Comprendre le net [Partie I] : Les réseaux sociaux

Lancés pour les premiers en 2003, les réseaux sociaux connectés n’ont cessé de prendre de ampleur ces dernières années. Chaque personne, chaque communauté ou chaque entreprise peut y poster ses messages, que ce soit dans un but d’information, de marketing… ou de propagande. Tout y est.

378 – Sur les 3,025 milliards d’internautes à travers le monde, 2 milliards sont actifs sur les réseaux sociaux, soit 68 % des internautes et 28 % de la population mondiale, ce qui est considérable. Le plus connu, Facebook, en a le monopolise. Suivent Google+, YouTube et Twitter.

Les réseaux sociaux sont des espaces de liberté où chacun peut communiquer, découvrir ou s’épanouir. Il existe pour cela une quantité de réseaux différents où chacun peut y trouver son compte  et le temps à y consacrer (2 heures par jour dans le monde et 1 h 30 en France. Certains regroupent des amis (de la vie réelle), d’autres aident à se créer un cercle de relations, à trouver des partenaires commerciaux ou un emploi. D’autres réseaux sociaux se concentrent sur la découverte et le partage de contenu de loisirs, tel que StumbleUpon ou Reddit pour les pages web, 500px ou Pinterest pour les photographies.

La liberté d’expression

De cette liberté totale du net, tout peut y être colporté, échangé et diffusé, du simple post au message graveleux. La communication des réseaux est devenue la principale source des échanges mondiaux de diffusion. La pénétration des réseaux dans certains pays (tableau ci-dessous) est intéressante et reflète insidieusement la philosophie du net : le partage des idées. Elle peut être soit due à une forme de répression (Chine), soit à un  manque de moyens (Nigéria), soit culturel (Japon, Corée du Sud).

Enfin, pour d’autres, les réseaux sociaux sont une source de déchaînement de violence et de haine qui attise un vivier de prospects. Les récents événements survenus en France ont fait réagir le Gouvernement qui est en train de réfléchir à une action de prévention, car dans la pratique, c’est la directive européenne du commerce électronique qui a fixé les règles du jeu : la suppression des contenus illicites n’a lieu qu’après signalement (1), sans pour autant aller dans le sens des Etats-Unis qui opteraient pour une surveillance en temps réel (2), mais aussi d’analyses, car il s’agit de faire toute la différence entre propos humoristiques et sarcastiques.

(1) HAROS, la Plateforme d’Harmonisation, d’Analyse, de Recoupement et d’Orientation des Signalements permet de signaler les comportements illicites sur internet.

(2) France-Info – 4-06-14

 

Les principaux réseaux sociaux

Nombre d’utilisateurs (en millions)

Facebook (amis, collègues de travail et relations diverses) : 1 350

YouTube (vidéos) : 1 000

Twitter (plate-forme de microblogage) : 500

Google+ : 340

LinkedIn (réseau professionnel) : 200

Tumblr (plate-forme de microblogage) : 166

Instagram (service de partage de photos et de vidéos) : 100

Pinterest (outil de découverte par l’image) : 60

Viadeo (réseau professionnel) : 60

Reddit (site web communautaire de partage de signets) : 43

MySpace (spécialisé dans la musique et la vidéo) : 24

EntreNousNetwork (réseau de relations)

SoundMeet.net (site de rencontres par affinités musicales

Identi.ca (plate-forme de microblogage)

Mupiz (destiné à trouver des musiciens)

The_Changebook (réseau social alternatif)

Blupps (réseau social de proximité immédiate)

Pheed (réseau social gratuit pour les esprits libres)

StumbleUpon (système de recommandation web)

500px (partage de photos)…

Source blog du modérateur

Ces chiffres sont donnés à titre indicatif.




Les objets connectés, ça va, ça vient…

Nous vous avons déjà parlé des objets connectés qui sont en passe de faire leur révolution.

376 – Certains secteurs, et non des moindres – assurances et banques – investissent déjà les lieux alors que les objets connectés ne sont pas encore tous présents sur le marché.

AXA surveille…

Le cas le plus connu d’utilisation d’objets connectés dans le cadre d’une assurance est certainement l’expérimentation menée par AXA. La compagnie d’assurances a proposé à mille clients un bracelet connecté Pulse O2 en échange du partage des données récoltées par ce dispositif.

L’appareil, porté classiquement comme une montre, enregistre l’exercice physique quotidien par l’intermédiaire du nombre de pas parcourus, de la fréquence cardiaque, du taux d’oxygène dans le sang ou de la qualité du sommeil. Associé à un Cloud, les données peuvent être visualisées par l’intermédiaire d’un smartphone ou tablette et recevoir des recommandations personnalisées.

La proposition d’AXA consiste à offrir des bons de réductions pour récompenses les assurés qui ont une « hygiène de vie saine », sanctionnée par plus de 7 000 pas par jour pendant une semaine et jusqu’à 10 000 pas/jour comme le recommande l’Organisation Mondiale de la Santé.

BNP PARIBAS analyse…

La banque BNP Paribas, explore quant à elle les opportunités des objets connectés par l’intermédiaire de son « Cardif Lab » visant à identifier des innovations technologiques permettant de modifier l’approche et la pratique des métiers de la banque et de l’assurance. L’assureur a ainsi lancé une application « Pay How You Drive » au Royaume-Uni, permettant d’analyser les comportements au volant et d’accorder des remises aux automobilistes qui ont un comportement vertueux ou qui conduisent moins que la moyenne. Rien de moins…

… Et l’écureuil se plante

C’est depuis mars dernier que l’on parle des Caisses d’Epargne version assurance et de leur application pour les Google Glass (voir le Cardiologue n°368) permettant de faciliter les démarches de leurs assurés automobile en cas d’accident. La banque, en tant qu’assureur, voit dans les Google Glass un moyen de capturer la scène de l’accident au plus près de la réalité sans faire déplacer un expert.

Problème : Google va bientôt fermer ses magasins et bureaux de démonstrations dédiés aux Google Glass. Les lunettes connectées seront toujours supportées, réparées et vendues mais uniquement sur le web.. Bombe marketing s’il en est, elles devaient représenter un outil avant-gardiste et « changer radicalement la vue que l’on a sur le monde ». Certes, mais finalement le prix des lunettes version grand public a tué dans l’œuf le produit (1 500,00 dollars), mais également parce que « le monde » n’est pas près à vivre de cette façon-là.

Revenons à la Caisse d’Epargne dont on voit bien l’intérêt de l’assureur pour cet objet, mais lors d’un sinistre automobile, comment va réagir la personne qui s’est fait rentrer dedans par un conducteur qui sort de sa voiture téléguidé par ses lunettes (intrusion d’une caméra, enregistrement de conversation…) ? D’autant plus qu’une nouvelle application a fait son apparition début décembre, le e-constat. Plus besoin de papier pour remplir son constat en cas d’accident : les dommages, photos et géolocalisation, sont téléchargés dans le smartphone et envoyés directement à l’assureur.

Sur eBay, aux Etats-Unis, les Google Glass sont actuellement vendues à moitié prix, faute d’acheteurs intéressés. On parle aujourd’hui d’une orientation professionnelle des lunettes. n




iPhone 6 : une (r)évolution en marche

Dévoilé le 9 septembre dernier lors de la keynote de Tim Cook, l’iPhone 6 n’a pas marqué de rupture avec ses prédécesseurs, mais une continuité dans le (très) haut de gamme et des tendances technologiques pour le futur.

374 – Les tendances des smartphones aujourd’hui sont claires : orienter l’objet vers une concentration des utilisations en « virtualisant » les objets, offrir des moyens de communication plus performants, barder le smartphone de capteurs, prendre des photos ou filmer… bref, donner à l’appareil une destination qui a déjà fait son chemin et qui ne vous permettra désormais plus de vous en passer.

La keynote d’Apple est bien plus que la présentation du nouvel iPhone 6. En ayant refusé par le passé (récent) de faire des écrans plus grands en avançant une maniabilité amoindrie, Apple a signé le nouvel âge du smartphone. Il va devenir l’appareil incontournable de votre poche, partout, où que vous soyez.

Pourquoi Apple a-t-il cédé aux grands écrans ? Tout d’abord pour précéder le déclin des tablettes, mais pas seulement. La « praticité » de l’écran est devenue la pierre angulaire du smartphone. On visualise tout à travers lui. Le showrooming, (1) par exemple, est devenu un sport national. Tout allant toujours plus rapidement, il est plus aisé d’envoyer un sms, un mail, prendre une photo. On ne perd pas de temps ! La communication téléphonique est devenue presqu’obsolète. Et puis, l’air de rien, les bracelets, ces « watchs » qui, même si leurs ventes ne décollent pas, montrent le bout de leurs écrans, vont justement profiter de l’engouement de ces « grands » smartphones. Apple l’a bien compris en proposant sa Watch qui n’est finalement que la télécommande (grandement améliorée) du smartphone que vous avez dans votre poche et donc plus besoin de sortir votre écran 5,7 pouces. Lorsque vous marchez, une simple vision sur votre poignet suffira dans bien des cas. La première critique de l’AppleWatch est justement de ne pas être autonome, et c’est cette faiblesse qui va permettre aux utilisateurs de ne plus s’en passer et laisser loin d’être elle les watchs des concurrents.

Au-delà de l’iPhone 6 et de l’AppleWatch, la deuxième révolution se tient dans les applications, notamment le paiement par carte virtuelle et la santé.

Passbook

« La vision c’est de remplacer le portefeuille. Et le point de départ, ce sont les paiements ». Le sous-entendu d’Apple est d’en terminer avec le monde physique. Terminé les cartes de paiement, de crédit ou de vos magasins préférés, elles seront à terme dans votre smartphone. La fonctionnalité majeure du moment, c’est Apple Pay, le service de paiement, une application qui rassemble dans un portefeuille virtuel toutes les cartes de crédit et de paiement (Apple aurait déjà négocié des commissions avec les principales sociétés de crédit américaines… et aurait préparé le terrain en Chine avec China UnionPay, la porte ouverte du pays du soleil levant… on ne se refait pas).

La sécurité repose sur le système d’authentification biométrique touchID (pour rappel, des hackers avaient très facilement contourné la biométrie en falcifiant une empreinte digitale en septembre dernier…) et la technologie NFC (2) qui permet une utilisation avec des bornes de paiement.

Le monde de la santé (3)

Deux applications, Workout (un assistant sportif) et Activity (un compagnon du quotidien), sont en liaison directe avec l’application Health, véritable carnet de santé virtuel. Connecté à l’Apple Watch, vous aurez sur vous un véritable concentré technologique pour surveiller vos exploits sportifs ou tout simplement faire office de surveillance. Nous aurons l’occasion d’en reparler très prochainement, la santé prenant une place prépondérante dans le monde de la virtualité augmentée (ou pas) et les questions que l’on doit se poser aujourd’hui.

Conclusion

Le smartphone passe à la vitesse supérieure en prenant aujourd’hui sa véritable indépendance. Cette (r)évolution met au placard le bon vieux portable, la tablette, la montre, le paiement classique. Suite maintentant aux développeurs qui vont s’en donner à cœur joie pour nous trouver des besoins qui n’existent peut-être pas encore.

Pascal Wolff

(1) Les consommateurs recherchent des offres concurrentes via leur smartphone directement dans les magasins.
(2) Near-Field Communication. Technique de communication sans fil, lancée par Sony et Philips, qui permet l’échange d’informations entre périphériques très peu éloignés les uns des autres.
(3) Apple a déposé un brevet de capteur cardiaque il y a quelques mois.

 

Les caractéristiques de l’iPhone 6

Ecrans. iPhone 6 : 4,7 pouces. 1334×750 px.

iPhone 6 plus : 5,5 pouces. 1920×1080 px.

Processeur.
A8 avec architecture 64 bits (l’équivalent de 2 milliards de transistors…) aidé par un coprocesseur (M8) pour l’intégration des données santé.

Capacité. 16, 64, 128 Go.

Communication.
Compatible 4G sur vingt fréquences différentes, qui permet la prise en charge du VolTE (Voice over LTE) qui donne la possibilité de passer des appels d’une grand qualité sonore.
Le wifi n’est pas en reste avec une action trois fois plus rapide et permettra de passer des appels en « wifi-calling ».

Sécurité.
Touch ID. Le capteur d’empreintes a été optimisé pour une utilisation avec des applications tierces. Apple Pay (NFC) est la première destination de cette technologie.

Capteur.
8 mégapixels pour la photo. 1,2 mégapixels pour la caméra.

Batterie. iPhone 6 : 14h00 en communication 3G (données Apple).

iPhone 6 plus : 24h00 en communication 3G (données Apple).

Dimensions. iPhone 6 : 138,1 x 67 x 6,9 mm. 129 g.

iPhone 6 plus : 158,1 x 77,8 x 7,1 mm. 172 g.

Prix. iPhone 6 : 709 e (16 Go) – 819 e (64 Go) – 919 e (128 Go).

iPhone 6 plus : 809 e (16 Go) – 919 e (64 Go) – 1 019 e (128 Go).




Que pense le législateur sur les technologies connectées ?

La législation française sur les données personnelles est stricte, mais les textes législatifs, votés avant l’apparition des capteurs connectés, sont dépassés par ces nouvelles technologies.

La Cnil, qui a commencé à travailler sur la question, doit rendre ses conclusions en juillet, mais l’évolution de la loi ne devrait pas se faire dans un avenir proche.

Le fait que les données de santé soient détenues par des acteurs privés (et donc les créateurs d’applications qui peuvent avoir accès à ces informations) soulèvent bien sûr plusieurs questions éthiques, notamment sur les complémentaires santé qui pourront ajuster leurs tarifs en fonction du « profil » de l’assuré (ce qui existe déjà aux Etats-Unis).

Les assureurs s’intéressent de près à ces données médicales. Axa, par exemple, a récemment annoncé qu’il offrirait des capteurs PulseO2 à certains de ses clients, et que les utilisateurs qui enregistreraient le plus de pas bénéficieraient d’avantages financiers. Ce qui s’appelle marcher sur les pas de son assureur !




Et les autres trackers, où en sont-ils ?

Betterise, la start-up française lancera en septembre prochain une application (voir Le Cardiologue 372) qui sera plus productive grâce à son algorythme de gestion du comportement avec conseils et outils à la clé.

Withings Pulse, entreprise également française, propose un capteur santé (tracker), fitness et sommeil nommé Pulse O2. Le bracelet, qui arrive dans une nouvelle version avec connection iPhone et Android, est capable de mesurer, outre le rythme cardiaque, le niveau d’oxygène dans le sang via un capteur optoélectronique situé au dos de l’appareil (quid de la précision d’une telle mesure…). Le tout peut-être validé dans une application maître : Health Mate.

Shine de Misfit est un petit capteur qui a pour objectif de mesurer le mouvement de jour comme de nuit. Le capteur mesure l’activité physique aussi bien lors de votre footing mais également en natation, basket, tennis, vélo… Shine est aussi capable de monitorer votre sommeil et de détecter les phases de réveil, de sommeil et de sommeil profond. En gardant le bracelet 24h/24h, Shine détectera ce que vous faites (sic) et, grâce à l’application dédiée, vous saurez tout de votre journée.

UP24 de Jawbone. On touche là le beau et élégant design. La fonction première du bracelet est de compter les pas. Difficile d’évaluer la précision de la mesure, mais ce n’est pas forcément important dans la mesure ou si vous gardez le même bracelet, c’est l’idée de la progression qu’il faudra avoir en tête.




Les mastodontes de l’informatique font leur marché santé

Samsung, Apple, Google, les géants de la communication numérique, se mettent au diapason de la santé, un marché porteur qui est à un tournant depuis les premiers capteurs connectables qui ont fait leur apparition, en attendant l’iWatch de la firme à la pomme, pour la rentrée.

Samsung, tout d’abord, a présenté en « prime time » Simband, une montre connectée et bardée de capteurs pour recueillir – entre autres – le pouls ou le niveau d’oxygène, outre les habituelles mesures sur ce genre de système. 

Mais la firme coréenne va plus loin, à l’instar de Betterise (voir article sur les trackers), en ayant réalisé un important travail sur les sciences du comportement afin d’aider les utilisateurs et les acteurs de la médecine à mettre à profit ce flot d’informations.

Les données sont stockées via la plate-forme Sami, un service de base de données destiné à accueillir notamment les informations biométriques recueillies par son bracelet connecté.

La disponibilité de cette technologie est encore floue, Samsung ayant, semble-t-il, voulu griller la politesse à Apple.

Lors de sa récente conférence annuelle destinée aux développeurs, Apple a donc présenté HealthKit. Ce kit de santé, partie prenante d’iOs8, est une base de données « centralisée et sécurisée » qui accueillera les données des utilisateurs.

Pour l’instant, les fonctionnalités de HealthKit sont plutôt limitées, mais on peut s’attendre, avec l’arrivée tant attendue du bracelet connecté Apple et de l’iPhone 6 à la rentrée (avec un écran plus grand pour suivre l’évolution), d’un déploiement d’analyse et de stockage des données de santé qui pourront être facilement collectées et stockées par la firme à la pomme. Poids, RC, évolutions physique et sportive, tous les indicateurs donneront lieu à des statistiques dans un cloud sécurisé dont vous serez le seul à avoir accès (c’est le moins que l’on puisse faire), mais également en autorisant – si l’utilisateur le souhaite – l’accès à un tiers de tout ou partie de ces données. C’est d’ailleurs ce qui se passe aux Etats-Unis où des accords ont été signés entre Apple et certains hôpitaux partenaires qui pourront accéder directement aux données de leurs patients (avec accord de cer derniers, cela va de soi).

Enfin, Fit de Google. Après un essai manqué en 2012, la firme revient avec un service qui permettra de collecter les données liées à la santé de l’utilisateur (dépenses en calories, rythme cardiaque, pression sanguine…) puis de les analyser afin de dresser un bilan, le tout à partir d’un smartphone ou d’un bracelet connecté. Les données récoltées seront uniquement consultables à partir d’un site web.

En conclusion

Ces plates-formes ouvrent la porte à une nouvelle génération de logiciels de bien-être auxquels sont de plus en plus sensibles les « connectés », grâce à la prolifération des smartphones (mais pas seulement). De nombreuses applications dédiées à la course à pied ou à la gestion des cycles de sommeil existent déjà, mais la combinaison de multiples types de données permettra de créer des logiciels beaucoup plus évolués et performants.

Mais attention à ne pas se laisser griser par la technologie et de bien connaître les aléas des clouds où les grandes firmes, par un passé on ne peut plus récent (NSA), ne s’étaient pas montrées exemplaires sur la protection des données, surtout sur la santé, loin s’en faut.




Des outils pour vos patients – Le pilulier connecté

Un américain – AdhereTech – et un français – Medissimo – ont investi le créneau du pilulier connecté. Le concept est simple, si le patient ne prend pas sa pilule du jour, il sera rappelé à son bon souvenir et vos patients distraits vous en sauront gré.

AdhereTec1AdhereTech, la santé connectée

AdhereTech a imaginé une « smart pill bottle », autrement dit un petit flacon en plastique pour médicaments équipé de capteurs qui surveillent si le patient prend bien ses médicaments. Ce flacon vérifie le nombre de médicaments qu’il comporte et envoie les données en temps réel dans le cloud. Si le patient oublie de prendre sa dose de médicaments, un appel automatique ou un SMS lui rappelle de prendre leur dose prescrite habituelle.

L’intérêt principal est la configuration proche de zéro : pas de synchronisation ou de programmation. Cette petite machine se connecte comme un téléphone cellulaire. Les informations sont cryptées et les serveurs configurés pour des enregistrement anonymes, ce qui est le moins que l’on puisse faire…

 

Medissimo1Medissimo, le pilulier communiquant

Medissimo, a investit le même créneau qu’AdhereTech avec son pilulier communiquant. La start-up française a été récompensée en janvier dernier au CES de Las Vegas (1) pour son pilulier communiquant. Imedipac, c’est son nom, se présente sous la forme d’un semainier, avec des cases matin/midi/soir/coucher. Si l’utilisateur ne perce pas l’alvéole du lundi matin, Medissimo en est informé, et reçoit dans tous les cas l’heure de prise. Si une personne prend son traitement plus tard qu’elle ne le devrait, son médecin le saura à la fin du mois.

Imedipac se connecte à la plate-forme e-santé sécurisée de Medissimo. Le boîtier connecté est doté du GPRS, ce qui évite toute étape fastidieuse de configuration en wifi ou bluetooth (un bon point pour les allergiques à ces systèmes). Des signaux lumineux interpellent le patient lorsqu’il doit prendre un médicament. Imedipac permet aussi d’accompagner les patients lors de leurs voyages en se synchronisant automatiquement sur les fuseaux horaires. Lors d’une erreur de prise, plusieurs alvéoles se mettent à clignoter en association avec une alerte sonore. La plate-forme Medissimo en est informée, et si le patient l’a configuré sur l’espace web dédié, une alerte sera envoyée par email, SMS, et application mobile. Elle peut également déclencher une alerte téléphonique au patient, puis une alerte en cascade auprès du réseau d’aidants.

Imedipac devrait être commercialisé en fin d’année

 




Votre nouvelle vie algorithmée

iPad BetteriseLa prévention est l’avenir de la médecine et du bien-être des hommes. C’est d’après ce simple constat que la start-up Betterise va prochainement lancer une application qui sera disponible sur le web et via des applications mobiles. L’un des fondateurs n’est autre que Michel Cymes, médecin et animateur de télévision.

 Notre vie quotidienne est constituée de multiples habitudes dont certaines portent atteinte à notre bien-être, sans que l’on en prenne vraiment conscience. Bettterise a pour vocation d’agir sur les petits gestes que nous reproduisons jour après jour pour réduire ceux qui pourraient être préjudiciables au bien-être, tout en sensibilisant et motivant au développement de ceux qui sont bénéfiques.

Grâce à son algorithme comportemental unique, Betterise adresse des conseils et des outils de manière ultrapersonnalisée en fonction du profil, des habitudes, des envies, des besoins…

Ce programme que nous n’avons pas encore essayé est extrêmement fourni. Hormis le classique carnet de notes pour relever toutes vos données, l’application mesure l’ensemble des données et interprète les comportements. Classiquement, un coach vous accompagne et conseille au quotidien (activité, nutrition, sommeil). L’algorithme gère également la gestion des humeurs et la prévention du stress. Il s’en prend également  à vos addictions afin de les réduire.

Enfin, un tableau de bord dédié vous permet de bien cerner ce qui va – et ne va pas – chez vous et d’y remédier.

Dans un premier temps, Betterise sera proposée aux entreprises afin de leur permettre, en améliorant la santé et le bien-être de leurs salariés, de lutter contre les phénomènes d’absentéisme et de présentéisme, d’augmenter leur productivité tout en améliorant leur image. Betterise est ainsi basée sur un modèle économique d’abonnement, pris en charge par chaque entreprise, par salarié et par an.




e-Santé ou m-Santé ?

e-Santé ou eHealth

Le terme d’e-Santé désigne tous les aspects numériques touchant de près ou de loin la santé. Cela correspond à du contenu numérique lié à la santé, appelé également la santé électronique ou télésanté.

Cela concerne des domaines comme la télémédecine, la prévention, le maintien à domicile, le suivi d’une maladie chronique à distance (diabète, hypertension, insuffisance cardiaque …), les dossiers médicaux électroniques ainsi que les applications et la domotique, en passant même par la création de textiles intelligents.

La e-santé apparaît de plus en plus comme la solution à mettre en place pour palier aux difficultés de notre système de soins qui est confronté aujourd’hui à plusieurs défis majeurs :

– vieillissement de la population,

– gestion de la dépendance,

– accès universel à une prise en charge de qualité,

– accroissement significatif des dépenses,

– explosion des maladies chroniques,

– évolution de la démographie médicale qui menace l’accès égalitaire aux soins.

 

m-Santé ou mHealth

Il s’agit de tous les services touchant de près ou de loin à la santé disponibles en permanence via un appareil mobile connecté à un réseau (smartphones ou tablettes).
En d’autres termes, on peut dire également que la m-Santé est l’e-Santé accessible avec un téléphone mobile ou un tablette.

La Fondation des Nations-Unies a organisé la définition de la m-Santé avec les six catégories d’applications dans le domaine de la santé mobile :

– éducation et sensibilisation,

– téléassistance,

– diagnostic et traitement de soutien,

– communication et formation pour les professionnels de santé,

– maladie et le suivi d’une épidémie,

– surveillance et la collecte de données à distance.

Pascal Wolff




Sacré monde « médiconnecté »

370 – Les applications médicales pour smartphones et autres tablettes sont aujourd’hui légions dans les circuits de distribution. Ces apps sont avant tout destinées au grand public, bien plus facile à convaincre que les professionnels de santé pour lesquelles des développements sont synonymes de coûts et de… professionnalisme.

L‘aventure de l’AppStore a commencé en juillet 2008 avec 500 applications et 10 millions de téléchargements le jour de son lancement. Cinq ans plus tard, Apple annoncait 900 000 apps pour plus de 50 milliards de téléchargements. Dans cette avalanche de chiffres vertigineux, la catégorie santé/médecine/bien-être (car on mélange tout dans les stores) propose un grand nombre d’applications gratuites (environ 45 %) et payantes (prix moyen de 7,57 euros) avec une palme pour iStutter – une application destinée à aider les bègues à surmonter leur handicap – pour la modique somme de 799,99 euros. Et la tendance n’est pas prête de s’arrêter car, selon le rapport Research2guidance (1), le pic des 500 millions d’utilisateurs devraient être atteint en 2015.

On ne compte plus les nouveautés concernant la rubrique santé/médecine/bien-être, mais quantité ne rime pas forcément avec qualité et ce mélange fourre-tout fait la joie des sociétés de développement, et le sérieux de ces applications mobiles santé sur les différents store laissent souvent à désirer, car mal catégorisées, non évaluées et rares sont celles qui peuvent apporter une aide incontestable à l’utilisateur. On peut en vrac trouver un lecteur de bandelettes urinaires, un guide d’infectiologie, une application d’examen de la peau, un « évaluateur » de psoriasis, un lecteur de glycémie, un oxymètre de pouls, un dépisteur de mélanomes et, le cinq étoiles : une application qui oriente vos rêves en laissant le smartphone dans votre lit pour vous aider à bien dormir (sic).

Mais face à ces développements de l’e- et de la m-santé (2), certains sites internet proposent des « dossiers Médecine » et d’autres des plates-formes d’évaluation. Mais, plus important pour les professionnels de santé, ce sont les initiatives de la FDA, de la NHS ou de Vidal en collaboration avec les CNOM que certaines applications sont en train de devenir de véritables dispositifs médicaux . Cette prise en main par de hautes instances médicales montrent l’importance que les applications auront demain dans notre vie. Elles deviendront incontournables dans le suivi thérapeutique, le maintien à domicile, le monitoring/coaching, la télémédecine, dans une perspective de meilleure efficacité des traitements et des soins, et de réduction des coûts de santé. Surtout si l’on estime que les professionnels de santé prescriront et conseilleront des applications mobiles à leurs patients en plus de leurs traitements d’ici quelques années (3).

Quant à Apple, elle développerait pour sa prochaine mise à jour une app dédiée à la santé sur iOs 8 appelée Healthbook. Cette application pourrait être connectée à un bracelet ou à la future iWatch. Nous en saurons plus en juin lors des traditionelles annonces de San Francisco.

Pascal Wolff

(1) Mobile Health Market Report 2013-2017 – research2guidance.com
(2) lemondedelaesante.wordpress.com
(3) http://buzz-esante.com



Sacré monde « géoconnecté »

Googleglass
© Google

368-369 – Pascal Wolff – Depuis un an, 10  000 GoogleGlass, les lunettes de Google, circulent aux Etats-Unis aux yeux d’américains férus de nouvelles technologies. Malgré de nombreux problèmes de développement qui en auraient retardé sa sortie, la commercialisation devrait avoir lieu outre-Atlantique au premier semestre 2014 et en 2015 en Europe, si toutes les barrières techniques et juridiques sont levées.

La GoogleGlass au look pas franchement classique pour des lunettes, intègre un objectif, un haut-parleur, deux microphones, un accéléromètre, un gyroscope, un compas et des connexions bluetooth et wifi.

Le smartphone devenu obsolète

Avec GoogleGlass, votre smartphone restera dans votre poche. Au mieux, il pourra vous servir de relais si le wifi n’est pas présent là où vous êtes (d’où la connexion bluetooth), au pire, il vous servira de téléphone, comme au bon vieux temps.
Concrètement, l’utilisation de ces lunettes est simplissime, car elles vous obéissent à la parole :

– Dites « prendre une photo » et l’appareil obéi. Dites « prendre un film » et l’appareil filme. Et tout cela peut être directement partagé avec vos amis.

– Le guidage GPS est obtenu en surimpression sur votre lunette (ce que l’on appelle la réalité augmentée [1])

– Toutes les fonctions audio sont présentes avec enregistrement d’un message et l’envoi à un correspondant,

– S’informer sur un lieu, un objet, une personne (comme vous le feriez chez vous) ;

– Obtenir des informations ou une traduction instantanément…

Avec ses données GPS, GoogleGlass, en vous localisant constamment, n’a pas besoin de vous pour vérifier si le vol que vous allez prendre est à l’heure lorsque vous arrivez à l’aéroport, car il anticipe vos faits et gestes.

Bienvenue dans l’univers de Google

Les possibilités sont sans limites dans le monde semi-virtuel de Google, et c’est là où le bât blesse.

Tout d’abord parce que ces lunettes font une intrusion permanente dans des lieux publics en toute discrétion, et il y a de bonnes chances qu’un certain nombre de personnes vont se retrouver sur la toile à leur insu.

Ensuite parce que l’utilisateur ne va plus forcément faire la différence entre vie privée et vie réelle tellement la connexion entre les deux mondes va être très mince.

L’ombre de la NSA

Sans être paranoïaque, on peut aisément penser – vu l’approche des Américains et des cyber-connexions (l’ouverture entre la NSA et les grands groupes informatiques et du net) sur notre vie privée – qu’une utilisation quotidienne donnera à Google la possibilité de tout savoir de votre vie, de ce que vous faites, où vous allez, qui vous rencontrez, ce que vous dites, vos marques et produits préférés, celles et ceux que vous détestez, bref vos habitudes… Comment savoir, si vous avez vos lunettes en permanence sur vous (Google Glass pourra être équipée de monture pour vue ou de soleil) qu’un intru s’est glissé à votre insu et visualise tout ce que vous faites ?

La maîtrise de Picasa

Une fois sur le cloud, votre image « volée » sera digérée et intégrée par Google et ses immenses possibilités d’analyse. La reconnaissance faciale, par exemple, fait partie intégrante du monde virtuelle de Google+ qui ressemble plus à un système d’identification qu’à un réseau. De quoi faire frémir les moins sceptiques d’entre nous. Souvenez-vous de la sortie de Google Street View et des protestations qu’elle a engendrée et imaginez chaque personne portant des GoogleGlass engendrant une telle masse d’informations ? N’est-ce pas là une version de Big Brother plus belle (effrayante) que ce qu’on a pu imaginer jusque-là ? Ce n’est plus un gouvernement qui nous épie, c’est chacun de nous qui devient Big Brother.
Alors vous me direz, dès que je vois quelqu’un avec des lunettes, je tournerai la tête. Soit, mais Google prépare déjà le terrain des verres de contact avec puce intégrée. Dans un premier temps, ces lentilles ont été créées pour les diabétiques avec capteur, mais après, une fois que la miniaturisation sera maîtrisée…
Il faudra beaucoup de courage à nos politiciens pour faire de la transprence dans cette nouvelle technologie. Mais va-t’on réellement pouvoir définir un cadre législatif applicable ? Rien n’est moins sûr tant les enjeux et les intérêts sont importants.

L’impact sur la santé

Il y a un certain nombre de questions déjà présentes sur les smartphones qui concernent également l’impact des capteurs et autres antennes WiFi, GPS et Bluetooth. Egalement, quel impact sur la vue et les changements incessants d’accommodation de l’œil droit ? quel impact d’un effort asymétrique des yeux (et du cerveau) ? Des questions pour l’instant sans étude, sans recherche… et sans réponse.

(1) Google a racheté les brevets pour la réalité augmentée à la société taïwanaise Foxconn.

 




Sacré monde dématérialisé

367 – Après les tumultueuses révélations de Snowden sur les pratiques de la NSA, la liste s’allonge sur les pratiques des entreprises de blogs, réseaux sociaux et en règle générale, tout ce qui touche de près ou de loin, à vos données personnelles dans vos ordinateurs et autres tablettes. Mais les plus touchés ne sont pas forcément ce à qui l’on pensent…

Twitter a récemment acquis MoPub (1), une startup spécialisée dans la publicité sur les supports mobiles. Avec cette acquisition, Twitter voudrait utiliser les données de sa plate-forme de messagerie pour augmenter ses revenus. La manière est somme toute très simple et devient un peu habituelle aujourd’hui : utiliser les données des tweets et les personnes que les utilisateurs suivent en ciblant les annonces publicitaires. Point noir : l’utilisation des données liées à l’identité des abonnés et contacts pourraient poser problème, mais à en croire l’investissement de 305 millions de dollars pour l’achat de MoPub, certaines solutions devraient déjà circuler…

Apple ne fait pas non plus dans la dentelle. Critiquée pour ses portes ouvertes à la NSA, elle a tenté de rassurer ses clients à propos des données liées à Map, Siri, Facetime et iMessage qui bénéficiaient d’un encryptage digne de ce nom et ne pouvaient être interceptées. Et bien tout cela est tombé en lambeaux à la dernière conférence des hackers à Kuala Lumpur (2) ou un rapport de sécurité a révélé qu’Apple est capable de contourner le chiffrement des messages échangés. Ce qui est particulièrement préoccupant également sont les données utilisateurs iCloud qui peuvent être téléchargés à distance avec de simples requêtes, sans que l’utilisateur n’en soit averti. Des essais ont été réalisés en ce sens par des hackers et révélés au grand jour. La démarche n’a pas été transmise à Apple qui ne considère pas cela comme un bug… à bon entendeur.

LG est également au cœur d’un vrai scandale. Depuis quelques années, la firme coréenne propose des téléviseurs connectés, les Smart TV. A partir des boîtiers de connection de ces téléviseurs, le fabricant récupère les informations privées des utilisateurs et, ce qui est vraiment choquant, même si vous désactivez cette option, les données sont quand même transmises. LG a reconnu les faits et annonce travailler sur une mise à jour du firmware.

Le Gouvernement français n’est pas en reste avec l’adoption le 10 décembre de la loi sur la programmation militaire et de son controversé article 13 qui permettra à l’Etat d’accéder aux données informatiques des citoyens sans demander l’avis d’un juge. L’exécutif va remplacer le judiciaire et la boîte de Pandore qui va avec.

Adobe, le créateur du pdf, a reconnu avoir été victime d’un piratage avec près de 3 millions de données bancaires de ses utilisateurs début octobre. Mais le mieux est à venir fin octobre avec l’interception de 38 millions de comptes actifs. Pas sûr qu’un simple changement de mot de passe rassure l’internaute (3).

Google, par la voix de son futurologue (et l’un des pères fondateurs d’internet), Vinton Cerf, a récemment déclaré que sur le web « la vie privée sera anormale » et qu’il y aura « une difficulté croissante pour y parvenir ». L’imbrication de plus en plus importante d’internet dans notre existence va-t-elle détruire notre vie privée ? On peut le penser quand on sait que Google a déposé un brevet en ce sens (4) avec un logiciel censé réagir à votre place sur les réseaux sociaux. Simple, il vous propose des suggestions d’actions et de réponses qui devront être validées par l’auteur… Ouf ! On a encore le droit d’appuyer sur la souris.

G20. Version sécurité, le G20 est un véritable gruyère. Retour en 2011 où les pirates n’ont eu aucun mal à rentrer dans un grand nombre d’ordinateurs des hauts fonctionnaires présents sur place. Les machines des représentants du Portugal, de la République tchèque, de la Bulgarie, de la Hongrie et de la Lettonie ont été infectées. Il suffisait de promettre une photo de Carla Bruni nue et c’est un cheval de Troie qui semblerait venu de Chine qu’ils ont reçu à la place… C’est rassurant de voir que l’homme n’est pas une machine. (5)

Paypal est en phase de test avec une technologie (Beacon) qui vous fait payer n’importe où n’importe quoi sans sortir quoi que ce soit. « Les gens adorent faire du shopping mais personne n’aime payer », dixit David Marfcu, le président de Paypal. Il suffit de vous approcher de la caisse et la machine vous reconnaît et votre photo apparaît (sic). Vous pouvez ainsi quitter la boutique en toute tranquillité. En somme, des achats en toute transparence qui susciteront à n’en pas douter des achats compulsifs.

Alors, toujours envie de donner votre vie à votre smartphone ?

Sources :
(1) Financial Times
(2) Conférences Hack in the Box
(3) Adobe
(4) Atelier.net
(5) Comment ça marche.net

 




Zoé, la branchée et connectée

365 – Une fois n’est pas coutume, laissons de côté nos tablettes pour découvrir la révolution française qui aurait pu être une voiture revisitée façon apple.

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(©Renault)

La Zoé, vous l’avez peut-être déjà vu dans les rues de votre ville, telle « un ange qui passe » (selon la formule de Renault), dans un son digne des films de science-fiction (1). Les premiers tours de roues faites à son volant nous font passer pour des novices de la route à chercher des repères qui ne sont plus là. Pas de vibration, un silence qui impressionne… et déroute. Devant soi, une platine version iPad et un compteur version soucoupe volante. On ne parle plus consommation en litre, mais en kilowatt. Le flux d’énergie devient presqu’une obsession : anticiper le réseau routier, géographier le terrain, localiser les bornes… On ne conduit plus une voiture, on pilote un « ORNI » (2). Les détracteurs vous parleront autonomie, liberté, vitesse. Vous, vous parlerez zénitude, silence, accélération, émission de CO2. Car la Zoé a son terrain de jeu : la ville (même si sa longueur est plus importante qu’une Clio et qu’il manque une vraie banquette rabattable). Déguisée en citadine, c’est une merveille qui rivalise d’habileté avec les petites voitures et d’accélération avec les grosses cylindrées… un vrai karting électrique qui se faufile partout avec un couple de 220 Nm dont on n’a pas l’habitude sur ce genre d’engin. Elle vous emmènera à allure soutenue durant 120 à 130 km avant de chercher une borne salvatrice qui vous fera revenir… ou continuer. L’ombre de la borne de recharge Toutes les personnes que nous avons croisées nous diront la même chose : « Vous allez jusqu’ou avec ? ». La peur de la Zoé est là : s’arrêter subitement sur le côté de la route sans énergie, même en sachant que Renault a prévu le coût du rapatriement gratuit, ça galvanise l’angoisse. Bien sûr qu’elle ne vous donnera pas l’idée de partir en vacances, même si certains l’ont déjà fait. C’est en seconde voiture qu’elle excelle dans notre vie de tous les jours… avec une nécessaire borne de recharge chez soi (3). Alors Zoé ? ou pas Zoé ? La Renault Zoé est – pour l’instant – la meilleure des citadines électriques. Elle apporte tous les avantages de la technologie actuelle avec une absence totale de bruit ou de vibration qui incite à conduire Zen et à jouer le jeu de la douceur avec l’accélérateur pour augmenter son champ d’action, surtout dans les bouchons où elle est la Reine (elle ne consomme rien à l’arrêt). L’autonomie est un enjeu crucial pour le développement du véhicule électrique. Avec une borne à la maison, votre vie d’automobiliste ordinaire ne souffrira d’aucune contrainte tant que vous restez dans une utilisation urbaine ou péri-urbaine.. Reste que les grands espaces ne sont pas encore pour elle, même si une révolution du développement des batteries est prévue dans les années à venir. Pascal Wolff

(1) Jusqu’à 30 km/h, La Renault Zoé émet un son particulier pour prévenir les personnes susceptibles de se trouver sur la chaussée (piétons, cyclistes…), mais peu de personnes entendent vraiment ce bruit, et il vaut mieux être extrêmement prudent en milieu urbain.
(2) Objet Roulant Non Identifié.
(3) Nous avons atteint les 140 km avec une autonomie restante de 7 km, mais il vaut mieux prévoir une borne de recharge dès les 20 km restants.

 

Bienvenue chez K 2000

Renault a axé sa communication autour de sa tablette R-Link (1) qui est intégralement relié au réseau mobile grâce à une connexion de type Edge (une connexion 3G n’est pour l’instant pas envisagée). Plusieurs applications y sont intégrées, dont la navigation TomTom Z.E. Live qui permet – entre autres – de visualiser le rayon d’action correspondant à l’autonomie du véhicule et sa capacité à l’atteindre et de gérer ainsi sa consommation énergétique. Le R-Store donne accès à un catalogue assez complet, mais les applications les plus intéressantes sont payantes. Sans cette tablette tactile, la Zoé n’aurait pas l’aura dont elle peut se prévaloir, car elle en est la pièce maîtresse. Tout le monde y trouve son compte, mais gare à la conduite, car on a une sacrée tendance à passer son temps à regarder l’écran plutôt que la route…  Enfin, il y a un certain nombre de bugs qui gâchent la fête, un bluetooth et une prise Usb bien châtouilleux, ainsi qu’une lenteur parfois désespérante des applications (due en partie au edge). Des mises à jour sont faites régulièrement (et sans manipulation de votre part). Espérons qu’elles viendront à bout de ces désagréments.

(1) R-Link a été consacré meilleur système embarqué par une étude indépendante devant les ténors du marché tels l’Audi Connect ou le ConnectedDrive de BMW.

 

La technologique

La récupération d‘énergie. Le freinage récupératif emmagasine l’énergie cinétique à la décélération et au freinage. Le moteur se transforme en un système de dynamo particulièrement efficace pour vous faire économiser de nombreux kilowatts. Climatisation/chauffage. La pompe à chaleur fonctionne comme une climatisation réversible pour rafraîchir ou réchauffer l’habitacle. Un principe nettement moins énergivore que les équipements traditionnels. Les pneus. La Zoé est le premier véhicule à être chaussé de pneus à haute efficacité énergétique lui permettant d’accroître son autonomie. Le chargeur. Il s’adapte à la puissance d’énergie disponible à la prise jusqu’à 43 kW (jusqu’à 80 % de sa batterie en 30 min). Le particulier peut se faire installer des bornes d’une puissance de 3 kW à 7 kW (6 à 9 heures de recharge).




iPhone 5 : la face cachée

364 – Pascal Wolff – Déjà très perplexe devant le « premier » iPhone 5, nous attendions les nouveaux annoncés avec beaucoup de circonspection : un « low cost » et une version haut de gamme. Comme à l’accoutumée, c’est Tim Cook en personne qui a fait les présentations ce 10 septembre en balayant les rumeurs – qui ne manquaient pas – pour nous faire découvrir les deux modèles iPhone 5, l’un dénommé 5c et l’autre, 5s.

L’événement promettait, selon Apple, d’ « éclairer la journée de tout le monde », avec « non seulement une vue sur l’avenir, mais une inspiration pour l’avenir… ». En fait d’inspiration, elle n’était pas franchement au rendez-vous, l’esprit Steve Jobs et de sa capacité à promouvoir le design, la recherche et le développement étant visiblement bien loin.

 

Le lowcost façon Apple

Selon les rumeurs donc, la firme de Cuppertino devait sortir un lowcost pour s’ouvrir vers de nouveaux marchés – les pays émergents – tel la Chine (où son chiffre d’affaires a reculé de 14 %), le Brésil ou l’Inde. Nous avons donc été dans un premier temps surpris de voir que le 5c n’avait de lowcost que le nom avec un prix de départ de 599,00 euros en 16 Go (1), ce qui montre à quel point Apple continue de vouloir privilégier ses marges plutôt que de vendre ses téléphones en quantité.

Les premières réactions chinoises n’ont d’ailleurs pas tardées, jugeant le produit trop cher (le 5c atteignant 520,00 euros), là où les smartphones à 75,00 euros abondent le marché intérieur. Au Japon, par contre, il fallait faire jusqu’à un kilomètre de queue ce 20 septembre pour que le consommateur reparte avec son iPhone tout neuf sans débourser un Yen, l’appareil étant facturé chaque mois durant deux ans grâce à une ristourne sur les services.

 

Les dessous de l’affaire

Vu de notre œil exercé aux nouvelles technologies, les nouveautés de l’iPhone 5 sont à l’intérieur. Tout d’abord par un nouvel iOS, qui devient bien plus épuré (voir encadré sur le skeuoporphisme ci-dessous), ensuite par une technologie (nouvelle sur un smartphone) qui va changer nos habitudes dans les années à venir : l’identification par empreintes digitales. Cet accès One-touch, disponible uniquement sur le 5s (2), offre de belles perspectives : plus besoin de code(s) et de logins devenus particulièrement rébarbatifs de nos jours (moi, j’ai acheté un calepin papier pour tous les retenir… et vous ?). Le seul hic, c’est qu’il a fallu moins de deux jours après la sortie du 5s pour que l’une des principales organisations des hackhers en Europe vienne à bout du mécanisme de reconnaissance des empreintes digitales…

Toujours sur le 5s, Apple a dévoilé un nouveau coprocesseur : le M7. Conçu spécifiquement pour mesurer les données de mouvement de l’accéléromètre, du gyroscope et de la boussole, ce coprocesseur déleste la charge de traitement de la puce A7. L’industrie des technologies de remise en forme est déjà sur les rangs sur ce nouveau capteur d’activité, mais de nouvelles méthodes de suivi des données sur les patients et la santé vont bientôt apparaître.

En conclusion, Apple donne un – léger – coup de frais à sa technologique, même si le fan n’y trouve plus vraiment son compte, ces nouveautés ayant un goût de « pré-existant », car il est bien loin le temps où le maître Jobs tenait de façon magistrale les rênes d’Apple et de sa contention à nous préparer « une inspiration pour l’avenir », un peu comme si à chaque fois qu’il officiait, c’était le Père Noël qui arrivait avec ses nouveautés venues de nulle part. n

(1) iPhone 5c : de 599,00 euros en 16 Go à 699,00 euros en 32 Go.
(2) iPhone 5s : de 699,00 euros en 16 Go à 899,00 euros en 64 Go.

 

Le skeuomorphisme, quésako ?

Le mot n’existe pas dans la langue française, mais il est vient du terme anglais « skeuomorphism » pour désigner des éléments d’interface informatique faisant le parallèle avec le monde physique (par exemple des textures : cuir, papier, bois) dans le but de donner des repères facilement accessibles à l’utilisateur, notamment aux malvoyants. L’interface mobile d’Apple, réputée pour être la plus adaptée aux handicapés visuels, est sur le point de disparaître avec l’iOS7. Par ce changement, Apple cherche à lutter contre la concurrence d’autres systèmes, Microsoft et Android de Google, qui bénéficient d’un design plus épuré.

Cette redirection majeure de l’interface n’est pas sans conséquences pour les utilisateurs malvoyants, les plus sensibles à ces changements.




Apple et les professionnels de la Santé

362-363 – Pascal Wolff – Apple a décidé de créer une catégorie appelée « Apps pour les professionnels de santé ». Une bonne idée pour se repérer dans le dédale des applications dites de « Santé ». Par contre, on ne sait pas qui fait office des attributions des catégories professionnelles, car il manque un certain nombre d’applications de santé dites « sérieuses » qui ne sont pas présentes et qui seraient les bienvenues ici. Cette rubrique étant très récente, laissons le temps à Apple de faire ses mises à jour.

Cette catégorie se différencie en sept sous-catégories :

– Apps de référence

– Medical Education Apps

– DMP et apps pour le suivi des patients

– Apps pour les soins infirmiers

– Apps d’imagerie

– Patient education Apps

– Santé

Dernier point, et ô combien important. Vous ne trouvez pas cette rubrique dans l’iTunes Store. J’ai eu beau fouiller, impossible de m’y rendre. Voici donc le sésame pour y avoir accès :

https://itunes.apple.com/WebObjects/MZStore.woa/wa/viewMultiRoom?cc=us&fcId=459947050




Les Apps du mois

362-363 – Pascal Wolff –

Instant Heart Rate

Instant Heart Rate est une application originale développée sous Android et iOs qui permet de mesurer le rythme cardiaque grâce à la caméra et au flash de son smartphone en positionnant le doigt directement sur le capteur CCD. L’application se base sur un brevet de plus de trente ans qui permet de mesurer la saturation en oxygène présente dans le sang à chaque battement du cœur. Cette richesse en oxygène provoque un léger changement de couleur de la peau que la caméra analyse pour calculer la fréquence cardiaque. Cette app a été classée la meilleure santé & app de remise en forme sur mobile Premier Awards 2011

Caractéristiques

Mesure du pouls
Graphique PPG en temps réel 
Continu ou mode Auto-Stop 
Zones de fréquence cardiaque 
Stockage des données avec export pour les utilisateurs enregistrés 
Partage sur Twitter et Facebook si vous voulez en faire profiter vos amis…

 

CardioSmart Explorer

Belle application que nous vous proposons là, car vous pourrez montrer à votre patient de façon ludique les problèmes posés par un traitement et les options proposées en utilisant des graphiques cardiaques en 3D, animés ou pas. Les images sont superbes et les animations saisissantes. Elles ont également le mérite de démystifier et de rendre plus humain ce que le patient ne voit guère et font partie de son imaginaire. Vous pouvez ainsi explorer la structure d’un cœur battant en 3D en le faisant pivoter sur lui-même ou montrer la manipulation d’un stent. Il y a toute une série d’animations et de médias interactifs à consulter avec des manipulations qui montrent à votre patient les interventions chirurgicales éventuelles. Evidemment, cette app n’est qu’un support informatif et a tout d’abord été conçue pour le rapport cardiologue/patient.

 

Virtual Heart

Toujours dans l’animation cardiaque, une application qui permettant de visualiser le cœur et d’en comprendre les mécanismes, notamment une animation du courant électrique. Vous pourrez même régler la fréquence cardiaque jusqu’à 180. Ce cœur virtuel a été créé par la société Xvivo, spécialisée dans la réalisation d’animations médicales et travaillant pour des sociétés comme Medtronicks ou Merck, pour le compte du musée des sciences et de l’industrie de Chicago. Intéressant à montrer, mais on regrettera que cette application n’aille pas plus loin dans sa démonstration visuelle.

 




Le nouveau dessin du paysage informatique

357 – Depuis la sortie des premières tablettes, la technique a considérablement évoluée : processeurs plus rapides, mémoires plus importantes, définition des écrans nettement meilleures (notamment pour la dernière génération de l’iPad). Il ne fallait que l’engouement des développeurs qui n’a pas d’égal pour lancer un produit qui n’existait pas il y a seulement… trois ans. Le premier iPad a été annoncé début 2010 par Steve Jobs ([Conférence de presse le 17 janvier 2010 au Yerba Buena Center for the Arts de San Francisco)], trois ans après le premier iPhone. Nous avions déjà annoncé il y a à peine un an que la tablette allait entrer à tous les étages de notre vie. Passe-partout informatique par excellence, la tablette se faufile aussi bien dans les milieux professionnels qu’à la maison, et c’est là toute la force de cette machine. Elle fait tout, tout de suite, et aussi bien, sinon mieux qu’un portable.

Il fait tout… _ L’un des domaines de prédilection de la tablette est sans conteste la lecture. Lire des articles de presse ou consulter ses mails, réserver ses vacances, « skyper » ou partager ses photos, chacun se crée une fonction pour cet objet, confortablement installé au fond de son canapé.

Car c’est là sa seconde force, il nous suit partout cet ustensile. Ou plutôt non, c’est plutôt nous qui le suivons ou le cherchons partout. Car le bougre, il sait y faire : télécommande de télévision, de chauffage ou d’alarme. Il vous permet également d’écouter de la musique, de regarder des films… Vous viviez comment avant 2010 ?

…et pour tout le monde _ La force d’Apple a été de créer un outil capable de plaire à tout le monde, et de servir à tout le monde. Petits et grands y trouverons leur compte, leurs applications, leurs envies. Alors tout naturellement, l’ordinateur portable perd du terrain (tableau ci-dessus), tout comme celui-ci à supplanté le desktop qui prônait fièrement à côté de votre bureau ou sous votre écran, c’était selon. Au lancement de l’iPad, les fabricants de PC ont d’abord considéré qu’il s’agissait de l’émergence d’un nouveau marché en cantonnant la tablette à la consultation de contenu, réservant la partie plus « noble » de l’informatique, la création de contenu, aux PC. Il n’aura fallu que quelques mois pour bousculer ces certitudes. En 2012, ce sont 208 millions d’ordinateurs portables qui seront vendus contre 121 millions de tablettes, en majorité des iPads ([NPD DisplaySearch Quarterly Mobile PC Shipment and Forecast Report.)]. Mais dans cinq ans, le marché des tablettes générera un chiffre d’affaires de 416 millions d’euros contre « seulement » 393 millions d’euros pour celui des PC portables. Le tour est ainsi bouclé, car les différences techniques entre les tablettes et les ordinateurs portables s’effaceront au fil des ans. ■

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Imagerie médicale : les pétaoctets dans le nuage

355 – En 2008, l’ARH d’Ile-de-France ouvrait une nouvelle ère dans l’e-santé et la transmission de données en lançant un cloud computing ([Le cloud computing, qui se trouve dans tous les secteurs d’activités, est un concept qui consiste à déporter sur des serveurs distants des stockages et des traitements informatiques traditionnellement localisés sur des serveurs locaux ou sur le poste de l’utilisateur.)]. Mettant à la disposition des différents intervenants, qu’ils soient à l’hôpital, en établissements de santé ou en cabinet de ville, un gigantesque archivage, appelé RSF (Région Sans Film) ou Cloud- PACS ([PACS : Picture Archiving and Communication System, système d’information permettant de traiter et interpréter les images médicales numériques.)], l’ARH répondait à la dématérialisation de l’imagerie médicale. Les médecins devront s’habituer à ne plus réclamer de clichés, mais de les consulter sur écran.

Cette architecture « machine to machine » transmet directement les images dans le cloud et permet de consulter dans un colossal stockage d’imagerie numérique. Et nous voici directement en pleine ère du pétaoctet ([1 pétaoctet = 1 024 téraoctets. 1 téraoctet = 1024 gigaoctets.)], une quantité d’informations qu’il va falloir – et savoir – traiter quotidiennement (Google traite plus de 20 pétaoctets de données par jour) alors qu’on estime à environ 50 pétaoctets la capacité nécessaire à contenir l’intégralité des écrits de l’humanité depuis sa création.

Du pétaoctet au smartphone _ Ce développement numérique poursuit naturellement sa route des terminaux informatiques traditionnels (ordinateur de bureau ou portable) vers les smartphones et autres tablettes. Les professionnels de santé portent un intérêt grandissant pour ces outils, et l’on sait qu’ils vont jouer un grand rôle dans l’avenir. Certaines applications transforment l’iPad en terminal d’imagerie médicale, une révolution dans un secteur particulièrement réglementé. La Food and Drug Administration (FDA) a homologué ([L’homologation se limite à une utilisation hors diagnostic.)] plusieurs applications pour iPad et iPhone, et ce grâce aux nouveaux écrans Rétina qui permettent de se rapprocher des écrans plus sophistiqués, mais avec une facilité déconcertante. ■

LES CHIFFRES

_ ■ 16 500 IRM par semaine sont réalisés dans les hôpitaux les plus importants. _ ■ Une IRM du cerveau représente environ 4 go de données. _ ■ Une IRM 3D pèse environ 16 go de données. _ ■ 700 pétaoctets sont potentiellement à stocker toutes les semaines.

AirStrip Cardiology _ Air Strip Cardiology est une application qui permet de contrôler l’état cardiaque de votre patient directement sur votre iPhone ou iPad de manière quasi instantanée. Un monitoring distance en quelque sorte. _ En plus de proposer la lecture de l’ECG, l’app garde en mémoire l’historique permettant une prise de décision clinique. Elle permet également d’observer fi nement les diagrammes et prendre des mesures. De cette manière des différences infimes mais importantes peuvent être repérées. Cette application a reçu le certificat CE l’autorisation de commercialisation dans la Communauté européenne.

Médicaments 2012 _ Pour ceux qui n’ont pas encore le Vidal dans leur poche ou qui sont réfractaire à payer les 29,99 euros annuels pour se le procurer, il existe une alternative intéressante établie sur la base de données de l’Afssaps et de l’EMA. _ D’une ergonomie simple et intuitive, elle présente le Résumé des Caractéristiques des Produits, les équivalents référents/génériques, la recherche d’interactions médicamenteuses, et différents outils adaptés. L’application ne propose pas de parapharmacie ni de recherche par indication.(gallery)




Nouveauté : iPhone 5, sans révolution

354 – Qu’elle est loin la keynote de Steve Jobs lors de la Macworld conference 2007 et la découverte d’un appareil qui allait « réinventer le téléphone ». Tout comme l’iPhone 4S qui avait déçu les attentes, le nouvel iPhone 5 ne restera probablement pas dans les mémoires. Aucune révolution technologique malgré un marketing inégalé dans l’industrie avec un seul modèle en vente (contrairement à Samsung qui propose plusieurs modèles). Si ce n’était Apple, on pourrait être satisfait, mais la fi rme à la pomme nous avait habitués à mieux. Le design n’évolue pas, seules quelques particularités font avancer l’appareil à petits pas, et puis c’est tout. Pas de quoi pavoiser donc malgré une puissance accrue (processeur, autonomie, wifi ), un écran légèrement plus grand et un poids revu à la baisse.

Mais on ne le répétera jamais assez, ce qui fait la force d’un iPhone, c’est tout d’abord sa partie développement, applications et OS. En effet, en ayant misé dès le départ sur les développeurs, Apple a su faire de son smartphone un terminal à part entière, indépendant et particulièrement effi cace tant le nombre des applications est important et dont certaines sont très professionnelles dans tous les secteurs d’activités. ■

iPhone pèse 45 % du chiffre d’affaires d’Apple et génère à lui seul 60 % des profi ts de l’entreprise. En 2012, les analystes de J.-P. Morgan estiment qu’Apple devrait vendre 130 millions d’iPhone, et même 170 millions en 2013. Cette année-là, le smartphone vedette de la firme californienne représentera plus de 100 milliards de dollars de revenus pour son concepteur ! (Source : Les Echos)

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LifeWatch V : le smart(phone) du futur aujourd’hui

354 – Grâce à l’apparition des smartphones puis à leurs développements rapides, ce sont près de 300 000 applications pour mobiles qui ont été développées avec près de 11 milliards de téléchargements. En 2011, les investissements liés à des projets de santé dématérialisés étaient de 356 millions d’euros.

Côté matériel, par contre, c’est plutôt le désert. Une société de développement médicale israélienne ferait presque figure de « révolutionnaire » avec LifeWatch V, le premier smartphone médical (fonctionnant sous Androïd, mais ressemblant furieusement à un iPhone) qui permet d’effectuer toute une gamme d’analyses généralement opérées en laboratoires. Grâce à plusieurs capteurs intégrés, il est possible de mesurer jusqu’à 7 indicateurs différents : rythme cardiaque, température corporelle, électrocardiogramme, taux de sucre dans le sang, taux d’oxygène, pourcentage de graisses et tension. Malades chroniques (diabétiques…) ou simples utilisateurs pourront suivre leur état de santé d’un simple coup d’oeil.

Les informations relevées seront alors stockées dans un mémoire (Cloud dédié) qui permettra leur suivi. L’utilisateur pourra partager ses résultats avec son médecin.

Plusieurs applications médicales seront également disponibles, par exemple les rappels de prises de médicaments, la présentation de plusieurs menus « spécial régime » ou encore le suivi d’une activité sportive.

Sa mise sur le marché est prévue fin 2012 au prix de 500 à 700 dollars et un abonnement de 10 à 30 dollars par mois pour les services médicaux en ligne.

A l’heure des réductions budgétaires, les avantages de ce smartphone peuvent devenir essentiels tant ils remplacent plusieurs appareils en usage quotidien. ■

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Les Apps de l’été

353 – Vidal du voyageur

Avant de faire ses valises pour se retrouver sous les tropiques ou dans la jungle d’Amérique du Sud jouer les explorateurs du bout du monde, les mêmes questions, récurrentes, se posent : « Ai-je besoin de me faire vacciner pour aller dans mon pays de destination ? » et si oui, « De quel vaccin ai-je besoin ? ». Si certaines maladies sont bien connues, telles la dengue, la fièvre jaune ou la maladie de Lyme, d’autres, plus rares, peuvent échapper à notre vigilance.

Cette application ne se contente pas de préciser de quel(s) vaccin(s) nous avons besoin, elle explique par continent les vaccins recommandés, les problèmes liés au climat et aux transports, les maladies transmises par l’eau, les aliments ou les insectes, etc.

Les vaccins sont répertoriés dans différentes fi ches avec une explication claire et concise, avec la vaccination classique de nos pays, et celles du voyage.

Un répertoire particulier est attribué au paludisme avec les médicaments prescrits dans ce cas là et les conseils comme, par exemple, la protection vis-à-vis des insectes.

Enfin, un dernier répertoire présente par fiche les différentes maladies répertoriées dans les régions du monde : Causes ; Vecteurs ; Répartition géographique ; Saisons ; Symptômes ; Traitements ; Prévention ; Actualités.

Cette application est indispensable pour le voyageur itinérant, néophyte ou pas, médecin ou pas. Elle peut servir de mémo au médecin ou simplement renseigner rapidement le grand public, avant ou après le départ. Application très ergonomique et pratique à utiliser.

Enfin, grâce au GPS, l’App nous guide vers le centre de vaccination le plus proche. Pratique !

Vidal du voyageur _ Version : 1.2 _ Langue : français _ Matériel : iPhone, iPod touch, iPad _ Système : iOS 4.0 _ Editeur : Vidal _ Gratuit

MedEquiv

Réservée aux professionnels de Santé, cette application permet de trouver facilement les équivalences d’un médicament parmi environ 190 000 spécialités référencées dans trente pays. Si vous avez une envie de vous expatrier ou de soigner un patient étranger, MedEquiv pourra vous aider rapidement, la navigation étant simplissime et utilisable hors connexion, ce qui n’est pas toujours le cas dans ce monde connecté.

L’interface est disponible en quatre langues et l’affichage des produits en quatorze langues différentes, mais seulement limité comme cité plus haut, à seulement trente pays.

Les produits peuvent être recherchés par classe ACT, voie d’administration et forme galénique.

Une mention moyenne pour le prix (9,99 euros) pour une application utilisée de façon périodique.

MedEquiv _ Version : 1.0 _ Langue : français, anglais, espagnol, portuguais _ Matériel : iPhone, iPod touch, iPad _ Système : iOS 3.0 + _ Editeur : Vidal _ 9,99 €




Smartphone et tablette : les nouveaux outils de la pratique médicale

351 – Les chiffres impressionneraient presque si l’objet n’était pas si courant. Imaginez un smartphone il y a seulement trois ou quatre ans. Une ascension fulgurante, grâce à la poussée notamment de l’iPhone et de l’engouement des développeurs d’Apps, a réussi à détrôner le simple téléphone portable de nos grand-mères. La nouvelle génération dite « Y » (comprenez avec les écouteurs) en a pris son parti avec les réseaux sociaux, et autres jeux. Mais au-delà de l’institutionnalisation du grand public, la professionnalisation de cet appareil avec son écran pourtant si petit a réussi à s’imposer de façon exponentielle pour atteindre aujourd’hui des chiffres records.

Selon le baromètre de l’Observatoire des « usages numériques en santé » ([Créé par Vidal, , spécialiste de l’information de référence sur les produits de santé et des services d’aide à la prescription, en association avec le Conseil National de l’Ordre des Médecins)], 94 % des médecins utiliseraient leur smartphone qui serait en passe de devenir « un véritable outil de gestion de leur agenda professionnel (dans un contexte où le nombre de secrétaire est en baisse). » Le dictaphone ne serait pas en reste avec 37 % d’utilisateurs (pratique, on l’a toujours sur soi).

La tablette, le nouvel outil _ La tablette est également de plus en plus populaire dans le secteur médical avec 28 % d’utilisateurs (37 % des utilisateurs de smartphones ont une tablette). Selon une étude réalisée par Manhattan Research ([http://manhattanresearch.com)], les médecins passeraient un quart de leur temps à la recherche d’information et la consultation d’articles, le visionnage de vidéos et l’éducation thérapeutique du patient. Selon une autre étude menée par l’université de médecine de Chicago, 90 % des internes ont utilisé quotidiennement leurs tablettes, 78 % se sont sentis plus efficaces et 68 % ont déclaré réduire les retards dans le processus de soins. Une connexion au serveur de l’hôpital leur a permis un meilleur échange d’informations, une prise en charge de 5 % supérieure et une transmission de dossiers de 8 % supplémentaires. ■

T2A – Tarifs MCO 2012 _ Cette nouvelle application fait suite à la T2A tarifs MCO basée sur les tarifs 2011. Elle présente les tarifs versés aux hôpitaux ou cliniques concernant la prise en charge ou le séjour des patients. Les tarifs sont accessibles par le numéro GHM, GHS ou une caractéristique de la prestation ou de l’hospitalisation. Les données reprises sont celles des arrêtés fi xant les éléments tarifaires des établissements de santé et complétées avec les grandes caractéristiques des GHM en 2010, telles que publiées par l’ATIH, décrites pour chacun des types d’établissements (CHU, CH, CLCC, Cliniques…). Application indispensable et facile d’utilisation pour comprendre et optimiser les facturations à l’hôpital ou en clinique.

T2A tarifs MCO 2012 _ Sortie : 28 mars 2012 _ Version : 3.0 _ Taille : 1,5 Mo _ Editeur : Ruben Belogic-Fernandez _ Langue : français, anglais _ Gratuit

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Tous à vos tablettes ! La nouvelle révolution de l’informatique

350 – Le grand atout d’Apple, et de son défunt Président Steve Jobs, c’est ce don d’être visionnaire. La firme à la pomme a su anticiper, grâce à son approche marketing basée sur l’innovation, les besoins des utilisateurs, et imposer ses produits dans notre vie de tous les jours. Souvenez-vous de l’Apple II, premier ordinateur personnel produit en grande série qui a su révolutionner à sa façon l’informatique grand public. Puis sont venus l’iPod, l’iPhone, l’iPad.

L’iPad, dernier-né des réflexions de Cupertino, pourrait donner un sérieux lifting dans les années à venir à l’ordinateur tel que nous le connaissons aujourd’hui. Bien sûr, nous n’en sommes qu’aux versions 2 ou 3, mais les puissances augmentent, les mémoires prennent de l’essor et la communication fait fi de la 3G pour passer à la 4G (La 4G installée dans l’iPad3 fait grand bruit. Les Etats-Unis et l’Europe n’ayant pas les mêmes bandes de fréquence, l’iPad3 tel qu’il est actuellement n’est pas compatible avec les bandes qui seront déployées en France. La prise en charge devrait se faire par une mise à jour. Des précisions seront apportées prochainement.).

L’ère du numérique bat son plein, grâce d’une certaine façon à Apple qui a su créer nos besoins, et donner aux récalcitrants de l’informatique, l’occasion (enfi n) de toucher à la haute sphère d’internet.

Une copie des années 1990

Car ce qui se passe dans le marché des tablettes aujourd’hui n’est qu’une copie de ce nous avons vécu depuis les années 1990. Le PC de bureau réservé aux sociétés a investi nos domiciles, et les tablettes vont à leur tour se charger d’envahir nos maisons.

Car les tablettes nous proposent de nouveaux usages, à l’instar des smartphones qui servent bien plus à se servir des applications qu’à téléphoner. L’immense avantage des tablettes est simplement la mobilité, l’ergonomie et la récupération aisée des informations. On retrouve en quelque sorte les concepteurs qui ont voulu créer l’informatique facile pour les incultes du clavier, ceux qui n’auraient jamais cru un jour pouvoir surfer. Et tout cela va bien plus loin, car ils pourront également regarder avec aisance leurs albums photos, piloter leur écran de télévision, voir la météo ou la Bourse, lire des revues en les téléchargeant directement, etc., et ceci avec une facilité déconcertante.

Le réveil des dinosaures

Apple a finalement réveillé tout le monde depuis la sortie de sa première tablette (on pourrait d’ailleurs pousser la réflexion en se disant que la première tablette était l’iPhone lui-même). Les autres constructeurs se sont engouffrés dans la brèche, avec plus ou moins de bonheur et d’innovations ; les éditeurs de jeux, de livres, de musique, ont également suivi, car le marché est gigantesque. Le futur est à leurs pieds. Libération des contraintes d’impression et de distribution, rapidité de mise en place, l’information devient bien plus rapide et change la donne du monde tel qu’on le vit actuellement.

Alors ces tablettes, me direz-vous ? que valent-elles comparées aux ordinateurs portables ou de bureau ? La réponse n’a pas franchement de valeur, car tout dépend de l’usage dont vous allez en faire. Pour les fonctions de base que sont le mail, la consultation de sites, la lecture de vidéo, le visionnage de photos… la tablette est parfaitement adaptée (c’est-à-dire l’usage courant). Elle vous suit partout, est solide, ne subit pas les contraintes physiques des disques durs, a un système dédié et stable. En la connectant à vos propres appareils personnels (télévision, chaîne hifi , instruments de musique…) via wifi ou Airplay ([Airplay est le système de communication sans fil d’Apple.)] (Denon, entre autres, communique via Airplay), votre tablette devient la source principale de votre maison. Ne manquent plus que la chaudière ou l’alarme (mais ça existe déjà chez Somfy) et vous voilà devant une domotique personnalisée et extrêmement puissante.

La force est avec elle

La force de la tablette est qu’elle peut convenir à tous les membres d’une même famille, chacun ayant ses propres applications. Dès le mois prochain, nous vous proposerons un tableau des différentes marques afi n de vous repérer dans ce qui commence à devenir une pléthore de matériel et d’applications.

Les applications

Les constructeurs, Apple en tête, ont pris les devants de la scène en proposant leurs applications via leur propre store (Apple-Store, Android Market, Archos Appslib, etc.). Il faudra faire attention à l’offre, car vous dépendrez d’elle pour le futur de votre usage. Archos par exemple, en voulant créer sa structure, a eu bien du mal à générer du fl ux de qualité au départ, malgré l’appel fait aux développeurs. Apple, toujours elle, caracole en tête avec un nombre impressionnant d’Apps. Elle a l’immense avantage d’avoir été la première (toujours cette idéologie de la vision du futur) à avoir créé l’AppleStore pour un certain… iPhone. ■

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iPad3 : La chasse est ouverte

349 – Apple est une société extraordinaire. A chaque lancement de produit, la firme à la pomme fait le buzz sur la toile. Pas besoin de plan de communication, pas besoin de campagne publicitaire, les internautes remplacent toutes les agences de publicité. Et si vous n’êtes pas au courant, il y a forcément quelqu’un qui va vous en parler.

En mars 2011 sortait tout juste l’iPad2. Pratiquement un an après, jour pour jour, Apple nous sort une nouvelle version de son produit phare. Alors cet iPad3 ? Vaut-il vraiment la peine qu’on parle de la première tablette de l’ère Tim Cook ([Tim Cook est le successeur de Steve Jobs à la tête d’Apple depuis le mois d’août dernier.)] ou mieux vaut-il jouer les autistes et passer notre chemin ?

Un meilleur rendu _ Tout d’abord l’écran qui, a priori (nous ne parlerons qu’au conditionnel vu que nous n’en sommes qu’au stade des rumeurs, ne fussent-elles bien avancées), aurait une résolution nettement supérieure avec une taille identique à la version 2. Le nouvel écran « Retina Display » passerait d’une résolution de 1 024 x 768 ppp ([ppp : pixels par pouce)] à 2 048 x 1 536 ppp – tout simplement le double – et devrait satisfaire les plus exigeants. On pense aux joueurs, mais pas seulement. Le grand public que nous sommes tous devrait se réjouir d’une haute défi nition pour un meilleur visionnage des fi lms et des programmes de télévision. Sur ce point d’ailleurs, des rumeurs persistantes ont fait leur apparition sur l’Apple TV3. Apple bouclerait ainsi son ultra-projet numérique : achat de musique, achat de vidéos, tout cela dans la plus grande transparence puisque tout est lié via wifi et depuis quelque temps par airplay qui, soit dit en passant, est repris par de grands constructeurs – comme Denon par exemple qui l’a incorporé dans ses amplificateurs home-studio de dernières générations.

Quant aux professionnels, l’iPad devient pour le coup un formidable outil d’imagerie grâce à son « Retina Display ». Les détails deviendront bien plus nets, et chacun pourra apprécier à sa plus juste valeur les images reçues par l’iPad3. Les développeurs vont d’ailleurs retravailler leurs applications en ce sens.

Une meilleure vue _ Concernant le capteur, celui aurait une résolution de 5Mpx ou 8 Mpx selon les rumeurs. En tout cas supérieur à la qualité déplorable de « l’appareil photo » de l’iPad2.

Un meilleur coeur _ La puce aura autant de différence entre un iPhone3 qu’un iPhone 4S. Plus de rapidité, plus de performances (ça, on s’en serait douté), le processeur – dénommé pour l’instant AX5 (photo) selon les sources, ou A6 – devrait donner un certain embonpoint à la tablette dans le sens de l’épaisseur, à moins que le processeur ne soit gravé en 28 ou 32 nm au lieu des 45 nm actuels. Il est également possible qu’un processeur quadcore fasse son apparition, comme le souffle la rumeur depuis longtemps.

Une meilleure communication _ L’iPad3 devrait être doté d’une connexion 4G (avec la technologie Long Term Evolution) qui devrait permettre de surfer sur l’Internet haut débit mobile.

Et la 3D ? _ iPhone et iPad devraient intégrer rapidement la technologie 3D en utilisant des capteurs de mouvement et de reconnaissance faciale. Apple semble avoir déposé un brevet en ce sens.

En conclusion _ Certains experts entendaient bien que les tablettes allaient à terme remplacer les ordinateurs portables, et l’iPad 3 ouvre à grand vent cette brèche. Tout faire avec une tablette, tel est le credo des constructeurs aujourd’hui, et d’Apple en particulier. Rendez- vous le 7 mars ! ■

|Les tablettes aujourd’hui| |Quarante millions d’iPad (versions 1 et 2 confondues) ont été vendus dans le monde et ont ainsi généré 25,3 milliards de dollars de chiffre d’affaires.

Samsung, Sony, ou la tablette française Archos entre autres, n’ont pas réussi à convaincre les consommateurs malgré leurs atouts respectifs. Apple a toujours un train d’avance et bénéficie d’une grande notoriété de fabrication et de solution logicielles grâce à ses APPs qui font sa force, tout comme l’iPhone.

La compétition s’annonce malgré tout plus rude avec l’arrivée des tablettes low-cost. Google notamment devrait sortir une tablette à environ 200 dollars avec son système d’exploitation Android (livré dans de nombreux smartphones, il a mis fin à la suprématie de l’iPhone(Aujourd’hui, plus d’un smartphone sur deux vendus aux États-Unis est équipé d’Android)) devrait faire la différence avec ses concurrents. C’est le consommateur qui va y gagner.|




Les dernières du web et de l’iPhone

347 – Mediclick _ A notre connaissance, c’est la première option mobilité absolue d’un logiciel de gestion de cabinet. Il s’agit de la déclinaison adaptée iPhone et iPad du logiciel Mediclick Studio 5.

Cette application permet de transformer votre iPhone ou votre tablette iPad en dossier médical nomade au chevet des patients à portée de main pour accéder en toute sécurité à l’intégralité de leur dossier mais aussi pour créer un nouveau dossier ou une nouvelle consultation. Les données sont hébergées chez le médecin. L’accès sécurisé se fait par protocole HTTP(s), SSL et les identifiants Médiclick via le 3G ou le wifi . Toutes les fonctionnalités y sont reproduites comme par exemple l’agenda ou le listing des correspondants. Qui plus est les fonctionnalités propres du dispositif permet la géolocalisation du patient ou l’utilisation d’une base de médicament. ■

Webzine de la HAS _ La Haute Autorité de Santé poursuit le relooking de sa communication on-line. Après les Reco2clics, voici l’ouverture de son webzine qui est un portail d’accueil de toutes ses productions en ligne. En un clic vous pouvez découvrir, accéder et vous abonner à toutes les news-letters avec leurs dernières mises à jour.

Data.gouv.fr _ « Where does my money go ? » à l’instar de grandes métropoles nord américaines comme la ville de Chicago mais aussi de ville française plus modeste comme Nantes, l’Etat a décidé de jouer la transparence des données en mode open-source.

Le site www.data.gouv.fr , développé par etalab, met à disposition de tous, journalistes, économistes, étudiants ou simples citoyens, les données chiffrées des activités de l’Etat (budget), des impôts (annuaires fi scaux), de la sécurité routière de la qualité de l’air ou des dépenses d’Assurance Maladie par exemple.

Bref, toutes les données numériques qui dormaient cachées ou non dans les ordinateurs des institutions. Ces données sont importables en formats standards word ou excel donc récupérables et traitables. Voilà un bel exemple de transparence même si l’analyse des tableaux s’avère assez rébarbative pour le non-initié.

Gageons que les journalistes sauront exploiter cette mine de données (352 000 jeux de données publiques à ce jour) ! ■(gallery)




Dépassez-vous les 5 000 pas journaliers ?

336 – Parmi les six applications disponibles sur l’Appstore, la rédaction a sélectionné « Le Podomètre », version qui semble être la seule à fonctionner en tache de fond, en utilisant la capacité multitâche de iOS4.

Cette application transforme votre iPhone ou votre iPod touch en podomètre permanent, permettant de comptabiliser vos pas, d’en déduire la distance parcourue, totale ou par session, en tache de fond, permettant ainsi d’écouter de la musique ou de répondre au téléphone ! Destinée à la marche ou à la course à pied, elle ravira les plus sportifs d’entre nous. La calibration de cette petite merveille doit être réalisée scrupuleusement si vous n’êtes pas en mode GPS, car la précision en serait très aléatoire.

La fonction GPS, justement, permet de calculer plus précisément les distances parcourues, c’est important par exemple pour des courses d’orientation ou dans le cas d’exercices réguliers. Mais attention, celui-ci réduit considérablement la durée de fonctionnement de la batterie. La fonction chronomètre permet de calculer des moyennes et le paramétrage morphologique en déduit les consommations caloriques.

Pour les marcheurs, ce podomètre est réellement efficace d’autant plus que son prix est de loin le moins cher des podomètres du marché. Une application qui vous permettra peut-être, tout comme pour vos patients, de dépasser les fatidiques 5 000 pas par jour. ■

Les apps

| | |Le podomètre| |Mise à jour : 3 août 2010| |Version : 2.8 – 1 Mo – nécessite iOS4 ou ultérieur| |Editeur : Luminant Software| |0,79 €| |Remarque : supporte la lecture de la musique| |Steps-Podomètre personnel| |Mise à jour : 9 septembre 2009| |Version : 1.5.1| |1,59 €| |Remarque : Ne fonctionne pas si l’iPhone se met en veille. Résultats semble-t-il fantaisistes.| | Gratuit Podomètre personnel| |Mise à jour : 27 juillet 2010| |Version : 1.3.5| |Gratuit| |Remarque : Ne garde pas d’historique.| |All in Pedometer Fitness| |Mise à jour : 27 juillet 2010| |Version : 1.3.5| |1,59 €| |Remarque : L’application ne fonctionne pas pour l’instant en arrière-plan.| |Joggy Steps| |Mise à jour : 13 août 2010| |Version : 1.2.2| |1,59 €| |Remarque : Synchronisation de la voix optimisée.| |Podomètre – mon meilleur ami| |Mise à jour : 9 octobre 2009| |Version : 1.0.2| |0,79 €| |Remarque : On ne peut pas écouter de la musique durant l’application.|

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Combien de pas par jour sont-ils nécessaires ?(Tudor-Locke, C et Bassett, D.R. (2004). How many steps/day are enough? Preliminary pedometer indices for public health. Sports Medicine, 34(1) : 1-8.)

|- 5 000 pas et moins : mode de vie sédentaire.| |- Entre 5 000 et 7 499 pas : mode de vie faiblement actif ; ce nombre représente l’activité journalière, mais ne tient pas compte des sports et des activités physiques pratiquées pour le loisir.| |- Entre 7 500 et 9 999 pas : mode de vie modérément actif ; ce nombre englobe l’activité journalière et les activités physiques pratiquées pour le loisir.| |- 10 000 pas et plus : mode de vie actif.| |- Autour de 12 500 pas : mode de vie très actif.|(gallery)




Les indispensables pour iPod et iPad

346 – Medicalc Pro _ La rédaction vous présente la mise à jour et la mise au format iPad de cette application qui permet par rapport à la version de base (Medicalc) des options de partage et sauvegarde des résultats des différentes formules ainsi que des différentes variables. Les résultats peuvent être imprimés (airPrint) ou adressés par mail. Plus de 200 formules, scores et classification sont disponibles, y compris les plus récents : BMI – CHA2DS2Vasc – DFG/MDRD – Euroscore – Grace – HAS-BLED – HEMORR2HAGES pour n’en citer que quelques-uns. _ Bref une application indispensable pour tous les médecins qui utilisent régulièrement les indicateurs « scorés ». ■

Medicalc Pro _ Mise à jour : 18 octobre 2011 _ Version : 2.4.3 _ Taille : 8,9 Mo _ Editeur : Mathias Tschopp

Thésorimed _ Thésorimed est maintenant directement utilisable sur iPhone et iPad à l’aide d’applications spécifiques disponibles sur AppStore. Thesorimed® est la base publique d’information sur tous les médicaments commercialisés en France, développé par le GIE-SIPS, qui a pour mission de développer et diffuser des bases de données sur les produits de santé commercialisés en France. C’est une base indépendante de l’industrie financée par les abonnements des utilisateurs, la CNAMTS, la MSA et le RSI.

Vous y trouverez référencés les médicaments disposant d’une AMM (nationale ou européenne), d’une ATU nominative, d’une ATU de cohorte, certaines préparations hospitalières et produits sous autorisation d’importation. Les avis et les fiches de la Commission de Transparence y sont reproduits. L’information diffusée par Thesorimed est également accessible au grand public, notamment au travers d’un site internet de consultation libre. www.giesips.org

Vous y retrouverez : – L’information synthétique sur les médicaments commercialisés en France, – Une rubrique biométrie avec de nombreuses données consultables, et le calcul de paramètres individuels (pour adultes et enfants) – Une rubrique biologie permettant de consulter des données de biologie générale, ainsi que l’accès à un convertisseur d’unités (du système international en unités usuelles et inversement) ou une rubrique spécifi que femme enceinte. _ Mais il s’agit d’un accès limité à 9 consultations gratuites de médicaments. Ensuite, il est possible d’acheter un accès illimité pour 4,99 €. ■

Thésorimed _ Mise à jour : 7 octobre 2011 _ Version : 1 _ Taille : 215 Mo _ Editeur : Christian Trotobas

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Les réseaux sociaux : utilité ou simple phénomène pour jeunes ?

345 – Twitter _ Ce réseau est là pour partager de l’information ou coup de coeur en temps réel avec des abonnés. L’information mise en ligne ressemble à une suite de textos (SMS (SMS : Short Message Service)]) car vous êtes limité à 140 caractères. Ce réseau est davantage utilisé en France par les politiques et les journalistes. En vous abonnant au fil des actualités, vous recevrez les dernières nouvelles d’un journal ou ce que votre politique est en train de faire, vous aurez ainsi toutes les informations en direct. L’intérêt de cet outil est qu’une information intéressante que vous avez reçue peut être redirigée à ceux qui sont abonnés à votre fil d’actualités, qui eux-mêmes peuvent la rediriger (exemple : Le 20 minutes, Xavier Bertrand, Mutuelles de Santé, UMESPE…). En cardiologie, vous pourrez suivre Institutcardio (Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa au Canada).

■ [www.twitter.com

Facebook _ Indéniablement le réseau le plus important du monde avec 15 millions d’abonnés en France. L’idée principale de ce réseau était de proposer une plate-forme de partage d’informations et d’outils de communication. Avant Facebook, les gens mettaient d’un côté sur le net leurs photos, et de l’autre, utilisaient des outils comme MSN pour chater en direct. Facebook a permis d’avoir ces deux outils en un, puis s’est développé à l’image de l’iPhone avec l’Apple Store, ainsi vous pouvez ajouter des applications gratuites ou payantes sur Facebook. Au fil des années, Facebook s’est professionnalisé. Parallèlement aux informations ou photos personnelles mises en ligne par les internautes, les grandes entreprises ont créé leur propre page sur Facebook pour faire des annonces différentes qu’une pub dans un journal (Ducati : 644 000 fans, Dior : 5 millions de fans, Michael Jackson : plus de 40 millions de fans…). Le monde de la Santé n’est pas en reste et des pages de journaux scientifiques sont apparues comme Science, UMESPE, Fédération Française de Cardiologie, American College of Cardiology, Journal of Invasive Cardiology , European Society of Cardiology, American College of Cardiology …

www.facebook.fr

A noter _ Lorsque l’on surfe sur des sites de réseaux sociaux, il est primordial de vérifier, voire de modifier les paramètres de confidentialité sélectionnés. Il ne faut pas confondre le personnel et le professionnel. Le 20 mai 2010, La Revue du praticien a effectué un sondage auprès des jeunes étudiants parisiens (entre la seconde et la sixième année). Parmi les 636 personnes ayant répondu, 87 % ont un profil Facebook. La plupart des sondés sont assez transparents sur leurs informations personnelles (identité, études…), même si celles-ci ne sont pas forcément accessibles à tous. 55 % refuseraient, automatiquement, l’invitation d’un patient à entrer dans son réseau d’amis, mais 44 % verraient au cas par cas. _ L’Ordre des Médecins a récemment rappelé qu’un praticien ne doit pas s’engager dans des relations amicales avec ses patients, ceci pour des raisons éthiques et déontologiques. ■

Le décès de Steve Jobs a provoqué un flot ininterrompu de réactions sur les réseaux sociaux Twitter et Facebook où les fans ont rendu hommage à « l’incroyable créateur » qu’était le cofondateur d’Apple.

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iPhone : Des Apps qui ne vous laisseront pas tomber

340 – Un nom qui ne vous dira probablement rien…

Nos patients circulent de plus en plus, et il n’est pas rare de se retrouver en face qui d’une ordonnance, qui de boîtes ou de blisters de médicaments, dont les noms nous sont totalement étrangers. Cette application permet de trouver immédiatement les équivalents thérapeutiques du monde entier, sans connexion internet, y compris dans un alphabet différent !

World Drugs Convertisseur _ Mise à jour : 12 février 2011 _ Langue : français, anglais _ Version : 1.12 _ Editeur : Ary Tebeka _ Taille : 8,5 Mo _ 7,99 €

…et des Apps qui vous diront probablement tout

Les trois autres applications sélectionnées ce mois-ci proposent les nouveaux scores de CHA2DS2VASc et HAS-BLED. L’une est gratuite, mais mise à disposition par un industriel pharmaceutique, le laboratoire Meda Pharma. Les deux autres analogues, toutes deux du même éditeur, sont payantes. (2,39 €) et ne présentent qu’un seul score à la fois (soit 4,78 €) pour les deux. Dans cette période de la chasse aux conflits d’intérêts et de recherche de la plus grande indépendance possible vis-à-vis de l’industrie, cet exemple montre que l’indépendance à un coût. A vous de choisir !

_ MEDACardio _ Sortie : 15 janvier 2011 _ Langue : français _ Version : 1.0 _ Editeur : Meda Pharma _ Taille : 1,3 Mo _ Gratuit

Birmingham (CHA2DS2VASC) Calculator _ Sortie : 19 décembre 2010 _ Langue : anglais _ Version : 1.1.1 _ Editeur : Raduz Benicky _ Taille : 0,7 Mo _ 2,39 €

HAS-BLED Bleeding Risk Calculator _ Sortie : 20 décembre 2010 _ Langue : anglais _ Version : 1.0.7 _ Editeur : Raduz Benicky _ Taille : 0,3 Mo _ 2,39 €

Scoop de Steve Jobs en personne à San Francisco

L’iPad 2 chez vos fournisseurs habituels dès le 25 mars en Europe. – Plus fin, plus léger, plus rapide (puce A5 bicoeur). – Deux capteurs vidéo/photo permettant l’utilisation de Facetime et donc de réaliser directement des vidéoconférences plein écran entre iPad 2, iPhone 4 et iPod Touch 4 ! – Même taille (écran de 9,7 pouces), même capacité (16, 32 et 64 Go) et même prix. – Système 4.3 d’iOS qui sera également disponible au téléchargement gratuit pour les modèles précédents d’iPad, iPhone et iPod Touch. Ce nouvel OS offrira un nouveau « Safari mobile » plus rapide, mais surtout des capacités plus complètes de partage à domicile via WiFi de musiques, films et podcasts vidéo, que ce soit par la bibliothèque d’iTunes ou par streaming audio et vidéo via le web.

14 fabricants s’associent pour créer un chargeur universel de téléphones mobiles

Objectif courant 2011 Pour une fois, personne ne regrettera la pression de la Commission Européenne qui a fortement incité quatorze fabricants de téléphones mobiles à s’associer pour développer le premier chargeur universel. Il devrait être disponible courant 2011. Cela constitue une réelle innovation technologique, ergonomique, économique et écologique, puisque cela devrait éviter la vente forcée d’un nouveau chargeur à chaque achat de téléphone. « Il s’agit vraiment d’une bonne nouvelle pour les consommateurs européens », d’après le vice-président de la Commission européenne, Antonio Tajani, qui « encourage les entreprises à accélérer la commercialisation ». Cerise sur le gâteau, une fois n’est pas coutume, Apple s’associe à cette démarche collective !




CPS3 : La nouvelle carte CPS sous le signe du 3 en 1

339 – La CPS3 sera délivrée à tout professionnel de santé (libéral, hospitalier, salariés) inscrit au RPPS (Répertoire Partagé des Professionnels de Santé), inscrit au tableau pour les professions à l’Ordre. Selon le cas, l’autorité d’enregistrement est donc l’Ordre, l’ARS, le Service de Santé des Armées, mais c’est l’ASIP Santé qui est l’autorité de certification. Cette carte CPS3 remplacera la carte professionnelle et la carte CPS. Le numéro d’identification des professionnels de santé devient unique ; dès qu’il est enregistré, il est automatiquement inscrit au RPPS, le Répertoire Partagé des Professionnels de Santé, qui agrège trois fichiers, Ordre, Adeli et Assurance Maladie.

Premier objectif. Permettre à chaque professionnel de santé de réaliser des transactions électroniques sécurisées au moyen de sa carte professionnelle : _ 1) accès au DMP et plus généralement à des données de santé partagées ; _ 2) transmission de messages sécurisés ; _ 3) ensemble des téléservices de santé existants (télétransmission des FSE) et à venir…

Deuxième objectif. Equiper tous les professionnels de santé : _ 1) tous les professionnels médicaux et paramédicaux libéraux ; _ 2) tous les professionnels hospitaliers ; _ 3) tous les professionnels salariés y compris le service de santé des armées.

Troisième objectif. La CPS3 est une carte « 3 en 1 » : _ 1) un mode de compatibilité avec la carte CPS actuelle (mode « CPS2ter ») ; _ 2) un nouveau mode IAS-ECC, standard cible retenu pour la prise en charge des fonctionnalités avec contact : _ a. standard choisi pour la mise en place de l’Administration Electronique et la future Carte Nationale d’Identité électronique ; _ b. standard spécifié par les industriels de la section carte à puce du GIXEL, en coopération avec l’ANTS (Agence Nationale des Titres Sécurisés). _ 3) un nouveau mode sans contact, permettant l’émergence de nouveaux usages de la carte.

Et pour finir, trois bonnes nouvelles _ La compatibilité est totale et transparente pour les applications existantes ; _ 1) pas de mise à jour nécessaire au niveau des composants logiciels du poste de travail (API SESAM-Vitale, API CPS, cryptolib CPS) ; _ 2) permet d’assurer la continuité de service tout en migrant vers un composant de dernière génération ; _ 3) pas d’impact au niveau des applications déployées à grande échelle : _ a. la Feuille de Soin Electronique (FSE) ; _ b. le service de Consultation des Droits en Ligne (CDR) pour les établissements de santé ; _ c. l’accès à Espace Pro pour les médecins. ■

Que contient le répertoire RPPS ?

|1. Données d’identification et d’identité de la personne. _ 2. Diplômes, attestations en tenant lieu et autorisations liés à l’exercice professionnel : intitulé, date d’obtention, lieu de formation, autorité de délivrance, numéro. _ 3. Données décrivant l’exercice de la profession. _ 4. Qualifications, titres et exercices professionnels particuliers. _ 5. Activités et structures d’exercice.|(gallery)




En route pour le futur

338 – Withings

La première est fabriquée par une start-up française, Withings (www.withings.com). Il s’agit d’un tensiomètre tout à fait classique dans son fonctionnement, mais avec un brassard relié à un iPhone ou un iPad, ce qui permet non seulement de visualiser en temps réel les valeurs tensionnelles, mais aussi de stocker les différentes mesures et de les restituer sous forme graphique. C’est un nouvel outil d’automesure tout à fait adapté, d’autant que le site internet de la société (www.withings.com) rappelle les recommandations en matière d’automesure de manière certes schématiques mais très claires.

De plus l’application permettrait de télétransmettre directement à son médecin les informations de manière sécurisé (?). Pour le moment, ce brassard n’est pas encore disponible : son prix annoncé serait de 129 €, identique à celui de la balance WiFi fonctionnant selon le même principe que commercialise également la même société et qui est, elle, disponible.

Dernière interrogation : ce tensiomètre sera-t-il « homologué » par les autorités sanitaires françaises ? Ce qui ne semble pas être le cas à ce jour.

AliveCor iPhone ECG

La seconde innovation n’est pas encore commercialisée. Elle est proposée par la société Alivecor (www.alivecor.com), mais elle fait le buzz sur internet avec une démonstration sur youTube, cherchez « AliveCor iPhone ECG ».

Il s’agit en fait d’une simple coque porteuse de deux plaques faisant office d’électrodes et activant une application ECG de l’iPhone voire de l’iPad. Ce n’est pas sans rappeler certains appareils diffusés en France il y a près de 15 ans, le R-Test. La différence tient ici en la qualité de l’écran et donc du tracé… La transmission des ECG en temps quasi réel, soit par WiFi, soit par mail, paraît une évidence. En fait, ce n’est rien moins ni plus qu’une télémétrie. L’originalité est une fois encore dans le support technique qu’est l’iPhone qui permet de multiplier ce type d’applications pour des prix sans commune mesure avec des appareils dédiés.(gallery)




Transférer des documents vers iPhone ou iPad

337 – Les documents issus des iPad/iPhone sont liés aux applications. Cela rappellera sans doute des souvenirs aux utilisateurs du Macintosh des années 1980. 😉 Il faut donc user de subterfuges pour transférer ces fichiers.

Trois solutions possibles

1. Adresser le document en pièce jointe d’un mail à un compte identifié sur la tablette ou l’iPhone. Un double clic suffira pour l’ouvrir dans un format supporté par votre appareil.

2. Utiliser une application dédiée à ce type de transfert comme Air Sharing. Cela nécessite un réseau WiFi accessible concomitamment par les deux parties PC/Mac et iPhone/iPad, puis de créer dans votre navigateur l’adresse IP de l’application que vous trouverez dans le menu « aide », rubrique « Mac OS X en détail », l’échange de fichier se faisant alors par la page activée du navigateur. Il existe trois versions de cette application une simple à 2,39 €, une version dite « pro » à 5,49 € et une version compatible iPad à 7,99 €.

3. Les versions 4 de l’iOS permettent une troisième solution qui paraît à ce jour la plus simple. Mais elle nécessite d’abord de connecter physiquement par câble le Mac et l’iPhone/iPad et ensuite d’avoir téléchargé préalablement des applications dont les documents peuvent être importés comme par exemple Keynote, Page, Numbers, Quickoffice et Air Sharing sus-cité (liste bien sûr non exhaustive).

a. Lancer iTunes et connecter votre iPad ou iPhone.

b. Sélectionner son icône dans la colonne de gauche

c. Cliquer sur l’onglet « Apps » dans le bandeau menu et faites descendre la fenêtre par l’ascenseur jusqu’en bas. La liste des applications compatibles apparaît alors.

Il suffit de sélectionner l’application correspondante, puis de rechercher et sélectionner le document à importer dans la fenêtre de dialogues habituelle et de cliquer sur « ajouter ».

Puis terminer par « synchroniser » pour importer dans l’iPhone ou l’iPad les documents chargés. ■

|Air Sharing| |Mise à jour : 27 novembre 2010| |Version : 2.4.4 (testé pour l’iOS4)| |Editeur : Avatron Software|(gallery)




Coup de coeur de la rédaction : une seule application, mais elle sauvera des vies !

335 – La conception et la réalisation de ce site sont l’exemplarité même des capacités du web 2.0 et de l’adaptabilité absolument géniale de l’iPhone.

Non seulement le concept de mettre à disposition de tous en ligne sur le web la localisation des défibrillateurs était une très bonne idée de la part de l’association RMC-BFM (Association RMC/BFM, 12, rue d’Oradour-sur-Glane 75015 Paris) mais celle de le faire via une application iPhone spécifique est d’autant plus fantastique, qu’elle permet d’utiliser chacun d’entre nous pour améliorer au quotidien la base de données en utilisant les capacités de géolocalisation de chaque iPhone.

Pardonnez notre enthousiasme, mais vous avez ici, une fois de plus, la démonstration de la capacité créative que permettent les réalisations d’Apple, avec une mise à disposition d’applications gratuites extraordinairement adaptées à la vie quotidienne. Le mois dernier nous vous présentions la « Réalité augmentée », ce mois-ci c’est une Réalité vitale !

Le téléphone portable avait sauvé des vies en permettant de donner l’alerte et de localiser la personne en péril. Cette application va plus loin dans le même concept puisqu’il permet de localiser le défibrillateur le plus proche tout en donnant l’alerte aux secours adéquats et en rappelant les gestes qui sauvent. Encore bravo à l’association et aux mécènes qui ont rendu ce projet possible.

Une seule remarque : comment se fait-il qu’elle n’ait pas déjà été réalisée par ceux dont c’est la mission théorique ? Une réponse : heureusement qu’il existe encore des initiatives privées ! ■

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Arrêt cardiaque

L’application Arrêt cardiaque vient de renforcer l’action de l’association RMC-BFM dont le premier objectif est la généralisation des défibrillateurs dans les lieux publics et les entreprises.

Les principales fonctionnalités de l’application sont : – La recherche de défibrillateurs proches de vous ou de l’endroit où vous vous trouvez grâce à l’utilisation d’une base embarquée qui est mise à jour à chaque lancement de l’application, – la signalisation de défibrillateurs et l’identification de ceux-ci grâce à l’utilisation de code barres 2D (QR codes), – le rappel des gestes qui sauvent avec l’illustration de la séquence « Appelez, massez, défibrillez », – un guide pratique sur l’utilisation d’un Défibrillateur Automatique Externe (DAE), – un mode « Urgence » qui vous aidera, si vous êtes confronté à un arrêt cardiaque, à réaliser les bons gestes dans le bon ordre, – une rubrique « Mes infos » vous permettant de noter les informations médicales vous concernant en cas d’urgence.

|Arrêt cardiaque| |Sortie : 6 octobre 2010| |Éditeur : Mobile Health| |Langue : français| |Version : 1.1 (24,4 Mo)| |Compatibilité : iPhone, iTouch, iPod et l’iPad| |Système d’exploitation : iOS3.1 ou ultérieur| |Gratuit|(gallery)




Connaissez-vous la « réalité augmentée » ?

334 – « La notion de “réalité augmentée” désigne les systèmes (au sens informatique) qui rendent possible la superposition d’un modèle virtuel 3D ou 2D à la perception que nous avons naturellement de la réalité et ceci en temps réel. Ce système peut aussi bien s’appliquer à la perception visuelle (superposition d’image virtuelle aux images réelles) qu’aux perceptions proprioceptives comme les perceptions tactiles ou auditives. » (Wikipédia) La « réalité augmentée » désigne donc les différentes méthodes qui permettent d’incruster des objets virtuels dans une séquence d’images réelles. Par exemple l’application.

Métro Paris

Cette application, la plus vendue d’iTunes en France, a réellement fait entrer la « réalité augmentée » dans l’utilisation pratique quotidienne. Mais attention cette fonctionnalité nécessite l’iOS4. Métro Paris, par l’association de la vidéo en directe sur l’écran de l’iPhone, de la géolocalisation et de l’application Métro de la RATP, vous permet d’afficher directement sur votre écran des panneaux vous précisant le lieu ou la direction à suivre pour rejoindre les stations de métro, de taxi ou de Velib les plus proches. La mise en pratique de ce principe, déjà ancien, n’a réellement émergé dans la vie courante que depuis l’apparition de l’iPhone et notamment des derniers développements de la version 0S 4 qui permet d’associer en temps réel l’image répétitée sur l’écran, la géolocalisation y compris selon les points cardinaux et une connexion permanente haut débit. Des applications multiples arrivent avec bien sûr, en tête, le tourisme et les jeux. D’autres permettent, comme celle d’Ikea, de meubler virtuellement son appartement. Les applications médicales suivront très rapidement à n’en pas douter.

Métro Paris _ Mise à jour : 16 août 2010 _ Editeur : Presselite _ Langue : français, anglais, allemand, espagnol, japonais _ Version : 3.2 _ Compatibilité : iOS 4 _ 0,79 €

mTrip Guide

_ A n’en pas douter ce type d’application deviendra rapidement aussi indispensable aux voyageurs que l’ont été en leur temps les guides bleus ou les guides verts. Non seulement les principaux centres d’intérêts et itinéraires y sont commentés, mais en plus la fonction géolocalisation permet de retrouver son chemin à tous, y compris ceux privés de sens innés de l’orientation !

mTrip Guide _ Mise à jour : 2 sept 2010 _ Editeur : mTrip Travel Guide _ Version : Paris, Barcelone, Venise, Madrid, New-york, Londres, Amsterdam _ Langue : français, anglais, allemand, espagnol, italien _ Version : 1.1.1 _ 4,99 €

Congé Fêtes

_ Pour démarrer cette rentrée avec optimisme, voici une application indispensable pour programmer vos prochains congés (Calendrier des jours fériés, fêtes laïques et religieuses et vacances scolaires en France toutes zones confondues jusqu’en 2013) ! _ Cette application gratuite est un petit utilitaire dont vous ne pourrez plus vous passer pour organiser vos plannings, vacances, week-end et autres réunions familiales ou professionnelles Il existe version plus complète payante (0,79 €) permettant une présélection des événements.

Congé Fêtes _ Mise à jour : 25 mars 2010 _ Editeur : Norman Godwin _ Langue : français, anglais _ Version : 1.3 _ Compatibilité : iPhone, iPodtouch et iPad, version iOS 3.0 _ Gratuit

|European Society of Cardiology – Pocket Guide Lines| |L’ESC de Stockholm vient de fermer ses portes. Cela a été l’occasion bien sûr de mettre à jour les recommandations européennes notamment celles sur l’AC*FA, les indications de revascularisation coronarienne et les cardiopathies congénitales. Les « Pocket Guide Lines » sont maintenant disponibles en version pda notamment pour l’iPhone, téléchargeable sur le site de l’ESC|(gallery)




iOS 4 et iPhone4

330 – Plus d’une centaine de fonctions nouvelles sont annoncées pour cet iOS4, mais seules quelques-unes seront les plus utilisées.

Multitâche : c’est la fonction que nous attendions le plus. Pouvoir faire fonctionner plusieurs applications ensemble. Lancer une application en tâche de fond, une recherche sur internet par exemple. Ecouter de la musique tout en surfant sur le web. Utiliser le GPS tout en écoutant son podcast préféré ou le livre audio en cours. Utiliser les fonctions de sonnerie d’appel de Skype et peut-être même une webcam en façade sur les nouveaux iPhone permettant les visoconférences. autant de nouvelles façons d’utiliser son iPhone ou iPod Touch.

Dossiers de classements : Il était temps, le nombre d’icones d’applications devenant de plus en plus important, leur recherche devenait fastidieuse, d’autant que le classement en était assez aléatoire. Les « tendinites des index » devenaient fréquentes, véritable maladie professionnelle des utilisateurs trop acharnés. Et la limite n’allait pas tarder à être atteinte par les plus passionnés d’entre nous : 16 applications par page et onze pages soit seulement 180 applications potentielles 😉

Ergonomie : C’est également un des points forts habituels d’Apple. La complexité d’utilisation de l’iPhone s’accroissait rapidement au gré des téléchargements des multiples applications. Passer de l’une à l’autre sans quitter pour autant la précédente ou centraliser les différents compte internet dans une seule boite mail en sont deux exemples.

Game Center : ce réseau social de jeux permettra aux joueurs de s’affronter à distance. Apple veut conquérir le marché des consoles de jeu nomades.

iBooks : le magasin de livres d’Apple devient compatible iPhone, pour ceux qui ont une bonne vue !

Entreprises : Plusieurs nouveautés pour les pros : protection des données, gestion de parc mobile, déploiement d’applications, support VPN, etc.

IAd : Apple a annoncé son propre réseau de publicité qui sera intégré dans l’OS et prévoit de faire en sorte que les pubs donnent plus d’« émotion » (sic !) en les rendant plus interactive… sans oublier de prendre 40 % de commission en passant. En échange, un « certain » nombre d’Apps deviendrait gratuit (Ndlr : on demande à voir).

Trois réserves

_ ■ Quid de la capacité de la batterie : Apple estime que le multitâche n’aura que peu d’impact sur l’autonomie et sur les performances (Ndlr : là aussi, nous sommes circonspects) ? _ ■ Il ne s’agirait pas, selon les spécialistes, d’une réel multitâche. _ ■ L’utilisation de la voix sur IP conduira sûrement les opérateurs à revoir leur politique de forfaits.

Soyons clair…

_ OS4 ne fonctionnera pas sur les iPhone de première génération. Pas surprenant pour le Edge, mais plus énervant pour le 3G, le modèle le plus populaire en circulation, ou du moins partiellement, mais pas le multitâche, la fonctionnalité majeure. Selon Apple, « le mode multitâche ne sera disponible que sur l’iPhone 3GS et sur l’iPod touch de troisième génération (modèles de fin 2009 d’une capacité de 32 Go ou 64 Go). » A noter que le système d’exploitation ne serait disponible qu’à l’automne pour l’iPad.

A la rédaction, nous attendons ce bébé avec impatience, mais nous sommes partagés devant la réelle avancée de ce nouvel OS. L’iPad ne serait-il pas plus adapté au multitâche que l’iPhone dont la petitesse de l’écran nuit à son fonctionnement global (à en croire la sortie de l’iPhone4, Apple fait front sur les deux tableaux). Ne serait-il pas finalement le remplaçant de l’iPhone dans ses possibilités (hormis le téléphone , cela va de soi). Les opérateurs tels SFR ou Orange sont déjà sur les rangs, les développeurs aussi, et quand on sait que la firme à la pomme ne fait jamais les choses par hasard… ■ |En marge de la sortie del’OS4, Apple dévoile son nouvel iPhone : iPhone 4, une nouveauté à part entière. Face à la concurrence qui se faisait de plus en plus rude, Apple se devait de réagir et nous n’avons pas été déçu du produit qui fait un bon en avant, mis à part une mémoire interne toujours trop juste.

Téléphonie vidéo par Wi-fi (l’iPhone4 possède une caméra sur chaque face). – Enregistrement et montage vidéo HD jusqu’à 30 images par seconde. – Appareil photo 5 mégapixels avec flash led et géoréférencement des images prises. – Multitâche. – Dossiers pour apps. – GPS assisté. – Gyroscope 6 axes. – Contrôle vocal. – Ecran haute définition. – Disque flash 16 ou 32 Go.|




iPhone : Le papier poursuit sa course au numérique

332 – Vidal

D’après le pitch de l’éditeur, « Vidal pour iPhone est le compagnon idéal du praticien nomade. Pratique, rapide, actualisée, cette application est disponible à tout moment et sans connexion Internet, cet outil “embarqué” permet de consulter de façon simple et rapide une information sur le médicament. » « La navigation est très facile à l’aide de menus, de liens hypertextes ou d’icônes spécifiques qui contribuent à la bonne ergonomie de l’application. » C’est l’éditeur qui le dit et ce n’est pas faux. Ce qui blesse, c’est le prix, qui est annuel – et donc renouvelable – puisque, dans le contrat, Vidal assure la pérennité de l’application Vidal 2010 au-delà d’avril 2011 mais sans mise à jour. Il faudra alors s’acquitter de la licence Vidal 2011 !

Vidal – Sortie : 19 avril 2010 – Version : 1.00 – Editeur : Vidal – Langue : Français – Prix promotionnel 14,99 € – Normal (par an) 29,99 €

 

Impact santé

C’est la première édition d’un journal médical d’actualité santé en langue française accessible directement sur iPhone sans passer par le navigateur internet. Nombre d’entre nous étaient déjà utilisateurs des applications de la presse nationale généraliste comme le Monde ou Libération. Saluons cette première initiative gratuite du groupe Impact. Gageons qu’elle sera suivie.

Impact Santé – Sortie : 21 avril 2010 (mise à jour) – Version : 1.2 – Editeur : Impact Medecine – Langue : Français  – Gratuite

 

monKronoSanté

La troisième application « monKronoSanté » s’adresse d’abord à nos patients. Peut-être vous en parleront-ils ? Il s’agit en fait de la mise en compatibilité iPhone d’une application, déjà développée sur internet via un widget initialement créé par les laboratoires Wyeth. Pfizer a poursuivi le développement de cette application qui est un passeport santé , orienté vers les patients atteints de pathologies chroniques, mais cette fois en application nomade iPhone. Une fonction nouvelle spécifique mérite un coup de chapeau : la balise de détresse : un bouton d’alerte d’urgence permet d’envoyer automatiquement par mail à un contact présélectionné les coordonnées GPS de votre lieu d’accident ! Cela peut servir à tout le monde… à condition d’avoir du réseau.

monKronoSanté – Sortie : 5 avril 2010 (mise à jour) – Version : 2.0 – Editeur : Wyeth Pharmaceuticals France – Langue : Français – Gratuite




AC/FA & iPhone : les développeurs suivent l’actualité de la santé

331 – AFibEducator _ La plus récente et la plus esthétique des App – « AFibEducator » – est une application mise à disposition gratuitement par la filiale américaine de sanofi-aventis US. Elle présente un intérêt didactique pour montrer à nos patients avec de superbes animations à quoi correspond l’arythmie complète par fibrillation auriculaire. Au-delà de cela, quelques explications peu nombreuses et un lien bien vers un site plus complet www.AFStat.com dédié à cette pathologie par la filiale US, pour les patients nord américains seulement bien sûr, puisque c’est interdit pour les patients français !

AFibEducator _ Sortie : 19 mars 2010 (mise à jour) _ Version : 1.0.1 _ Editeur : sanofi -aventis US LLC _ Langue : anglais _ Gratuit

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Atrial Fibrillation i-pc _ Plus complète, plus esthétique et plus didactique mais payante 2,99 €, « Atrial Fibrillation i-pc » est très comparable à l’application précédente dans ses objectifs. _ On y retrouve bien sûr le score de CHADS2 mais sans calculateur. En revanche, il y a les algorythmes décisionnels issus des recommandations. _ Attention de ne pas se laissait piéger par le signet BB iTools qui vous attire vers des applications payantes supplémentaires.

Atrial Fibrillation i-pc _ Sortie : 3 mars 2010 _ Version : 1.0 _ Editeur : Börm Bruckmeier Publishing _ Langue : anglais _ Payant : 2,99 euros

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AF guide _ « AF guide » a pour ambition de faire le tour de la question en rappelant les principales recommandations scientifi ques sans pour autant en avoir le label. Un assez bonne aide-mémoire, pour ce qui concerne les indications et posologies des antiarythmiques.

AF guide _ Sortie : octobre 2009 (mise à jour) _ Version : 1.01 _ Editeur : QxMD Software Inc _ Langue : anglais _ Gratuit

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CHADS2 La plus utile des APp et pourtant la plus simple n’est qu’un mémo sur « CHADS2 ». D’utilisation instinctive, elle permet de calculer le score, le risque embolique et d’en déduire la recommandation thérapeutique antiplaquettaire ou anticoagulante avec les objectifs. _ Dommage qu’elle ne rappelle pas en parallèle le score Hemorr2hages.

CHADS2 _ Sortie : juillet 2009 _ Version : 4.0.1 _ Editeur : Chi-Mong- Chow _ Langue : anglais _ Gratuit




iPhone-Santé : Des nouveautés à foison

330 – Le calcul du risque opératoire des pontages coronariens _ Outre une interface graphique particulièrement seyante, cette nouvelle application présente la particularité de présenter (pour 0,79 € !) les pourcentages de risque de la plupart des complications, décès, AVC, insuffisance rénale, durée d’hospitalisation.

Heart Surgery Risk _ Sortie : 23 février 2010 _ Editeur : Edwards Bender _ Langue : anglais _ 0,79 euros

Contacter directement votre médecin _ Deux applications gratuites : permettant d’identifier deux boutons de numérotation rapide pour envoyer un SMS ou un e-mail à votre médecin. _ Espérons que vos patients ne seront pas trop nombreux à dénicher cette application, sinon il faudra exiger de la part de l’Assurance Maladie la cotation spécifique de nouvel actes de télémédecine RSMS 001 : « réponse à un SMS » et REML 001 « réponse à un e-mail ». Ce qui devrait être possible maintenant que le député Lasbordes a fait reconnaître par la LFSS 2010, la possibilité de facturation d’un acte hors présence physique d’un patient ! _ Bien entendu ces applications sont utilisables par chacun d’entre nous pour mémoriser un autre numéro ou e-mail !

Médecin SMS _ Sortie : 20 février 2010 _ Editeur : Wuonm Web Service SL _ Langue : français, anglais, allemand, espagnol, italien, japonais, chinois _ Gratuit

Médecin E-mail _ Sortie : 2 février 2010 _ Editeur : Wuonm Web Service SL _ Langue : français, anglais, allemand, espagnol, italien, japonais, chinois _ Gratuit

Une base de médicaments « Grand public » _ Dans notre numéro 327 de décembre 2009, nous vous avions présenté la base de médicaments « Banque Claude Bernard», éditée par la société Resip (groupe Cegedim). Une nouvelle interface vient de voir le jour, beaucoup plus conviviale et simple d’utilisation pour les patients.

ImediGuide _ Sortie : 8 février 2010 _ Editeur : Resip _ Langue : français _ 4,99 euros

L’observance de vos patients Comment – pour 1,59 € – améliorer l’observance de vos patients. Voici une application que nos autorités de santé devraient diffuser gratuitement à tous les patients atteint de pathologies chroniques…

Mon pilulier _ Sortie : 25 février 2010 _ Editeur : Olivier Thomas _ Langue : français, anglais _ 1,59 euros

Une pharmacie près de chez vous _ Comment trouver une pharmacie près de chez vous ou en déplacement y compris un jour férié. Voici une application qui peut rendre service à chacun d’entre nous

Ma pharmacie _ Sortie : 27 février 2010 _ Editeur : Laurent Taupin _ Langue : français _ 0,79 euros




iPad : ONNI* soit qui mal y pense

329 – Tout le monde attendait la « tablette » Apple et les rumeurs sur la toile ces derniers temps étaient extrêmement prolifiques ! Pour beaucoup, ce ne devait être qu’une simple déclinaison de la gamme MacBook Air. D’autres, dont je suis, regrettaient l’absence de compatibilité entre les applications de l’App store et Léopard (Mac Os X 10.6.2)

Mais c’était mal connaître Steve Jobs et son équipe qui ont présenté lors de la dernière Keynote, une tablette tactile multifonctions baptisée iPad. Voilà une fois de plus, comme on dit maintenant, un média de rupture.

L’iPad sera, à n’en pas douter, à la micro-informatique ce que l’Iphone a été à la téléphonie mobile, dont il reprend l’ergonomie et une grande partie du système d’exploitation. Bien sûr d’autres constructeurs avaient déjà intégré un modem GPRS ou 3G dans leurs machines rendant anachronique la nécessité de se connecter sur une clé 3G, et en plus avec un fil prolongateur pour le MacBook Air : summum de l’inesthétisme ! Mais aucun n’avait intégré les fonctionnalités nouvelles des plateformes PDA comme l’Iphone.

L’Ipad version 1 sera dépourvu de cette connexion 3G se contentant d’une connexion Wifi, très insuffisante pour les vrais nomades. Heureusement la version 3G suivra très rapidement.

Pour autant les fonctionnalités dépassent largement le simple gadget. Jugez-en :

– 140 000 Apps sous la main dès le premier jour avec une connexion à l’Appstore. – Iwork entièrement revisité pour une utilisation « instinctive et manuelle » compatible avec les anciennes versions et avec Microsoft Office : Keynotes pour vos présentations, Page pour créer des documents illustrés et Number comme tableur. – Et bien sûr toute les fonctionnalités audio-visuelles habituelles Apple profite de l’Ipad pour lancer sa propre librairie en ligne. Les journaux ne seront pas en reste, une application du New York Times se présentant comme un page de journal papier, mais contenant des vidéos ou portfolios, laisse présager de nouvelles fonctionnalités médias.

Au chapitre des regrets

On notera tout de même que l’iPad n’est pas multitâches, comme peu l’être un ordinateur portable (mais est-ce le but de cette tablette ?), qu’il n’y aura pas la technologie Flash de Adobe (Apple ayant déclaré que le Html 5 était une solution d’avenir, contrairement à Flash), ce qui empêchera d’accéder à certaines pages et applications Web… et le prix attendu des accessoires. Espérons seulement que la connectique suivra.

Spécifications techniques – Ecran tactile rétroéclairé par LED de 9,7 pouces. Interface Multitouch. – Processeur 1 gigahertz – 16, 32 ou 64 gigaoctets de mémoire, avec ou sans accès 3G. _ Dimensions : Hauteur : 242,8 mm – Largeur : 189,7 mm – Profondeur : 13,4 mm _ Poids : 0,68 kg pour le modèle Wi-Fi à 0,73 kg pour le modèle 3G _ Autonomie : 10h00 d’utilisation théorique _ Prix du bonheur : de 499 $ (wifi 16 giga ) à 899 $ (wifi+3G 64 giga) Disponibilité : fin mars (wifi) et fin avril (wifi+3G)




HTA : les données de la toile

328 – A l’occasion de la Journée Nationale de Lutte contre l’hypertension du 15 décembre 2009, le Comité Français de Lutte Contre l’Hypertension Artérielle (CFLHTA) propose sur son site www.comitehta. org son action 2009 sur « l’âge de ses artères » avec un nouveau livret téléchargeable sur le site : « Hypertendus, connaissez-vous l’âge de vos artères ? ». Les hypertendus sont invités à évaluer l’âge de leurs artères en répondant à sept questions, s’ils connaissent leur niveau de cholestérol total, d’HDL et de pression artérielle sans ou avec traitement. Une interview vidéo du président du CFLHTA, Jean-Jacques Mourad explique les enjeux du calcul de l’âge des artères de l’hypertendu. Cette évaluation peut se faire sur papier ou directement sur le site.

Sur le site du CFLHTA vous avez aussi accès aux données de l’hypertension en France via l’enquête FLAHS 2009 avec les chiffres et les diapositives téléchargeables et une interview vidéo du coordinateur scientifique de l’étude FLAHS 2009, Xavier Gired.

Une autre communication très importante du CFLHTA est centrée sur l’automesure et en particulier vers les patients qui possèdent déjà un appareil pour leur préciser les bonnes recommandations d’automesure via le livret « Mieux soigner sa tension par automesure » et le relevé d’automesure très facilement téléchargeable.

Tous les livrets du CFLHTA peuvent être commandés gratuitement sur le site www.brochures-patients.com ; vous y trouverez bien d’autres documents de toute spécialité pour vos patients.

Dans le domaine de l’HTA, pour notre pratique cardiologique, il faut bien entendu aller sur le site de la Société Française d’Hypertension Artérielle, www.sfhta.org, où vous trouverez les actualités, avec en particulier la publication de HTA info n°27 rédigée à l’occasion des 29e Journées de l’Hypertension Artérielle. Une actualisation de la rubrique « recommandations » a été faite en septembre 2009 avec la possibilité de télécharger les recommandations sur « les effets vasculaires et rénaux des médicaments anti-angiogéniques ». D’autre part, vous téléchargerez le commentaire 2009 sur les actualisations des recommandations de l’ESH de 2007 (figures 2a et 2b). La SFHTA a créé deux nouvelles rubriques dans son site, une rubrique « L’hypertension » pour accéder en particulier aux données épidémiologiques (enquête ENNS) et une sous rubrique « pharmacovigilance ».

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Enfin pour suivre l’actualité de cette discipline vous pouvez recevoir la lettre d’information de la SFHTA, i-sfhta, la nouvelle lettre électronique de l’HTA en vous abonnant sur le site. Un autre site français à consulter dans le domaine de l’HTA est le site de la Fondation de Recherche sur l’Hypertension Artérielle (FRHTA), www.frhta.org, où vous trouverez l’actualité sur l’HTA, les lettres de la FRHTA, les projets de recherche, puisque cette fondation a comme objectif principal d’initier, de coordonner et de soutenir des programmes de recherche dans l’HTA tels que ARCADIA, ENNS, la cohorte SOPHY…(gallery)




iPhone : Des applications d’évaluation

328 – EuroSCORE _ qu’il est inutile de _ présenter

Cette application récente vous permet d’évaluer le risque opératoire d’un patient devant subir une intervention cardiovasculaire. Mais aussi elle vous assure un lien direct sur le site www.euroscore.org.

Sachez à ce propos qu’il existe sur le site Euroscore des pages spécifiques d’informations destinées aux patients leur proposant même une grille d’évaluation en langage « décodé », malheureusement seulement en anglais avec un ton très « anglosaxon », telle la conclusion : « Based on the information you have provided… if 100 people like you, had an operation like yours, 5 would die during or shortly after the operation, and 95 would live. Your EuroSCORE is 5. » _ www.euroscore.org/patienteuroscore2b.html

EuroSCORE _ Sortie : 19 octobre 2009 _ Editeur : Edward Bender _ Langue : anglais _ Gratuit _ Version : 1.0

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uHearFR _ Contrôlez votre _ ouïe !

Nous nous sommes également intéressé à votre capacité auditive, ô combien importante pour un cardiologue. C’est une application est développée par Donald Hayes PhD, directeur de l’audiologie d’Unitron (fabricant d’aides auditives) _ Idées reçues : « La perte auditive ne concerne que les personnes âgées ! » En fait la majorité des personnes (65 %) ont une perte d’audition plus précoce. _ uHearFR est la version française de la célèbre application uHearTM. C’est un outil de dépistage qui vous permet d’évaluer votre capacité auditive ou celle de votre entourage voire celle de vos patients

• Trois tests : – Test de sensibilité auditive. – Test de la Parole en présence de bruit ambiant. – Questionnaire de douze questions permettant d’apprécier la performance auditive.

uHearFR _ Sortie : 1er juin 2009 _ Editeur : Unitron Hearing limited _ Langue : français _ Gratuit _ Version : 1.0




iPhone : connaître les médicaments sur le bout des doigts

327 – La base de médicaments « Banque Claude Bernard » (BCB) est éditée par la société Resip, fi liale du groupe Cegedim. La version gratuite est téléchargeable sur App Store via iTunes. C’est une version d’essai comportant uniquement les médicaments dont le nom commence par A.

A essayer avant d’acheter

Manifestement, cette version d’essai, insuffi – sante en utilisation quotidienne, est suffi sante pour être testée. Elle présente toutes les fonctions utiles à la gestion des prescriptions y compris celle des interactions. E_ lle est bien évidemment réservée aux professionnels de santé.

Si vous avez passé le cap de l’essai…

Pour obtenir la version complète, l’abonnement est à 72 € TTC par an sauf si vous êtes étudiants (50 % de réduction) ou membres de SOS médecins. Dans ce cas, elle est ramenée à 48 € TTC/an. _ Pour ceux qui ont déjà une licence d’utilisation de la BCB intégrée à leur logiciel métier, son utilisation est gratuite.

Description de l’application

|Description de la banque Claude Bernard| |La Banque Claude Bernard (BCB) est une base de données électroniques sur les médicaments intégrée aux logiciels des professionnels de santé (pharmaciens, médecins, dentistes, établissements de soins) ayant pour fi nalité d’assurer la sécurisation de la prescription et d’apporter une aide effi cace à la délivrance de médicaments.|

Resip BCB _ Sortie : 30 juillet 2009 _ Editeur : Resip _ Langue : Français – anglais _ Version d’essai gratuite durant 3 mois avec seulement la liste des médicaments commençant par A. _ Version entière : 72 € par an, 48 € pour les médecins SOS médecins (50 % de réduction pour les étudiants). _ Version : 2.0 (testé sous iPhone 3.0 – minimum 2.2.1)

|Description de la Banque Claude Bernard pour l’iPhone| |L’essentiel de la Banque Claude Bernard est disponible sur votre iPhone ou iPod touch. Plusieurs fonctions de recherche d’une spécialité ont été intégrées : – recherche par le nom du médicament, – recherche par l’indication, – recherche par composant, – recherche par le nom du laboratoire. _ Une fois la spécialité sélectionnée, vous pouvez consulter la monographie chapitre par chapitre ou de manière globale. Puis vous avez la possibilité d’ajouter la spécialité dans une ordonnance afin de la contrôler. _ Le contrôle de l’ordonnance permettra de rechercher les interactions éventuelles entre deux ou plusieurs spécialités. Le contrôle s’effectue également par rapport au profil du patient. _ Il est possible dans l’application BCB pour l’iPhone de modifier le profil du patient (sexe, âge) et de lui ajouter une ou plusieurs pathologies et une ou plusieurs allergies. _ Les fonctions de détection d’alertes par rapport à un état de grossesse ont également été developpées.|

Si vous souhaitez vous abonner… Il suffit de remplir le formulaire d’abonnement disponible sur le site www.resif.fr et de le retourner par courrier accompagné du règlement à la société Resip, 56 rue Ferdinand Buisson – BP 455 – 62206 Boulogne-sur-Mer cedex.




iPhone: les applications tabacologiques

326 – Pour le cardiologue

Comptabiliser la quantité de cigarettes fumées dans une vie ou trouver les équivalences pour les fumeurs de cigares, pipes ou autre tabac à rouler, tel est l’objectif de “Smoking pack”. Une aide précieuse pour apprécier le risque tabagique chez les fumeurs atypiques ou récidivistes.

Pour les patients

Au moins une vingtaine d’applications (une seule en français !) proposent des aides au sevrage. Voici quelques exemples utilisant chacun un levier de motivation différent. – Par la volonté. En vous donnant des objectifs : “I don’t smoke” (en anglais 0,79 e) ou “smoke less” (en anglais 1,59 e). – Par les chiffres. “mSmoke counter” (en anglais, 0,79 e) comptabilisera quotidiennement vos progrès. – Par la peur de la maladie. “My last cigarette” (en anglais, 0,79 e) vous calculera tous les risques, images et graphiques a` l’appui. – Par l’argent. “Cigarette lite” (en français, gratuit) vous calcule les coûts réels de votre consommation. – Par l’autoconditionnement. “Sensosmoke 01 et 02” (en anglais, 1,59 e) l’image de la cigarette devant se substituer à la cigarette et l’iPhone au paquet ! _ En revanche aucune application n’utilise ni ne propose le test de Fagerström : développeurs à vos claviers !

Smoking Pack Year Calculator _ Sortie : 15 juin 2009 _ Editeur : Maulik Shah _ Langue : anglais _ 0,79 euros _ Version : 1.1

iDontSmoke _ Sortie : 23 décembre 2008 _ Editeur : Martin Imfeld _ Langue : anglais _ 0,79 euros _ Version : 1.0

mSmoke Counter _ Sortie : 13 juillet 2009 _ Editeur : W. Pietrusiewicz _ Langue : anglais _ 0,79 euros _ Version : 1.0

My Last Cigarette _ Sortie : 28 décembre 2008 _ Editeur : Dominic Master _ Langue : anglais _ 0,79 euros _ Version : 1.03

Cigarettes Lite _ Sortie : 18 avril 2009 _ Editeur : Thomas Kiesl _ Langue : français _ Gratuit _ Version : 1.1




Tous les outils sont sur internet !

327 – Grippe. Par définition cela passe par la vaccination. Le Gouvernement a mis les moyens avec sa campagne pour inciter les Français à se faire vacciner contre la grippe A (H1N1) que vous retrouverez sur son site, www.pandemie-grippale.gouv.fr, avec des spot TV, des affiches et surtout la liste des personnes à vacciner en priorité et la liste des lieux de vaccination par département.

Nutrition. C’est l’objectif du Plan National Nutrition Santé, qui est décliné dans le site, www.inpes.sante.fr, avec la nouvelle campagne « le sucre, le sel et le gras ne sont pas toujours là où on le pense », avec trois spots TV, trois affiches et trois dépliants et, très original, sur le site, www.mangerbouger.fr, un nouvel outil très pratique, La Madam « Machine A Décoder les Aliments Mystérieux ». C’est un « module pédagogique » sur internet qui vous permet de comparer les teneurs en gras, en sucre et/ou en sel des produits des grandes familles d’aliments consommés quotidiennement. Dans ce module, quatre onglets très pratiques : mieux manger, limiter sa consommation de sucre, de gras, de sel, comprendre les étiquettes (les emballages à la loupe) et le comparateur. Ce dernier permet sur une échelle visuelle de comparer, pour chaque famille d’aliments, chaque produit suivant son taux de sucre, de gras ou de sel. A utiliser en consultation sans modération !

Cardiovasculaire. Avec beaucoup d’actions sur internet. Toujours sur le site, www.inpes.sante.fr, vous trouverez, certes en marge de la prévention, à l’occasion de la Journée mondiale de l’AVC (World Stroke Day) du 29 octobre, la campagne nationale du Ministère de la santé et des sports, de l’Inpes et de la Société Française Neurovasculaire, pour sensibiliser la population aux signes d’alerte de l’accident vasculaire cérébral et au bon réflexe à avoir s’il survient, grâce à une affiche très parlante. Bien entendu, dans le domaine de la prévention cardiovasculaire, la Fédération Française de Cardiologie (FFC) est très active sur internet puisqu’elle propose plusieurs sites :

Prévention de la mort subite, avec le site, www.1vie3gestes.com, qui propose sa campagne « arrêt cardiaque : une vie = trois gestes » avec des affi ches, des autocollants et des dépliants. A noter, un nouvel ouvrage de la FFC pour « booster » l’implantation des défi brillateurs en milieu public : le guide pratique à destination des collectivités territoriales qu’il faut diffuser au sein de nos institutions publiques (mairie, département, région….) et de toutes entreprises qui souhaitent s’équiper de défi brillateurs.

Tabagisme, avec le site, www.jamaislapremiere.org, qui propose pour nos enfants des informations, deux concours annuels, un concours d’affiche et un concours de « story-board », un clip vidéo avec à la clé la réalisation et la diffusion du clip lauréat primé sur le thème «jamais la première cigarette ». Téléchargez et diffusez autour de vous le fi lm gagnant de l’année 2009 ! – Prévention et recherche, avec le site, www.pouvoirdedon.org, créé sous l’initiative de « France générosités », qui explique au grand public comment faire des dons aux associations et fondations avec les plus en termes de fiscalité. Ce site donne la liste des associations et fondations partenaires. La FFC en fait partie, et propose à ses donateurs un ouvrage « à votre bon coeur » où sont décrites les activités de recherche en cardiologie, et en particulier les activités de recherche soutenues par la FFC. L’objectif de cet ouvrage est d’obtenir le soutien actif de tous pour faire reculer les maladies cardiovasculaires dont les repères actuels annuels en France montrent l’étendue du travail à réaliser notamment en terme de prévention : 150 000 décès cardiovasculaires, 66 000 décès liés au tabac, 14 millions d’hypertendus, 10 millions de dyslipidémies, 3 millions de diabétiques….

Les outils pour prévenir ne manquent pas sur internet, il faut maintenant les utiliser en pratique systématiquement sur le terrain.




iPhone : un an déjà pour l’APP Store !

325 – Ce mois-ci, la rédaction vous propose une application professionnelle autonome qui ne nécessite aucune connexion pour fonctionner, très utile pour qui n’est pas un expert de la CCAM :

Trois modes de navigation ou de recherche : – Navigation par chapitres ou sous chapitres – Module de recherche par code ou intitulé – Mode favori, qui vous permet de stocker vos codes les plus usuels – Chaque code comprend bien sûr sa description, sa tarification, ses caractéristiques.

Il y a deux versions payantes (lite à 4,99 € et complète à 19,99 €) : la mise à jour automatique et la possibilité de correspondre par mail.

CCAM version in-app _ Sortie : 14 juillet 2009 _ Editeur : Stephan Mertz _ Langue : français _ 4,99 euros

Complétons cette rubrique mensuelle par une application qui parle d’elle-même : La version européenne de l’ESC est annoncée mais pas encore téléchargeable. Cela ne saurait tarder ! http://pocketgram.net/esciphone

ACC Pocket Guidelines _ Sortie : 1er mai 2009 _ Editeur : Skyscape _ Langue : anglais _ Gratuit _ Pas encore évalué

Enfin impossible, en ce mois d’octobre 2009, An 1 de la pandémie H1N1, de ne pas télécharger cette application qui vous permettra de retrouver sur le net toutes les informations cruciales !

H1N1 update _ Sortie : 16 septembre 2009 _ Editeur : QxMD Software Inc. _ Langue : anglais _ Gratuit




Deux sites « incontournables » pour la rentrée scolaire

325 – Le premier site concerne la grippe. Nous sommes inondés de communication sur la pandémie grippale actuelle. Notre ministre de la santé nous a adressé une lettre datée du 15 juillet faisant état de la situation en France et surtout du plan d’actions prévu. Un site internet a été dédié pour les professionnels de santé, www.santesports.gouv.fr/grippe. On y trouve toutes les informations pratiques : la prise en charge des patients avec en téléchargement des fiches sur les prises en charge de l’adulte, de l’enfant, le prélèvement naso-pharyngé, les différents types de masques, le rôle du pharmacien, l’utilisation des antiviraux, les recommandations pour les patients, l’organisation locale pour l’obtention des masques destinés aux professionnels de la santé, l’information pour les patients qui voyagent… et l’organisation de notre cabinet avec les mesures d’hygiène sur le lieu d’exercice, les mesures barrières et les affiches et documents à disposer dans la salle d’attente. Ce site renvoie à d’autres sites essentiels dont entre autres celui de l’Institut National de Veille Sanitaire (INvS), www.invs.sante.fr où vous trouverez en temps réel le bulletin épidémiologique de la grippe A et celui de la Société Française d’Hygiène Hospitalière (SFHH), www.sfhh.net, société qui a validé la friction hydro-alcoolique, mesure d’hygiène priorisée en situation de soins, et un site d’actualité, www.pandemie-grippale.gouv.fr, site interministériel traitant des menaces pandémiques grippales, où vous trouverez l’actualité « grippale » en temps réel avec entre autres le plan national de prévention et de lutte « pandémie grippale ».

Etude et nutrition

Le deuxième site concerne la nutrition et plus particulièrement une étude via internet. Il s’agit de l’étude NutriNet-Santé, www.etude-nutrinet-sante.fr. C’est une première en France, la réalisation d’une étude de cohorte via internet. L’étude est coordonnée par l’Unité de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle (UREN) (U 557 Inserm/ U 1125 Inra / CNAM / Université Paris XIII). Son objectif principal est d’évaluer les relations entre la nutrition et la santé et de comprendre les déterminants des comportements alimentaires ; sur une large population (500 000 internautes) il s’agit d’identifier les facteurs de risque ou de protection liés à la nutrition pour les grands problèmes de santé publique que sont l’obésité, l’hypertension artérielle, le diabète, les dyslipidémies, les maladies cardiovasculaires, les cancers,… Toutes les personnes âgées de 18 ans et plus et habitant en France métropolitaine et dans les départements d’Outre-Mer peuvent participer. Il leur suffi t d’avoir accès à internet et de disposer d’une adresse e-mail. L’étude a été lancée le 11 mai dernier et en juin, il y avait 75 000 inscrits. Les « nutrinautes», bénévoles, acceptent de répondre, chaque année, sur le site à cinq questionnaires : sociodémographique et mode de vie, santé, anthropométrique, activité physique et alimentaire (répartis sur trois jours d’enquête dont un samedi).

Dans le cadre de leur suivi (l’étude est programmée sur cinq années), les Nutrinautes reçoivent chaque mois un e-mail les informant de l’avancement de l’étude et les invitant à remplir d’éventuels autres questionnaires complémentaires utiles aux chercheurs pour mieux évaluer l’état nutritionnel et la santé des participants (20 minutes maximum par mois pour remplir un questionnaire). L’objectif est d’atteindre 150 000 inscrits la première année puis progressivement 500 000 sur cinq ans. Son financement est assuré par le ministère de la Santé et des Sports, l’INPES, l’InVS, l’Université Paris13, l’INSERM, l’INRA, le Cnam et la Fondation pour la Recherche Médicale. L’étude NutriNet-Santé bénéfi ce du parrainage de Sociétés Savantes dont la Société Française de Cardiologie (SFC) et la Fédération Française de Cardiologie (FFC), ainsi que de nombreux partenaires institutionnels et autres. Bien entendu, il faut encourager non seulement nos patients à s’inscrire mais aussi nous-mêmes et nos familles et relations.




Pocket Cinéma : entrez dans la nouvelle ère de la miniaturisation de la vidéo projection

321 – Sa coque en aluminium renferme la technologie LCos d’une durée de vie de 20 000 heures soit plus de 6 heures d’utilisation des lampes par jour pendant 10 ans, performances surprenantes,détrônant les vidéos projecteurs traditionnels qui nécessitent le changement d’une lampe fragile et onéreuse toutes les 3 000 à 5 000 heures en moyenne.

Il intègre une interface simple, avec une fonction d’enregistreur numérique, 2 Go de mémoire interne, et possède une autonomie de 1 h 30, s’allume en quelques secondes et évite une installation compliquée !

Vous pourrez ainsi stocker et sauvegarder plusieurs milliers de photos au format JPEG, mais aussi plusieurs heures de clips vidéos aux formats MPEG-4 ou H.264 : il suffit de connecter le Pocket Cinéma V10 Plus à votre ordinateur via le port USB et de charger les fichiers dans sa mémoire interne.

Pour encore plus de simplicité, les ingénieurs d’Aiptek ont également intégré :

– un lecteur de cartes SD permettant aux personnes ayant d’autres produits numériques comme un appareil photo, de l’utiliser très simplement : il suffit de glisser votre carte mémoire pouvant aller jusqu’à 8 Go, dans le Pocket Cinéma V10 Plus (formats : SD / SDHC / MMC /MSPro) et vous pourrez alors accéder directement à tous vos fichiers ;

– une entrée vidéo offrant de larges possibilités en se connectant à tout autre produit comme votre Ipod, IPhone, appareil photo, caméscope, lecteur DVD ou directement même à votre téléphone portable pour visionner vos photos et vidéos ;

– pour une stabilité parfaite, le Pocket Cinéma V10 Plus est livré avec un trépied en aluminium orientable et une télécommande infrarouge qui vous permettra de naviguer à distance dans le menu.

En conclusion, ce pico projecteur que vous emmènerez partout avec vous, révolutionne le monde de la vidéo projection pour moins de 300 €.

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Vous avez dit « iPhone » ?

313 – Après six mois d’utilisation, un bilan s’impose :

j’aime : le design soigné, la qualité de l’écran, l’interface Multi-touch (glisser, pincer, écarter, taper, pousser) si simple que ma petite fille de 4 ans n’a pas mis plus de 20 secondes à l’utiliser, les bons plans avec Google Map, la messagerie visuelle vocale, la navigation web avec Safari qui est internet à lui seul ;

je n’aime pas : iTunes, trop rigide, ne permettant pas de sélectionner une application comme sur l’iPod, l’absence de gestion en mode disque dur (copier, glisser), l’impossibilité de synchroniser l’iPhone avec plusieurs ordinateurs, le clavier virtuel peu pratique, la gestion des contacts pour téléphoner et la rédaction d’emails.

Les rumeurs

Le PDG d’Apple, Steve Jobs, devrait dévoiler le très attendu iPhone version 2.0 lors de son discours d’inauguration de la Worldwide Developers Conference qui se tiendra du 9 au 13 juin 2008 à San Francisco, « le premier d’une vague impressionnante de nouveaux produits », 3G, GPS, écran Oled, permettant la vidéo conférence, ainsi que la mise à disposition de son kit de développement SDK qui va permettre à tous les développeurs et sociétés qui le souhaitent de pouvoir diffuser officiellement des applications compatibles avec le Firmware non jailbreaké de l’iPhone, c’est-à-dire celui des iPhone d’origine (alors que jusqu’à présent il fallait débloquer son iPhone pour pouvoir utiliser des applications tierces, avec tous les problèmes que cela entraîne).

L’iPhone, tout sauf un simple téléphone

Selon une étude de L’International Business Times qui analyse quelles sont les fonctions les plus utilisés sur un iPhone, seulement 46,5 % des utilisateurs d’un iPhone utilisent la fonction téléphone , cette proportion passe à 71,1 % pour les utilisateurs de BlackBerrys. Du coté de la navigation internet et iPod, l’iPhone est largement au-dessus de ses concurrents puisque 12 % des utilisateurs utilisent ces fonctions contre 2,5 % pour les autres téléphones.

A priori, pour beaucoup, l’iPhone est plus vu comme un ordinateur qui fait aussi téléphone que comme un téléphone avec certaines fonctions d’un ordinateur.

Et vous, que souhaitez-vous faire de votre iPhone ?

– Si vous recherchez, un objet multimédia, ludique et innovant, un peu de patience… pour faire l’acquisition d’un iPhone de seconde génération. – Si vous avez besoin d’un outil professionnel pour téléphoner et gérer vos mails avec un « véritable clavier AZERTY » le BlackBerry s’impose.

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Les critères pour choisir un bon système de navigation

303 – D’abord réservé aux militaires, le GPS a été rendu accessible aux civils, notamment en raison des services qu’il rendait dans le domaine de l’aviation. Cependant l’utilisation par le public était grevée d’une dégradation volontaire et aléatoire du signal (selective availability).

La précision n’atteignait que la centaine de mètres en coordonnées planes et 150 mètres en altitude. Cela jusqu’au premier mai 2000, date à laquelle le président Clinton a décidé l’arrêt de cette dégradation. Depuis, la précision d’un appareil GPS s’est vue améliorée d’un facteur dix.

Comment fonctionne-t-il ?

Les 24 satellites dédiés au système tournent autour de la terre à 20.000 km d’altitude, sur six orbites différentes. Le récepteur GPS échange des signaux radio après être entré en contact avec au moins trois de ces satellites.

Le temps mis par le signal permet de connaître la distance avec chacun des satellites. Un calcul trigonométrique permet alors de déterminer la position géographique du récepteur. Le réglage correct de l’heure (sans oublier l’heure d’été par exemple) est impératif pour obtenir des données exactes. Plus le nombre de satellites captés est grand et plus la précision est bonne.

De même, plus le temps de capture est important et plus le système sera précis.

Malgré ses prodigieuses possibilités, le GPS a quelques limites dans le cadre d’un usage courant.

D’abord, il n’est pas toujours possible de capter suffisamment de satellites et les éléments suivants constituent chacun des obstacles à la réception : – le mauvais temps ; – les murs ; – les parois de montagne ; – les arbres d’une forêt.

Enfin, si la précision horizontale est imbattable, la précision verticale demeure inférieure à celle d’un bon altimètre convenablement réglé.

Le système A-GPS

Le GPS assisté capture plus vite les signaux satellites et offre un positionnement plus précis, grâce à l’interaction avec le réseau mobile terrestre.

Afin de remédier aux problèmes de détérioration des performances en milieu urbain, la technologie A-GPS (Assisted GPS) – ou WAG (Wireless Assisted GPS) – fournit des données de localisation plus précises (de l’ordre de trois à cinq mètres) et fonctionne dans des lieux mal couverts par le GPS (bâtiments, canyons urbains, tunnels, etc.).

Quelques secondes pour la synchronisation

Les temps de recherche de signal s’en trouvent nettement réduits : la durée requise pour la première connexion, ou TTFF (Time To First Fix), passe de plusieurs minutes, dans certains cas, à seulement quelques secondes. De plus, au contraire des GPS traditionnels, le récepteur A-GPS intégré dans le terminal est en mesure de détecter et de démoduler des signaux de très faible magnitude.

RDS/TMC – L’info trafic via la bande FM : complément indispensable du GPS

En utilisant une onde sous-porteuse du signal radio FM traditionnel, le système TMC informe à intervalles réguliers les récepteurs GPS compatibles de la survenue d’un incident.

Le message diffusé au format TMC se compose d’un code identifiant la nature de l’incident parmi 1.460 prédéfinis (accident, embouteillage, etc.), d’un autre relatif à sa localisation géographique, d’une précision sur le sens de la circulation concerné et de son étendue.

Le récepteur peut alors intégrer ces informations dans son système de navigation et recalculer, au besoin, un itinéraire alternatif.

PND – PDA – Smartphone : lequel choisir ?

En dehors des systèmes proposés avec les véhicules, performants, mais très onéreux, il existe trois types de produits autonomes : – Personal Digital Assistant : options nécessaires, mauvaise ergonomie ; – Smartphones : faible taille de l’écran, performances limitées du processeur, autonomie réduite en fonction GPS ; – Personal Navigation Devices : système autonome dédié, le meilleur choix.

Les points importants

L’écran : si la majorité des PND intégrait un écran 3,5 pouces, suffisant pour afficher correctement la route empruntée ainsi que quelques informations basiques, les écrans plus grands, qui dépassent 4 pouces, permettent d’afficher plus de détails, nom des rues, panneaux routiers, etc., et ce d’autant que le format classique 4:3 est abandonné au profit du 16:9.

Enfin le recours au stylet se justifie moins pour les grands écrans tactiles.

La puce GPS : désormais, tous les GPS adaptent le standard Sirf III, plus efficace (troisième génération) évitant l’installation de l’antenne externe et autorisant la réception des signaux même à travers un parebrise athermique ave un temps d’accroche raccourci, inférieur à la minute.

Le processeur : il existe deux types de circuits, Samsung et Intel, avec des fréquences de 266 MHz à 400 MHz, puissance qui détermine les temps de calcul d’itinéraire ou de recalcul en cas de bouchon ou de changement d’itinéraire (cinq secondes à plus d’une minute pour les moins performants), rendant parfois nécessaire de ralentir ou de s’arrêter pour attendre les nouvelles indications.

Le système d’exploitation joue également sur les performances : si certains utilisent une variante de Windows CE (Acer) qui nécessite un processeur puissant, d’autres préfèrent utiliser un OS propriétaire leur permettant d’adapter la partie logicielle à la puissance matérielle (Tom Tom – Via Michelin).

Le logiciel de navigation : coeur du PND Ces logiciels varient surtout au niveau de l’interface car, en fait, tous exploitent les données de deux sociétés de cartographie, Navteq et télé Atlas dont les mises à jour régulières doivent être téléchargées.

Les informations : la navigation en ellemême ne suffit plus et doit s’accompagner d’informations liées au trajet parcouru. Elles sont de plusieurs ordres et ne sont pas traitées de la même façon selon le produit.

La principale concerne l’Info Trafic. _ Deux systèmes d’infos cohabitent : le système RDS/TMC, reprenant les informations diffusées sur la bande FM, qui nécessite une antenne externe (Via Michelin) ; _ Tom Tom fait appel à un système plus complexe qui nécessite la mise en communication du GPS et d’un téléphone portable relié par Bluetooth, récupérant les infos trafic via Internet en se connectant au serveur Tom Tom, système couteux, moins fiable que le RDS/TMC et qui implique de circuler dans des zones couvertes par le GPRS.

Les autres données : _ péages – radars – POI : _ certains logiciels permettent de privilégier les itinéraires économiques (sans péage) et d’autres vous alertent à l’approche de radars en indiquant la limitation de vitesse dans la zone parcourue ; _ les Points Of Interest permettent de retrouver les restaurants, les stations-services, le Via Michelin intégrant les données du Guide rouge et du Guide vert, avec résumé et possibilités de composer directement le numéro de téléphone en passant par bluetooth et un mobile.

Enfin, les GPS les plus sophistiqués intègrent des mémoires internes de grande capacité permettant des applications multimédias, lecteur de fichiers audio ou vidéo compatible Mpeg 4 ou Divx, de visionneuse photos, de téléphonie, intégrant les carnets d’adresses de votre mobile et bientôt la synthèse vocale pour indiquer le nom des rues ou naviguer dans les menus sans lâcher le volant.

Voilà, il ne vous reste plus qu’à choisir le modèle de vos rêves, en attendant GALILEO.

Quelques adresses utiles pour vos mises à jour : _ www.gpspassion.com _ www.alertegps.com _ www.navx.com(gallery)




Sur Internet, des données « update » pour notre pratique

287 – De l’American Heart Association (AHA), comment obtenir les données les plus importantes pour notre pratique ?

Il faut d’abord se rendre sur le site de l’AHA : « scientificsessions.americanheart.org ». Allez dans « 3 Minute Lifestyle Interview » et vous aurez accès respectivement aux quinze questions (voir encadré plus bas) que nos collègues cardiologues américains sont invités à poser à leurs patients pour évaluer en quelques minutes le niveau d’activités physiques et alimentaires.  Si vous voulez obtenir les synthèses des grands essais présentés à l’AHA 2005, allez dans « Late-Breaking Clinical Trials ». Allez aussi dans « theheart.org », vous aurez accès aux commentaires et symposiums réalisés en anglais et en français dans l’édition française avec deux sessions vidéo à ne pas manquer « Au coeur du débat : AHA 2005 » avec les commentaires de nos experts sur les résultats des essais REPAIRAMI, REVIVE II, SURVIVE, ACTIVE W, CAFE, IDEAL, FIELD, ACTIVATE, et ASCOT 2 x 2. Vous souhaitez d’autres commentaires en français, allez dans le site « webcardio.com » et cliquez dans « AHA 2005 : comptes-rendus ». Vous souhaitez disposer de diapositives « Powerpoint » des grands essais présentés à l’AHA 2005 pour votre prochain EPU : en anglais allez dans le site « clinicaltrialresults.com » et en français allez dans le site CARDIO ONLINE, « col.aei.fr ».

Et si vous alliez voir ce que proposent sur Internet nos amis cardiologues canadiens ?

Le site francophone « Fondation des maladies du coeur » est un organisme bénévole national, sans but lucratif, dont la mission consiste à améliorer la santé des Canadiens et des Canadiennes, en favorisant la recherche, la promotion de la santé et les représentations en faveur de la santé afin de prévenir et réduire les invalidités et les décès dus aux maladies cardiovasculaires et aux accidents vasculaires cérébraux. _ Sur son site, elle propose beaucoup d’informations pour le grand public sur les maladies du coeur, les facteurs de risque, la prévention, etc. et, par exemple, si vous cherchez des données écrites en français sur le stress (on en parle beaucoup mais c’est difficile d’avoir des données un peu objectives pour nos patients), allez dans « Modes de vie sains » puis dans « la gestion du stress », vous y trouverez pour vos patients « stressés » des explications et quelques réponses non commerciales dans un langage « francophone ».

Pour ceux qui font de la réanimation cardio-pulmonaire, l’actualité est dominée par les nouvelles recommandations internationales sur les premiers gestes de réanimation cardio-pulmonaire (RCP).

Elles sont assez révolutionnaires puisque le 15/2 bien classique des secouristes (15 compressions / 2 insufflations) doit faire place aux 30/2 (30 compressions/ 2insufflations). Sans aller jusqu’à supprimer la ventilation au bouche-à-bouche, on s’achemine vers une réanimation axée sur le massage cardiaque externe (MCE), la ventilation venant au second plan. Il est aussi recommandé aux sauveteurs qui disposent d’un défibrillateur de choquer une première fois et de reprendre le massage, immédiatement et durant deux minutes, au lieu de faire trois chocs d’emblée sans MCE. D’autres mesures d’urgence sont détaillées comme la place de l’adrénaline, des antiarythmiques, des thrombolytiques…

Dans « theheart.org », édition française, vous aurez accès à une synthèse, de même dans le British Medical Journal du 2 décembre 2005. Pour ceux qui souhaitent disposer des publications originales, allez dans « erc.edu/index.php/guidelines_download/ en/ », site de l’European Resuscitation Council.

Enfin en marge de la cardiologie, vous cherchez à savoir tout sur la grippe aviaire : allez dans « sante.gouv.fr » vous aurez accès aux communiqués de presse « update », aux informations pour le grand public (affiches et vidéo à télécharger) et aux informations pour les professionnels de la santé.

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AHA 2005

3-Minute Lifestyle Interview Physical Activity -# How many steps do you take each day ? -# Do you have a regular exercise program ? -# Do you typically take elevators or escalators or climb the stairs ? -# Do you park as close as you can to your destination ? -# What limits your level of physical activity ? -# Have you been evaluated for this? -# Would you like to become more active?

Nutrition -# How many servings of fruits and vegetables do you eat a day ? -# How many servings of whole grains do you eat a day ? -# How many servings of fish do you eat a week ? -# Do you eat desserts (how often) ? -# What are your favorite snack foods ? -# Do you eat because you are hungry or because there is food around ? -# Do you weigh the most now that you’ve ever weighed ? -# Are you interested in losing weight ?|