Variole du singe : le point sur les vaccins et traitements antiviraux

(The Conversation – Parastou Donnai) Si impressionnante qu’elle soit, avec sa fièvre et ses éruptions cutanées, la variole du singe (monkeypoxne nécessite habituellement pas de traitement spécifique. Longue à guérir (plusieurs semaines), la maladie est toutefois généralement bénigne et la plupart des personnes infectées se rétablissent spontanément – hors complications (déshydratation, surinfections bactériennes…). Il existe toutefois des vaccins qui peuvent être utilisés pour contrôler les épidémies de monkeypox, et certains pays les utilisent déjà. Il existe également des traitements pour les personnes qui tombent gravement malades à cause du virus… [Lire la suite]




Le marché des thérapies numériques « n’existe pas » encore, mais il est « en construction »

(Tic Pharma – Léo Caravagna) Le marché des thérapies numériques « n’existe pas », mais il est « en construction » et finira par émerger, a constaté Maryne Cotty-Eslous, PDG de la start-up Lucine, lors de la conférence plénière TIC & Santé organisée le 17 mai à l’occasion de l’édition 2022 du salon Santexpo… [Lire la suite]




Variole du singe : une étude décrit les caractéristiques de cas survenus au Royaume-Uni entre 2018 et 2021

(Le Monde – Réalités biomédicales) Publiée le 24 mai 2022 dans la revue The Lancet Infectious Diseases, une étude rapporte les caractéristiques cliniques, des données de cinétique virale et la réponse à des traitements antiviraux expérimentaux, provenant de sept patients infectés par le virus de la variole du singe (monkeypox, en anglais). Ces sept patients, cinq jeunes adultes et un enfant de moins de deux ans, ne présentaient pas de comorbidités. Le diagnostic de monkeypox humain avait été établi au Royaume-Uni, entre le 15 août 2018 et le 10 septembre 2021… [Lire la suite]




Prévention primaire des MCV par l’aspirine : les recommandations définitives de l’USPSTF

(Medscape – Sue Hughes) Après avoir publié un document préliminaire l’an passé, le groupe de travail américain spécialisé dans les questions de prévention (USPSTF) a sorti ses recommandations finales sur l’utilisation de l’aspirine pour prévenir les maladies cardiovasculaires. Ce document actualisé déconseille d’initier l’aspirine pour la prévention primaire des maladies cardiovasculaires chez les personnes âgées de 60 ans ou plus… [Lire la suite]




Cancer de la prostate : risque de TEV majoré de 50% dans les 5 ans après le diagnostic

(Medscape – Marine Cygler) La relation étroite entre le cancer et la thromboembolie veineuse (TEV) continue d’être explorée. Et l’on comprend l’importance de ce type de recherche quand on sait que la TEV est la seconde cause de décès derrière le cancer lui-même chez les patients cancéreux. De tout récents travaux viennent de montrer que dans les cinq années suivant le diagnostic de cancer, les hommes atteints d’un cancer de la prostate ont 50 % de risque en plus d’être touchés par une TEV que ceux qui n’ont pas de cancer de la prostate. Publiés dans le journal BMJ Open, les résultats de cette étude fondée sur une cohorte nationale suédoise devraient pousser les médecins à prendre en compte ce sur-risque chez leurs patients avec un cancer de la prostate afin que la TEV soit repérée et prise en charge au plus vite… [Lire la suite]




Variole du singe : cinq cas « avérés » actuellement recensés en France

(Le Monde – AFP) La nouvelle ministre de la santé, Brigitte Bourguignon, a précisé mercredi que le pays disposait des stocks nécessaires pour vacciner les cas contacts, comme le recommandent les autorités sanitaires… [Lire la suite]




Frédéric Valletoux ligue l’ensemble des médecins contre lui

(Medscape – Jacques Cofard) Lors de son discours inaugural du congrès SANTEXPO , le président de la Fédération hospitalière de France (FHF) Frédéric Valletoux s’en est violemment pris aux médecins libéraux qui fuiraient la permanence des soins. Médecins libéraux et hospitaliers ont été outrés par cette saillie… [Lire la suite]




Syndrome coronaire stable : validation d’une méthode non invasive pour identifier une ischémie

(Medscape – Sue Hughes) Afin de définir la meilleure stratégie de revascularisation dans la prise en charge d’un syndrome coronaire stable avec lésions multiples, la méthode non invasive Quantitative Flow Ratio (QFR) utilisée pour évaluer l’impact de la sténose sur le flux sanguin a donné des résultats similaires à la mesure invasive Fractional Flow Reserve (FFR) habituellement employée, selon l’essai DECISION-QFR. Les résultats ont été présentés lors de l’EuroPCR 2022 [1][Lire la suite]




DAPT post angioplastie complexe : 1 mois suffit en cas de risque hémorragique élevé

(Medscape – Sue Hughes) Chez les patients qui ont eu une angioplastie coronarienne transluminale (ATL) mais sont à risque hémorragique élevé, un mois de bithérapie antiplaquettaire (DAPT) est associé aux mêmes niveaux de risque d’accidents cardiaques ou cérébraux majeurs qu’avec une durée plus longue de DAPT. En revanche, cette durée raccourcie est associée à un risque plus faible de d’hémorragies, y compris chez les patients qui ont eu une ATL complexe… [Lire la suite]




Fermeture des urgences : les hospitaliers réclament plus de PDS en ville

Face aux fermetures totales ou partielles de nombreux services d’urgence, les présidents des conférences hospitalo-universitaires demandent en priorité la mise en place de plans de continuité des soins

Le CHU de Bordeaux est le 68e établissement (public comme privé) à avoir partiellement ou totalement fermé son service d’urgences. Marie-Noëlle Gérain-Breuzard, présidente de la conférence des directeurs généraux de CHU et le Pr Rémi Salomon, président de la conférence des présidents de CME de CHU réclament tous deux une évolution du système.

Une meilleure coordination

Les deux présidents préconisent une réflexion globale sur l’ensemble du système de soins et notamment la répartition des patients et du travail entre médecins et paramédicaux, ainsi qu’une meilleure éducation des patients sur l’accès aux urgences.

Ils souhaitent également que les ARS parviennent à mieux coordonner les établissements (publics et privés) et la médecine de ville, et à bien articuler cette dernière avec le SAS (Service d’accès aux soins).

Marie-Noëlle Gérain-Breuzard a souligné à cette occasion que seuls 40 % des médecins libéraux participaient à la permanence des soins alors que Frédéric Valletoux (président de la FHF) et le Pr Salomon souhaitent que tous les soignants « prennent » leur part. Les propos de Frédéric Valletoux ont suscité une vive réaction des syndicats de médecins libéraux dont le communiqué conjoint est disponible sur le site internet des différentes centrales. La presse s’en fait également le relai, par exemple ici.

Renforcer la recherche

Marie-Noëlle Gérain Beuzard plaide pour renforcer la capacité des CHU à faire de la recherche pour constituer des laboratoires où s’élaborent « les solutions de demain, en matière d’organisation des soins, de formation et de recherche et d’innovation ». ».

Commentaire du SNC

Repenser le système de soins en articulant mieux les prises en charge – programmées ou non programmées – entre la ville et l’hôpital est incontournable pour faire face aux défis actuels.

La concertation avec tous les acteurs est indispensable pour avancer de manière constructive et efficace, chacun devant recevoir les moyens de réaliser les missions qui lui sont confiées.

Le SNC condamne les propos désobligeant des représentants  des hôpitaux publics vis-à-vis des libéraux qui poussent au final à dissocier les médecins au lieu de les rassembler. 

© Pixavril




Au moins 120 services d’urgences font face à de graves « difficultés » avant l’été, « du jamais-vu »

(Le Monde – AFP) Manque de médecins, d’infirmiers, d’aides-soignants ou de lits : ces services représentent quasi 20 % des urgences de France. Aucun territoire n’est épargné, avec 60 départements touchés dans toutes les régions. Accès filtrés et fermetures en cascade : la pénurie de soignants aux urgences vire à la « catastrophe », avec déjà 120 services contraints de limiter leur activité ou s’y préparant, prélude pour certains d’un été « atroce »… [Lire la suite]




Variole du singe : « Cette circulation de la maladie est complètement nouvelle »

(The Conversation – C. Besombes, N. Fontanet) Depuis le début du mois de mai, plus d’une centaine de cas suspects de variole du singe, maladie originaire d’Afrique, ont été détectés dans plusieurs pays européens ainsi qu’en Amérique du Nord, en Australie, et en Israël. Quel est ce virus ? Qui est concerné ? Faut-il s’inquiéter de cette flambée de cas ? Engagés depuis 3 ans dans le projet Afripox, qui vise à mieux comprendre la variole du singe dans sa région d’émergence, Camille Besombes, médecin infectiologue et doctorante dans l’unité d’Arnaud Fontanet, coordinateur du projet, fait le point… [Lire la suite]




AVC : haut risque de récidive en cas de FA, même sous anticoagulants

(Medscape – Kelli Whitlock Burton) Les patients souffrant de fibrillation atriale (FA) qui ont fait un AVC ischémique sous anticoagulants oraux ou antagonistes de la vitamine K (AVK) ont un risque élevé de récidive ou de décès, selon une nouvelle étude [1]. Les chercheurs ont observé un taux de mortalité juste au-dessus de 12% dans les 3 mois qui suivent un AVC ischémique sous coagulation orale et proche de 20% à un an, ce qui, disent-ils, démontre un besoin de stratégies additionnelles de prévention de la récidive d’AVC chez ces patients… [Lire la suite]




Brigitte Bourguignon, nouvelle ministre de la Santé et de la Prévention

(Medscape – Jacques Cofard) La composition du nouveau gouvernement est notamment marquée par un redécoupage du ministère anciennement dirigé par Olivier VéranBrigitte Bourguignon récupère « la santé et la prévention », tandis que le député Damien Abad est chargé de l’autonomie, de la solidarité et du handicap. Olivier Véran reste au gouvernement, en charge des relations avec le Parlement… [Lire la suite]




Douleur postopératoire : un Livre Blanc et 25 fiches pratiques pour éviter la chronicisation

(Medscape – Marine Cygler) Pour beaucoup de patients, la douleur postopératoire est transitoire et disparaît en quelques jours. Pour d’autres, l’hypersensibilité à la douleur se maintient et se chronicise. Définie comme une douleur qui persiste au-delà de deux mois après l’acte chirurgical, la douleur chronique post-opératoire (DCPO) est une véritable maladie, devenue un objet de préoccupation des anesthésistes-réanimateurs et médecins de la douleur. Comment une douleur aiguë se chronicise-t-elle ? Est-il possible d’identifier les patients à risque de chronicisation ? Comment prévenir les trajectoires douloureuses anormales ?… [Lire la suite]




Dix circonstances qui mènent à une nouvelle pandémie

(The Conversation – Raul Rivas Gonzalez) Épidémies et pandémies ne sont, malheureusement, pas nouvelles. Un simple coup d’œil à l’histoire de l’humanité suffit à montrer que la lutte de notre espèce contre les maladies infectieuses a été constante. Sans parler du récent Covid, la peste noire, le choléra, la tuberculose, la grippe, la typhoïde ou la variole ne sont que quelques exemples de celles qui ont laissé des traces indélébiles… [Lire la suite]




Vers une refonte du contenu de la doctrine technique du numérique en santé

(TICsanté – Wassinia Zirar) – La future version de la doctrine technique du numérique en santé embarquera plusieurs changements, dont « un avant-propos simplifié » et une refonte de son contenu, a expliqué Anne Lorin, responsable de mission à l’Agence du numérique en santé (ANS), le 17 mai à l’occasion de l’édition 2022 du salon Santexpo… [Lire la suite]




Variole du singe : apparition de nouveaux cas, dont 1 en France

(Medscape – Stéphanie Lavaud) Alors que les cas de variole du singe se multiplient en Europe et en Amérique du Nord, un premier cas chez un homme de 29 ans n’ayant pas voyagé a été confirmé en Ile-de-France ce vendredi, indique la DGS. S’il n’y a, à ce jour pas de caractère de gravité associé à cette maladie, les autorités sanitaires des pays les plus concernées et l’OMS informent dès à présent sur les symptômes afin d’enrayer une nouvelle épidémie qui pourrait se propager de façon préférentielle dans les milieux homosexuels, si l’on s’en réfère aux cas actuels… [Lire la suite]




Covid-19 : propagation de BA.4 et BA.5 ; hausse des cas dans de nombreux pays ; confinement en Corée du Nord

(Medscape – Rédaction) La dissémination des lignées BA.4 et BA.5 d’Omicron pourrait entraîner une augmentation significative des cas de Covid-19 dans l’UE/EEE dans les semaines et les mois à venir, a indiqué le European Centre for Disease Prevention and Control le 13 mai. La proportion de BA.4 et BA.5 dans l’UE/EEE est actuellement faible, mais les données suggèrent que ces variants deviendront dominants dans l’UE/EEE dans les mois à venir… [Lire la suite]




Réforme des études de médecine : le nouveau doyen Didier Samuel s’inscrit dans la continuité

(Medscape – Jacques Cofard) Le nouveau président de la Conférence des Doyens de médecine, le PrDidier Samuel a présenté ses priorités à l’occasion d’une conférence de presse « sur les examens et concours de médecine 2022 ». Pas de bouleversement des réformes en cours, juste des ajustements… [Lire la suite]




L’administration d’antibiotiques chez le jeune enfant pourrait diminuer la protection vaccinale

(Medscape – Nadine Eckert) L’administration d’antibiotiques chez le jeune enfant pourrait entrainer une protection vaccinale plus faible, d’après des chercheurs américains qui ont examiné la réponse humorale chez 560 enfants âgés de 6 à 24 mois et qui l’ont mise en relation avec les traitements antibiotiques prescrits… [Lire la suite]




Les formations sur les qualités humaines ou « soft skills » sont encore peu légion en médecine

(Medscape – Jacques Cofard) Les soft skills, ou compétences non techniques, sont de plus en plus demandées dans le monde de l’entreprise. Mais dans le secteur de la santé, l’offre en la matière, à part de rares initiatives, est peau de chagrin. C’est par un communiqué enthousiaste que l’assureur des praticiens exerçant sur plateau dans les cliniques, Branchet, a annoncé le lancement d’un nouveau programme de gestion des risques « intégrant les compétences non techniques liées aux facteurs humains », dites « soft skills ». Mais que recouvre donc ce nouvel anglicisme ?… [Lire la suite]




L’hôpital du futur vu par Martin Hirsch, patron de l’AP-HP

Directeur général de l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch a transmis au gouvernement des pistes pour réformer l’hôpital. Trop rigide, celui-ci est perçu comme une administration et non comme un lieu de production.

En 12 pages, Martin Hirsch propose de se libérer du cadre actuel issu de la réforme Debré (1958), arguant qu’il n’était plus adapté aux besoins de la France du XXIe siècle. Il suggère pour cela de créer une commission incluant des professionnels de toutes générations, sous la houlette de personnalités reconnues dans le monde de la santé et dirigée par le vice-président du conseil d’Etat.

Des pistes pour l’ensemble de la vie hospitalière

Parmi les pistes proposées figurent :

  • la révision des statuts des professionnels de santé,
  • de nouvelles modalités de fixation des rémunérations,
  • l’incitation à la recherche et à l’enseignement,
  • la participation à la vie de l’établissement,
  • la modernisation des formations paramédicales,
  • la création de maisons des étudiants à loyers modérés,
  • un rapprochement réel entre l’hôpital et la ville avec la création de structures mixtes liées contractuellement,
  • la suppression des chaînes parallèles en matière de ressources humaines,
  • une meilleure distinction entre les fonctions de représentation et de responsabilité opérationnelle,
  • l’octroi de réelles responsabilités aux médecins dans les équipes de direction – jusqu’à la direction de l’établissement pour ceux qui le souhaitent,
  • plus de place pour les paramédicaux et les usagers dans la gouvernance,
  • la révision de la taille des structures médicales,
  • des ajustements du mode de financement qui serait intégralement assuré ou a minima géré par l’Assurance-maladie pour supprimer la complexité actuelle,
  • la simplification du codage,
  • la généralisation des mécanismes d’intéressement liés à la qualité et l’organisation des soins,
  • la valorisation de la contribution à l’innovation
  • un nouveau calcul des dotations recherche.

Le cas de l’AP-HP

L’AP-HP connaît des problématiques structurelles et chroniques et des difficultés particulières : rivalités internes entre les services de l’AP-HP et les universités qui y sont liées, concurrence entre les besoins d’aval des services d’urgence et les besoins de recours, instances conçues comme celles d’hôpitaux de taille classique engendrant une « sous-performance chronique » et une situation financière « défavorable ».

Martin Hirsch plaide pour que l’AP-HP s’inscrive « dans une réforme globale de l’hôpital public » ou qu’elle soit traitée comme les établissements supérieurs avec, dans ce cas, un « réel contrat de transformation » : restructuration de l’offre de soins à partir d’un schéma “tout AP-HP”, moins de services redondants, des centres de plus grande taille critique et des hôpitaux plus spécialisés.


Lire la tribune de Martin Hirsch

© Charles Platiau – VILevi – Fotolia




La région Provence

La région Provence regroupe les départements des Alpes de Haute-Provence, des Hautes-Alpes, des Bouches-du-Rhône, du Vaucluse et du Var. Rencontre avec Patrick Joly, président de l’antenne SNC dans la région.


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Les principaux chiffres-clés de la région Provence

La région compte 559 cardiologues libéraux La région compte 456 cardiologues libéraux installés. Toutefois ce nombre cache d’importantes disparités entre les départements (données de l’Observatoire des territoires pour 2020) :

Département Nombre de cardiologues libéraux Densité / 100 000 habitants
04 – Alpes de Haute-Provence 15 9,1
05 – Hautes-Alpes 10 7,1
13 – Bouches-du-Rhône 367 18
83 – Var 103 9,6
84 – Vaucluse 64 11,4

Les défis de la région

Comme de nombreuses régions, la région Provence fait face à un défi démographique même s’il est pour l’instant moins prononcé que dans d’autres régions. Dans certaines zones, les patients doivent patienter 4 à 5 mois pour avoir un rendez-vous, notamment dans Marseille. A 5 ans, étant donné la pyramide des âges, la situation est très inquiétante.

Par ailleurs les petits hôpitaux généraux préfèrent recruter des cardiologues en fin de formation ou venant d’autres régions plutôt que de développer la coopération entre l’hôpital et la ville. Le projet régional de santé (PRS) doit trouver un équilibre entre la nécessité de sauver les hôpitaux publics et celle de permettre à la cardiologie libérale de gagner en pertinence, sans entrave (par exemple sur les installations en rythmo-interventionnel ou les déplacements d’activité).

Les projets de la région pour 2022

La région travaille sur 3 axes en 2022 :

  1. Motiver les jeunes installés à s’intéresser au syndicalisme. Une première réunion organisée au printemps a remporté un vif succès.
  2. Contribuer à la construction du PRS pour que celui-ci ne soit pas hospitalo-centré et encourage une organisation de la cardiologie libérale en établissement plus cohérente.
  3. S’ouvrir au-delà de la région et même du pays pour faire venir de nouveaux cardiologues, grâce notamment à Cardiolink.

Une AG se tiendra au mois de septembre

Pour en savoir plus sur le SNC en région Provence
N’hésitez pas à contacter Patrick Joly par mail en cliquant sur l’icône ci-dessous



© martinm303_depositphotos




(Medscape – Vincent Richeux) Après une troisième ou une quatrième dose de vaccin contre le Covid-19, si l’effet protecteur contre les formes symptomatiques semble disparaitre au-delà de trois mois, la protection contre les formes graves de la maladie reste importante, selon les dernières données de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Dress)… [Lire la suite]




AVC : et si le ténectéplase remplaçait l’altéplase dans les unités mobiles ?

(Medscape – Sue Hughes) Un bolus en intraveineuse de ténectéplase dès la prise en charge d’un patient présentant un AVC par une unité mobile améliore l’efficacité du traitement thrombolytique en comparaison avec le standard de soins, à savoir l’utilisation d’altéplase. C’est ce que montre une nouvelle étude, présentée à l’occasion de l’European Stroke Organisation Conference (ESOC-2022) qui s’est déroulée à Lyon entre les 4 et 6 mai derniers… [Lire la suite]




Eaux littorales : la contamination par les pesticides favorise-t-elle les bactéries résistantes aux antibiotiques ?

(The Conversation – D. Murano, C. Montagnani, D. Destoumieux-Garzon) Quels impacts les produits phytopharmaceutiques ont-ils sur l’environnement et la biodiversité ? Pour tenter de répondre à cette question, un groupement d’experts menés par l’INRAE et l’Ifremer vient de publier un rapport dressant le bilan de l’ensemble des effets directs et indirects des produits phytopharmaceutiques sur la biodiversité et les services écosystémiques en France. Basé sur 4000 rapports et articles parus dans la littérature scientifique au cours des 20 dernières années… [Lire la suite]




Premier cas décrit de synesthésie chez un aveugle de naissance

(Le Monde – Réalités biomédicales – Marc Gozlan) C’est l’histoire d’un homme de 40 ans, né totalement aveugle. Sa cécité est la conséquence d’une rétinopathie congénitale, sa mère ayant contracté la rubéole pendant sa grossesse. Ce quadragénaire, désigné par les initiales CB, a un doctorat en sciences informatiques, lit couramment le braille et n’a pas d’antécédents neurologiques ou psychiatriques. Il parle couramment l’anglais mais sa langue maternelle est l’italien… [Lire la suite]




Pas de bénéfice CV avec l’utilisation concomitante des cigarettes électroniques et des cigarettes classiques

(Medscape – Aude Lecrubier, Univadis) Selon une étude longitudinale américaine, l’utilisation exclusive de cigarettes électroniques (e-cigarettes) pourrait conférer un risque moindre de maladie cardiovasculaire (MCV) que le tabagisme seul. En revanche, le fait d’utiliser à la fois des cigarettes et des e-cigarettes semble conférer le même risque que le tabagisme exclusif… [Lire la suite]




Quel maintien de la capacité cardiorespiratoire après réhabilitation cardiaque ?

(Medscape – Caroline Guignot) Chez les patients ayant eu un évènement aigu coronarien, le bénéfice cardiorespiratoire tiré d’une réhabilitation cardiaque (RC) est maintenu à 1 an pour la majorité des patients participants. Ces données, issues d’une étude multicentrique française, clarifie le devenir des capacités physiques tirées d’un séjour en RC… [Lire la suite]




Sténose aortique: résultats prometteurs avec un traitement par ultrasons

(Medscape – Vincent Richeux) Après des résultats positifs chez des patients atteints de sténose aortique ne pouvant être traités ni par chirurgie, ni par remplacement de la valve aortique par voie percutanée (TAVI), le traitement non invasif de la sténose cardiaque par ultrasons Valvosoft® va être évalué dans une nouvelle étude clinique, en vue d’obtenir le marquage CE, a annoncé la start-up française Cardiawave, fabricant du dispositif… [Lire la suite]




Des scientifiques identifient cinq genres bactériens liés au cancer de la prostate agressif

(Medsacpe – Pavankumar Kama) Des scientifiques britanniques ont identifié cinq genres de bactéries anaérobies couramment présents dans les échantillons d’urine et de tissus des patients atteints de cancers de la prostate agressifs. Leurs résultats sont publiés dans European Urology Oncology [1] .

D’après les chercheurs, ces 5 genres de bactéries anaérobies pourraient être considérés comme des biomarqueurs et pourraient avoir une utilité pronostique potentielle dans le cancer de la prostate (anaerobic bacteria biomarker set : ABBS)… [Lire la suite]




CHU de Limoges : « Au vu de l’état de l’hôpital public, nous considérons que cette certification est déconnectée de la réalité »

(Medscape – Jacques Cofard) Depuis ce lundi 9 mai, le CHU de Limoges traverse sa période de certification, comme tous les quatre ans. Mais cette année, une centaine de médecins ont décidé de se rebeller contre ce processus et de le boycotter, jugeant qu’il est totalement déconnecté de la réalité dramatique de leur hôpital. Entretien avec le Dr Sylvain Palat, à la tête de la fronde contre la certification… [Lire la suite]




Le concours Lépine récompense des défibrillateurs connectés aux services d’urgence

(Le Monde – AFP) Le boîtier connecté Géocœur, imaginé par Frédéric Leybold, est placé au-dessus des défibrillateurs. Grâce à un QR code, les badauds peuvent alors localiser la victime et lui apporter de l’aide plus rapidement que les pompiers ou le SAMU… [Lire la suite]




La supplémentation calcique aggrave le pronostic du rétrécissement aortique

(Medscape – Sue Hughes) La supplémentation calcique par voie orale est associée à une plus grande fréquence de remplacements valvulaires aortiques chez les sujets âgés ayant une sténose aortique légère à modérée. Tel est la conclusion d’une étude récemment publiée en ligne dans HEART le 25 avril [1].

« Nos résultats suggèrent que la supplémentation en calcium dans cette population ne génère pas de bénéfice cardiovasculaire, à l’inverse cette relation doit être examinée avec attention à la lumière des preuves et des inquiétudes croissantes quant à un effet néfaste sur le système cardiovasculaire, en particulier lorsque la prescription de calcium n’est pas requise, » concluent les chercheurs… [Lire la suite]




Xénogreffe de cœur de porc : le virus porcin suspecté dans la mort du patient américain

David Bennett, le premier patient de l’histoire à avoir reçu un cœur de porc génétiquement modifié, est décédé le 8 mars sans que l’origine de sa mort ne soit communiquée. Il avait reçu la greffe le 7 janvier et a vécu pendant deux mois après la chirurgie. Un rapport publié le 4 mai dans MIT Technology Review semble apporter une explication à son décès… [Lire la suite]




Des scientifiques ont développé un test rapide pour identifier les différents variants du Covid

(Medscape – Carolyn Crist) Un groupe de scientifiques américains a développé un test de laboratoire qui peut identifier rapidement quel est le variant impliqué chez une personne testée positive au Covid-19, selon un rapport publié récemment dans The Journal of Molecular Diagnostics… [Lire la suite]




Quand l’assistant médical redonne du temps et l’envie d’exercer au médecin

(Medscape – Christophe Gattuso) Avoir un assistant médical, oui, mais pour quels bénéfices ? Deux médecins généralistes nous confient leur satisfaction d’avoir sauté le pas, avec l’aide financière de la CPAM. Cette nouvelle recrue – puisqu’il s’agissait dans les 2 cas d’une femme – leur a permis de réduire leur temps de travail administratif, d’accueillir davantage de patients et d’exercer dans des conditions plus sereines, en évitant le burnout… [Lire la suite]




AstraZeneca annonce les bons résultats de la dapagliflozine dans l’IC à fraction d’éjection préservée

(Medscape – Aude Lecrubier) Les résultats de l’essai de phase III DELIVER montrent que la dapagliflozine (Farxiga®, AstraZeneca) réduit significativement les événements cardiaques (décès cardiovasculaire ou aggravation de l’insuffisance cardiaque) chez des patients atteints d’IC ​​avec une fraction d’éjection légèrement réduite ou préservée (définie comme une fraction d’éjection ventriculaire gauche [FEVG] supérieure à 40 %), indique un communiqué de presse d’AstraZenaca… [Lire la suite]




Accès au secteur 2 : nouvelles modalités pour les anciens docteurs juniors

La Caisse nationale de l’assurance-maladie (Cnam) a précisé les modalités d’accès au secteur 2 pour les médecins ayant achevé leur troisième cycle comme « docteur junior ».

Le statut de docteur junior a été créé pour les internes accomplissant la phase 3 après les phases socle et d’approfondissement (phase de « consolidation »).

L’accès au secteur 2 suppose d’avoir le titre d’ancien assistant spécialiste des hôpitaux. Celui-ci nécessite de pouvoir justifier de deux années d’exercice comme assistant spécialiste des hôpitaux. La CNAM a confirmé qu’une année de docteur junior est maintenant comptabilisée au titre de l’une de ces deux années.

La CNAM précise également que ces deux années n’ont pas besoin d’être réalisées de façon consécutive et que la seconde année d’assistanat peut être réalisée en dehors d’un CHU.

Commentaire du SNC L’avenir des différents secteurs devra être abordé lors des négociations conventionnelles. En effet, alors que les politiques prévoient de faire disparaître le secteur 2, de plus en plus de spécialistes le choisissent, son accès étant facilité par différentes mesures. En parallèle, les spécialistes semblent de moins en moins attirés par le secteur 1.A suivre…




L’acte CCAM du mois : DEQA001

Dans le prolongement de l’acte DEQP001 dont nous avions parlé dans cette rubrique en novembre dernier, nous abordons son corollaire, le DEQA001, dédié à l’implantation (et l’explantation) d’un enregistreur événementiel par voie sous-cutanée dans le cadre du dépistage des troubles du rythme cardiaque paroxystique.


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Frédéric Fossati. La Madeleine

Le DEQA001 est un acte de chirurgie (code de regroupement : ADC) et non pas technique médical dont le libellé est : « électrocardiographie avec implantation sous-cutanée d’un dispositif d’enregistrement continu ». C’est un acte isolé qui n’est pas soumis à une demande d’entente préalable.

Toutefois, il comporte deux phases : ces phases dites « de traitement » sont parfois rendues nécessaires lorsque l’acte se décompose en des épisodes successifs et complémentaires les uns des autres, réalisés à des moments différents. Chaque « phase » est repérée par un code supplémentaire indiqué devant le sous-libellé correspondant au geste pratiqué. Ce code vient donc s’ajouter au code principal alphanumérique à 7 caractères.

Ainsi, la phase 1 correspond à l’implantation sous-cutanée du dispositif et valorisée à 56,53 € quel que soit l’appartenance au secteur d’activité, tandis que la phase 2 correspond à l’ablation de ce dispositif valorisée quant à elle à 28,27 €.

Dans de vieilles versions de la CCAM, la phase 2 correspondait à l’interrogation du dispositif sous-cutané d’enregistrement continu par télétransmission, l’ablation du dispositif devenant le phase 3… c’était avant la décision de l’UNCAM du 16 décembre 2015 modifiant le libellé de l’acte DEQP001 (« Électrocardiographie avec enregistrement événementiel déclenché et télétransmission ») limitant sa facturation à la seule interrogation d’un dispositif sous-cutané d’enregistrement continu ; dès lors, cette ancienne phase 2 n’avait plus de raison d’être…




Le concours Lépine récompense des défibrillateurs connectés aux services d’urgence

(Le Monde – AFP) Le boîtier connecté Géocœur, imaginé par Frédéric Leybold, est placé au-dessus des défibrillateurs. Grâce à un QR code, les badauds peuvent alors localiser la victime et lui apporter de l’aide plus rapidement que les pompiers ou le SAMU… [Lire la suite]




Le CHU de Rennes réalise une simulation d’opération cardiaque sans fil, en 5G

(L’Usine Digitale – Alice Vitard) Après une première expérimentation autour d’une ambulance connectée, le CHU de Rennes continue de tester les bénéfices de la 5G dans le secteur de la santé. Cette fois-ci, la technologie a été utilisée pour réaliser une intervention chirurgicale cardiaque sur un patient fantôme grâce à des superpositions d’images médicales. C’est un succès, même si quelques ajustements restent encore à faire… [Lire la suite]




La Commission européenne présente l’espace européen des données de santé

(TICpharma – Cassini Zirar) La Commission européenne a présenté le 3 mai sa proposition d’espace européen des données de santé, un nouveau cadre de gouvernance pour les données de santé qui permettra « de libérer leur potentiel » dans l’Union européenne (UE) et sera « l’épine dorsale de l’Europe de la santé », a promis Stella Kyriakides, commissaire européenne à la santé et à la sécurité alimentaire, lors d’une conférence de presse… [lire la suite]




Covid-19 : variant XE au Royaume-Uni, lente décrue en Europe, Shangai toujours en confinement total

(Medscape – Rédaction) EUROPE. Au Royaume-Uni, des données récentes de l’Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA) suggèrent que la variante XE d’Omicron pourrait être plus transmissible que la souche BA.2 qui est actuellement à l’origine de l’infection par le Covid-19 au Royaume-Uni, avec un total de 1371 cas confirmésd’Omicron XE, au 29 avril, selon les derniers chiffres du gouvernement… [Lire la suite]




Médecins : la liste des documents à verser obligatoirement au DMP fixée par arrêté

(TICsanté – Léo Caravagna) Un arrêté publié le 30 avril au Journal officiel fixe la liste des documents que médecins et biologistes doivent obligatoirement verser au dossier médical partagé (DMP) du patient à compter du 31 décembre 2022 ou du 31 décembre 2023, selon leur type… [Lire la suite]




Grâce à l’IA, HoopCare veut améliorer la préparation des patients à la chirurgie

(L’Usein digitale – Alice Vitard) HoopCare a développé un questionnaire médical visant à déterminer, avec l’aide de l’intelligence artificielle, les facteurs de risque des patients afin d’améliorer les suites postopératoires. Elle vient de boucler une levée en seed de 1,8 million d’euros pour déployer sa solution… [Lire la suite]




La prescription des anti-PCSK9 élargie aux médecins vasculaires et aux neurologues

(Medscape – Aude Lecrubier) Pour « faciliter l’accès » aux médicaments hypocholestérolémiants anti-PCSK9 alirocumab (Praluent®) et evolocumab (Repatha®), les médecins vasculaires et les neurologues sont désormais autorisés à les prescrire, a annoncé l’ANSM dans un communiqué en date du 29 avril. « Cette mesure répond à la demande de plusieurs sociétés savantes et associations de patients », précise l’agence du médicament… [Lire la suite]




Ukraine : une ONG française ouvre un centre de formation à la médecine de guerre à Lviv

(Medscape – Christophe Gattuso) L’Union des organisations des secours et soins médicaux (UOSSM) a lancé il y a quelques semaines un projet de centre de formation à la médecine de guerre à Lviv, en Ukraine. L’initiative portée par le Pr Raphaël Pitti, professeur agrégé de médecine d’urgence et de catastrophe, vise à former dans un premier temps des médecins ukrainiens à Metz, chaque médecin étant ensuite en mesure de transmettre à ses confrères en Ukraine les méthodes de prise en charge des blessés de guerre. Engagée depuis dix ans en Syrie, l’ONG a l’expérience de ce type de situations… [Lire la suite]




Une nouvelle spécialité en cours d’exercice … c’est possible !

À partir du 1er janvier 2023, les médecins en exercice pourront faire un nouvel internat selon un décret et un arrêté publiés au Journal officiel.


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L’arrêté précise que les médecins en exercice pourront postuler pour suivre soit un diplôme d’études spécialisées (DES) d’une spécialité différente de la leur, soit une option dans leur spécialité, soit une formation spécialisée transversale (FST). Il liste également les conditions et les pièces nécessaires pour poser candidature. Le dossier doit être envoyé au plus tard le 30 avril de chaque année à l’UFR de médecine visée.

L’instruction des candidatures

Les commissions régionales de coordination de la spécialité instruiront les dossiers. Leur composition est élargie et inclut désormais un représentant de l’ARS du territoire concerné. Seront pris en considération le projet professionnel du candidat, ses aptitudes, les connaissances et les compétences acquises au cours de sa formation initiale mais aussi dans le cadre de son expérience professionnelle et de la FMC.

Deux rapporteurs neutres seront désignés au sein de la commission qui examinera leurs rapports en séance plénière. Une audition individuelle est également prévue pour « apprécier l’aptitude du candidat à suivre la formation, ses motivations et son projet professionnel. »


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