Par Vincent Pradeau.
Président du Syndicat national des cardiologues
– L’outil informatique, et au-delà l’ensemble du système d’information, sont devenus des éléments incontournables de notre quotidien que ce soit pour la gestion des plannings, des dossiers du patients, du courrier, de la facturation, de la communication avec les autres professionnels de santé.
Un outil quel qu’il soit, analogique ou numérique, pour être utile doit être performant, facile à utiliser et sécuritaire.
Il ne serait venu à l’idée de personne au temps des dossiers papiers de les laisser en libre accès dans la salle d’attente, dans un cabinet qui ne ferme pas et non assuré.
A l’ère du recueil et du stockage de données de santé ? En clinique comme à notre cabinet, nous devons transposer ces mesures de bon sens dans le domaine numérique.
Cela implique l’apprentissage d’un nouveau vocabulaire, d’une nouvelle sémiologie, de règles d’hygiène 3.0 et de mesures de sécurité adaptées.
Quand les plus grandes institutions du monde, les organismes financiers et les hôpitaux se font hacker, la probabilité d’avoir un incident de cybersécurité tout au long de notre activité professionnelle n’est pas loin de 100 %.
Tout l’objet de notre dossier du présent numéro du Cardiologue est de vous sensibiliser à ce risque et de vous donner les bases des mesures préventives à appliquer.
Merci à Benoît Lequeux, Thierry Garban, et leur nouvelle assistante 100 % numérique qu’il ne cesse d’exploiter pour être vos éclaireurs dans le domaine de la cyberprotection.
Bonne Lecture sans nécessairement avoir besoin d’anti-ulcéreux ou d’anti-dépresseurs.
Cardiologiquement Vôtre
Le Cardiologue n° 457 – mars-avril 2024