L’IA pourrait remplacer le coaching humain pour les interventions de prévention du diabète de type 2

(TICpharma – Pierre Lalanne) Une intervention thérapeutique sur le mode de vie délivrée par une intelligence artificielle (IA) à des patients prédiabétiques en surcharge pondérale serait aussi efficace qu’un coaching humain, selon une étude randomisée américaine publiée fin octobre dans le Journal of the American Medical Association (JAMA)… [Lire la suite]




Les pharmaciens ont signalé plus de 15.000 ordonnances suspectes en un an via le logiciel Asafo (Cnam)

(TICpharma – Léo Caravagna) Les pharmaciens d’officine ont signalé plus de 15.000 ordonnances suspectes en un an via le logiciel Asafo de la Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnam), a fait savoir cette dernière par communiqué le 23 octobre… [Lire la suite]




Quand l’IA apprend à diagnostiquer en dialoguant comme un médecin

(Le Monde – Marc Gozlan) Dans ce second volet de son blog « Réalités biomédicales » consacré à l’IA , Marc Gozlan évoque des études montrant qu’elle peut désormais converser, interroger et affiner son raisonnement diagnostique, à la manière d’un clinicien face à son patient… [Lire la suite]




Amylose cardiaque : le Pr Thibaud Damy souligne l’intérêt du vutrisiran et l’urgence d’un diagnostic plus précoce

(What’s up Doc? – Renaud Gosset) Avec des données à long terme, le vutrisiran s’impose comme un traitement prometteur contre l’ATTR-CM (ou amylose cardiaque). Thibaud Damy, professeur de cardiologie à l’hôpital Henri Mondor AP-HP et spécialiste du sujet, rappelle toutefois que « nous recevons trop souvent des patients trop tard, quand le cœur est déjà de pierre »… [Lire la suite]




Mélatonine : sa prise sur le long terme pourrait être liée à un risque accru d’insuffisance cardiaque

(Medscape – Dawn Attride) L’utilisation prolongée de la mélatonine pour traiter l’insomnie a été associée à un risque accru d’insuffisance cardiaque, d’hospitalisation et/ou de mortalité toutes causes confondues, selon une étude observationnelle… [Lire la suite]




Le nouveau réseau France santé déplait aux professionnels de santé

(Medscape – Jean-Bernard Gervais) Dimanche 9 novembre, l’Assemblée nationale a voté la création du réseau France Santé proposé par le Premier ministre. Ces centres de santé ont pour vocation de réunir sous un même toit des professionnels de santé afin que chaque Français dispose d’une offre de soins à moins de trente minutes de chez lui… [Lire la suite]




Matin, soir… L’importance du moment de la prise des antihypertenseurs : un débat relancé

(Medscape – Christopher Labos) Le moment auquel on prend ses médicaments contre l’hypertension artérielle a-t-il une importance ? La question, en apparence simple, s’avère étonnamment difficile à trancher. Si la valeur du traitement de l’hypertension ne fait guère débat, la question du moment optimal d’administration, le matin ou le soir, continue de susciter discussions, remises en question et relectures successives des preuves disponibles… [Lire la suite]




Nouvelles données avec l’anti-PCSK9 oral enlicitide

(Medscape – Ted Bosworth) À l’instar des traitements injectables qui l’ont précédé, un inhibiteur PCSK9 oral à prise unique quotidienne semble entraîner une réduction significative du cholestérol LDL (LDL-C), selon de nouvelles données…… [Lire la suite]




Arrivée des analogues du GLP-1 dans le traitement de l’obésité: appel à la prudence

(Medscape – Vincent Richeux) Bientôt remboursés dans le traitement de l’obésité, les analogues du GLP-1 (aGLP-1) peuvent, depuis juin dernier, être prescris par tout médecin dans cette indication et non plus seulement par des spécialistes… [Lire la suite]




18 % des médecins exerçant en France sont des immigrés

(Medscape – Quentin Haroche) Parmi les pays de l’OCDE, la France est l’un des rares pays où la part de médecins immigrés est en diminution… [Lire la suite]




Dépassements d’honoraires : l’alerte du HCAAM


Nathalie Zenou


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Le HCAAM constate la progression du secteur 2. Pour la cardiologie, il représente 28 % des praticiens, dont deux tiers adhèrent à l’OPTAM.

Dépassements d’honoraires et effets économiques

Les dépassements d’honoraires des médecins spécialistes libéraux atteignent 4,3 milliards d’euros en 2024. L’OPTAM (Option de pratique tarifaire maîtrisée) vise à ralentir ces dépassements mais nombre d’adhérents ne respectent pas pleinement leurs engagements ce qui limite l’efficacité du dispositif.

Impact sur les patients et les inégalités d’accès

L’accès à la médecine spécialisée de ville est très inégal selon les territoires et les spécialités. En cardiologie, où la présence du secteur 1 reste significative, l’accessibilité financière demeure meilleure que dans d’autres disciplines mais elle tend à se dégrader avec l’expansion du secteur 2.

Les simulations du rapport illustrent les conséquences directes pour les patients : une consultation à 63 € en secteur 2 OPTAM entraîne un reste à charge de 17,75 €, contre 35,10 € en secteur 2 non OPTAM, et 2 € seulement en secteur 1. Cette différence double presque la dépense pour le patient selon l’adhésion du praticien au dispositif.

Tendances et enjeux pour la cardiologie

La cardiologie libérale se distingue par une modération relative des dépassements (environ 20 %) et une forte adhésion à l’OPTAM. Néanmoins, l’augmentation progressive du nombre de cardiologues en secteur 2 et la pression économique sur l’offre à tarif opposable font craindre une érosion de l’accessibilité pour les patients à revenu moyen.

Conclusion

Le rapport conclut sur le risque d’un déséquilibre systémique : le développement du secteur 2, malgré l’OPTAM, tend à banaliser les dépassements et à remettre en question les principes d’accessibilité et d’équité du système de santé. Sans réformes structurelles (révision des incitations, encadrement plus strict, revalorisation du secteur 1), la médecine spécialisée libérale, y compris la cardiologie, pourrait voir se creuser la fracture entre patients solvables et reste de la population.


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Dépassements d’honoraires : La recette des députés pour les contrer


Nathalie Zenou


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Dans un contexte d’accroissement des dépassements d’honoraires, deux députés publient dix propositions pour restructurer la médecine libérale.

Le rapport de Yannick Monnet (PCF – 1ère circonscription de l’Allier) et Jean-François Rousset (Renaissance – 3e circonscription de l’Aveyron) rejoint le diagnostic dressé par celui de l’HCAAM : les dépassements d’honoraires en France atteignent 4,5 milliards d’euros en 2024, avec une augmentation structurelle (+7%/an depuis 2021).

Cette hausse résulte principalement de l’accroissement des installations en secteur 2 : 75% des primo-installations se font désormais en secteur 2, contre 64% en 2000. Pour les spécialistes, la part du secteur 2 est passée de 37% en 2000 à 56% en 2024.

Quatre spécialités concentrent 2/3 des dépassements : chirurgie (1 Md€), ophtalmologie (749 M€), anesthésie (546 M€) et radiologie (497 M€). Les dépassements représentent en moyenne 21% des honoraires totaux des médecins de secteur 2, mais avec de fortes disparités selon les spécialités.

S’agissant de la cardiologie, 71% des cardiologues sont conventionnés en secteur 1, 16% en secteur 2 avec OPTAM et 10% en secteur 2 sans OPTAM. Cette spécialité reste donc majoritairement en secteur 1, contrairement à d’autres spécialités comme la chirurgie ou l’ophtalmologie.

L’OPTAM : un dispositif utile mais à l’efficacité limitée

L’OPTAM (Option Pratique Tarifaire Maîtrisée) impose un taux de dépassement maximal de 100% et exige le respect d’un taux d’activité à tarif opposable personnalisé. En contrepartie, les médecins bénéficient d’une prime, d’une meilleure base de remboursement pour les patients et d’un dispositif de partage des gains lors des revalorisations tarifaires.

Près d’un médecin en secteur 2 sur deux a adhéré à l’OPTAM, ce qui a permis dans un premier temps de faire baisser les taux de dépassement et d’augmenter l’activité à tarif opposable (passée de 37,5% en 2016 à 43,4% en 2020). Cependant, le dispositif perd en efficacité depuis 2020, avec une ré-augmentation des taux de dépassement et une baisse de l’activité opposable.

Le dispositif présente plusieurs limites : il est coûteux (335 M€ en 2019 pour éviter seulement 288 M€ de dépassements), complexe dans son calcul, et peut paradoxalement favoriser le passage du secteur 1 au secteur 2 dans certaines spécialités.

Propositions principales

Le rapport propose dix recommandations dont un socle de mesures structurantes pour la médecine libérale :

  1. Rendre l’OPTAM obligatoire pour toute nouvelle inscription en secteur 2 et le réformer : instaurer un parcours progressif sur 10 ans avec 50% d’activité opposable minimum les 5 premières années ; transformer l’OPTAM en contrat de 5 ans renouvelable par l’ARS ; intégrer le taux de dépassement dans le calcul de la prime ; supprimer le partage de gains.
  2. Finaliser la révision de la CCAM (Classification Commune des Actes Médicaux) qui n’a pas été actualisée depuis 2005, puis traduire rapidement les nouveaux tarifs dans la convention, si nécessaire par voie réglementaire en cas d’échec de la négociation.
  3. Appliquer effectivement les sanctions en cas de dépassement excessif via une campagne annuelle de contrôle.
  4. Mesures ciblées : forfaitiser ou interdire les dépassements pour les actes répétés dans le cadre de pathologies chroniques et pour les actes de prévention ; conclure des accords avec les 4 spécialités principales pour supprimer les dépassements sur les actes les plus importants (notamment cancers).

Une autre mesure préconisée : ne plus rembourser les prescriptions faites en secteur 3. Ainsi, le libre choix du médecin s’accompagnerait potentiellement pour le patient d’une disparition du principe d’égalité entre les citoyens …

L’objectif global est de plafonner les dépassements tout en maintenant une forme de liberté tarifaire, dans une logique pragmatique mobilisant tous les acteurs du système de santé.

 


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Bientôt des visites médicales obligatoires pour renouveler son permis de conduire

(Medscape – Quentin Laroche) D’ici 2030, les détenteurs du permis de conduire devront procéder à une visite médicale au moins tous les 15 ans. La visite pourra cependant être remplacée par une auto-évaluation… [Lire la suite]