpharma le Dr Arnaud Rosier, cofondateur et directeur général de la jeune pousse.

En mai 2020, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) lui a donné son feu vert, pour mener le projet « Hydro » dans le cadre du Health Data Hub.

Il doit permettre de développer une solution pour prédire les crises d’insuffisance cardiaque avec hospitalisation pour les patients porteurs de prothèses rythmiques implantables. [Lire la suite]