Statines : la hausse de la glycémie compensée par le bénéfice cardiovasculaire

(Medscape – Mitchel Zoler) Le traitement par statines est bien associé à une hausse de la glycémie et du diabète de type 2, mais l’effet est très limité et le risque apparait minime par rapport au bénéfice du traitement hypolipémiant sur le plan cardiovasculaire, rapporte une nouvelle méta-analyse, portant sur 23 études pour un total de plus de 150 000 participants inclus [1]. Les résultats ont été présentés lors du congrès AHA2022… [Lire la suite]




L’Ordre soutient la délégation de tâches mais refuse le contournement du médecin

(Medscape – Christophe Gattuso) Accusé par certains syndicats d’avoir joué contre son camp en défendant la délégation de tâches, le nouveau président de l’Ordre des médecins, le Dr François Arnault, veut rassurer la profession. S’il soutient le transfert de certains actes pour permettre de dégager du temps médical et ainsi améliorer l’accès aux soins, il s’oppose catégoriquement au contournement du médecin et refuse l’accès direct aux infirmiers. Explications… [Lire la suite]




Permanence des soins : l’Igas évalue le dispositif de l’été

En juin dernier, la mission flash sur les urgences et soins non programmés aboutit à la mise en œuvre de mesures destinées à renforcer l’organisation des urgences pendant l’été. Un rapport Igas rendu en octobre évalue le dispositif.


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Réalisée en août et septembre, la mission de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) avait comme objectif d’évaluer les mesures prises et leurs résultats, de relever les organisations territoriales innovantes et d’identifier les difficultés ou freins repérés. Elle devait également se prononcer sur la potentielle pérennisation ou généralisation de ces mesures.

Les enseignements du rapport

Le rapport montre que le succès des mesures de régulation aux urgences repose sur la conjonction d’une communication continue auprès des usagers portant sur le bon usage des urgences, d’un renfort de la régulation Samu – Centres 15 et du déploiement de la régulation par le service d’accès aux soins (SAS). Si les effets des dispositifs de régulations mis en œuvre cet été semblent positifs, les pouvoirs publics ne disposent pas d’un recul suffisant pour se prononcer de manière définitive.

Recommandations Igas

Le rapport recommande de renforcer la régulation par les centres 15, de déployer les SAS et de poursuivre la communication adaptée sur le « juste recours aux urgences ».

Et la ville ?

Huit mesures concernaient l’augmentation des capacités de réponse à la demande non programmée en ville : une majoration des soins non programmés (SNP), la prise en charge à 100 % des téléconsultations, l’ouverture des maison médicales de garde (MMG) le samedi matin, la mobilisation des infirmiers libéraux, la mise en place de protocoles de coopération au sein des CPTS, le déploiement d’unités mobiles de télémédecine, la définition d’un plafond d’heures de garde des transports sanitaires urgents et la mise en œuvre de transports sanitaires vers les cabinets et les MMG.

L’Igas ne retient pas la pérennisation de l’ouverture des MMG le samedi matin ni la prise en charge à 100% des téléconsultations. La pérennisation de la majoration des actes SNP relève quant à elle de la convention médicale, en cours de négociation depuis octobre.  

L’Igas propose en revanche de continuer à mobiliser les infirmiers et à simplifier les protocoles de coopération, de développer les téléconsultations et de faciliter le recours aux transports sanitaires par la régulation vers le secteur libéral.

Nathalie Zenou

En savoir plus sur le rapport Igas


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© Belchonock/depositphotos




TAVI : le succès qui engendre des pertes de chance

Mis au point à Rouen il y a 20 ans, le TAVI est aujourd’hui le traitement de choix pour traiter le rétrécissement aortique. Victime du succès de cette technique, les centres qui la pratiquent font face à des listes d’attentes de plusieurs mois, parfois au détriment de la survie des patients.


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Entretien avec les Drs Mohammed Abdellaoui (Grenoble-Lyon) et Matthieu Godin (Clinique Saint-Hilaire – Rouen).

Les avantages du TAVI sont connus : il permet non seulement de réduire le risque global de saignement et de survenue d’un AVC par rapport à la chirurgie, mais il améliore également l’espérance de vie des patients qui en bénéficient, sans parler de leur confort.

Il en résulte que son indication s’est peu à peu élargie à la grande majorité des patients concernés par un rétrécissement aortique serré, quel que soit leur risque chirurgical : la stratégie est passée de « chirurgie si possible, TAVI si nécessaire » à l’inverse. La demande est telle qu’en 2021, 54 centres ont posé 16 500 TAVI. Malheureusement, le système de santé n’a pas anticipé cette évolution et les centres, déjà confrontés à la gestion de listes d’attente qui s’allongent, voient maintenant survenir des décès de patients en attente de TAVI. Ainsi, à Rouen, les délais d’attente des patients de la clinique atteignent maintenant 6 mois, 14 patients sont décédés alors qu’ils attendaient leur TAVI en 2022. Cela représente 10 % des patients implantés dans cette filière et le futur immédiat est inquiétant à court terme avec plus de 70 patients sur liste d’attente.

Les pouvoirs publics absents

Malgré ces chiffres préoccupants et l’explosion de la demande, les pouvoirs publics ne se saisissent pas de la question et l’ouverture de nouveaux centres fait l’objet de débats au sein de la profession. A l’heure actuelle, les centres réalisant la pose des TAVI sont soumis à des autorisations très strictes, dépendant notamment de la présence d’une unité de chirurgie cardiaque dans les mêmes locaux. Pourtant, 40 % des cardiologues réalisant les TAVI travaillent ailleurs qu’en centre chirurgical et sur les 16 500 TAVI posées en 2021, seulement 0,3 % ont nécessité une conversion chirurgicale. On pourrait donc imaginer de nouvelles règles permettant la pose de TAVI pour des patients sélectionnés dans des centres à haut volume sans chirurgie cardiaque pour assurer l’expertise des praticiens et la sécurité des patients.

Afin de disposer de données factuelles, le Dr Abdellaoui prévoit de mener une enquête début 2023 pour identifier les listes d’attentes, dénombrer les patients en attente de TAVI et recenser le nombre de patients décédés alors qu’ils étaient en attente d’un TAVI en France. Il espère pouvoir ainsi faire bouger les lignes et répondre aux besoins des patients.

Nathalie Zenou

© Science Anm-Depositphotos




Covid-19 : les chiffres de l’épidémie en France et dans le monde, en cartes et en graphiques

(Le Monde) Au 28 novembre 2022, le total des cas d’infections détectées depuis le début de l’épidémie ne nous a pas été communiqué par Santé publique France. En revanche, l’agence dénombre 158 771 morts de personnes porteuses du SARS-CoV-2… [Lire la suite]




Dix fois moins d’imagerie endocoronaire en France que dans d’autres pays européens

(Medscape – Nathalie Barrès) Contrairement à d’autres pays, l’imagerie endocoronaire est très peu utilisée en France lors des angioplasties coronaires « tout venant ». Malgré la simplification de ces techniques d’imagerie, aucune augmentation de son usage n’est observée depuis plusieurs années. Son usage en France reste limité même dans les indications où elle est recommandée… [Lire la suite]




Prostatites : quelle durée d’antibiothérapie ?

(Medscape – Nathalie Raffier) Jusqu’alors, les études soutenant les durées d’antibiothérapie en cas d’infection urinaire chez l’homme étaient parcellaires et rétrospectives. De récents essais randomisés permettent d’asseoir les recommandations sur des analyses plus solides… [Lire la suite]




Fake news, résultats peu fiables… Comment distinguer « bonne » et « mauvaise » recherche biomédicale ?

(The Conversation – James Rucker) En science, les conceptions évoluent en permanence. Ainsi, la recherche sur les drogues psychédéliques a fait récemment un retour spectaculaire suite à un mélange d’assouplissement des attitudes sociétales, d’attrait pour les opportunités commerciales, de doutes sur la « guerre contre les drogues » et de désir de développer de nouveaux moyens de traiter certains problèmes de santé mentale… [Lire la suite]




Covid-19 : comment Omicron a-t-il évolué depuis son émergence il y a un an ?

(Le Monde – Marc Gozlan) Il y a un an, le 26 novembre 2021, l’Organisation mondiale de la santé désignait le variant B.1.1.529 comme variant préoccupant, sous l’appellation Omicron. Par quels mécanismes moléculaires ce lignage du SARS-CoV-2 a-t-il depuis évolué ?… [Lire la suite]




EMPA-KIDNEY : bons résultats de l’empagliflozine dans l’insuffisance rénale chronique

(Medscape – Aude Lecrubier) Après la dapagliflozine (Forxiga®, AstraZeneca), c’est au tour de l’I-SGLT2 empagliflozine (Jardiance®, Boehringer Ingelheim, Lilly) de montrer une efficacité sur le ralentissement de la progression de la maladie rénale ou les événements cardiovasculaires chez les patients atteints de maladie rénale chronique (MRC) et présentant un risque de progression… [Lire la suite]




AP-HP : le plan de sortie de crise sera présenté en décembre, annonce Nicolas Revel

(Medscape – Christophe Gattuso) Comment améliorer les conditions de travail et fidéliser les soignants, rouvrir des lits et relancer l’activité du plus grand CHU de France tout en réduisant son déficit ? Nicolas Revel a posé les termes de la délicate équation qu’il va s’employer à résoudre dans les prochains mois. Le nouveau directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a pour la première fois pris publiquement la parole depuis sa prise de fonction en juillet dernier… [Lire la suite]




Accès au marché, expérimentation, évaluation: ce que prépare la HAS pour les DM numériques

(TICpharma – Léo Caravagna) – La responsable de la mission numérique en santé de la Haute autorité de santé (HAS), Corinne Collignon, a fait le point le 14 novembre sur les différents travaux de l’organisme sur les dispositifs médicaux (DM) numériques, lors d’une journée organisée par l’Association française des sociétés de recherche sous contrat (Afcros)… [Lire la suite]




Violences faites aux femmes : la HAS publie un document pratique et concis pour aider au repérage par les MG

(Medscape – Stéphanie Lavaud) À l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, ce vendredi 25 novembre, la Haute Autorité de santé (HAS) publie un nouvel outil, court et très pratique (1 page A4), pour encourager les médecins généralistes à questionner systématiquement toutes leurs patientes sur l’existence de violences conjugales, actuelles ou passées. Testé auprès de médecins volontaires, il a permis d’augmenter de façon notoire le nombre de femmes questionnées. Pour favoriser son adoption par l’ensemble des professionnels de premier recours, la HAS le diffuse désormais au niveau national… [Lire la suite]




L’ajout d’une 4e année décourage près de la moitié des étudiants à choisir la médecine générale

(Medscape – Jacques Cofard) Une intersyndicale a lancé une enquête auprès des étudiants en médecine pour mesurer les conséquences (néfastes) de l’ajout d’une quatrième année dans le DES de médecine générale. Résultat : plus de la moitié de ceux qui comptaient s’engager en médecine générale songent à y renoncer… [Lire la suite]




Récupération améliorée après chirurgie : optimiser le rétablissement

(Medscape – Caroline Guignot) Lors du 14e congrès de l’Association Francophone des Soins Oncologiques de Support (AFSOS, 20-21 octobre 2022, Lille) [1], une session a été dédiée à la récupération améliorée après chirurgie (RAAC), une approche multidisciplinaire de la période périopératoire, visant au rétablissement rapide des capacités physiques et psychiques d’un patient opéré… [Lire la suite]




La moitié des jeunes dans le monde risque de souffrir d’une perte de l’audition majeure

(Medscape – Lisa O’Mary) Une nouvelle étude publiée ce mois-ci dans la revue BMJ Global Health montre qu’environ 1,35 milliards de jeunes dans le monde risque de perdre l’ouïe en raison de pratiques d’écoute dangereuses[Lire la suite]




Ces villes qui font de la santé mentale un enjeu de premier plan

(Le Monde – Isabelle Hennebelle) Même si ce domaine ne fait pas partie de leurs prérogatives, des municipalités s’engagent pour déstigmatiser ce sujet, cerner les besoins de la population et travailler à des solutions… [Lire la suite]




Le yoga modifie le cerveau et améliore la santé mentale

(The Conversation – Marc Toutain, Anne-Lise Marais) Au cours de la dernière décennie, le yoga est devenu tendance, comme en témoigne la multiplication de ses déclinaisons, plus ou moins fantaisistes, ou encore la création, en 2015, d’une « Journée internationale du yoga »… [Lire la suite]




Mon espace santé : un carnet de santé numérique enfin fonctionnel ?

(Medscape – Serge Cannasse) Lancé début 2022 par le ministère de la santé et de la prévention et par l’Assurance maladie, Mon espace santé a l’ambition d’être le nouveau carnet de santé numérique de tous les Français [1]. Ses débuts sont encourageants : moins de 2 % des usagers se sont opposés à la création automatique de leur profil, ce qui porte à 65,4 millions le nombre de personnes en ayant un. Parmi elles, 7,2 millions ont activé le service et chaque mois environ 600 000 personnes le font. Pour les usagers ayant quelque difficulté avec le numérique, un dispositif d’accompagnement a été mis en place via un réseau « ambassadeurs Mon espace santé », composé de professionnels et de bénévoles… [Lire la suite]




Anesthésie, Covid… comment l’interdisciplinarité profite à l’innovation en santé

(The Conversation – David Naudin – Michèle Jarraya) Personne ne niera la gravité de la crise sanitaire que nous venons de traverser. Mais, au-delà des manques et des carences de notre système sanitaire, la pandémie de Covid a également été un révélateur à de multiples niveaux. Il y a notamment eu une prise de conscience de la valeur de la santé, et de l’importance d’avoir un hôpital capable de s’adapter et de se développer pour faire face aux défis de demain… [Lire la suite]




Insuffisance cardiaque: le programme de télésurveillance Scad en France est coût-efficace

(TICsanté – Sophie Martos) Le programme de télésurveillance Scad (suivi clinique à domicile) des patients atteints d’une insuffisance cardiaque est coût-efficace par rapport aux soins hospitaliers standard, selon les résultats d’une étude médico-économique française publiée en octobre dans BMC Cardiovascular Disorders… [Lire la suite]




Eté 2022 : plus de 10 000 décès en excès

(Medscape – Stéphanie Lavaud) La période estivale 2022 a été marquée par de fortes chaleurs, avec, en particulier, trois canicules, précoces, intenses et étendues sur le territoire métropolitain, y compris dans des régions peu habituées à de telles vagues de chaleur. De tels épisodes ne sont pas sans impacter la santé de la population notamment les plus vulnérables. Santé Publique France a cherché à faire le point en dressant un premier bilan de l’excès de décès toutes causes pendant les canicules et plus généralement sur la période allant du 1er juin au 15 septembre… [lire la suite]




Mise en cause des cardiologues : bilan de l’année 2021

Comme chaque année, à l’automne, la MACSF publie un panorama des réclamations de sinistres adressées par ses assurés cardiologues libéraux et hospitaliers. Ces mises en cause émanant des patients sont un excellent indicateur des thématiques médicolégales accompagnant l’exercice médical en cardiologie. Ces réclamations concernent aussi bien les phases diagnostiques que thérapeutiques ou encore le sujet de l’information. 


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Nous vous proposons une synthèse des réclamations reçues durant l’année 2021, année encore inhabituelle d’un point de vue médico-légal. Nous nous trouvons en effet au décours immédiat d’une crise sanitaire majeure ayant lourdement impacté l’activité médicale mais ayant également vu émergé de nouveaux risques notamment liés à des déprogrammations ou des difficultés de suivi de patients.


Covid-19. Déprogrammation et responsabilité médicale

En 2021, les 4 099 sociétaires cardiologues de la MACSF ont adressé 63 déclarations de sinistres corporels, soit une sinistralité de 1,56 % contre 1,53 % en 2020. Dans un tel contexte sanitaire, cette évolution ne peut être considérée comme significative.

Les 2 182 cardiologues libéraux ont, pour leur part,  adressé 51 déclarations. Leur sinistralité s’établit ainsi à 2,34 % contre 2,39 % en 2020. Là encore, il faut tenir du contexte, aucune conclusion ne pouvant bien entendu être tirée de manière probante.

Ces déclarations se répartissent en 1 procédure administrative, 13 procédures civiles, 5 procédures ordinales, 3 procédures pénales, 13 réclamations amiables et 28 saisines d’une CCI. Il est intéressant de noter que la voie « non contentieuse » reste donc la plus utilisée vis-à-vis des cardiologues et l’on peut s’en féliciter. De nombreux événements indésirables graves relèvent le plus souvent d’un accident médical non fautif, pouvant bénéficier d’une prise en charge par la solidarité nationale via l’ONIAM, après expertise bien entendu. Notons malgré tout trois procédures pénales, lesquelles sont toujours redoutées compte tenu des impacts et condamnations possibles, concernant le plus souvent le décès d’un patient (délais à la prise en charge, non-assistance, etc.).

Les motifs de réclamations concernent la conduite diagnostique mais surtout la prise en charge thérapeutique, que ce soit en consultation ou en hospitalisation, lors de gestes techniques ou interventionnels. Notons comme chaque année un point de vigilance particulière concernant des accidents iatrogéniques notamment avec les différentes classes d’anticoagulants.

L’ensemble des motifs de mises en cause peuvent être retrouvés en cliquant sur le lien ci-dessous.


Motifs de réclamations des patients en 2021

 

Analyse sur les mises en cause en 2021

Le Dr Cédric Gaultier, cardiologue interventionnel et cardiologue conseil pour MACSF nous livre son analyse sur les mises en causes adressées durant l’année 2021 :

  • S’il y a peu d’erreurs diagnostiques, on constate encore des plaintes relatives au délai entre la prescription et la réalisation d’un acte diagnostique (coronarographie) se compliquant d’un décès dans l’intervalle. Cette thématique ainsi que la question de la programmation des actes thérapeutiques et de la coordination entre les cardiologues prescripteurs et ceux qui effectuent les actes est de plus en plus discutée d’un point de vue médicolégal et expertal.
  • Comme à l’accoutumée, les anticoagulants et les antiagrégants plaquettaires restent la première cause de complication thérapeutique en cardiologie avec en particulier trois hémorragies intracérébrales, ou des accidents thrombo-emboliques lors d’arrêt d’anticoagulants dans les périodes opératoires (ACFA)
  • Sur le plan interventionnel, il existe une stabilité des accidents en pathologie coronaire avec en particulier un tiers des dossiers qui concerne des complications de la voie d’abord. Avec la multiplication des procédures, mais probablement également une banalisation de l’acte dans l’esprit de la population, on note une progression des plaintes concernant les procédures TAVI (une occlusion coronaire lors d’une inflation complémentaire pour meilleure expansion de la prothèse, une dissection iliaque, et une gestion de l’antiagrégation plaquettaire)
  • En rythmologie interventionnelle, le risque principal concerne toujours l’ablation de fibrillation auriculaire, avec une tamponnade lors de la ponction transseptale, un hématome se surinfectant au niveau du Scarpa et enfin un décès après retour à domicile. A ce sujet, il convient d’être attentif aux consignes après retour à domicile avec en particulier la nécessité de reconsulter le centre expert en cas de douleur thoracique, de l’apparition d’une fièvre ou de trouble de déglutition afin d’éviter un retard diagnostique d’une fistule œsophagienne
  • Malgré un niveau d’expertise élevé de notre spécialité, on rappellera le risque d’accidents corporels au sein du cabinet ou des plateaux techniques, qui a fait l’objet de trois plaintes en 2021 (chutes de la table d’examen…). Face à une population âgée, il convient d’être attentif à ne pas laisser un patient sans surveillance ou de veiller à la montée ou la descente de la table, si le tonus axial semble précaire ou si la corpulence est à risque de chute.

Dr Cédric Gaultier. Cardiologue interventionnel, médecin conseil MACSF

Dr Thierry Houselstein. Directeur médical MACSF

Convaincus que des mesures de prévention du risque peuvent améliorer et sécuriser les pratiques, et par là-même réduire le risque médical et les mises en cause des cardiologues, nous vous proposons différents articles accessibles sur le site macsf.


Dossier thématique relatif aux cardiologues

© Johan Swanepoel




Les violences en milieu hospitalier

Publié le 22 novembre, le Rapport 2022 de l’Observatoire national des violences en milieu de santé (ONVS) traite des violences commises en 2020 et en 2021. La crise sanitaire ayant eu de fortes répercussions sur le fonctionnement des établissements, ces deux années ont été traitées de manière commune.


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Les incivilités, violences et actes de malveillance signalés constituent des atteintes aux personnes et aux biens hors du champ des pratiques médicales. Ils sont le fait de patients/accompagnants et autres personnes sur personnels de santé, ou de personnels de santé sur patients/accompagnants et peuvent survenir entre patients/accompagnants et autres personnes ou entre personnels de santé.

Les violences peuvent être dues un ressenti, un comportement, une pathologie ou encore un trouble cognitif. Le rapport analyse ces événements et propose des mesures que chaque établissement peut s’approprier pour y mettre fin, la violence ayant de nombreuses conséquences négatives sur les plans humain (personnel en souffrance, arrêt de travail, difficulté de fidélisation, difficulté de recrutement, sentiment d’insécurité pour les personnels et les patients) et financier pour l’établissement et pour la société. De plus, les actes de violence mettent en danger l’accès aux soins et leur continuité.

Nombre de signalements déclarés et répartition par secteur juridique d’établissement

  • 2020. 383 établissements [293 EPS (77 %), 39 EPSIC (10 %), 51 EBL (13 %)] ont signalé 19 579 atteintes aux personnes et aux biens.
  • 2021. 391 établissements [289 EPS (73,9 %), 45 EPSIC (12 %), 57 EBL (15 %)] ont signalé 19 328 atteintes aux personnes et aux biens.

Répartition des signalements atteintes aux personnes/atteintes aux biens

  • 2020. 81 % sont des signalements d’atteintes aux personnes dont 24 % liées à un trouble psychique ou neuropsychique (TPN). 19 % concernent des atteintes aux biens (dont 4 % sont liées directement à un TPN).
  • 2021. 82 % sont des signalements d’atteintes aux personnes dont 21 % liées à un trouble psychique ou neuropsychique (TPN). 18 % sont des signalements d’atteintes aux biens (dont 4 % sont liées directement à un TPN).

Les 5 structures et unités déclarant le plus de violence

  • En 2020. Psychiatrie (22,3 % des signalements) ; USLD/EHPAD (13,1 %) ; Urgences (12,7 %) ; Unité de soins (9,7 %) ; Médecine (8,5 %).
  • En 2021. Psychiatrie (22,2 % des signalements) ; USLD/EHPAD (12,5 %) ; Urgences (12,2 %) ; Unité de soins (10,1 %) ; Médecine (7,6 %).

Les atteintes aux personnes sur une échelle de gravité de 1 à 4

  • 2020. Les violences physiques (niv. 3) et menaces avec arme représentent 50,9% ; les insultes et injures (niv. 1) 29,9 % ; les menaces d’atteinte à l’intégrité physique (niv. 2) 16,5 % ; les violences avec arme (niv. 4) 2,7 %.
  • 2021. Les violences physiques (niv. 3) et menaces avec arme représentent 46,7 % ; les insultes et injures (niv. 1) 32,1 % ; les menaces d’atteinte à l’intégrité physique (niv. 2) 18,3 % ; les violences avec arme (niv. 4) 2,9 %.

Les victimes

  • 2020. 33 139 victimes, les « personnels » représentent 83 % du total (94,6 % étant des personnels de santé), les patients 10%, les agents de sécurité 4 % et les visiteurs 1 %.
  • 2021. 34 550 victimes dont 84 % de « personnels » (93,2 % étant des personnels de santé). Les patients représentent 8 % des victimes, les agents de sécurité 4 %, et les visiteurs 1 %.

Les auteurs

  • 2020. 18 738 auteurs de violences aux personnes ont été recensés dont 73,7 % de patients, 16,3 % d’accompagnateurs et visiteurs, 3,4 % personnels de santé.
  • 2021. 19 115 auteurs de violences aux personnes ont été recensés dont 70,1 % de patients, 19,3 % d’accompagnateurs et visiteurs, 3,6 % personnels de santé.

Les suites pénales et des décisions du justice

  • 2020. Les signalements ont donné lieu à 1 574 plaintes et à 149 mains courantes dont 461 plaintes et 37 mains courantes déposées par les établissements eux-mêmes. 77 % des cas de violences n’ont pas été suivis d’une démarche judiciaire.
  • 2021. Les signalements de violence ont donné lieu à 1 446 plaintes et à 127 mains courantes dont 386 plaintes et 35 mains courantes déposées par les établissements eux-mêmes. 78 % des cas de violences n’ont pas été suivis d’une démarche judiciaire.

A noter que ces données doivent être relativisées : les établissements ne renseignent pas cette rubrique lors de la survenue des faits, et encore moins à la suite des décisions judiciaires, parfois très éloignées dans le temps. Quant aux personnels de santé, ils ne se signalent que très peu aux services de police et aux unités de gendarmerie alors qu’ils bénéficient d’une protection pénale renforcée depuis 2003.

Le rapport encourage les directeurs d’établissements à acquérir une nouvelle compétence de « sécurité », la non prise en compte de la prévention et de la lutte contre les incivilités et les violences participant à l’aggravation du phénomène.

Trois axes sont développés dans le rapport annuel : la prévention primaire (prévenir la violence), la prévention secondaire (faire face à la violence) et la prévention tertiaire (soutenir la victime et lui donner les moyens de se reconstruire).

Consulter le rapport ou sa synthèse


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France 2030 : le gouvernement annonce de nouveaux moyens pour la santé numérique

(Usine Digitale – Matthieu Pollet) Un an après le lancement de la stratégie d’accélération du numérique en santé, issue de France 2030, et fort de son succès, les ministres de la Santé et de la Recherche ont dévoilé les premiers lauréats des appels à projets et annoncé une enveloppe supplémentaire de 48,4 millions d’euros pour mettre davantage de moyens dans la formation à ces nouvelles pratiques pour les professionnels… [Lire la suite]




FA: la cryoablation réduit la progression vers une fibrillation persistante

(Medscape – Vincent Richeux) En comparaison avec un traitement pharmacologique antiarythmique standard, l’ablation d’une fibrillation atriale (FA) par cathéter (cryoablation) permet de réduire le risque de progression vers une FA persistante de 75%, selon l’essai randomisé PROGRESSIVE-AF, qui rapporte les résultats d’un suivi d’une durée de trois ans mené à l’aide d’un moniteur cardiaque implanté. Ces résultats, qui ont été présentés lors du congrès AHA2022, devraient contribuer à un changement de pratique, le traitement pharmacologique étant privilégié en première intention dans cette indication… [Lire la suite]




Les CPTS gagnent du terrain mais manquent toujours de moyens

(Medscape – Christophe Gattuso) Outils de lutte contre la désertification médicale, les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) sont, chaque année, plus nombreuses en France. L’objectif présidentiel d’un millier de communautés d’ici à la fin 2022 ne sera cependant pas atteint. Si les professionnels de santé libéraux s’engagent dans ces nouvelles structures d’exercice coordonné, les CPTS doivent fonctionner avec des financements qu’elles jugent insuffisants pour se structurer et remplir l’ensemble de leurs missions… [Lire la suite]




Pénurie d’amoxicilline : des recommandations pratiques pour la prescription

(Medscape – Marine Cygler) Plus que jamais la prescription d’amoxicilline doit être réservée aux cas pour lesquels l’antibiotique est indispensable. C’est le message clé envoyé aux médecins prescripteurs par l’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) qui a signalé vendredi 19 novembre les « fortes tensions » d’approvisionnement de ce médicament en France… [Lire la suite]




La France persiste à consommer trop d’antibiotiques

(Medscape – Serge Cannasse) Bien que sa consommation d’antibiotiques en ville baisse continûment depuis une dizaine d’années, la France reste le 4e pays européen le plus consommateur, derrière la Grèce, la Roumanie et la Bulgarie. Et alors que cette baisse s’était accélérée en 2020, l’année suivante a vu une nouvelle augmentation de cette consommation, surtout au dernier trimestre, en lien avec la reprise des infections hivernales courantes et des consultations médicales. Elle a surtout été observée chez les enfants de 0 à 4 ans, avec une consommation revenant quasiment au même niveau qu’en 2019. [1] En revanche, la consommation a continué à baisser en EHPAD et chez les personnes âgées de 80 ans ou plus. Comme auparavant, environ les quatre cinquièmes du total des prescriptions d’antibiotiques ont été réalisés en ville…[Lire la suite]




Hypertension résistante : le baxdrostat réduit drastiquement la pression artérielle dans BrigHTN

(Medscape – Patrice Wendling) Un inhibiteur expérimental de l’aldostérone synthétase pourrait être un nouveau traitement efficace pour diminuer la tension artérielle chez les patients ayant une hypertension résistante au traitement, selon les résultats d’une étude en phase 2… [Lire la suite]




Omerta sur les soldats russes dans les hôpitaux biélorusses

(Medscape – Ute Eppinger) Dans les premiers mois de la guerre, de nombreux soldats russes ont été accueillis à la demande de  Vladimir Poutine dans certains hôpitaux de Biélorussie et ont rempli les morgues du pays. En témoignent les récits de lanceurs d’alerte biélorusses, et notamment de médecins, qui ont fait sortir du pays des radiographies de ces combattants. Ces documents ont été dévoilés fin octobre dans un article de la chaine américaine CNN. Une situation dramatique qui a été cachée au peuple russe, comme le rapporte notre consœur de Medscape Germany… [Lire la suite]




La rémission du diabète de type 2 est-elle un mythe ou une réalité ?

(Medscape – Hélène Joubert) Dans les préoccupations des soignants, alors que la moitié des diabétiques de type 2 français ne sont pas dans la cible glycémique, la question de la rémission de la pathologie passe au second plan derrière l’équilibre glycémique… [Lire la suite]




H’Ability met la réalité virtuelle au service de la rééducation

(L’Usine Digitale – Nadège Hubert) La réalité virtuelle trouve de plus en plus sa place dans l’univers médical. La start-up H’ability s’inscrit dans cette voie avec une solution portable qu’elle met au service de la rééducation fonctionnelle… [Lire la suite]




La commission mixte paritaire a rejeté le PLFSS des sénateurs

(Medscape – Jacques Cofard) Si le Sénat a adopté le 15 novembre en première lecture et sans sourciller (193 voix contre 102) le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2023 (PLFSS 2023), la commission mixte paritaire – composée de sénateurs et de députés à parts égales – n’a pas réussi à dégager un consensus et à faire la  synthèse entre la version du PLFSS 2023 du Sénat et celle de l’Assemblée… [Lire la suite]




Entred 3 : une photographie des diabétiques de type 1 et 2 français

(Medscape -Nathalie Barrès) Le troisième volet de l’enquête de l’Assurance maladie (régime général et sécurité sociale des indépendants) Entred sur les patients diabétiques donne un profil précis de cette population en France et de sa prise en charge… [Lire la suite]




Publication des textes inscrivant la santé numérique dans la formation socle des étudiants en santé (JO)

(TICsanté – Wassinia Zirar) Un décret et un arrêté publiés le 11 novembre au Journal officiel inscrivent « une formation permettant l’acquisition des compétences de base en santé numérique » dans la formation socle des étudiants en santé à compter de la rentrée universitaire 2024… [Lire la suite]




Covid : le lourd tribut des professionnels exerçant en établissement de santé

(Medscape – Aude Lecrubier) Comme pour le reste de la population, une diminution des cas de Covid-19 est observée depuis 3 semaines chez les professionnels exerçant en établissements de santé publics ou privés, indique Santé Publique France dans un communiqué… [Lire la suite]




Covid-19 : le vaccin de Sanofi-GSK enfin autorisé !

(Medscape – Fanny Le Brun)  La Commission européenne vient d’autoriser, le 10 novembre 2022, l’utilisation en Europe du vaccin anti-COVID-19 de Sanofi-GSK, dénommé VidPrevtyn® Beta. Pour être utilisé en France, il doit maintenant obtenir l’autorisation de la Haute Autorité de santé (HAS)… [Lire la suite]




Cinq ans pour refonder la santé

L’Institut santé a tenu son congrès national le 12 octobre dernier. Cet organisme multidisciplinaire et « transpartisan » réunit des personnalités du secteur de la santé et de la société civile et propose une refondation globale touchant l’organisation des soins, l’hôpital, la ville, les patients ou la gouvernance.


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« Dans cinq ans, il sera trop tard pour reconstruire un système universel accessible à tous les citoyens de première qualité en France ». C’est le cri d’alarme lancé par les membres de l’Institut Santé rassemblés autour de l’économiste Frédéric Bizard et qui plaident pour un pilotage de la santé au plus près des territoires pour la gérer « à partir des besoins des usagers ».

450 bassins de vie couvrant en moyenne 150 000 habitants se substitueraient ainsi à la territorialisation actuelle incarnée par les GHT et les CPTS. Les missions de ces territoires seraient réévaluées tous les cinq ans et c’est dans ce cadre que seraient abordés les déserts médicaux, la permanence des soins et les inégalités en santé.

Mieux maîtriser les dépenses

Un contrat serait par ailleurs passé pour les patients chroniques à 100 % entre le coordinateur médical, le patient et l’assurance santé pour renforcer l’efficience de la prise en charge des pathologies chroniques et mieux maîtriser les dépenses. Cette contractualisation sera obligatoire pour obtenir le remboursement à 100 %.

Ce contrat devrait stimuler la médecine de parcours et renforcer le rôle de la ville. Les soins primaires et les spécialistes seront valorisés sur « des missions clairement définies en contrepartie d’un financement à sa juste valeur et d’une autonomie renforcée ». La ville et l’hôpital se partagerait la permanence des soins ambulatoires en s’appuyant sur des maisons médicales de garde hébergeant hospitaliers et libéraux.

L’hôpital doit par ailleurs être ancré dans son territoire et libéré de ses contraintes, avec une organisation proche de celle de la fédération Unicancer dans laquelle des médecins, assistés d’un directeur administratif, dirigent les établissements. L’institut fait également des propositions concernant les carrières des médecins, par exemple la transformation du statut PU-PH.

Un payeur unique

Enfin, l’institut propose de n’avoir qu’un payeur unique, la sécurité sociale devenant le financeur exclusif de la majorité des prestations. Les organismes complémentaires ne financeraient que les soins non couverts. Cela permettrait de mieux gérer le risque, d’offrir une meilleure lisibilité et de permettre un pilotage plus efficace des prestations et des tarifs.

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Dr Pierre Raphaël

Exerçant à l’Institut du Cœur Saint-Gatien (Saint-Cyr-sur-Loire), le Dr Pierre Raphaël a choisi de mettre en place une prise en charge très active des patients présentant une insuffisance cardiaque, grâce à la télésurveillance.


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Au total, la télésurveillance permet de suivre quotidiennement plus de 800 patients âgés de 30 à 101 ans. Ceux-ci disposent d’une balance et d’un saturomètre qui mesure la fréquence cardiaque et la saturation. Ils reçoivent également une console centrale affichant le bon fonctionnement des outils et la prise des mesures du patient. Elle est également munie d’une alarme lumineuse et sonore se déclenchant en cas de prise d’une mesure annonçant une potentielle décompensation. Si l’alarme se déclenche, les patients ont pour consigne d’appeler l’équipe médicale sur une ligne dédiée, 7 jours sur 7.

Si nécessaire, une consultation est organisée dans les 48 heures avec une IDE et le cardiologue référent.

Par ailleurs, les consultations sont organisées fréquemment jusqu’à l’optimisation du traitement médical.

La télésurveillance est complétée par un programme d’accompagnement thérapeutique pour chaque patient, soit à distance (par téléphone) soit en présentiel. Y participent une sophrologue, un kinésithérapeute, un diététicien, un coach sportif, une IDE et un cardiologue.

La démarche est très bien accueillie par les patients et le taux d’observance est de 80 %. Les patients qui ne prennent pas leurs mesures sont systématiquement appelés.

Pour améliorer la prise en charge globale, les cardiologues de la clinique travaillent avec la CNAM dans le cadre du programme PRADO (sortie d’hospitalisation). L’ARS aide à la mise en place du programme d’éducation thérapeutique. La télésurveillance fait également l’objet d’une rémunération par la CNAM.

 

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Dr Pierre Raphaël

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La Cnil appelle les législateurs à mettre de l’ordre dans les règles encadrant les données de santé

(L’Usine Digitale – Mathieu Pollet) La Cnil estime qu’il est “indispensable de revoir le cadre juridique” relatif à la transmission des données de santé aux mutuelles et à la bonne application du secret médical, pointant du doigt quelques lacunes législatives… [Lire la suite]




Plus d’un tiers des cancers du pancréas non détectés à l’imagerie auraient pu l’être

(Medscape – Marine Cygler) Les signes de cancer pancréatique non repérés à l’imagerie représentent « une immense perte en opportunité » considèrent des chercheurs britanniques de l’université de Birmingham qui ont présenté une nouvelle analyse lors du congrès européen d’hépato-gastroentérologie (UEGW 2022). Leur travail a consisté à caractériser l’incidence et les causes des diagnostics manqués au scanner ou à l’IRM. 600 cas de cancer du pancréas ont été étudiés, dont 46, soit 7,7%, étaient des cas de cancer pancréatique « post-imagerie », c’est-à-dire des patients dont le cancer du pancréas n’avait pas été détecté sur un cliché d’imagerie réalisé 3 à 18 mois avant le diagnostic… [Lire la suite]




Fracture sanitaire : l’enquête accablante de l’UFC-Que-choisir

(Medscape – Jacques Cofard) L’association de consommateurs UFC-Que-Choisir publie une nouvelle étude sur la fracture sanitaire qui démontre qu’une grande part de la population française n’a pas accès de manière aisée aux médecins généralistes, pédiatres, gynécologues et ophtalmologues. L’association met d’ailleurs à disposition gratuitement une carte interactive de l’accès aux soins par commune… [Lire la suite]




Post-Covid-19 : un risque de thromboembolie veineuse très élevé

(Medscape – Rédaction Univadis) Après un Covid, les risques cardiovasculaires augmentent particulièrement si les patients ont été hospitalisés. En revanche, le risque de thrombose veineuse est très élevé que le patient ait été hospitalisé ou non, selon une étude publiée dans la revue Heart[Lire la suite]




Maladie de Charcot : l’espoir d’un nouveau traitement

(Le Monde – Zeliha Chaffin) Qui se souvient du Ice Bucket Challenge ? Au cours de l’été 2014, ce défi, qui consistait à recevoir un seau d’eau glacée sur la tête et à en publier la vidéo, était devenu viral sur les réseaux sociaux. Popularisé par des anonymes atteints de sclérose latérale amyotrophique (SLA), le phénomène s’était alors transformé en une gigantesque campagne de collecte de fonds en faveur de la recherche sur la maladie de Charcot. De nombreuses célébrités, dont Mark Zuckerberg, Bill Gates, Barack Obama ou Johnny Hallyday, s’étaient ainsi prêtées au jeu, mouillant littéralement la chemise pour soutenir la cause… [Lire la suite]




Alzheimer : intérêt d’un algorithme d’apprentissage profond appliqué à la rétinographie

(TICpharma – L. Ly Do Quang) Un algorithme d’apprentissage profond appliqué à la rétinographie semble présenter de bonnes performances pour détecter des personnes atteintes d’une maladie d’Alzheimer, selon une étude réalisée par des chercheurs de Chine, de Singapour, des Etats-Unis et du Royaume-Uni… [Lire la suite]




La réduction des triglycérides n’a pas montré de bénéfices CV dans un grand essai sur les fibrates

(Medscape – Ted Bosworth) Malgré une réduction de 25 % des triglycérides (TG) et des réductions similaires des lipoprotéines de très basse densité (VLDL) et du cholestérol résiduel, un fibrate de type PPAR-alpha (soit un agoniste du récepteur alpha activé par les proliférateurs de peroxysomes) n’a pas réussi à protéger des patients diabétiques de type 2 d’événements cardiovasculaires indésirables majeurs (MACE)… [Lire la suite]




Faux départ des négos conventionnelles, les médecins demandent des gages sur les revalorisations

(Medscape – Christophe Gattuso) La séance inaugurale des négociations conventionnelles des médecins a tourné court mercredi 9 novembre. Les syndicats de médecins libéraux ont posé plusieurs conditions à l’ouverture réelle des discussions visant à conclure avant fin février la future convention médicale. Ils veulent sécuriser l’accès au secteur 2 et une indexation de leur retraite sur l’inflation. Surtout, ils demandent à l’Assurance-maladie d’aborder sans plus tarder les revalorisations de leurs actes… [Lire la suite]




« Pourquoi les biologistes sont en grève » : le président du SDB s’explique

(Medscape – Christophe Gattuso) Exaspérés par le coup de rabot de 250 millions d’euros sur les dépenses de biologie médicale que le gouvernement veut imposer en 2023 dans le budget de la Sécu, les groupes et syndicats de la profession ont lancé une grève qui se traduira par la fermeture des laboratoires de ville pendant les trois prochains jours. « Nous sommes d’accord pour redonner une partie de l’excédent que nous avons gagné pendant la crise Covid, mais pas sur les actes courants de biologie », explique à Medscape édition française le président du Syndicat des biologistes (SDB) François Blanchecotte… [Lire la suite]




Bronchiolite : un plan blanc qui pourrait à terme aggraver la situation ?

(Medscape – Marine Cygler) Santé Publique France (SPF) a révélé dans son dernier point de surveillance qu’au cours de la semaine 44, du 31 octobre au 6 novembre 2022, les « nombres de passages aux urgences et d’hospitalisations pour bronchiolite [avaient été] très élevés et à des niveaux supérieurs à ceux observés aux pics épidémiques depuis plus de dix ans ». Face à cette situation épidémique, le ministre de la santé a déclenché le plan blanc mercredi 9 novembre [Lire la suite]