PLFSS 2018 : ONDAM à 2,3 %, oui mais…

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PLFSS 2018 : suppression du tiers-payant généralisé – une victoire syndicale

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PLFSS 2018 : un « fonds pour l’innovation du système de santé »

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L’essentiel du PLFSS

Les députés ont adopté le 31 octobre dernier en première lecture le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2018. Difficile de rendre comptes des 76 articles (contre 57 dans le texte initial) du texte qui a été transmis au Sénat. Nous nous en tiendrons donc aux plus marquants, en particulier à ceux qui concernant de près la médecine libérale. 

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PLFSS 2018 : des bonnes nouvelles et des moins bonnes…

Plusieurs dispositions contenues dans le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2018 ont obtenu le satisfecit des médecins libéraux. A commencer, bien sûr, par la suppression de l’obligation du tiers-payant généralisé au 30 novembre de cette année.

Le nouveau cadre de financement des expérimentations organisationnelles ou le basculement des actes de téléexpertise et de téléconsultation dans le financement de droit commun ont été également favorablement accueillis.

En revanche, malgré un ONDAM à 2,3 %, en hausse par rapport à 2017, le plan d’économies drastique imposé par le Gouvernement fait grincer des dents.

A lire :

L’essentiel du PLFSS

Un « fonds pour l’innovation du système de santé »

Suppression du tiers-payant généralisé – une victoire syndicale

ONDAM à 2,3 %, oui mais…




Accueil et intégration : le b a-ba de l’attractivité

Si l’hôpital public veut augmenter son attractivité, il devra améliorer l’accueil et l’intégration des médecins et des étudiants ainsi que l’accompagnement de leur parcours professionnel. C’est ce qui ressort notamment d’une enquête réalisée par la Fédération Hospitalière de France (FHF).

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Pertinence des soins : Agnès Buzyn mobilise les professionnels et les patients

La pertinence et la qualité des soins sont inscrites dans la Stratégie Nationale de Santé (SNS) et le PLFSS pour 2018 introduit un intéressement des établissements de santé à la pertinence et à l’efficience des prescriptions. Pour la ministre de la Santé, le sujet doit impliquer les professionnels mais aussi les patients.

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L’ancien monde bouge encore

Deux chiffres permettent d’évaluer le véritable enjeu du PLFSS 2018 en cours de débat parlementaire : un peu plus de 250 millions d’économies attendues d’un parcours de soins rendu plus « efficient ». Et cela au prix d’un investissement dans un « Fonds pour l’innovation » doté de… 30 millions d’euros. Dont 10 millions seulement « à la main » des ARS !

Toute la contradiction de la commande gouvernementale se lit dans ce fossé entre l’objectif et les moyens. Dans n’importe quel autre secteur de l’économie, assigner une telle performance aux acteurs prêterait à sourire ; c’est pourtant bien celle que le Gouvernement Philippe assigne aux médecins dans le prochain exercice budgétaire.

La conséquence en est d’ores et déjà prévisible : hors de portée, l’assignation comptable ne sera pas atteinte et la Cour des comptes en rendra le corps médical responsable dans une prochaine livraison. La mécanique infernale de la stigmatisation vient de recevoir un nouvel élan.

Ceux qui attendaient une nouvelle posture du Gouvernement dans la gestion des questions de santé en seront pour leurs frais : l’ancien monde se porte bien dans les coulisses du pouvoir politique. Je veux parler des administrations centrales qui sont généralement à l’œuvre derrière ces chiffrages aveugles.

Le paradoxe, c’est que le discours politique est d’une autre nature : on a envie de croire à la sincérité de Mme Buzyn lorsqu’elle affirme dans un entretien récent à la revue Egora : « Le système de santé français n’est pas mauvais. Les médecins ont tous l’habitude de discuter entre eux, mais l’idée c’est de donner la possibilité, à travers des protocoles de coopération simplifiés, d’écrire et de mettre en avant l’exercice coordonné pour entrer dans une responsabilité territoriale. Le médecin isolé a un impact dans sa façon de prendre en charge les patients, et il est important d’avoir une vision territoriale de cela. »

La coordination à la bonne échelle du territoire : comment ne pas être d’accord ? Mais comment ne pas déplorer d’en lire la traduction comptable dans le seul texte qui vaille : la « feuille de route » budgétaire ?




Les risques environnementaux sur la santé au menu du G7

Au début du mois de novembre, les ministres de la Santé du G7 (1) se sont réunis à Milan. Leur déclaration finale témoigne de leur entente pour reconnaître l’impact des changements environnementaux sur la santé humaine et pour agir en commun en vue de les limiter. 

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Le retour de l’accès partiel

La parution d’un décret entérinant l’accès partiel trouve une forte opposition des professionnels libéraux qui dénonce un danger pour la qualité et la sécurité des soins.

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Harcèlement sexuel : les instances professionnelles se mobilisent

Le harcèlement sexuel ne s’arrête pas à la porte de l’hôpital, loin de là et le directeur de l’AP-HP, Martin Hirsch a récemment dénoncé l’ampleur du problème. Dans un communiqué commun, les organisations représentantes des directeurs et des médecins des hôpitaux et établissements médico-sociaux « font part de leur détermination à prévenir et à sanctionner ces pratiques qui au regard des témoignages ont existé et semblent persister au sein de la communauté hospitalière et médico-sociale ». Ils assurent « qu’ils accompagneront les victimes dans leurs démarches de signalement et leur apporteront le soutien institutionnel qu’elles sont en droit d’attendre ».

De son côté, l’Ordre des médecins « invite toutes les victimes à saisir sans attendre l’institution ordinale dès lors qu’un médecin est mis en cause », « afin que ces abus soient dévoilés et sanctionnés ».




Claude Mafioli nous a quittés à 76 ans ce lundi 30 octobre 2017

C’est un Président emblématique de la CSMF de 1992 à 2002, qui est parti.

Nous avions fait sa connaissance en 1987 sur les bancs de ce qui s’appelait alors l’Union des Médecins Spécialistes Confédéraux. Un concours de circonstances le menait alors à la présidence de cette union, qui allait devenir l’UMESPE, jusqu’en 1992 où le 11 novembre, il était élu Président de la CSMF, jusqu’en 2002.

Claude a défendu d’abord à l’UMESPE la médecine spécialisée, notamment les cardiologues soumis alors à des multiples attaques en nomenclature par l’Assurance Maladie, avec finalement sous sa présidence de la CSMF la création de la CsC.

Il a su créer l’université d’été de Ramatuelle, un laboratoire d’idées qui réunissait chaque année, les principaux acteurs de la santé pour échanger, débattre et construire.

Il a combattu avec acharnement la maîtrise comptable en développant le concept de maîtrise médicalisée, toujours d’actualité, associé à la formation et l’évaluation en médecine libérale. Il a été un des rares à s’opposer avec vigueur et finalement succès au plan Juppé d’enveloppe comptable des dépenses médicales en 1995.

Son parcours de Président n’a pas été un fleuve tranquille et malgré les nombreuses pressions politiques des années 1995 à 2002, il a su résister, quasiment seul, et tracer le chemin d’une nouvelle convention, avec le symbolique C à 20 € en 2002, suivi d’une valorisation des consultations spécialisées, puis des actes techniques.

Il a su défendre, tracer les lignes rouges et proposer des alternatives pour l’avenir de la médecine libérale.

Il a maintenu ses objectifs, lors de sa présidence de l’UNAPL de 2004 à 2007, au Conseil économique, social et environnemental de 2002 à 2009, puis ensuite, premier médecin libéral, à la HAS de 2004 à 2009, date à laquelle la maladie l’a rattrapée.

Claude, c’est une énergie avec une capacité extraordinaire de résistance et de travail, une fermeté sur le fondamental, une vision au-delà du demain, un bâtisseur sans failles. C’est aussi un charisme et une pédagogie infatigable.

Au-delà du Président, ce sont des qualités humaines dans l’écoute, une chaleur dans les relations, et une amitié indéfectible.

A Béatrice, son épouse, à sa famille, nous exprimons toute notre peine.

Dr Yves Decalf

ancien président du Syndicat National des Spécialistes des Maladies du Cœur et des Vaisseaux,

ancien président de l’UMESPE




Mission santé : 1,5 milliard d’euros en 2018

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L’Avantage Supplémentaire Maternité est entré en vigueur

L’avenant conventionnel signé en avril dernier instaurant un Avantage Supplémentaire Maternité (ASM) pour les femmes médecins – que prévoyait le PLFSS 2017 – s’applique depuis le 29 octobre dernier. Sous condition d’interruption totale d’exercice médical, une aide financière de 3 100 euros brut sera versée durant trois mois aux praticiennes du secteur 1 ou ayant souscrit à l’OPTAM (ex CAS). Cette somme se réduit à 2 066 euros brut pour les praticiennes de secteur 2 à temps plein. Pour un mi-temps (8 demi-journées hebdomadaires) en secteur 1, la prestation mensuelle est de 1 550 euros brut et de 1 033 euros brut en secteur 2.

En cas de congé paternité, l’aide sera égale à 36 % de l’aide maternité, soit 1 116 euros brut pour un praticien temps plein en secteur 1 ou ayant souscrit à l’OPTAM et 744 euros brut pour un praticien temps plein en secteur 2. A mi-temps, cette allocation mensuelle s’élèvera respectivement à 558 euros brut et à 372 euros brut. Versée en plus des droits acquis en matière de maternité (ou d’adoption), cette aide financière sera versée à compter du mois suivant l’arrêt de travail et pour une durée de trois mois.




Les usagers font leur entrée à l’ANAP

Pour la première fois, le conseil d’administration de l’Agence Nationale d’Appui à la Performance des établissements de santé et médico-sociaux (ANAP) accueille en son sein quatre représentants des usagers du système de santé : Claude Rambaud, vice-présidente du Lien (association de victimes d’accidents médicaux et d’infections nosocomiales), ex coprésidente du CISS (devenu France assos santé) et représentante des usagers auprès de la HAS, Gérard Raymond, président de la Fédération Française des Diabétiques (son suppléant), Isabel Da Costa, administratrice des Associations des Paralysés de France (APF), Claude Finkelstein, présidente de la Fédération Nationale des Associations d’usagers en Psychiatrie (FNAPSY), sa suppléante. « Ces nominations concrétisent un mouvement engagé depuis plusieurs années par l’ANAP pour travailler plus étroitement avec les usagers du système de santé, notamment lors de ses universités d’été », commente l’ANAP.




Téléexpertise et téléconsultation : deux nouveaux actes à la nomenclature

Une décision de l’Union Nationale des Caisses d’Assurance Maladie (UNCAM) publiée au JO le 27 octobre dernier inscrit dans la nomenclature la téléexpertise et la téléconsultation en Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD). Cette décision fait suite à l’avenant conventionnel n° 2 signé en mars dernier par l’UNCAM, MG France, la FMF et Le Bloc. Elle ajoute deux articles à la Nomenclature Générale des Actes Professionnels (NGAP) et crée deux nouveaux actes, TDT et TTE.

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Comment va mon cœur, Docteur ?

Le docteur Nabil Naaman a bien des cordes à son arc : médecin cardiologue, il est aussi spécialiste en médecine aéronautique, médecine préventive et hygiène.

Après avoir cofondé et dirigé une revue de cardiologie, il s’essaie aux ouvrages médicaux en arabe et en français et se complait dans le roman et l’essai ; Le Cardiologue s’était d’ailleurs fait le plaisir de rendre compte dans cette rubrique de son premier roman intitulé « les clefs de la maison d’Albassa en Galilée ». Nabil Naaman est membre du groupement des écrivains médecins ainsi que du PEN Club français et international.

Ici il est question de médecine et plus précisément, spécialité oblige, de cardiologie.

Comment va mon cœur, docteur ? Est le premier livre inaugurant « Médecines, Arts et Lettres », nouvelle collection en gestation.

Où il est question d’innovations, d’explications et autres recommandations d’un praticien après trente cinq années d’exercice de sa profession (c’est lui qui le précise), l’une des plus prestigieuses, qui aura connu les avancées les plus fulgurantes depuis un demi-siècle.

Le style est clairement didactique et les termes utilisés sont à la portée de la majorité des lecteurs.

Mais la Médecine ne saurait être déconnectée des autres sciences, sciences humaines surtout, encore moins des arts et des lettres ; aussi l’auteur fait-il appel non seulement aux cardiologues et chercheurs, mais aussi aux artistes, philosophes et écrivains pour l’aider à comprendre et décrire les facettes multiple et variées du genre humain.

Et c’est à juste titre qu’il écrit dans son prologue qu’il « estime avoir les clefs pour modérer, convaincre et conseiller, et avec probité, discernement et modestie, pouvoir informer ».

Dans sa préface, le professeur Gilgenkrantz insiste d’ailleurs sur l’humanisme de l’auteur autant que sur la quantité et la qualité des informations contenues dans l’ouvrage qu’il recommande à un large public : patients cardiaques ou non mais aussi étudiants qui pourront y trouver de multiples exemples sur la qualité de la relation médecin-patient.

Science sans conscience n’est que ruine de l’âme, prophétisait Rabelais dans cette admirable  formule ; ce livre en est, à sa mesure, l’illustration.

Auteurs : Nabil Naaman

Editeur : Connaissances Et Savoirs Editions

Pagination : 168 pages

Prix public : Livre : 15,50 € – format epub : 4,99 €




Une cardiologue devrait présider la HAS

Candidate du Président de la République, le Pr Dominique Le Guludec (64 ans) devrait prochainement devenir la présidente de la Haute Autorité de Santé (HAS). Cette cardiologue, chef du service de médecine nucléaire et biophysique à l’hôpital Bichat (AP-HP) et présidente de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), succédera ainsi à Agnès Buzyn qui a quitté en mai dernier la présidence de la HAS pour le ministère de la Santé.




Lucas Cranach l’Ancien ou l’histoire d’une amitié fervente

Le 31 octobre 1517, le moine Augustin Martin Luther (1483-1546) placarde ses quatre-vingt-quinze thèses réformatrices, critiquant les indulgences (*), sur la porte de l’église du château de Frédéric III le Sage (1463-1525), duc de Saxe et prince-électeur (**), grand collectionneur de reliques. 

Le château se situe à Wittenberg, au bord de l’Elbe, ville de Saxe-Anhalt en Allemagne, enrichie par les mines d’argent et dotée d’une université depuis 1502. Luther fut transféré d’Erfurt à Wittenberg en 1508 pour y enseigner la théologie. S’il est plausible que Luther ait placardé lui-même ses thèses, il les a surtout envoyées à Albert de Brandebourg, archevêque de Mayence, qui administrait la distribution des indulgences dans son évêché en lien avec les banquiers Fugger. Les thèses de Luther furent transmises à Rome, mais c’est sans attendre la réponse du Saint-Siège qu’elles sont imprimées et diffusées en quelques semaines dans toute l’Allemagne.

La réponse du Pape Léon X (1475-1521) ne se fait pas attendre ; dans sa bulle Exsurge Domine (Lève-toi, Seigneur) le pape condamne 41 des propositions de Luther et lui ordonne de se soumettre à l’Eglise. Luther refuse et faisant fi de l’anathème, jette publiquement la bulle papale au feu ; il est excommunié le 3 janvier 1521 et comparaît devant l’assemblée du Saint-Empire Romain Germanique, la diète, réunie à Worms en avril 1521 ; il persiste dans ses convictions, lui qui changea son nom de Luter en Luther par analogie avec eleutheros (celui qui est libre et cesse d’être esclave).

Mis au ban de l’empire, Luther est protégé par le prince électeur dans son château de la Wartburg en Thuringe de mai 1521 à mars 1522. Convaincu que seule l’écriture sainte « sola scriptura » peut régler la vie du croyant, il va traduire, tout en l’interprétant, le Nouveau Testament du latin en allemand pour le rendre accessible à ses contemporains. La Réforme gagne peu à peu l’Allemagne et aura des répercussions sur l’art religieux avec un mouvement iconoclaste qui aboutit à la fin de la peinture religieuse dans les pays réformés où « les arts sont gelés » (Erasme). C’est dans ce contexte que le peintre Lucas Cranach (1472-1553) dit l’Ancien devient un partisan mais aussi l’ami de Luther dont il fait la connaissance à Wittenberg. Il va contribuer activement au développement d’une iconographie protestante.

On ne connaît presque rien de la formation artistique de Lucas Maler dit Cranach l’Ancien né le 4 octobre 1472 à Kronach, petite ville allemande de Haute-Franconie, d’où provient son nom. Son père Hans aurait été peintre comme le suggère le patronyme de Maler (peintre). C’est probablement après s’être formé dans l’atelier paternel qu’il séjourne à Vienne (1502-1504), où il rencontre des humanistes dont il peint les portraits. Il s’établit en 1505 à Wittenberg auprès de la cour de Frédéric le Sage.

Tout comme Albrecht Dürer (1471-1528) dont il s’inspire tout en développant son propre style, Cranach est déjà un peintre reconnu. Il bénéficie d’appointements fixes en tant que peintre officiel succédant au Vénitien Jacopo de’Barbari (1445-1516). Outre des peintures il grave et crée des décors éphémères, des costumes, des médailles et même il décore les bâtiments extérieurs réalisant ainsi un grand ensemble pictural qui ne nous est pas parvenu. Il fut aussi très admiré en tant que peintre animalier en décorant les rendez-vous de chasse du prince-électeur. Ce dernier, en 1508, l’envoie aux Pays-Bas et lui accorde un brevet d’armoiries avec comme emblème un serpent couronné portant des ailes déployées (repliées après la mort de son fils aîné) de chauve-souris et tenant dans sa gueule un rubis serti dans un anneau d’or.

Ces armoiries se substituent au monogramme L.C du début de sa carrière et seront dorénavant la signature de son atelier, d’une productivité inégalée à son époque, avec jusqu’à une quinzaine d’apprentis et de disciples parmi lesquels ses deux fils, Hans Cranach (1513-1537) mort prématurément à Bologne, et Lucas Cranach le Jeune qui reprendra l’atelier à la mort de son père. Lucas Cranach l’Ancien, qui fut bourgmestre à trois reprises, était un homme riche ; à la fois marchand de vin, propriétaire de maisons, et ayant un privilège d’apothicaire (1520), il avait aussi une imprimerie qui servit à divulguer les pamphlets de Luther. Il fut aussi un homme en qui Luther avait toute confiance et un homme de conviction puisqu’il suivit dans sa captivité à Augsbourg, où il rencontra Titien (v.1488-1576), le prince-électeur Jean-Frédéric après la défaite des protestants à la bataille de Mühlberg (1547) contre les troupes impériales. Lucas Cranach l’Ancien meurt à Weimar en 1553 où il est enterré avec comme épitaphe « pictor celerrimus » (peintre très rapide).

C’est à partir de 1507 qu’apparaissent les premiers nus de Cranach avec les Adam et Eve, probablement inspirés d’Albrecht Dürer (1471-1528) qu’il a pu rencontrer à Nuremberg dans sa jeunesse et dont il connaît les gravures.

Plus tard, son adhésion à la Réforme ne l’empêcha pas de peindre des nus bibliques et mythologiques sous forme de Vénus longilignes aux cheveux blonds ondulés avec leur petit menton pointu et leurs yeux obliques et dont l’érotisme n’était pas forcément du goût de Luther.

L’amitié de Lucas Cranach pour Luther ne l’a pas empêché de beaucoup travailler pour l’archevêque de Mayence, et ce bien après 1517, en privilégiant certains motifs selon que le commanditaire était catholique ou protestant. C’est grâce à Lucas Cranach et à son atelier que nous savons à quoi ressemblait Luther et comment sa physionomie a évolué avec le temps.

Lucas Maler dit Cranach l’Ancien et Augustin Martin Luther

En 1512, le jeune moine augustin porte le bonnet de docteur en théologie.

En 1520, une gravure sur cuivre nous le montre toujours maigre et imberbe au regard déterminé. Environ deux ans plus tard, il porte la barbe pour ne pas être reconnu sous le pseudonyme de Junker Jörg, le « chevalier Georges ».

En 1524 Luther quitte l’état monastique et épouse en 1525, avec comme témoin Lucas Cranach, Katharina von Bora (1499-1552), une ancienne moniale qui lui donne six enfants et gère très efficacement les affaires courantes.

Comme trois ans au préalable, Luther en 1528, de nouveau imberbe, n’est pas encore grisonnant, et commence à s’empâter avec un double menton.

En 1546, il est corpulent mais il reste doté d’une force de volonté héritée de ses parents, Margarete et Hans Luther, peints par Lucas Cranach l’Ancien en 1527. Les portraits de Luther reflètent la conviction dont il fait preuve quand il prêche en chaire comme le montre Cranach dans la prédelle du retable de l’église de Wittenberg. Luther meurt le 18 février 1546.

C’est dans l’église municipale de Weimar qu’on peut admirer un triptyque peint par Lucas Cranach l’Ancien en 1552 et terminé en 1555 par son fils Lucas Cranach le Jeune. La peinture met en scène une partie de l’épitaphe du prince Jean-Frédéric de Saxe dit le Magnanime qui fut l’un des grands protecteurs de Luther et de son épouse Sybille de Clèves, représentés sur la gauche et morts en 1554 ; du côté opposé figurent leurs trois enfants. L’inscription « VDMAE » inscrite sur la draperie au dessus du couple princier est la forme abrégée de la devise inscrite sur la pierre tombale « Verbum Domini Manet in AEternum » (La parole de Dieu reste pour l’éternité).

Triptyque Herderkirche, Weimar

Le tableau fait office de sermon illustré associant plusieurs histoires de l’Ancien et du Nouveau Testaments telles que l’Exode, le serpent d’airain et Moïse montrant les dix commandements alors qu’Adam, incapable de s’y conformer, court vers la mort. Une personne, les bras levés, lutte contre le feu alors que l’ange sur fond de ciel clair annonce la venue du Messie aux bergers. Au centre se situe le Christ crucifié vêtu d’un perizonium ou pagne de pureté à double pan flottant, aux prises avec un vent imaginaire. A gauche le Christ ressuscité terrasse la mort et le diable.

Les trois hommes qui se trouvent à droite sont Jean le Baptiste montrant le Christ et l’agneau de Dieu qui « enlève les pêchés du monde ». A côté du Baptiste se tient Lucas Cranach l’Ancien avec son imposante barbe blanche similaire au portrait (Musée des Offices, Florence) qu’en fit son fils à l’âge de 77 ans ; il porte des bottes en cuir couleur safran et un manteau en fourrure évoquant sa prospérité et sa dignité.

Un filet de sang jaillit de la plaie du Christ et retombe en giclant sur la tête du peintre qui nous regarde avec assurance, comme pour nous dire « Me voici, Lucas Cranach, le célèbre artiste-peintre, mais ce que je suis, je le suis à travers l’action du Christ, ce qu’il a fait pour moi ». A sa gauche se tient Martin Luther aux cheveux grisonnants, mort depuis 6 ans, et dont le regard « hors champ » nous échappe. Les deux amis sont réunis pour l’éternité.

(*) Indulgences du latin indulgentia = remise de peine: possibilité d’une rémission totale (indulgence plénière) ou partielle de la peine temporelle due aux pêchés en échange de dons ou d’actes de charité. Luther en dénonça l’esprit de lucre, les bulles pontificales, la portée dans l’au-delà (même les âmes du purgatoire pouvaient en bénéficier) et la fausse sécurité au détriment d’une pénitence authentique.

(**) Princes électeurs : ducs des anciennes nations franques ou prélats formant un collège destiné à élire l’empereur du Saint Empire Romain Germanique (Xe-XVIIIe siècle). Contrairement aux états à pouvoir centralisés (Angleterre, France, Espagne) ce sont des villes, des évêques et des princes qui régnaient en Allemagne et en Italie.

Remerciements au Dr Philippe Rouesnel pour son voyage guidé en Saxe et à Eleonore Garnier pour sa traduction 

Bibliographie




Halte à la pléthore de commissions consultatives

En juillet dernier, devant le Parlement réuni en congrès, Emmanuel Macron avait fait part de son intention de mettre un terme à la multiplication des commissions de consultations en faisant du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) l’instance consultative de référence. Dans une circulaire du 24 octobre dernier, Edouard Philippe invite son Gouvernement à réduire le nombre de commissions consultatives et à moderniser les procédures de consultation préalable. « Il est encore trop souvent proposé de créer de nouvelles instances sans réévaluation de la pertinence de conserver d’autres commissions préexistantes », écrit le Premier ministre, qualifiant cette profusion de « contreproductive dès lors qu’elle conduit à mener des consultations sur des périmètres trop étroits ». Désormais, l’organisation des consultations et concertations préalables devront « faire l’objet d’une stratégie élaborée au niveau ministériel afin d’être décloisonnée et de ne pas suivre des logiques de direction ou de service », privilégiant les consultations ouvertes par voie électronique.




Les trois délégués à l’accès aux soins ont commencé leur mission

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Ultima Laude 2015 IGP Alpilles

Un voyage dans le temps et dans les splendides paysages des Alpilles, voilà ce qu’inspirent les vins de l’abbaye de Pierredon.

Celle-ci fut bâtie au XIIIe siècle par les moines chalaisiens, ordre proche des cisterciens, au cœur d’un immense site protégé sur les flancs sud des Alpilles, où ils menaient une vie de silence et de prières, en pratiquant l’élevage. A la suite de différents conflits, l’institution monacale disparut et le prieuré fut sécularisé, la chapelle restant ouverte au culte. Vers 1800, l’ensemble des bâtiments fut unifié par une belle façade donnant sur une cour fermée par des grilles majestueuses. Une vaste bergerie fut entretenue. Au XXe siècle, la propriété, passée entre différentes mains, tomba en déshérence.

Le domaine fut acquis en 2001 par Lorenzo Pellicioli, grand patron de l’édition italienne qui eût le coup de foudre pour cette vaste étendue de 650 ha de garrigues et vallons boisés qu’il trouve dans une déréliction désolée. Il entreprit des travaux colossaux, pour réhabiliter l’ensemble des bâtiments et les terres alentour, et d’emblée se concentra sur la culture des oliviers, et surtout de la vigne qu’il créa ex nihilo, d’abord selon son inclinaison avec des cépages bordelais, puis méridionaux : rolle pour les blancs, grenache, syrah pour les rouges et rosés. Mr Pellicioli, totalement ignorant de la viticulture, sut s’appuyer sur 2 grands professionnels connaissant parfaitement les ressources et les exigences de la région :
Badigh Maaz à la culture et Antoine Dürrbach, fils du grand Eloi propriétaire du célèbre domaine de Trévallon, à la vinification. Le terroir argilo-calcaire se révèle idéal pour la viticulture, l’ensoleillement important et le vent puissant constituent une protection contre les maladies de la vigne, si bien que la culture biologique avec forte inclination biodynamique s’est imposée naturellement. Mr Maaz a surgreffé des sélections massales d’un pépiniériste réputé, enherbé un rang sur 2 avec de la luzerne, pratiqué sous-solages, labours et griffages. Les traitements biologiques à base de plantes, appliqués sur les pieds des ceps selon les cycles lunaires, sont réduits au minimum. Aucun produit de synthèse, ni désherbant ne sont utilisés. Le terrain calcaire et caillouteux assure un bon drainage, la vigne peut ainsi aller chercher en profondeur l’eau abondante grâce à des sources.

Les vendanges manuelles se font à pleine maturité, de nuit pour certains cépages. Les raisins sont triés à la vigne, seules les plus belles grappes conservées et amenées en douceur dans de petites caissettes de 20 kg au chai.

La cuvée blanche Ultima Laude 100 % rolle est obtenue par pressurage doux direct, fermentation lente à basse température en cuve thermorégulée, en levurage naturel pendant 15 jours. L’élevage en cuve inox, sans aucun passage par le bois, dure 4 à 6 mois. Léger collage à l’argile avant mise en bouteille avec une légère filtration, pour préserver tous les arômes.

C’est par un long chemin caillouteux et poussiéreux bordé d’oliviers, de champs de lavande, de cistes, de romarins, de genêts d’or, de pins d’Alep, surmonté d’énormes rochers calcaires éblouissants, paysage d’une beauté à couper le souffle que l’on accède, après avoir admiré en contrebas le clocher roman de l’abbaye, à un long mas parfaitement intégré dans le décor, équipé d’une cuverie gravitaire et d’un chai, où trônent grands foudres et barriques resplendissants. Les parfums odorants de garrigue, le craquètement des cigales participent à la magie des lieux.

Parée d’une robe jaune topaze pâle claire et cristalline, ce vin blanc de Pierredon « Ultima Laude » (dernière prière du soir), dont la belle étiquette évoque les vitraux du Moyen-Age, embaume dès l’ouverture les parfums de fleur blanche, aubépine, iris, jasmin, les agrumes, pamplemousse rosé, citron confit rehaussés par des touches miellées et anisées. L’attaque, en bouche, est vive, gourmande, fruitée et fraîche grâce à des effluves de cailloux mouillés. Progressivement apparaissent des fragrances typiquement provençales : fenouil, lavande, romarin, amande fraîche. Ce vin complexe et expressif au tranchant d’une épée parfumée déroule une longueur en bouche étonnante.

Ce vin délicieux va magnifier la cuisine méditerranéenne ensoleillée. En apéritif, sa vivacité s’accordera avec tapenade, anchoïade, caviar d’aubergine, puis sa richesse aromatique civilisera et flattera la puissance des traditionnelles bouillabaisse, bourride, aïoli. Les plats marins : tartare de saumon, brouillade d’oursins, saint-jacques dorées à l’épeautre et mousseline de pomme verte, daurade au safran, calmars ou encornets farcis à la marseillaise, l’accueilleront avec plaisir, de même que, dans un registre terrien, une viande blanche : côte de veau aux champignons, volaille sautée à la crème. Cette Ultima Laude enrobera agréablement les fromages de chèvre : le local banon, un bouton de culotte ou une bûchette affinée.

N’hésitez pas à visiter ce domaine et à profiter de ses vins promis à un grand avenir à des prix, pour le moment, fort doux.

L’esprit de Pierredon, si prégnant, lorsqu’on découvre ce site extraordinaire, est parfaitement résumé par Antoine Dürrbach : « respecter la nature, rendre hommage à la beauté des lieux et la retrouver dans nos vins ».

Ultima Laude 2015 IGP Alpilles

Abbaye Sainte-Marie-de-Pierredon – 13210 Saint-Rémy-de-Provence




La réalité augmentée en chirurgie

La réalité augmentée promet de révolutionner les métiers dits « manuels », en particulier dans les environnements complexes ou sensibles. Le secteur de la santé est directement concerné. Et les espoirs sont immenses tant les attentes sont grandes. La révolution n’en est qu’à ses débuts.

C’est début octobre dernier que Microsoft (1) a fait la présentation de la réalité augmentée qui va révolutionner le workflow (2) des chirurgiens au bloc opératoire.

Le principe est plutôt simple…

Le chirurgien, équipé d’une paire de lunettes à réalité augmentée, travaille en 3D sur des images techniquement « projetées » (les éléments étant figés) [voir encadré]. Ces images peuvent être facilement diffusées vers d’autres confrères basés à l’extérieur, que ce soit pour seconder le chirurgien ou partager des expériences ou autres conseils,…

 … et la réalité plus complexe. Jusqu’à maintenant, le chirurgien avait besoin de plusieurs écrans pour visualiser son intervention. Avec les lunettes HoloLens (3), la visualisation se fait uniquement dans le champ de vision du chirurgien contrôlé uniquement par le gestuel et le vocal, ce qui laisse au praticien toute liberté manuelle.

La réalité augmentée permet d’afficher une simulation d’hologrammes et d’orienter en 3D la version native du scanner, en clair de superposer de manière virtuelle un modèle 3D numérique du patient sur la zone d’opération. Cette visualisation étant impossible sur un écran traditionnel.

Toutes les informations sont calculées en temps réel dans le cloud et diffusées jusqu’à l’application HoloPortal, ce qui permet une visualisation extrêmement précise, notamment lors d’interventions micro-invasives. Ce ciblage de très grande précision diminuera notamment les tailles de cicatrices.

La latence entre les gestes du chirurgien et la répercussion à l’écran reste très faible. Un test entre la France et les Etas-Unis a montré un temps de latence de 30 millisecondes.

L’atout de l’information visuelle

Le chirurgien, durant l’opération, a toutes les informations en temps réel et en permanence sur le patient (imagerie, observations, notes, coupes 2D et 3D,…).

L’hologramme inséré en surimpression sur le corps du patient fournit un guide visuel. Poser par exemple un stent sera possible en naviguant en 3D avec une acquisition en fin d’intervention pour vérifier le succès technique de l’opération.

Restent le temps opératoire qui pourrait être amélioré, la 3D n’étant qu’un outil de navigation, une sorte de GPS corporel, qui permettra par la suite de gagner un temps précieux, et le problème du recalage (voir encadré ci-dessous). Il suffit que le patient bouge – même légèrement – pour que tout le système vasculaire se déforme. De fait, les algorythmes et les modèles d’acquisitions doivent donc être extrêmements performants pour recréer au plus vite le modèle 3D.
Pascal Wolff

(1) Usine Digitale

(2) WorkFlow » (traduisez littéralement « flux de travail ») la modélisation et la gestion informatique de l’ensemble des tâches à accomplir et des différents acteurs impliqué dans la réalisation d’un processus métier (aussi appelé processus opérationnel). Le terme de Workflow pourrait donc être traduit en français par Gestion électronique des processus métier. 

(3) Microsoft a présenté pour la première fois les paires de lunettes HoloLens en janvier 2015.

Une première Mondiale

La première intervention d’une implantation d’une prothèse de l’épaule assistée par un casque de réalité augmentée a eu lieu le 5 décembre dernier à l’hôpital Avicenne (Bobigny). Cette opération de « routine » a montré en quoi l’utilisation d’HoloLens est une révolution. Le chirurgien, le docteur Gregory, projette à travers son casque, des modélisations en 3D. IL a ainsi pu visualiser l’image du squelette de l’épaule pour accéder, selon ses termes, à « la partie immergée de l’iceberg ».  Cette opération a été diffusée en direct. Le Dr Gregory était en liaison par Skype avec trois chirurgiens situés aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Corée du Sud qui ont ainsi pu visualiser les actions du chirurgien et lui donner des conseils en temps réel.




Les consultations complexes et très complexes

La hiérarchisation des actes cliniques est une préoccupation de longue date de notre syndicat. Au fil des ans, nous avons constitué en cardiologie, une ébauche, avec une consultation de base (Cs) associable à l’ECG, une consultation spécifique de cardiologie (CsC) incluant l’ECG, et le C2 devenu Acte Ponctuel de Consultant (APC), associable à l’ECG. La MPC (Majoration Provisoire de Consultation), la MCS (Majoration de Coordination du correspondant spécialiste) sont venues se greffer au Cs, et la MCC (Majoration de Coordination du Cardiologue) à la CsC. Cette ébauche tient compte de la durée de la consultation et des spécificités de notre profession.

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Réalité augmentée : le recalage dynamique

Le point crucial de la réalité augmentée reste le recalage du modèle numérique en fonction de la position du patient ou d’éventuels mouvements lors de l’intervention (respiration, déformation des tissus au passage des outils chirurgicaux…).

L’image projetée est réalisée à partir de données collectées lors d’examens préliminaires (radiographie, scanner…). Le chirurgien travaille donc à partir d’éléments « figés ». Si le patient bouge, il faut donc un recalage dynamique, au plus près du temps réel, pour corriger la déformation des éléments. Celui-ci se fait actuellement en moins d’une minute.

Plusieurs pistes sont à l’étude, notamment des acquisitions régulières en 3D mais se pose le problème du taux de rayonnement important ou l’utilisation de l’imagerie par ultrasons.

L’anticipation des gestes est également en cours de recherche car on peut prédire dans une certaine mesure le déformation des éléments du corps suivant les gestes du chirurgien.
Pascal Wolff




La réalité qu’il vous faut 

La réalité virtuelle se définit comme un ensemble qui procure le sentiment de pénétrer dans des univers synthétiques.

La réalité augmentée désigne des interactions entre situation réelle et éléments virtuels. Elles sont rendues possible par un appareil qui va faire office d’unité de calcul et permettre de positionner et suivre les éléments numériques en temps réel.
Pascal Wolff




Système cardiovasculaire et grossesse

Coordination – Jean-François Aviérinos

1. Pathologies valvulaires et grossesse
J.-F. Aviérinos. Marseille

2.Cardiomyopathies et grossesse
B. Iung – Paris

3. Hypertension artérielle et grossesse
J. Blacher – Paris

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Le Cardiologue 406 – Novembre 2017

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