Anticiper les détournements de médicaments

L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) et l’Ordre des pharmaciens ont signé une convention visant à détecter les ventes « inhabituelles » de cinq molécules de la classe des antalgiques opiacés, des Traitements de Substitution aux Opiacés (TSO) et des psychotropes.

L’objectif est d’identifier très en amont les possibles cas de détournements et d’utilisations frauduleuses de ces molécules. Un système de télédéclaration sera créé pour suivre leurs ventes.

Les pharmaciens responsables de l’industrie et de la distribution seront notamment sollicités pour procéder à des signalements. Une fois collectés, les chiffres seront analysés pour décider d’éventuelles actions.

Une phase « pilote » démarrée ce mois, et qui durera environ six mois, permettra de voir si le dispositif permet de bien identifier les niveaux de ventes suspectes et de mettre en œuvre des actions administratives voire policières ou judiciaires.