Monsieur le Directeur de la CNAM, la coupe est pleine…

La décote des actes d’échocardiographies, c’est nier les efforts faits par les Cardiologues en terme d’accès aux soins !

La décote des actes de coronarographie, c’est mépriser les Cardiologues qui assurent des astreintes opérationnelles 24h/24h !

La décote des actes YYYY pour la cardiologie interventionnelle, c’est amputer les capacités d’investissement et d’innovation de la Spécialité !

La décote des forfaits techniques de l’Imagerie de coupe, c’est tuer dans l’œuf, le nécessaire développement de ces techniques en Cardiologie au service de la pertinence !

Le SNC appelle les Cardiologues libéraux

• A ne plus coupler CSC gratuite et échocardiographie !

• À sortir de l’Optam !

• A se désengager de toutes discussions, réunions autour de l’accès aux soins ou de la coordination territoriale notamment dans le cadre des CPTS !

• A ne participer à aucun groupe de travail ou campagne sollicités par la Cnam !
• A ne plus avitailler le DMP !

Le SNC demande également à tous les syndicats conventionnels de se retirer de tous les groupes de travail avec l’Assurance-maladie.

Cardioécoeurement Vôtre !
Dr Vincent Pradeau. Président du SNC

Cliquez sur le bouton pour voir la décision du 14 octobre 2025 de l’Uncam relative à la liste des actes et prestations pris en charge par l’Assurance-maladie


Décision du 14 octobre de l’UNCAM





Une panne informatique touche le groupe Ramsay Santé, numéro un français des cliniques privées

(franceinfo:) Le groupe Ramsay Santé précise qu’il ne s’agit pas d’une cyberattaque. La programmation de certaines opérations chirurgicales pourrait être perturbée… [Lire la suite]




Toutes les réformes inquiétantes pour les médecins proposées dans le PLFSS 2026

(What’s up Doc?) Alors que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026 entame son parcours parlementaire, les médecins libéraux s’alarment. Près de 1 400 amendements ont été déposés, dont de nombreux ciblent directement leur exercice. Tour d’horizon des mesures les plus préoccupantes pour la profession… [Lire la suite]




Les syndicats de médecins libéraux en flagrant délit d’écologisme, tout arrive !

(What’s up Doc? – Adrien Renaud) En juin dernier, les URPS (Unions régionales des professionnels de santé) ont surpris leur monde avec une campagne médiatique très relayée sur les dangers du cadmium dans l’environnement. Le Dr Pascal Meyvaert, élu à l’URPS Grand-Est et cheville ouvrière de l’opération, dévoile les dessous de cette belle réussite… [Lire la suite]




Prise en charge de l’amylose cardiaque à transthyrétine

(Dr Cristian Puerta – Medscape) Les amyloses sont des maladies systémiques caractérisées par une accumulation extracellulaire de protéines fibrillaires insolubles qui se déposent et envahissent les tissus – en particulier le tissu cardiaque – et empêchant ainsi leur fonctionnement normal… [Lire la suite]




FOREST-HCM et MAPLE-HCM : dernières données sur l’aficamten dans la cardiomyopathie hypertrophique

(Medscape – Damian McNamara, MA) Les dernières données sur l’aficamten, un inhibiteur de la myosine destiné à traiter les cardiomyopathies hypertrophiques, montrent que ce candidat médicament semble sûr et efficace à long terme… [Lire la suite]




MINOCA : l’IRM cardiaque montre ce que la coronarographie cache

(Medscape – Dr Yohann Bohbot) L’IRM cardiaque révolutionne le diagnostic d’infarctus à coronaires normales en identifiant la cause dans 90 % des cas et en modifiant le diagnostic initial chez plus d’un tiers des patients, selon l’étude française CRIMINAL… [Lire la suite]




Améliorer la recherche en cardiologie libérale : le pari entrepreneur


Nathalie Zenou


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Mieux représenter les parcours de soins en ville et rapprocher la recherche clinique du quotidien des patients, c’est l’objectif du partenariat conclu entre Stane et l’UFCV/FormatCœur avec le soutien du Syndicat National des Cardiologues (SNC). Mehdi Djelamani, président de Stane, vous en dit plus sur ce partenariat innovant
  • Vous venez d’annoncer un partenariat grâce auquel est lancée la première cohorte de recherche en cardiologie libérale. Pourquoi cette démarche ?

Parce que la recherche clinique ne doit pas être réservée à l’hôpital. La majorité des patients en cardiologie sont suivis en ville, et il était essentiel de créer un cadre qui leur permette de participer à des projets de recherche. C’est aussi une façon de valoriser l’expertise des cardiologues libéraux et de leur donner les moyens d’avoir un impact direct sur la médecine de demain.

  • Combien de patients sont potentiellement concernés par cette étude ?

Nous visons plusieurs milliers de patients. L’ambition est de constituer une cohorte suffisamment large et représentative pour que les résultats soient robustes et utiles à l’ensemble de la communauté médicale, aux institutions de recherche publique et à l’écosystème industriel.

  • Combien de cardiologues libéraux pourraient participer ? Quelles sont vos attentes / estimations ?

En pratique, plusieurs centaines dès la première année. Mais le potentiel est bien plus important : la France compte près de 4 000 cardiologues libéraux et mixtes (chiffres CNOM 2023). L’idée est de construire progressivement, aux côtés du syndicat, un réseau solide et actif.

  • Quels seront les sujets des études menées grâce à cette cohorte ?

Les thèmes prioritaires concernent l’insuffisance cardiaque, l’hypertension artérielle et les parcours de prévention cardiovasculaire. Mais la force de cette cohorte, c’est aussi de pouvoir répondre rapidement à de nouvelles questions de recherche, en lien avec les besoins du terrain, et ce dans des délais extrêmement courts.

  • Quand disposerez-vous des résultats ?

Les premières analyses seront disponibles dès 2026. Mais l’intérêt d’une cohorte, c’est de générer de la donnée en continu, avec des résultats exploitables à court, moyen et long terme. Autrement dit : en permanence.

  • Avez-vous reçu un soutien des pouvoirs publics pour ce partenariat innovant ?

Nous avons des échanges constructifs avec les institutions, mais cette initiative est d’abord née de la volonté des praticiens libéraux, portée par leur syndicat. Cela montre que l’innovation peut aussi venir du terrain, et pas uniquement d’un cadre institutionnel.

  • Pourrez-vous faire des études incluant un suivi ville-hôpital lorsque les patients sont suivis à la fois à l’hôpital et en ville ?

Oui, c’est même une de nos priorités. Beaucoup de patients naviguent entre l’hôpital et le cabinet libéral : il est donc essentiel d’avoir une vision globale et continue de leur parcours.

  • Quelles sont les réactions des associations de patients à ce stade ?

Très positives. Elles voient dans cette démarche une opportunité de rendre la recherche plus accessible, plus proche de leur quotidien. Pour elles, c’est aussi une reconnaissance : leur suivi en ville est aussi précieux que celui réalisé à l’hôpital.

  • Associerez-vous les données issues du suivi par d’autres professionnels de santé libéraux, par exemple les IPA ?

Absolument. Le suivi des patients est pluridisciplinaire, et l’apport des IPA, des infirmiers, mais aussi des généralistes, d’autres spécialistes ou encore des pharmaciens est précieux. L’objectif est d’intégrer ces données dans un cadre rigoureux, afin de refléter la réalité de la prise en charge.

  • Quelles sont les prochaines étapes ?

D’abord consolider la première vague, puis élargir rapidement le nombre de praticiens impliqués. Nous travaillons aussi en continu à l’amélioration de nos outils numériques (staneResearch & staneEDS) pour faciliter la participation des cardiologues et la remontée de données. Enfin, nous souhaitons étendre progressivement le modèle à d’autres spécialités.

© Depositphotos – SergeyNivens




La pertinence des soins est désormais incontournable

L’Assurance-maladie, pilier du système social français, est confrontée à un déficit croissant et durable qui s’est établi à 13,8 milliards d’euros en 2024, contre 11,1 milliards en 2023. Les hôpitaux publics, eux, ont vu leur déficit grimper à 3,5 milliards d’euros la même année.

Nathalie ZenouLe Cardiologue 462 – septembre-octobre 2025 – © Depositphotos – Depositedhar

Au-delà de la conjoncture, c’est une tendance structurelle qui inquiète : le vieillissement de la population, la progression continue des pathologies chroniques, mais aussi des pratiques médicales parfois peu efficientes.
Dans ce contexte, le rapport 2025 de l’Assurance-maladie, préparatoire au projet de loi de financement (PLF) 2026, fait de la pertinence des soins un axe majeur.
L’objectif est double : améliorer la qualité des soins délivrés et maîtriser les dépenses en évitant le recours à des actes ou prescriptions sans valeur ajoutée pour le patient.

Focus chiffré : poids des pathologies chroniques

  1. En 2035, un Français sur quatre sera en affection de longue durée (ALD).
  2. Ces patients concentreront trois quarts des dépenses de l’Assurance-maladie.
  3. Entre 2015 et 2023, 71 % de la croissance des dépenses de santé provenait de la hausse des dépenses liées aux pathologies chroniques.

La déprescription et la lutte contre le mésusage médicamenteux

La prescription médicale constitue l’un des piliers de la pratique clinique. Pourtant, elle est aussi l’une des principales sources de dépenses et de mésusage.

L’Assurance-maladie identifie trois dérives majeures :

    1. Le maintien prolongé de traitements devenus inutiles, notamment en gériatrie où la polymédication expose à un risque iatrogène élevé.
    2. Les prescriptions redondantes, lorsqu’un traitement est reconduit sans réévaluation périodique.
    3. Le recours excessif à certaines classes thérapeutiques en l’absence de justification clinique solide.

La déprescription : une exigence thérapeutique

La déprescription est présentée comme un axe prioritaire. Elle vise à interrompre un traitement devenu superflu ou délétère pour le patient. Ce n’est pas un retrait brutal, mais une démarche progressive, structurée, fondée sur le dialogue médecin-patient et appuyée par des recommandations scientifiques.

L’Assurance-maladie propose de :

    • Développer des revues thérapeutiques régulières, en particulier pour les patients âgés et polymédiqués.
    • Inciter à la déprescription via des outils d’aide à la décision intégrés aux logiciels médicaux.
    • Valoriser la déprescription dans les mécanismes de financement incitatifs (comme les expérimentations de type « article 51 »).

Focus chiffré : médicaments et économies potentielles

  1. Entre 2011 et 2019, la croissance des remboursements de médicaments a été limitée à +0,6 % par an grâce aux politiques de régulation.
  2. Le développement des génériques et biosimilaires pourrait générer des économies supplémentaires dès 2026, tout en maintenant la qualité des soins.
  3. Le rapport chiffre à plusieurs milliards d’euros les gains possibles liés à une meilleure pertinence dans la prescription et l’usage des médicaments.

 

 

LA PERTINENCE MÉDICAMENTEUSE   ne consiste pas à restreindre l’accès aux traitements, mais à en garantir l’usage approprié. La déprescription est un acte clinique à part entière, qui nécessite formation, outils adaptés et valorisation. Elle permet de réduire les dépenses inutiles et de sécuriser le parcours des patients.

Le numérique comme garant de la pertinence

Du dossier médical partagé à l’ordonnance numérique

Le numérique est présenté par l’Assurance-maladie comme un levier incontournable pour améliorer la pertinence des soins.

Le Dossier Médical Partagé (DMP), pourtant déployé depuis plusieurs années, reste encore sous-utilisé. Le rapport propose d’en faire un outil obligatoire, en conditionnant certains remboursements à son alimentation effective, en particulier pour les examens de biologie et de radiologie.

L’objectif est clair : éviter les redondances, améliorer la coordination entre ville et hôpital et réduire les actes inutiles. À terme, l’ambition est d’inscrire chaque interaction médicale dans un continuum numérique cohérent et traçable.

Ordonnance numérique : sécuriser les prescriptions sensibles

L’Assurance-maladie fixe une perspective ambitieuse : d’ici 2030, toutes les prescriptions onéreuses ou sensibles devront être délivrées sous forme d’ordonnance numérique.

Ce dispositif répond à plusieurs enjeux :

  • Traçabilité totale des prescriptions, de l’émission à la délivrance.
  • Réduction des fraudes liées aux falsifications d’ordonnances papier.
  • Sécurisation des parcours grâce à un meilleur suivi des traitements.
  • Contrôle renforcé des prescriptions les plus coûteuses, permettant une régulation en temps réel.
Intelligence artificielle et aide à la décision médicale

Le rapport va plus loin en recommandant le recours généralisé aux outils numériques d’aide à la prescription et à la décision, intégrant les technologies d’intelligence artificielle (IA).

Ces outils de nouvelle génération devraient :

  • Fournir des alertes en temps réel sur les interactions médicamenteuses ou les contre-indications.
  • Proposer des alternatives thérapeutiques validées.
  • Comparer les pratiques du médecin avec les référentiels nationaux et les données de ses pairs.
  • Être obligatoires pour certaines spécialités ou prescriptions sensibles.
Une révolution dans la pratique clinique

Pour les médecins, ces dispositifs numériques représentent un changement profond :

  • Ils transforment l’acte de prescription en un processus plus transparent et contrôlé.
  • Ils modifient la relation au patient en facilitant le partage d’informations et l’éducation thérapeutique.
  • Ils réduisent le risque d’iatrogénie en renforçant la sécurité des parcours.

➤ L’outil numérique n’est pas une contrainte mais un allié clinique, permettant de concilier pertinence médicale et maîtrise collective des dépenses.

Former et accompagner les médecins

Retour d’expérience et auto-régulation des pratiques

Le rapport souligne que la pertinence des soins ne pourra progresser sans un investissement massif dans la formation continue des professionnels de santé. Trop souvent, les écarts de pratiques proviennent moins d’un défaut de volonté que d’un manque de mise à jour des connaissances ou d’un défaut de sensibilisation aux enjeux médico-économiques.

L’Assurance-maladie propose ainsi que, à différents stades de la carrière, chaque médecin conventionné bénéficie de sessions obligatoires portant sur :

  • les dispositifs de facturation,
  • les recommandations de bonnes pratiques,
  • l’évaluation de la pertinence des actes,
  • les outils numériques de suivi et de prescription.

Cette logique vise à inscrire la pertinence dans le quotidien clinique, en faisant du savoir actualisé un prérequis de l’exercice médical.

Le retour d’information entre pairs

Au-delà de la formation académique, le rapport insiste sur la force de l’auto-régulation professionnelle. L’Assurance-maladie souhaite développer des dispositifs de feedback comparatif : chaque médecin recevrait régulièrement des données anonymisées lui permettant de situer sa pratique par rapport à celle de ses pairs.

Objectifs :

  • Identifier rapidement des écarts de prescription ou d’actes.
  • Favoriser une prise de conscience sans passer par la sanction.
  • Valoriser les bonnes pratiques et encourager l’amélioration continue.

Ce retour d’information serait adapté aux différentes spécialités, avec un accent particulier sur la biologie, la radiologie et la prescription médicamenteuse.

Vers une culture de la pertinence partagée

Le rapport propose également de développer la culture médico-économique des praticiens. Il ne s’agit pas seulement de prescrire selon l’état de l’art, mais aussi de comprendre l’impact financier des décisions médicales sur l’équilibre global du système.
Ainsi, chaque assuré devrait recevoir un état des dépenses investies par l’Assurance-maladie pour ses soins. Cette transparence, partagée avec les professionnels, renforcerait la prise de conscience des enjeux collectifs.

 

FORMER ET ACCOMPAGNER LES MÉDECINS   permet de leur donner les moyens de faire évoluer leurs pratiques en phase avec les données scientifiques et les impératifs collectifs. Le retour d’expérience entre pairs, la formation continue et la diffusion d’une culture médico-économique partagée constituent les trois piliers d’une régulation par et pour les professionnels.

Responsabiliser les établissements et les patients

Les établissements de santé au cœur de la régulation

La pertinence des soins ne peut pas reposer uniquement sur les prescriptions individuelles des médecins libéraux. Le rapport met l’accent sur la responsabilité des établissements hospitaliers et cliniques, dont les pratiques impactent directement les dépenses de ville. Les Prescriptions Hospitalières Exécutées en Ville (PHEV), souvent coûteuses, représentent par exemple une part croissante de la dépense ambulatoire. Or, leur pertinence est très variable selon les services et les établissements.

Pour agir, l’Assurance-maladie propose de :

  • Créer un dispositif d’intéressement : les établissements qui réduisent les prescriptions inutiles ou redondantes en ville partageront les économies réalisées.
  • Mettre en place des outils de suivi renforcés pour tracer l’origine et la justification des PHEV.
  • Associer les établissements à la régulation des transports sanitaires, par exemple en transférant aux centres de dialyse la gestion du budget des transports de leurs patients.
Un financement hospitalier orienté vers la pertinence

Le rapport préconise une réforme du financement hospitalier pour rompre avec la logique de volume qui domine encore certains segments de la tarification à l’activité (T2A), afin de privilégier la qualité et la pertinence des prises en charge :

  • Introduire une part variable indexée sur la qualité et la pertinence des soins, pouvant atteindre 10 % de l’enveloppe budgétaire des établissements (sur le modèle de la ROSP pour les médecins libéraux).
  • Encourager la chirurgie ambulatoire et d’autres pratiques efficientes, déjà identifiées comme sources importantes d’économies.
  • Revoir le financement de l’activité libérale des praticiens hospitaliers, afin de l’aligner sur les objectifs de pertinence.
Les patients, acteurs de la pertinence

La pertinence ne peut pas être uniquement une affaire de soignants et d’établissements : les patients eux-mêmes doivent devenir acteurs de leur parcours.

Le rapport recommande :

  • De renforcer l’information des assurés en leur restituant le coût réel des soins consommés.
  • De développer des campagnes pédagogiques sur le thème du « juste soin » : un acte médical inutile n’est pas neutre, il peut comporter des risques et mobiliser des ressources précieuses.
  • D’impliquer davantage les patients dans la décision thérapeutique, en favorisant la transparence et le dialogue médecin-patient.

 


TRANSPARENCE ET RESPONSABILISATION.   Une proposition emblématique du rapport consiste à restituer à chaque assuré un relevé des dépenses réellement prises en charge par l’Assurance-maladie pour ses soins. Objectif : rendre tangible l’investissement collectif et responsabiliser les patients face à l’usage du système de santé.

Les propositions phares du rapport pour 2026

Un ensemble structuré de mesures

Le rapport de l’Assurance-maladie 2025 propose une série de propositions concrètes pour améliorer la pertinence des soins. Ces mesures constituent une feuille de route pour 2026. Regroupées autour de cinq axes, elles touchent l’ensemble du système.

1. Pertinence des prescriptions

  • Proposition 40 : développer la déprescription – généraliser les démarches de révision thérapeutique, en particulier pour les patients âgés polymédiqués.
  • Proposition 27 : instaurer un mécanisme de financement partagé des essais de désescalade thérapeutique en oncologie, impliquant laboratoires et Assurance-maladie.
  • Proposition 49 : revoir la tarification de la PPC dès 2026 pour l’aligner sur les standards internationaux.
  • Proposition 28 : augmenter les économies liées aux génériques et biosimilaires en facilitant leur substitution et en garantissant leur qualité.

2. Numérique et sécurisation des prescriptions

  • Proposition 39 : usage systématique du DMP, avec minorations tarifaires en cas de non-alimentation, notamment pour la biologie et la radiologie.
  • Proposition 41 : rendre obligatoires les outils numériques d’aide à la prescription et à la décision, intégrant intelligence artificielle et recommandations actualisées.
  • Proposition 42 : généraliser l’ordonnance numérique d’ici 2030, en priorité pour les prescriptions sensibles et onéreuses.

3. Financement hospitalier et régulation des établissements

  • Proposition 45 : intéressement des établissements sur les PHEV – les hôpitaux partageront les économies réalisées en réduisant les prescriptions inutiles en ville.
  • Proposition 46 : intégrer une part variable de financement basée sur la qualité et la pertinence – objectif de 10 % de l’enveloppe hospitalière, sur le modèle de la ROSP.
  • Proposition 47 : transférer aux établissements de santé le budget des transports de certains patients (dialyse) pour responsabiliser les structures.
  • Proposition 48 : revoir le financement de l’activité libérale des praticiens hospitaliers pour aligner incitations et pertinence.

4. Responsabilisation des professionnels de santé

  • Proposition 37 : développer le retour d’information aux médecins sur leurs pratiques pour favoriser l’auto-régulation.
  • Proposition 38 : formation continue obligatoire aux enjeux de pertinence et de facturation à différents stades de carrière.
  • Proposition 51 : réguler l’installation des infirmiers libéraux avec un mécanisme de quotas en zones surdotées (« deux départs pour une installation »).
  • Proposition 52 : conditionner le tiers payant à l’utilisation systématique de la carte Vitale, sauf exceptions.
  • 5. Information et implication des patients
  • Proposition 36 : campagnes de communication sur l’investissement public en santé (coût d’un accouchement, d’une nuit à l’hôpital, etc.).
  • Proposition 56 : renforcer l’information des assurés et le suivi des patients atypiques pour limiter les recours injustifiés.
  • Proposition 59 : réunir toutes les parties prenantes afin de stabiliser la part financée par l’Assurance-maladie obligatoire à 80 %.
Focus chiffré : potentiel d’économies
  • Les mesures de pertinence proposées pour 2026 visent un objectif inédit : 3,9 milliards d’euros d’économies documentées dès la première année.
  • À horizon 2030, il faudra 25 milliards d’euros d’économies cumulées pour stabiliser la trajectoire financière de l’Assurance-maladie.
  • La pertinence des soins représente donc l’un des principaux leviers, avec la prévention et la lutte contre les rentes économiques.

Focus spécialité : la cardiologie face au défi de la pertinence

Des pathologies lourdes et coûteuses

La cardiologie concentre une part importante des dépenses de l’Assurance-maladie, en raison du poids des MCV dont la prise en charge repose sur un ensemble complexe : médicaments chroniques (antihypertenseurs, anticoagulants, statines), examens (échographies cardiaques, IRM, coronarographies) et interventions lourdes (angioplasties, pontages).

Ces pathologies, souvent chroniques et invalidantes, participent fortement à la croissance des dépenses de santé. La pertinence des soins en cardiologie devient donc un enjeu à la fois médical et économique.

Variations de pratiques et actes redondants

Le rapport met en évidence :

  • des variations territoriales marquées dans le recours à certains actes diagnostiques (imagerie, bilans biologiques de suivi),
  • des examens redondants réalisés sans coordination entre hôpital et ville,
    et une progression rapide des prescriptions de dispositifs coûteux comme les stimulateurs ou défibrillateurs implantables.

Ces écarts traduisent des pratiques hétérogènes, parfois éloignées des recommandations, et créent une source d’inefficience.

Apports du numérique et de la coordination

Le rapport souligne que la cardiologie pourrait bénéficier de manière prioritaire :

  • de l’usage obligatoire du DMP pour tracer prescriptions et examens,
  • de l’ordonnance numérique pour les anticoagulants et les dispositifs médicaux coûteux,
  • de l’aide à la décision par IA pour harmoniser les indications d’imagerie et de traitements prolongés.

Ces outils doivent permettre de réduire les écarts de pratiques et de renforcer la sécurité des parcours, notamment dans les pathologies chroniques comme l’insuffisance cardiaque.

 

PERTINENCE EN CARDIOLOGIE – LES POINTS-CLÉS  

Anticoagulants oraux : nécessité d’un suivi rigoureux pour éviter la surprescription ou la poursuite de traitements sans indication claire.

Statines : prescriptions parfois maintenues sans réévaluation périodique, alors que l’efficacité dépend fortement du profil de risque du patient.

Imagerie cardiaque : IRM et échographies répétées sans coordination peuvent générer des doublons coûteux.

Dispositifs implantables : importance d’un encadrement strict des indications pour garantir un rapport coût/efficacité optimal.

Rééducation et suivi post-infarctus : un levier majeur de pertinence, trop souvent sous-utilisé par rapport à ses bénéfices cliniques avérés.

Le Syndicat national des cardiologues peut vous aider à chacune de ces étapes !

Contactez-nous !




Cap sur Bordeaux pour le Congrès national du CNCF 2025


Nathalie Zenou


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Le Congrès national du Collège National des Cardiologues Français (CNCF) se tient cette année à Bordeaux du 23 au 25 octobre 2025. Un rendez-vous attendu, placé sous le signe de la formation, de la convivialité et de la complémentarité entre les deux grandes institutions de la cardiologie libérale française : le CNCF et le SNC.

1) Le congrès annuel du CNCF se tiendra cette année à Bordeaux. Pouvez-vous nous en dire plus ?

François Diévart (Président du CNCF) : Le congrès annuel du CNCF est la grande manifestation de la pratique cardiologique. Nous serons accueillis par l’Amicale des cardiologues de Bordeaux-Aquitaine (ACBA), présidée par Éric Parrens, également membre des conseils d’administration du SNC et du CNCF. Cette édition illustre la synergie entre nos structures nationales et régionales, unies au service des cardiologues et de leurs patients.

2) Quels seront les temps forts du programme cette année ?

F. D. : Pendant deux jours et demi, les participants pourront actualiser leurs connaissances à travers un programme pratique et accessible, fidèle à l’esprit du CNCF depuis sa création en 1988. Grâce à Dominique Guedj et Serge Assouline, nous proposons cinq sessions DPC* et deux FAF**, ces dernières dédiées à l’intelligence artificielle. De nombreux experts nationaux viendront partager les dernières avancées scientifiques et pratiques de la cardiologie.

3) Une session commune CNCF-SNC est prévue. Quelle en sera la thématique ?

Vincent Pradeau (Président du SNC) Comme chaque année, une session commune CNCF–SNC est organisée. Elle aura lieu le vendredi 24 octobre, de 14h15 à 15h15, sur le thème « Les défis socio-professionnels du cardiologue en 2025 ». Un sujet pleinement d’actualité, que le SNC s’attache à analyser et anticiper. Cette session, modérée par Marc Villacèque et moi-même, comprendra trois interventions :
• Le cardiologue et la coordination des soins, par Karine Mear (Lorient)
• Le cardiologue et son entreprise, par Jérémy Descoux (Perpignan)
• Le cardiologue et la formation, par Clément Bècle (Lyon)
Nous aborderons les nouveaux équilibres entre exercice libéral, organisation des soins, et formation continue, trois piliers essentiels de notre avenir professionnel.

4) En quoi ce congrès est-il une étape importante pour la communauté cardiologique ?

F. D. : Au-delà de la formation, ce congrès est un moment fort de convivialité et d’unité. J’invite tous les cardiologues à nous rejoindre à Bordeaux pour partager ces instants d’échanges et d’amitié professionnelle.
V. P. : C’est aussi le reflet d’une profession solidaire, consciente des défis à venir et résolument tournée vers l’excellence et l’innovation.

Congrès national du CNCF – Bordeaux, du 23 au 25 octobre 2025

Consultez le programme

Organisé à l’invitation de l’Amicale des Cardiologues de Bordeaux-Aquitaine (ACBA)

(1) DPC : Développement Professionnel Continu

(2) FAF : Fonds d’Assurance Formation




Le chapitre 19 de la CCAM et la cardiologie…

Frédéric Fossati

Dernier chapitre de la classification commune des actes médicaux (CCAM), son objectif était à l’origine destiné à assurer une transition en matière de tarification pour le paiement à l’acte entre la NGAP et la CCAM, d’où son intitulé : ADAPTATIONS POUR LA CCAM TRANSITOIRE. Il comblait un vide auquel certaines situations ou actes particuliers ne pouvaient s’insérer dans les chapitres précédents (1 à 18). Si le chapitre 4 de la CCAM nous concerne plus particulièrement puisque l’on y retrouve l’immense majorité des actes cardiologiques que nous pratiquons, certains réalisés au quotidien sont issus de ce chapitre 19.

Présentation générale du chapitre 19

Différent dans sa conception par rapport aux autres chapitres, car ne respectant pas l’organisation habituelle ni les règles d’écriture des libellés, il est composé de trois sous chapitres :

  • 19.01 : Forfaits et actes transitoires, contenant des libellés dont le comportement est pour la plupart similaire à celui des actes isolés des chapitres 1 à 17. Chaque paragraphe est décliné par ordre alphabétique des spécialités concernées puis selon l’ordre de création du paragraphe.
  • 19.02 : SUPPLEMENTS, contenant des libellés dont le comportement est similaire à celui des gestes complémentaires du sous chapitre 18.02 (pour mémoire, un geste complémentaire ne peut être codé isolément, mais en association avec un autre des chapitres 1 à 18 et du sous-chapitre 19.01)
  • 19.03 : MODIFICATEURS, identifiant des situations particulières modifiant les conditions habituelles de facturation d’un acte (urgence, nuit, âges extrêmes, etc.) ; représentés par des lettres majuscules et apparaissant entre parenthèses sous le code CCAM de l’acte, ils ne peuvent pas être utilisés seuls, mais ne sont pas systématiquement associés à un acte CCAM.

En dehors des modificateurs, tous ces actes gardent le même codage alphanumérique (4 lettres et 3 chiffres), mais commencent tous de la même manière par YYYY…

En l’absence de hiérarchisation (ces actes ne disposent pas de points travail), leur tarification n’a pratiquement jamais été réévaluée et concernant les actes d’imagerie, elle a souvent été directement négociée entre les radiologues et l’Assurance-maladie…

Les principaux actes en pathologie cardiovasculaire du chapitre 19

Sous-chapitre 19.01 FORFAITS ET ACTES TRANSITOIRES

Deux sous-familles nous intéressent plus particulièrement : celle des forfaits de surveillance en cardiologie et celle de radiologie vasculaire et d’imagerie interventionnelle (que nos collègues coronarographistes connaissent bien).

  • YYYY001 Forfait de cardiologie de niveau 1 : Surveillance monitorée continue et traitement d’un ou 2 malades au maximum hospitalisés sous la responsabilité d’un médecin avec surveillance du tracé électrocardiographique, sur oscilloscope et du cardiofréquencemètre y compris éventuellement les actes habituels d’électrocardiographie et de réanimation et les prises continues ou intermittentes de pression avec ou sans enregistrement, et ce quelle que soit la technique.
    – Facturation : par patient, par 24 heures, par médecin ; 7 jours au plus peuvent être facturés.
  • YYYY002 Forfait de cardiologie de niveau 2 : Surveillance monitorée continue et traitement des malades hospitalisés au sein d’un centre de réanimation cardiaque par plusieurs médecins spécialistes dont l’un au moins présent de façon constante pour un maximum de dix malades, par équipe, avec surveillance du tracé électrocardiographique, sur oscilloscope et du cardiofréquencemètre y compris éventuellement les actes habituels d’électrocardiographie et de réanimation et les prises continues ou intermittentes de pression avec ou sans enregistrement et ce quelle que soit la technique
    – Facturation : par patient, par équipe, par 24 heures.

Pour les actes de radiologie vasculaire et d’imagerie interventionnelle, 22 niveaux ont été décrits et chaque libellé commence toujours par le même intitulé : « Imagerie pour acte de radiologie interventionnelle ou de cardiologie interventionnelle niveau X, réalisée en salle d’imagerie » ; ils peuvent être associés avec des actes diagnostiques ou thérapeutiques. Nous ne citerons que ceux concernant la pathologie cardiaque (la pathologie vasculaire périphérique ayant été exclue pour ne pas alourdir l’article).

  • YYYY105 : niveau 1. Concerne quelques actes de rythmologie (DELF007, DELF011, DEQF003).
  • YYYY110 : niveau 2. Exclusivement pour les actes rythmologiques : ablation d’une sonde définitive (DEGF001, DEGF004), implantations de stimulateurs et de défibrillateurs cardiaques (DELF001, DELF005, DELF010, DELF013, DELF014, DELF015, DELF016, DELF020) et les explorations électrophysiologiques endocavitaires (DEQF001, DEQF002 et DEQF004).
  • YYYY140 : niveau 4. Non spécifique à la cardiologie, mais concerne 4 actes d’ablation de plusieurs sondes intracavitaires (DEGF002, DEGF003, DEGF005, DEGF006).
  • YYYY190 : niveau 10. Valable pour certains actes de cardiologie interventionnelle (DAAF001, DAAF002, DAGF001, DASF002, DBAF001, DBAF002, DBAF003, DBAF004, DBAF005, DDSF001, EQQH002).
  • YYYY200 : niveau 11. Pour certains actes d’ablation de voie accessoire ou du nœud AV (DEPF004, DEPF005, DEPF006).
  • YYYY210 : niveau 12. Artériographie de pontage coronaire (DDQH006), des artères pulmonaires (DFQH001, DFQH002) et de l’aorte (DGQH004, DGQH005).
  • YYYY230 : niveau 15. Quelques actes portant sur les cardiopathies congénitales (DAAF003, DAMF001, DASF001, DASF003, DASF004, EQQH005).
  • YYYY250 : niveau 18. Pour les actes d’angioplastie coronaire (DDAF001, DDAF006, DDFF001, DDFF002, DDNF240, DDNF775).
    YYYY260 : niveau 19. Uniquement pour l’acte d’artériographie coronaire sans ventriculographie gauche (DDQH009).
  • YYYY270 : niveau 20. Pour 2 actes d’angioplastie de plusieurs artères coronaires (DDAF003 et DDAF004) et l’artériographie coronaire avec ventriculographie gauche (DDQH012).
  • YYYY280 : niveau 21. Pour les actes d’artériographie coronaire et mammaire interne (DDQH010) ou de pontage coronaire (DDQH011, DDQH013, DDQH014, DDQH015).
  • YYYY290 : niveau 22. Pour les actes d’angioplastie comprenant une artériographie coronaire préalable (DDAF007, DDAF008, DDAF009, DDAF010).Sans oublier l’acte YYYY082 : tentative d’angioplastie d’un vaisseau coronaire en cas de non-franchissement de la sténose.
Sous chapitre 19.02 SUPPLEMENTS

Un seul acte nous concerne et rarement employé : YYYY490 (supplément pour ECG réalisé au domicile du patient). A titre informatif, en 2024, 5.611.375 ECG (DEQP003) ont été facturés contre seulement 94.196 (YYYY490) à domicile soit moins de 2 %.

Sous chapitre 19.03 MODIFICATEURS

Parmi les 30 modificateurs répertoriés, on retrouve le modificateur « U » pour un acte réalisé en urgence la nuit entre 20h00 et 8h00 avec une tarification différente selon que l’on est médecin (25,15 €), chirurgien, gynéco-obstétricien ou anesthésiste (50 €) et le modificateur « F » pour un acte réalisé un dimanche ou un jour férié avec la même différence de tarif (19,06 € vs 40 €).

Quel avenir pour ce chapitre ?

Avec la refonte de la CCAM, entreprise depuis 2021 et pilotée par le Haut Conseil des Nomenclatures, ce chapitre 19 est destiné à évoluer comme les autres, mais il est encore trop tôt pour connaître les contours : certains modificateurs verront vraisemblablement le jour (obésité) tandis que d’autres actes pourraient réintégrer leurs familles respectives. A suivre…

© De Mazay – Pascal Wolff




A la croisée des  chemins !

Quand vous êtes à l’os, continuez à racler et vous casserez l’os.

C’est actuellement la situation du système de Santé où faute d’une vision politique porteuse d’une réforme structurelle profonde et plus que jamais indispensable, les coups de rabots d’un côté pleuvent, un jour sur les pharmaciens, un jour sur les biologistes, un jour sur les radiologues et les cardiologues.

Face à cela, il y a trois façons d’agir :

  • attendre la prochaine tonte dans le corral,
  • se retrancher dans un « Fort Alamo »,
  • ou enfin essayer d’aller en amont désarmer les mesures contondantes.

C’est dans cette troisième voie qu’il nous paraît indispensable de s’engager.
S’il fallait s’en convaincre, la pertinence est un axe majeur du rapport charges et produits 2025 de la CNAM qui est souvent un préfigurateur de la loi de finance de la sécurité sociale (LFSS) habituellement présentée à l’automne. Vous en retrouverez les grandes lignes analysées dans ce numéro du Cardiologue.

C’est une opportunité à saisir car la période est propice à des évolutions structurelles : contraintes budgétaires, tension démographique, révolution numérique et explosion des pathologies chroniques interrogent notre pratique quotidienne et nos organisations.

C’est en étant proactif et force de propositions, j’en suis convaincu, que nous défendrons au mieux notre profession.

Le retrait des échocardiographies de la proposition d’avenant sur les baisses tarifaires concernant l’imagerie proposée par la Cnam en est peut-être la première validation.

Cardiologiquement Vôtre !
Dr Vincent Pradeau. Président du SNC




Quand le projectile d’une arme à feu voyage du point d’impact jusqu’au cerveau ou dans le cœur

(Le Monde – Marc Gozlan) Dans de rares cas, une balle peut, emportée par le flux sanguin, s’éloigner de son orifice d’entrée et se loger dans une artère cérébrale ou une cavité cardiaque… [Lire la suite]




Forte hausse des signalements de violence contre les médecins dans les structures comme en libéral

(Medscape – Jean-Bernard Gervais, Aude Lecrubier) En 2024, le nombre de signalements de violence en santé est en forte augmentation. Cette hausse touche à la fois les établissements de santé comme le rapporte l’Observatoire national des violences en santé (ONVS) de la DGOS (97% des déclarations recueillies). Mais elle fait aussi écho à celle rapportée par les médecins de ville, comme le montre une enquête menée en parallèle par le Conseil de l’ordre des médecins (Cnom) [Lire la suite]




Trafic en ligne d’analogues du GLP-1 : la lutte s’organise

(Medscape – Christophe Gattuso) Contrefaçons vendues via des sites frauduleux, promotion assurée par des influenceurs sur les réseaux sociaux, ordonnances de complaisance en téléconsultation… Ces dernières semaines, différentes alertes ont émergé concernant les ventes illégales en ligne de faux médicaments commercialisés comme analogues du GLP-1 (aGLP-1) pour la perte de poids et le diabète… [Lire la suite]




A deux doigts de la liquidation judiciaire, l’entreprise Carmat est sur sa fin

(Medscape – Stéphanie Lavaud) Le tribunal de commerce de Versailles devrait prononcer très prochainement la liquidation judiciaire de la société Carmat. Confrontée à des difficultés financières insurmontables, la firme française pionnière du premier vrai « cœur artificiel », fleuron de l’ingénierie française mis au point par le Pr Carpentier, va très probablement mettre la clé sous la porte… [Lire la suite]




L’obicetrapib diminue les événements CV indésirables majeurs chez les patients à haut risque

(Medscape – Aude Lecrubier) L’obicetrapib, un inhibiteur de la protéine de transfert des esters de cholestérol (CETP) hautement sélectif, diminue les taux de lipides athérogènes et augmente le cholestérol des lipoprotéines de haute densité (HDL-C). Mais quid de son impact clinique, sur les événements cardiovasculaires ?… [Lire la suite]




Les médecins spécialistes ont facturé plus de quatre milliards d’euros de dépassements d’honoraires en 2024, selon le Haut-conseil pour l’avenir de l’Assurance-maladie

(franceinfo:) Le phénomène s’explique notamment par la progression du secteur 2, où les praticiens sont autorisés à fixer librement leurs tarifs, détaille un rapport du HCAAM publié jeudi, et que franceinfo a pu consulter… [Lire la suite]




Remises sur les génériques : les pharmaciens remportent une bataille grâce à Lecornu

(Medscape – Quentin Haroche) Face à la forte mobilisation des pharmaciens, le Premier ministre Sébastien Lecornu a accepté de suspendre pendant trois mois la baisse du plafond des remises sur les génériques… [Lire la suite]




La HAS fait le point sur les effets indésirables graves impliquant les intérimaires et les vacataires

(Medsacpe – Stéphanie Lavaud) Les effets indésirables graves impliquant du personnel non permanent (intérimaires ou vacataires) sont majoritairement multifactoriels, liés à des erreurs médicamenteuses, des défaillances organisationnelles et des insuffisances d’intégration ou de compétences, d’après un rapport de la Haute autorité de Santé (HAS)… [Lire la suite]




Une méta-analyse confirme l’intérêt des anti-PCSK9 oraux comme hypolipidémiants

(Medscape – Aude Lecrubier) Les inhibiteurs de la proprotéine convertase subtilisine/kexine de type 9 (PCSK9i) oraux pourraient présenter des avantages par rapport aux options injectables, en particulier en termes d’observance thérapeutique… [Lire la suite]




Statines : sont-elles vraiment efficaces en post-AVC ?

(Medscape – Nathalie Barrès) L’utilisation préalable de statines est associée à une réduction modeste du risque de récidive précoce d’accident vasculaire cérébral (AVC) dans les 7 jours suivant l’événement initial, avec un rapport de risque ajusté de 0,72. Cependant, l’initiation des statines chez les patients qui n’en prenaient pas auparavant n’a montré aucun effet protecteur significatif contre la récidive précoce d’AVC… [Lire la suite]