URPS – Elections sous surveillance

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URPS – Pourquoi les cardiologues libéraux doivent-ils se mobiliser ?

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Des indemnisations pour les médecins des cliniques touchés par les déprogrammations

Une ordonnance du 10 décembre dernier étend le dispositif d’indemnisation des professionnels de santé libéraux touchés par une baisse d’activité aux médecins exerçant en cliniques et concernés par les déprogrammations d’opérations non urgentes. Le texte dispose que la période couverte ira « du 15 octobre 2020 jusqu’à une date fixée par décret et au plus tard le 30 juin 2021 ».

Les médecins concernés peuvent faire leurs démarches de demande d’indemnisation via leur compte Ameli-pro, le téléservice permettant d’effectuer une simulation du montant théorique de l’aide et de demander un acompte sur la base de cette estimation, qui peut aller jusqu’à 80 % du montant de l’aide.




Coopérations inter-professionnelles : 4 nouveaux AMI pour des protocoles nationaux

Le ministère de la Santé a lancé 4 nouveaux Appels à Manifestation d’Intérêt (AMI) pour l’élaboration de protocoles nationaux de coopération entre professionnels de santé. Le premier porte sur « la coopération entre médecins et infirmiers pour la prise en charge à domicile des patients âgés ou handicapés en difficulté pour se déplacer aux cabinets des médecins », le deuxième sur le « transfert d’actes et d’activités entre médecins et infirmiers exerçant au sein des services d’accueil des urgences », le troisième sur « la pose et surveillance d’une oxygénothérapie, administration en aérosols et pulvérisations de produits non médicamenteux ».

Le dernier concerne « la prescription sur délégation des médecins d’aides techniques aux personnes âgées ou en situation de handicap par des ergothérapeutes ». L’objectif est de clôturer ces nouveaux AMI le 15 février prochain pour aboutir à des protocoles applicables avant la fin de l’année.




Des candidats du syndicat Jeunes médecins aux prochaines élections aux URPS

Le Conseil d’Etat a donné gain de cause au syndicat Jeunes médecins qui ne figurait pas sur la liste établie par le ministère de la Santé des organisations syndicales de médecins admises à présenter des candidats lors des prochaines élections aux URPS qui se dérouleront entre le 31 mars et le 7 avril 2021.

Le ministère de la Santé avait demandé aux organisations syndicales de fournir « tout élément pertinent au 31 décembre 2019 de nature à attester d’une présence sur le territoire national dans au moins la moitié des départements et la moitié des régions ». Le Conseil d’Etat a estimé que le ministre ne disposait d’aucune compétence « pour prescrire que la condition de présence des organisations syndicales dans au moins la moitié des départements et des régions soit appréciée, dans le silence sur ce point des dispositions du code de la santé publique, à une date antérieure à celle du dépôt de leur dossier ».

En l’occurrence, il relève qu’au 31 août 2020, Jeunes médecins réunissait des adhérents présents dans 56 départements, « soit plus de la moitié du nombre de départements requis », constate donc que l’exclusion de ce syndicat était « manifestement illégale », et enjoint au ministre de la Santé de l’inscrire sur la listes des organisations admises à présenter des candidats aux élections.




Dominique Martin passe de l’ANSM à la CNAM

Le directeur général de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicaments et des produits de santé (ANSM), Dominique Martin, a rejoint la CNAM depuis le 1erdécembre dernier comme médecin-conseil national. Il succède à Olivier Lyon-Caen qui occupait cette fonction depuis juillet 2017, et qui a été nommé conseiller auprès de la Directrice Générale de l’Offre de Soins  (DGOS), Katia Julienne. Auprès du directeur général de la CNOM, Thomas Fatome, « il sera en charge de la politique de l’Assurance-maladie dans le domaine médical ». Médecin de formation, Dominique Martin (65 ans), est également détenteur d’un certificat d’études statistiques appliquées à la médecine ainsi que d’un DEA de l’Ecole Normale Supérieure (ENS)/Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS). A sa sortie de l’ENA, il a rejoint la DGS. Il a été notamment conseiller technique au cabinet de Bernard Kouchner, plus particulièrement chargé des relations avec les professionnels de santé libéraux. Il a aussi été directeur des risques professionnels à la CNAMTS, responsable de la branche accidents du travail /maladies professionnelles. 




Lamine Gharbi réélu président de la FHP

Seul candidat à sa succession, Lamine Gharbi (56 ans) a été réélu à la tête de la Fédération de l’Hospitalisation Privée (FHP) début décembre. Elu pour la première fois à la présidence de la fédération en juin 2014, réélu en juin 2017, il entame donc son troisième mandat. « Nous agirons pour que l’hospitalisation bénéficie de la considération qu’elle mérite, prévient-il. Les principes d’égalité de traitement entre les acteurs de santé de tous statuts, qui ont progressé au cours des dernières années et dans la crise, devront être reconduits dans les prochains arbitrages politiques. » 




Moins de violences contre les médecins en 2019

L’Observatoire de la sécurité des médecins, réalisé par l’Ordre en collaboration avec Ipsos, a enregistré 1 084 déclarations d’incidents en 2019 contre 1 126 en 2018, soit un recul d’environ 3,7 %, après une progression record de 8,8 % l’année précédente. Les médecins généralistes restent les plus touchés (70 % des signalements). Chez les spécialistes, les plus touchés sont les psychiatres (4 % de cas), les ophtalmologues (4 %), les dermatologues (2 %), les gynécologues     ou obstétriciens (1 %) et les ORL (1 %). Les incidents consistent en agressions verbales et menaces (66 %), vols ou tentatives de vols (17 %), agressions physiques (8 %) et actes de vandalisme (8 %). Parmi les motifs identifiés, le reproche relatif à une prise en charge est signalé dans 35 % des cas ; suivent le refus de prescription (16 %), le vol (13 %), la falsification de document (10 %) ou un temps d’attente jugé excessif (10 %).




« In vino…caritas » !

Depuis près de 200 ans, les Hospices Civils de Beaune, en Bourgogne, organise une vente aux enchères de la production d’un domaine viticole de 60 hectares constituée grâce aux dons faits à l’hôpital depuis sa création au XVe siècle. Cette vente comporte toujours un lot dit « pièce des présidents », dont les bénéfices de la vente sont versés à une organisation caritative. Cette année, il a été décidé que ces bénéfices, soit 780 000 d’euros (sur un total de 12,7 millions d’euros récoltés cette année par la vente aux enchères) iraient à tous les hospitaliers de France. Cette somme sera confiée au Comité de Gestion des Œuvres Sociales (CGOS) des Hospices de Beaune, qui la versera, sur dossier, aux personnels hospitaliers ayant été touchés, directement ou indirectement, par la crise du Covid-19.




La CSMF lance la MIMS

Avec quatre partenaires, Doctolib, Medaviz, Withings et AG2R La Mondiale, la CSMF lance la Maison de l’Innovation de la Médecine Spécialisée (MIMS). La nouvelle structure est organisée en association loi de 1901 et est présidée par Olivier Colin, dirigeant d’Alienor Consultants France et entrepreneur, mais aussi représentant de la chambre de commerce franco-américaine à Houston (Texas), avec pour vice-président Stéphane Landais, généraliste et secrétaire général de la CSMF, comme trésorier Jean-Pierre Binon, cardiologue et ex-président du SNC, et comme secrétaire de la MIMS, Béatrice Lecouturier, présidente du groupe « Centre et Démocrates » au conseil régional d’Ile-de-France. La MIMS, destinée à « favoriser le métissage intellectuel entre les acteurs du monde de la santé », s’est fixée quatre objectifs : favoriser l’innovation médicale en simplifiant les parcours ; organiser la mise en réseau des différents acteurs ; développer le transfert de technologie et l’innovation organisationnelle du monde de la santé ; labelliser les projets innovants grâce à ses comités stratégique et scientifique.




Une nouvelle agence de recherche sur les maladies infectieuses

Les ministères chargés de la recherche et de la santé ont annoncé l’entrée en activité en janvier de l’agence de recherche sur les maladies infectieuses, regroupant l’ANRS et REACTing. L’objectif est de « renforcer la recherche biomédicale sur les maladies infectieuses émergentes et mieux armer scientifiquement la réponse publique à l’épidémie de Covid-19 ». L’agence, qui n’a pas encore de nom officiel, « combinera l’expertise scientifique et la réactivité du consortium INSERM-TEACTing avec l’expérience et la capacité opérationnelle de l’Agence Nationale de Recherche sur le Sida et les hépatites virales (ANRS) ». 

Ses missions s’articuleront autour de trois grands axes : « la coordination de la recherche et l’animation scientifique, la mise en place d’un processus fluide d’autorisations réglementaires pour les recherches sur la Covid-19 et sur les maladies infectieuses émergentes impliquant la personne humaine, et le soutien des laboratoires et infrastructures de recherche ». La totalité des activités actuelles de l’ANRS est reprise par cette nouvelle agence qui recevra, en plus, « un budget de lancement permettant notamment de couvrir la hausse des frais de fonctionnement ».




Nouveaux hypocholestérolémiants : une DAP qui fâche !

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Négociations conventionnelles : Chronique d’une suspension annoncée

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Critères d’autorisation TAVI : rien ne change et pour 3 ans !

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La LFSS 2021 publiée au Journal Officiel

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Proposition de loi “ Ségur ” : exit la profession médicale intermédiaire

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CPTS, SAS : Les négociations patinent…

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Profession médicale intermédiaire : Un « niet » franc et massif

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Conseils Nationaux Professionnels (CNP) : un financement pérenne

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Les Spécialistes CSMF s’alarment des déprogrammations brutales

La déprogrammation « est un acte médical, c’est au médecin de juger en fonction de la situation du patient, de son activité, de qui il pourra déprogrammer ». Le président des Spécialistes-CSMF, Franck Devulder, alerte sur le zèle de certains directeurs de cliniques qui obtempèrent sans discernement aux consignes des ARS et imposent des mesures de déprogrammations administratives « qui sont très loin des directives ministérielles ou des avis de la DGOS ». Le syndicat a donc décidé de mettre en place « une cellule de veille nationale avec des responsables dans chaque région », pour « agir sur les ARS, la DGOS, mais au besoin en rendant publiques les difficultés sur des établissements ». Pour Franck Devulder, il s’agit avant tout « de faire passer le message aux directeurs d’établissements » plutôt que d’aller vers des contentieux. « Le ministre ne nous demande pas de déprogrammer avec un couperet qui tombe de façon brutale, mais adaptez-vous à la situation sanitaire, déprogrammez sur des raisons médicales et laissez faire les médecins et les chirurgiens. »




Covid 19 : la population déprime, surtout les jeunes

Entre fin septembre et début novembre, la prévalence des troubles dépressifs a augmenté significativement, passant de 10 % à 21 %, alors que sévit la deuxième vague épidémique et que le deuxième confinement est en cours. Ces résultats proviennent de l’enquête CoviPrev menée par Santé Publique France (SPF), et dont la 17e vague de sondage, du 4 au 6 novembre, constate une hausse des troubles dépressifs « pour la deuxième fois consécutive », passant de 15,5 % lors de la précédente vague, du 19 au 21 octobre, à 20,6 % exactement. La prévalence de ces troubles a doublé par rapport à la fin septembre où elle était de 11 %.

Ce sont chez les jeunes que l’on observe les hausses les plus importantes (+ 16 points chez les 18-24 ans et + 15 points chez les 25-34 ans), suivis des inactifs (+ 15 points) et les personnes en situation financière très difficile (+ 14 points). Par  ailleurs, le deuxième confinement a des répercussions tangibles sur les personnes ayant des antécédents de troubles psychologiques : 30 % d’entre elles ont des troubles dépressifs, contre 18,5 % chez les personnes sans antécédents de ce type.




Des listes UFML aux prochaines élections des URPS…

Le Syndicat de l’Union Française pour une Médecine Libre (UFML) a reçu l’autorisation de l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) pour présenter des listes lors des prochaines élections au Unions Régionales des Professionnels de Santé (URPS), qui se dérouleront au printemps prochain. L’UFML pourra ainsi prétendre à la représentativité. Son président, Jérôme Marty, estime que son syndicat sera en mesure de présenter des listes dans la quasi-totalité des régions. Créée à l’automne 2012 dans la foulée du mouvement des « médecins pigeons », l’UFML, coordination de médecins libéraux, est devenue syndicat un an plus tard. Elle revendique notamment « l’alignement des honoraires sur la moyenne européenne » et « le rétablissement des compléments d’honoraires avec tact et mesure pour tous les médecins ».




… et des listes communes Avenir Spé-Le Bloc

Des représentants des syndicats Le Bloc et Avenir Spé ont annoncé qu’ils allaient former l’Union syndicale Avenir Spé-Le Bloc, notamment en vue des prochaines élections aux URPS pour lesquelles cette nouvelle union présentera des listes. Rappelons que lors de ces prochaines élections, il n’y aura que deux collèges, celui de la médecine générale et celui des autres spécialités, le collège des spécialistes de bloc ayant été supprimé en 2015. « Cela nous paraissait assez logique de nous associer pour avoir une vraie dynamique et une vraie proposition », commente Patrick Gasser, le président d’Avenir Spé. Cette union syndicale a vocation à perdurer après les élections. Pour  Patrick Gasser, il s’agit là d’un « renouveau du syndicalisme médical » correspondant au souhait des spécialistes d’ « être représentés par eux-mêmes ».




L’ANS élaborera les systèmes d’information des SAS

La directrice de l’Agence du Numérique en Santé (ANS) a annoncé un remaniement de la gouvernance de l’agence pour y faire entrer les ARS et les Groupements Régionaux d’Appui au Développement de l’E-Santé (GRADES). Elle a aussi annoncé que l’ANS avait eu « le feu vert officiel » du cabinet du ministre de la Santé pour prendre en charge l’élaboration des systèmes d’information des Services d’Accès aux Soins (SAS), notamment pour les projets pilotes.




Une vingtaine de projets de SAS « accompagnée » en 2021

A la suite d’une rencontre entre Emmanuel Macron et les représentants de la médecine d’urgence et des SAMU,l’Elysée a fait savoir que le ministère de la Santé a reçu des projets territoriaux de SAS dont une vingtaine sera accompagnée au niveau national à partir de janvier 2021. Le président de la République a affirmé son « attachement au déploiement volontaire de ces projets et espère les voir se développer tout au long de l’année 2021 pour couvrir le territoire ». 




Réactivation du dispositif d’indemnisation pour les libéraux

Constatant qu’ « avec la reprise de l’épidémie de Covid 19, les établissements de santé sont de nouveau contraints de déprogrammer des opérations dites “non urgentes”, ce qui conduit à une baisse de l’activité de certains médecins intervenant en établissement de santé », l’Assurance-maladie a annoncé la réactivation d’un dispositif d’indemnisation pour les libéraux qui sont dans ce cas. Ce dispositif exceptionnel « couvrira la période du 15 octobre au 30 novembre 2020 » et reprendra les principes du dispositif mis en place lors du premier confinement, avec une indemnisation a posteriori. Pour favoriser l’intervention des médecins connaissant une baisse d’activité pour venir en renfort des équipes prenant en charge les patients Covid 19, « les rémunérations perçues au titre de cette mobilisation ne seront pas prises en compte pour le calcul de l’aide ». Pour  demander cette indemnisation, les spécialistes pourront accéder au téléservice dédiée à cette démarche, via leur compte en ligne Ameli-pro à partir du 1er décembre prochain.




Expérimentation de 5 centres de soins primaires privés : les réactions

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Déficit de la Sécu en 2021 : On en est à 49 milliards d’euros !

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Feu vert pour l’expérimentation de 5 centres de soins primaires privés : les libéraux s’alarment

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Négociations conventionnelles sous haute tension

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Essais cliniques : la France reste au 4e rang européen

Selon la dixième enquête du Leem « Attractivité de la France pour la recherche clinique internationale », notre pays reste au quatrième rang européen, derrière l’Allemagne – qui a pris la première place au Royaume-Uni désormais deuxième – et l’Espagne. A noter que cette dernière était derrière la France il y a encore quatre ans… En matière d’initiation d’essais précoces (phases I et I/II), la France reste en cinquième position derrière le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Belgique et l’Espagne.

L’Hexagone a cependant maintenu son deuxième rang européen en matière d’essais menés en oncologie, avec près de la moitié (56 %) des études réalisées sur le territoire dans ce domaine, devant les maladies rares (12 %), les médicaments de thérapie innovante – cellulaires ou géniques (7 %) – et la pédiatrie (6 %). Plus généralement, l’enquête du Leem rappelle que le continent européen participe à 44 % des études cliniques dans le monde, derrière les Etats-Unis (57 %) et devant l’Asie (35 %).

© alexraths




Brexit : un ARM sur le médicament est souhaitable

Auditionnée par le Parlement européen, la directrice générale de la Fédération européenne des associations et industries pharmaceutiques (EFPIA), Nathalie Moll, a affirmé que le plus important en vue du Brexit sans accord à la fin de l’année est que le Royaume-Uni et l’UE parviennent à un Accord de Reconnaissance Mutuelle (ARM) sur le médicament. Un tel accord permettrait de ne pas devoir mettre en œuvre de nouvelles dispositions pour les inspections relatives aux bonnes pratiques de fabrication et d’éviter les contrôles et tests des lots importés.

Et d’éviter ainsi 1,3 milliard d’euros de coûts supplémentaires pour l’industrie, selon Nathalie Moll, qui estime qu’en l’absence d’un tel accord, les patients de l’UE pourraient connaître des retards allant jusqu’à six semaines dans l’accès aux médicaments fabriqués au Royaume-Uni.

45 millions de lots de médicaments traversant chaque mois la Manche, la directrice de l’EFPIA juge impossible d’envisager une industrie européenne distincte de celle du Royaume-Uni alors même qu’ « elles ont toujours été étroitement liées ».

© Fotolia




L’expérimentation « e-carte Vitale prorogée »

Autorisée par décret en mai 2019 pour une durée de 12 mois, l’expérimentation d’une carte Vitale dématérialisée ou « e-carte Vitale » est prorogée pour une durée totale de 24 mois par un nouveau décret paru au JO le 14 octobre dernier. Elle concerne les CPAM du Rhône et des Alpes-Maritimes et les caisses de la Mutuelle Sociale Agricole (MSA) Ain-Rhône et Provence-Azur.

L’application installée sur le smartphone de l’assuré contient sa propre e-carte d’Assurance-maladie et celles de chacun de ses ayants droit. Délivrée gratuitement à tous les assurés volontaires déjà titulaires d’une carte Vitale valide, elle est valable « uniquement auprès des professionnels de santé  participant à l’expérimentation ».

Le texte précise que le titulaire de l’e-carte Vitale peut déléguer l’usage des services liés à sa propre carte, et à celles de ses ayants droit contenue dans l’application, à une personne de son choix elle-même titulaire de l’application « pour une durée maximales de 30 jours ». Le texte prévoit également une dérogation pour permettre la création, la consultation et l’alimentation du Dossier Pharmaceutique (DP) à partir de cette carte Vitale dématérialisée.

© Photoggraphy33




Les fédérations hospitalières pour la télémédecine

Réunis en conférence virtuelle par le centre de ressources et d’expertises en e-santé Catel, Alexandre Mokede, responsable du pôle offre de soins de la FHF, Elisabeth Hubert, présidente de la FNEHAD, Lamine Gharbi, président de la FHP et Sophie Beaupère, déléguée générale d’Unicancer se sont unanimement félicités de l’essor spectaculaire de la télémédecine du fait de la crise sanitaire, qui a favorisé la continuité des soins et la coordination entre professionnels de santé.

Soulignant tous qu’elle ne saurait se substituer aux consultations physiques, ils souhaitent cependant qu’elle continue d’être favorisée par la pérennisation de certaines mesures prises dans l’urgence de la crise sanitaire. 

© VelesStudio




Grippe : médecins, vaccinez-vous !

Rappelant que le grippe a causé entre 8 000 et 14 500 décès annuels au cours des trois dernières vagues épidémiques et soulignant que dans le contexte sanitaire actuel, « la conjonction d’une épidémie grippale avec la vague actuelle de l’épidémie de Covid-19 représenterait un danger majeur pour nos concitoyens et le système de santé », l’Ordre des médecins « appelle l’ensemble des médecins, et plus largement l’ensemble des professionnels de santé en contact avec des malades, à se faire vacciner contre le grippe » et « à s’engager pleinement dans cette campagne de vaccination antigrippale de leurs patients, afin d’atteindre la meilleure couverture vaccinale possible ». Pour mémoire, la France reste chaque année « bien en-deçà de l’objectif fixé par l’OMS d’une couverture vaccinale pour 75 % des populations fragiles ».

© DragonImages




Les libéraux en première ligne mais… sans masques !

L’Union Nationale des Professionnels de Santé relaie la colère des professionnels de santé libéraux auxquels, depuis le 5 octobre dernier, les pharmacies ne peuvent plus distribuer gratuitement de masques, ces derniers étant réservés aux personnes malades du Covid, vulnérables et cas contact. Les libéraux doivent donc se procurer leurs masques par leurs propres moyens et à leurs frais. L’UNPS « déplore cette décision qui s’interprète, une fois de plus, comme un manque de considération des professionnels de santé libéraux ».

Elle rappelle qu’il est indispensable de garantir le fonctionnement optimal de l’ensemble des soins de ville, en cabinet comme à domicile, dans des conditions de sécurité renforcées pour les patients comme pour les soignants. L’UNPS estime qu’une part des 4,3 milliards d’euros prévus par le PLFSS pour la gestion de la crise sanitaire doit permettre aux professionnels de santé de s’équiper de tout ce qui contribue à les protéger et ce à « un coût acceptable, en prévenant tout risque de pénurie ».

© monkeybusiness




Aider les médecins à repérer les violences conjugales

Après avoir pris part au Grenelle contre les violences conjugales et soutenu la possibilité pour les médecins d’émettre un signalement au procureur sans accord de la victime et dans certaines circonstances strictement encadrées par la loi, le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM) publie, avec le ministère de la Justice et la HAS, un guide pratique visant à éclairer les professionnels de santé, en particulier les médecins.

Ce document précise les contours de cette dérogation permissive – la victime majeure est en danger immédiat et se trouve sous l’emprise de l’auteur des violences- et met à la disposition des soignants différentes ressources, notamment une fiche de signalement à transmettre au procureur de la République, des informations sur le circuit juridictionnel de ce signalement et des outils pratiques permettant d’évaluer les situations de danger immédiat et  d’emprise par des questionnements et des exemples concrets. 

© Karich




Les disparités départementales de la mortalité prématurée par MCV

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Dispositif anti-cadeaux : le catalogue des conventions et des avantages

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Crise sanitaire : des défauts d’anticipation, d’organisation et de communication

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Disparitions de deux figures du syndicat

Claude Bergogne, qui fut l’un de nos présidents les plus emblématiques, et Geneviève Guiffant, sa secrétaire, première secrétaire administrative du syndicat national, nous ont quittés récemment. C’étaient des personnages hors normes. La rédaction leur rend hommage…

Mon cher ami Claude Bergogne

– Christian Aviérinos

Claude Bergogne, le bâtisseur du syndicat national des cardiologues

– Yves Decalf

Au revoir… –

Annick Le Bohec

Mon cher ami Claude Bergogne

C’est à Marseille que j’ai rencontré Claude pour la première fois, lors d’une réunion syndicale organisée par le regretté Roger Benyamine, alors président du syndicat des cardiologues de Provence.

Je ne me souviens plus de l’attaque que les cardiologues venaient de subir, mais l’ambiance était franchement houleuse ; jeune installé et  jeune adhérent, alors bien peu au fait de toute notion de syndicalisme médical, j’avais été très impressionné par la personnalité de cet homme : son calme, son charisme, sa maîtrise des dossiers m’avaient charmé autant que sa distinction naturelle et sa courtoisie.

Il avait d’ailleurs survolé la séance, malgré une escarmouche cocasse avec l’un de mes ainés que je ne peux me retenir de rapporter car elle contribua paradoxalement à détendre l’atmosphère : le président  national venait de dire, un peu à la légère, à propos de la formation initiale, que l’internat qualifiant était un problème car un interne pouvait devenir cardiologue en dix-huit mois tandis que le CES exigeait un apprentissage de trois ans sanctionné par un examen
 « Mieux vaut travailler jour et nuit pendant trois semestres que cinq minutes par semaine pendant trois ans » fut la réponse cinglante de l’un de mes ainés, ancien interne mais déjà râleur !

A coup sûr, c’est à Claude que je dois mon entrée en syndicalisme cardiologique.

Nous nous sommes vus régulièrement par la suite, notamment toujours à Marseille, lors des congrès que j’avais la chance d’organiser pour le CNCF, où il avait accepté de piloter une session syndicale et une réunion du Conseil d’administration national ; je lui suis encore aujourd’hui reconnaissant de ce soutien car cette réunion officielle de cadres syndicaux permettait d’accroitre notablement la notoriété de ce jeune  congrès et contribuait à lui donner un caractère national.

Claude, assurément, fut un grand président ; son rôle fut d’ailleurs déjà déterminant lorsqu’il n’était encore que secrétaire général ; comme il racontait avec élégance dans « soixante ans de syndicalisme », (1) et comme le rappelle fort justement Yves Decalf, c’est à lui que l’on doit l’inscription à la nomenclature de la plupart de nos actes cardiologiques.  Ces négociations, comme il le soulignait avec humour, étaient à la fois « difficiles et bon enfant » ; avec le docteur Marty, médecin conseil national éminent  avec lequel il entretenait de bons rapports, les réunions officielles succédaient aux rencontres officieuses, et Claude aimait à répéter avec malice que « les coulisses étaient souvent aussi efficaces ». 

Claude Bergogne fut également l’un des principaux artisans du développement du Cardiologue dont il fut le rédacteur en chef pendant vingt ans, de 1967 à 1987.

Claude Bergogne, comme il le disait avec fierté mais sans forfanterie, pensait « avoir contribué  à faire passer le syndicat de l’état d’état-major sans troupes à une structure solide, influente et authentiquement représentative ».

Nous ne le remercierons jamais assez pour sa compétence et son dévouement.

La rédaction du journal, très attristée par ce décès, présente à sa famille ses condoléances les plus sincères.

Christian Aviérinos, directeur de la publication

(1) 60 ans de syndicalisme, J.-P. Durand, C. Aviérinos,
J.-F. Thébaut, édité par Cardiologue Presse en 2009

Claude Bergogne, le bâtisseur du syndicat national des cardiologues

Claude nous a quittés le 17 août dernier, à l’âge de 91 ans.

Après avoir assuré le secrétariat général de 1965 à 1977, il a été le président qui a structuré notre syndicat, en assurant son indépendance et en développant ses actions. Il l’a présidé de 1978 à 1990 (avec une interruption de 1984 à 1987). D’une « amicale », il en a fait la force syndicale puissante, que nous connaissons aujourd’hui.

Il a été aussi le président « nomenclature ». C’est auprès de lui que nous avons appris les arcanes de cette nomenclature. 

A l’époque on ne connaissait que la consultation, l’ECG, les phonomécanogrammes et la radioscopie. 

Il a fallu intégrer, le cathétérisme droit puis gauche, l’angiographie, le choc électrique, la surveillance en soins intensifs, la stimulation, l’épreuve d’effort, le Holter, l’échographie. C’est lui qui a d’abord convaincu l’Assurance-maladie (et parfois certains groupes de médecins) de l’intérêt de ces techniques. Avec difficultés et beaucoup d’obstination, il a réussi leur inscription à la nomenclature.  

Il a su faire reconnaître la spécialité cardiologique, unifier notre syndicat, développer les régions, imposer sa participation au sein des centrales syndicales, CSMF, puis FMF et SML, porter en avant les progrès rapides de la cardiologie d’alors.

En sus de son activité de cardiologue, il s’est consacré à cette transformation de la cardiologie libérale pendant 2 décennies 1970 à 1990. Et nous sommes fiers d’avoir participé en partie auprès de lui à cette évolution, et aux résultats marquants qu’il a obtenus.

Il a montré l’exemple aux présidents qui lui ont succédé, avec sa foi en la cardiologie et sa détermination sans faille. 

Claude, c’est aussi un ami qu’on perd, humaniste, homme d’écoute, de conviction et de pondération.

Ceux qui l’ont connu sont remplis d’émotion et d’une grande tristesse. 

Nous adressons à toute sa famille notre profonde reconnaissance.

Yves DecalfAncien président du syndicat national des cardiologues

Au revoir…

C’est avec beaucoup de tristesse que j’ai appris les décès de
Geneviève Guiffant et de Claude Bergogne à quelques jours d’intervalle. Geneviève Guiffant, Claude Bergogne et leurs familles étaient amis.

Geneviève Guiffant a été la première secrétaire administrative du syndicat des Cardiologues et a œuvré pendant de longues années au service de ces derniers tant auprès de Henri Kaufmann, de Claude Bergogne que de Henri Lafont. 

Elle y avait pris ses fonctions alors que Claude Bergogne n’était encore qu’un secrétaire général adjoint du syndicat. Ils ont tous deux fait en sorte que votre journal, Le Cardiologue, puisse voir le jour avec les moyens du bord de cette époque et de façon régulière chaque trimestre. Elle a participé à de nombreuses manifestations dont l’organisation d’un séminaire à Jersey (une première…) et surtout celle de l’assemblée plénière du 2 février 1985
réunissant à la Maison de la Chimie plusieurs centaines de cardiologues de toute la France à propos de la dissociation de la CS et du K. Elle a toujours été à l’écoute et au service des membres du Con-
seil d’Administra-
tion avec compé-
tence et gentil-
lesse. 

Personnellement j’ai fait sa connaissance en 1985 alors que je venais de prendre le secrétariat administratif du syndicat des Cardiologues de la région parisienne. Nous partagions, rue Daguerre, un même petit local et elle a eu la patience et la gentillesse de me donner les conseils nécessaires pour essayer de comprendre au mieux le fonctionnement de cette structure. 

Toujours pleine d’entrain, de vivacité et de joie de vivre, elle n’avait pas d’appétence pour les nouveaux outils informatiques qui commençaient à s’installer dans les bureaux et m’avait demandé de m’y investir tant pour le Parisien que pour le National. Aussi est-ce naturellement que j’ai pris sa succession au syndicat National quelques mois plus tard lorsqu’elle a fait valoir ses droits à la retraite. 

C’est donc avec Claude Bergogne, « mon » premier président national, que j’ai commencé ce long chemin. 

Claude Bergogne était un homme charmant, courtois, plein de délicatesse et j’ai eu plaisir à travailler avec lui pendant quelques mois qui ont été relativement calmes après une période très agitée ! Yves Decalf et Christian Aviérinos vous en parleront mieux que moi. Mais je garde de ces années un plaisir infini à échanger avec lui, même après son relatif éloignement des postes officiels. Je sais qu’il a, non seulement, toujours été à l’écoute de ses successeurs, mais aussi de bon conseil.

« Gene », comme l’appelaient les filles de Claude Bergogne, est peu connue des nouvelles générations de cardiologues, mais que les plus anciens aient une pensée pour elle serait un beau geste de remerciement pour toutes les années passées au service du syndicat.

Je me permets d’adresser mes plus sincères condoléances à leurs proches et les assure de toute ma sympathie. n

Annick Le BohecSecrétaire administrative du syndicat national des cardiologues




Une contribution qui fâche les complémentaires

Considérant que, du fait du confinement, les organismes d’Assurance-maladie complémentaires ont réalisé des économies pendant l’épidémie, le gouvernement envisage pour ces organismes une contribution exceptionnelle à la crise sanitaire du Covid à hauteur de 1,5 milliard d’euros, contribution qui serait assise sur Taxe de Solidarité Additionnelle (TSA).

Les intéressés ont aussitôt réagi :

  • La Mutualité « regrette cette décision » et déplore « le choix d’une hausse de la fiscalité », alors même qu’on a pas pris le temps « d’évaluer sérieusement les impacts de la crise ».
  • La Fédération Française de l’Assurance (FFA) estime que ce projet « se fonde sur une évaluation incomplète des effets de la crise » soulignant que « de nombreuses incertitudes subsistent concernant le rattrapage de la consommation de soins et les impacts financiers de la crise ».
  • Quant au Centre Technique des Institutions de Prévoyance (CTIP), il dit ne pas être hostile à une contribution  « s’il s’avérait que des économies ont été réalisées » mais « il est beaucoup trop tôt pour le dire ». Le CTIP souhaite « une contribution basée sur la situation réelle de chaque organisme ».




Etudes de santé : le coût de la rentrée en première année est en hausse

Cette rentrée marque la fin de la PACES au profit du Parcours Spécifique Accès Santé (PASS) et de la Licence avec Accès Santé (LAS). En 2019, les frais de rentrée pour les étudiants en PACES s’élevaient à 6 675 euros en Ile-de-France et à 5 125 euros en région. Selon l’AMNEF, en Ile-de-France cette année, un PASS avec tutorat mis en place par les facultés (souvent gratuit) reviendra à 1 215,8 euros et un PASS avec un organisme de prépa privé à 8 342,9 euros. En région, ces coûts sont respectivement de 1 153,3 euros et de 4 987 euros. Le coût de la LAS est moindre se situant en moyenne entre 1 153 et 3 886 euros.




Responsabilité Civile Professionnelle, pas de changement

Interrogé à de nombreuses reprises par des médecins inquiets au sujet de leur assurance en Responsabilité Civile Professionnelle (RCP) du fait de la crise sanitaire, l’Ordre des médecins a demandé aux principaux assureurs en RCP de confirmer que les règles de prise en charge assurantielle des médecins et les situations d’exclusion de garantie n’avaient pas été modifiées par la déclaration de l’état d’urgence sanitaire par le Parlement. Tous ont  répondu que « la garantie RC reste acquise à l’ensemble de leurs assurés sans condition préalable, que les conditions de garantie n’ont pas été modifiées du fait de l’état d’urgence sanitaire ».




Les pistes du HCAAM pour un ONDAM régénéré

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Les dispositions « anti-cadeaux » finalisées

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Négociations conventionnelles : une lettre de cadrage de mauvais augure

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Un appel d’offres qui fâche

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L’initiative « Mon DPC » suscite la colère des médecins

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Une plateforme de gestion des professionnels volontaires

La Direction Générale de la Santé (DGS) a annoncé cet été le lancement d’une plateforme de gestion des professionnels de santé volontaires en cas de crise sanitaire. Baptisée Renfort-RH Crise, cette plateforme sera opérationnelle tout au long de l’année en cas de crise d’ampleur. Elle permet de mettre en relation des professionnels de santé volontaires, salariés ou libéraux, actifs ou retraités, et les demandes de renfort formulées par les structures sanitaires et médico-sociales dans tous les territoires.