Le HCAAM se penche sur la médecine spécialisée

Sous le titre « organiser la médecine spécialisée et le second recours : une pièce essentielle de la transformation de notre système de santé », le Haut Conseil pour l’Avenir de l’Assurance Maladie (HCAAM) a récemment publié un avis qui fait suite à un premier sur le sujet du 22 juin 2017. 

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




A épidémie exceptionnelle, mesures exceptionnelles

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




« L’avis du HCAAM permet d’anticiper l’avenir »

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




Quelle place pour les spécialistes dans les CPTS ?

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




Covid-19 : Les cliniques s’estiment insuffisamment sollicitées

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




Etude de l’épidémie à partir des données téléphoniques

L’INSERM et l’opérateur téléphonique Orange s’associent pour « étudier la diffusion du coronavirus et l’impact du confinement en exploitant des données agrégées issues des téléphones portables ». L’étude s’appuiera sur des métadonnées de géolocalisation fournies par Orange, qui « pourraient constituer un outil efficace dans la lutte contre la propagation du coronavirus ».

L’étude est menée par Vittoria Colizza, spécialiste de la modélisation des épidémies et directrice de recherche à l’Institut Pierre-Louis d’épidémiologie et de santé publique (INSERM/Sorbonne-Université), qui collabore depuis plusieurs années avec Orange pour étudier les liens entre la mobilité des populations et la diffusion de plusieurs maladies, notamment en Afrique. 




Covid-19 : appel à « l’ouverture complète » des données de la recherche française

« Afin de créer les meilleures conditions possibles à l’effort intense mené par les forces de recherche françaises, la circulation de toutes les informations scientifiques doit être facilitée pour permettre des avancées décisives, notamment concernant l’amélioration de la prise en charge des patients », expliquent les ministres de la Santé et de la Recherche, Olivier Véran et Frédérique Vidal. Ils demandent donc « l’accès libre et public aux publications mais aussi aux données issues de la recherche en lien avec le Covid-19 en France ».

Pour l’ensemble des projets mis en oeuvre cela consiste à diffuser précocémment des résultats via des plateformes de prépublication ouvertes, à déposer sans délai des publications acceptées en texte intégral sur une archive ouverte, à partager les protocoles et les données provisoires, puis finales dans le respect des règles établies (RGPD) et à mettre en place un « plan de gestion des données » avec mise à jour et transmission au financeur.




Les libéraux en quête de recommandations

Le Centre National des Professions de Santé (CNPS) et la Fédération Française des Praticiens de Santé (FFPS) demandent « de toute urgence » des recommandations pour les « centre ambulatoires dédiés à la prise en charge des patients Covid-19 », considérant que les évolutions très rapides de la situation sanitaire « nécessitent une organisation des prises en charge des patients en ville », pour soulager les centres 15 et les hôpitaux pour les patients Covid-19 ou suspectés de l’être, pour assurer la continuité des soins aux patients fragiles et répondre aux demandes de soins urgents habituellement prises en charge en ville.

Les deux organisations constatent que les initiatives se multiplient afin d’organiser des centres ambulatoires dédiés à la prise en charge des patients Covid-19 mais selon des modalités d’organisation, des moyens et des fonctionnements « très disparates selon les territoires ».

Le CNPS et la FFPS réclament la mise en œuvre de toute urgence des recommandations de la DGOS diffusées le 26 mars pour la mise en place de ces centres et « demandent au ministre de la Santé de saisir en urgence le conseil scientifique pour arrêter les recommandations indispensables à la sécurité sanitaire des centres ambulatoires ».




Les médecins spécialistes inquiets pour leurs entreprises

Les Spécialistes CSMF attirent l’attention du gouvernement sur l’impact économique de la catastrophe sanitaire actuelle pour les entreprises médicales libérales de médecins spécialistes.

Mobilisés pour assurer les urgences et une permanence des soins dans leur spécialité, les spécialistes libéraux accusent une très nette diminution de leur activité, et les mesures de soutien de l’Etat et de la CARMF ne seront pas suffisantes pour préserver leurs cabinets, analyse le syndicat.

Il en appelle donc au gouvernement « pour prendre les mesures nécessaires et proportionnées visant à aider les médecins spécialistes mobilisés dans la lutte contre la pandémie du coronavirus ».




Extension des garanties des contrats de responsabilité civile

Le groupe Sham a annoncé avoir pris « les dispositions nécessaires pour assurer et sécuriser » les activités des établissements et professionnels de santé en fonction des différents cas inhérents aux situations rencontrées dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de coronavirus.

Les garanties des contrats de responsabilité civile souscrits auprès de Sham sont donc exceptionnellement étendus « en cas de mise en cause » de la responsabilité des établissements dans un certain nombre de cas. 

Concernant les professionnels de santé, les garanties des contrats en responsabilité civile souscrits auprès de l’assureur « sont exceptionnellement étendues en cas de mise en cause de leur responsabilité dans le cadre de la réalisation d’actes ne relevant pas de leur cadre d’exercice habituel intervenant en renfort des équipes d’un établissement de santé ».  




Alerte aux cyber-attaques liées au coronavirus

La cellule d’Accompagnement Cybersécurité des Structures de Santé (ACSS) de l’Agence du Numérique en Santé (ANS) a publié une alerte signalant que « le coronavirus est utilisé pour réaliser des cyber-attaques ».

Des messages d’information sur le Covid-19 ont été signalés qui sont en réalité « de faux e-mails des autorités de santé, de fausses notes internes en entreprise ou encore de fausses alertes de retard de livraison ». L’ANS recommande de ne pas cliquer sans vérification préalable sur les liens de messages et les pièces jointes.

« Les utilisateurs ne doivent pas ouvrir de messages électroniques de provenance inconnue, d’apparence inhabituelle ou frauduleuse », insiste l’agence, qui signale également que l’OMS a mis en garde contre des fraudeurs qui se font passer pour elle et recommande de ne pas cliquer sur les liens présents dans ces e-mails mais d’aller directement sur son site web.




Jacques Lucas : « Si l’ANS ne fait rien, rien n’avance »

Le président de l’Agence du Numérique en Santé (ANS) explique le rôle joué par cette instance

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




Le Conseil du Numérique en Santé au travail

La deuxième réunion du Conseil du Numérique en Santé  (CNS) s’est tenue il y a quelques semaines. Elle a été l’occasion pour Dominique Pon et Laura Létourneau, qui sont à la tête de la Délégation ministérielle du Numérique en Santé (DNS) de faire le point sur l’avancement de la feuille de route du numérique présentée par l’ancienne ministre de la Santé, Agnès Buzyn, fin avril 2019. 

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




La télémédecine boostée par l’épidémie

Partout en France, des solutions de téléconsultation se mettent en place et se développent tandis que plusieurs mesures gouvernementales visent à en favoriser l’utilisation. La CNAM enregistre une « croissance exponentielle » des téléconsultations.

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




Un arrêté précise les indemnisations de réquisition

Un arrêté publié au JO du 29 mars précise les indemnisations forfaitaires horaires brutes applicables aux médecins et infirmiers libéraux, ainsi qu’aux étudiants en médecine réquisitionnés dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. 

La lecture est réservée à nos abonnés.

Pour lire cet article, vous devez vous connecter




Mobilisation générale de la cardiologie libérale… sans protection !

Quels que soient la gravité et le problème de santé publique, l’Etat trouve toujours une seule et même solution : l’hôpital. Que faut-il faire ou dire pour que l’Etat reconnaisse, considère et prenne en compte le travail de la cardiologie libérale ?

Dès le début du confinement lié à l’épidémie du COVID-19, la cardiologie libérale s’est réorganisée, pour adapter son fonctionnement sur tout le territoire et répondre aux besoins de santé impératifs de tous les patients. En appliquant le principe de distanciation sociale pour éviter la transmission de la maladie, elle n’a pas hésité à reporter toutes ces consultations non urgentes, même dans les territoires moins touchés. Nous sommes bien sûr au service de la population, mais comment peut-on comprendre et accepter, alors que toutes les entreprises ont accès à des aides publiques, qu’aucune aide n’ait été actée pour les médecins libéraux : nous continuons à prendre en charge nos concitoyens âgés et (ou) fragiles sans protection et à perte, alors que d’autres professions exercent leur droit de retrait….

Malgré cette réalité, la quasi-totalité des cabinets de cardiologie reste ouverte pour prendre en charge les urgences et les patients chroniques qui le nécessitent. D’autres confrères se regroupent pour assurer une permanence et la veille sanitaire. Dans plusieurs régions, les listes des permanences cardiologiques ont été transmises aux SAMU et aux ARS.

Toutes les mesures de protections possibles ont été mises en œuvre dans les cabinets pour éviter la contamination. Néanmoins, nous constatons et déplorons vivement partout dans le pays, malgré nos alertes quotidiennes auprès de l’État, la pénurie persistante et incompréhensible de masques. Néanmoins, la cardiologie libérale française, qui a l’habitude de faire face aux urgences cardiologiques 24h sur 24h, continuera à prendre en charge tous les patients rapidement, quel que soit le degré de l’épidémie.

En Alsace, les cardiologues travaillent tous les jours de façon admirable dans des conditions très difficiles au contact rapproché du virus, sans avoir les moyens de protection qu’il faudrait. Nous sommes fiers et reconnaissants de leur dévouement et de leur abnégation.

Chers amis cardiologues libéraux, comme malheureusement tous les autres médecins libéraux, nous sommes bien seuls et oubliés des pouvoirs publics, face à cette crise. L’heure n’est pas à la division, à la critique, au pugilat, mais au contraire à la cohésion, à l’union, à l’entraide, à la solidarité, au soutien de nos confrères en difficultés. N’hésitez pas à vous organiser avec d’autres cabinets, à tester la téléconsultation, la télésurveillance, la téléexpertise. Soyons ingénieux et créatifs, et partageons nos idées. C’est dans ce sens que le syndicat organise tous les jours des réunions sur le Covid, la téléconsulation, les finances du cabinet.

Si nous devons sortir de cette crise sanitaire, économique et politique ce ne sera qu’ensemble que nous y arriverons.

Protégez vos patients, votre personnel, vos proches et vous-mêmes.

Soyons solidaires.