Pertinence des soins : Agnès Buzyn mobilise les professionnels et les patients

La pertinence et la qualité des soins sont inscrites dans la Stratégie Nationale de Santé (SNS) et le PLFSS pour 2018 introduit un intéressement des établissements de santé à la pertinence et à l’efficience des prescriptions. Pour la ministre de la Santé, le sujet doit impliquer les professionnels mais aussi les patients.

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Les risques environnementaux sur la santé au menu du G7

Au début du mois de novembre, les ministres de la Santé du G7 (1) se sont réunis à Milan. Leur déclaration finale témoigne de leur entente pour reconnaître l’impact des changements environnementaux sur la santé humaine et pour agir en commun en vue de les limiter. 

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Le retour de l’accès partiel

La parution d’un décret entérinant l’accès partiel trouve une forte opposition des professionnels libéraux qui dénonce un danger pour la qualité et la sécurité des soins.

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Harcèlement sexuel : les instances professionnelles se mobilisent

Le harcèlement sexuel ne s’arrête pas à la porte de l’hôpital, loin de là et le directeur de l’AP-HP, Martin Hirsch a récemment dénoncé l’ampleur du problème. Dans un communiqué commun, les organisations représentantes des directeurs et des médecins des hôpitaux et établissements médico-sociaux « font part de leur détermination à prévenir et à sanctionner ces pratiques qui au regard des témoignages ont existé et semblent persister au sein de la communauté hospitalière et médico-sociale ». Ils assurent « qu’ils accompagneront les victimes dans leurs démarches de signalement et leur apporteront le soutien institutionnel qu’elles sont en droit d’attendre ».

De son côté, l’Ordre des médecins « invite toutes les victimes à saisir sans attendre l’institution ordinale dès lors qu’un médecin est mis en cause », « afin que ces abus soient dévoilés et sanctionnés ».




Claude Mafioli nous a quittés à 76 ans ce lundi 30 octobre 2017

C’est un Président emblématique de la CSMF de 1992 à 2002, qui est parti.

Nous avions fait sa connaissance en 1987 sur les bancs de ce qui s’appelait alors l’Union des Médecins Spécialistes Confédéraux. Un concours de circonstances le menait alors à la présidence de cette union, qui allait devenir l’UMESPE, jusqu’en 1992 où le 11 novembre, il était élu Président de la CSMF, jusqu’en 2002.

Claude a défendu d’abord à l’UMESPE la médecine spécialisée, notamment les cardiologues soumis alors à des multiples attaques en nomenclature par l’Assurance Maladie, avec finalement sous sa présidence de la CSMF la création de la CsC.

Il a su créer l’université d’été de Ramatuelle, un laboratoire d’idées qui réunissait chaque année, les principaux acteurs de la santé pour échanger, débattre et construire.

Il a combattu avec acharnement la maîtrise comptable en développant le concept de maîtrise médicalisée, toujours d’actualité, associé à la formation et l’évaluation en médecine libérale. Il a été un des rares à s’opposer avec vigueur et finalement succès au plan Juppé d’enveloppe comptable des dépenses médicales en 1995.

Son parcours de Président n’a pas été un fleuve tranquille et malgré les nombreuses pressions politiques des années 1995 à 2002, il a su résister, quasiment seul, et tracer le chemin d’une nouvelle convention, avec le symbolique C à 20 € en 2002, suivi d’une valorisation des consultations spécialisées, puis des actes techniques.

Il a su défendre, tracer les lignes rouges et proposer des alternatives pour l’avenir de la médecine libérale.

Il a maintenu ses objectifs, lors de sa présidence de l’UNAPL de 2004 à 2007, au Conseil économique, social et environnemental de 2002 à 2009, puis ensuite, premier médecin libéral, à la HAS de 2004 à 2009, date à laquelle la maladie l’a rattrapée.

Claude, c’est une énergie avec une capacité extraordinaire de résistance et de travail, une fermeté sur le fondamental, une vision au-delà du demain, un bâtisseur sans failles. C’est aussi un charisme et une pédagogie infatigable.

Au-delà du Président, ce sont des qualités humaines dans l’écoute, une chaleur dans les relations, et une amitié indéfectible.

A Béatrice, son épouse, à sa famille, nous exprimons toute notre peine.

Dr Yves Decalf

ancien président du Syndicat National des Spécialistes des Maladies du Cœur et des Vaisseaux,

ancien président de l’UMESPE




Mission santé : 1,5 milliard d’euros en 2018

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L’Avantage Supplémentaire Maternité est entré en vigueur

L’avenant conventionnel signé en avril dernier instaurant un Avantage Supplémentaire Maternité (ASM) pour les femmes médecins – que prévoyait le PLFSS 2017 – s’applique depuis le 29 octobre dernier. Sous condition d’interruption totale d’exercice médical, une aide financière de 3 100 euros brut sera versée durant trois mois aux praticiennes du secteur 1 ou ayant souscrit à l’OPTAM (ex CAS). Cette somme se réduit à 2 066 euros brut pour les praticiennes de secteur 2 à temps plein. Pour un mi-temps (8 demi-journées hebdomadaires) en secteur 1, la prestation mensuelle est de 1 550 euros brut et de 1 033 euros brut en secteur 2.

En cas de congé paternité, l’aide sera égale à 36 % de l’aide maternité, soit 1 116 euros brut pour un praticien temps plein en secteur 1 ou ayant souscrit à l’OPTAM et 744 euros brut pour un praticien temps plein en secteur 2. A mi-temps, cette allocation mensuelle s’élèvera respectivement à 558 euros brut et à 372 euros brut. Versée en plus des droits acquis en matière de maternité (ou d’adoption), cette aide financière sera versée à compter du mois suivant l’arrêt de travail et pour une durée de trois mois.




Les usagers font leur entrée à l’ANAP

Pour la première fois, le conseil d’administration de l’Agence Nationale d’Appui à la Performance des établissements de santé et médico-sociaux (ANAP) accueille en son sein quatre représentants des usagers du système de santé : Claude Rambaud, vice-présidente du Lien (association de victimes d’accidents médicaux et d’infections nosocomiales), ex coprésidente du CISS (devenu France assos santé) et représentante des usagers auprès de la HAS, Gérard Raymond, président de la Fédération Française des Diabétiques (son suppléant), Isabel Da Costa, administratrice des Associations des Paralysés de France (APF), Claude Finkelstein, présidente de la Fédération Nationale des Associations d’usagers en Psychiatrie (FNAPSY), sa suppléante. « Ces nominations concrétisent un mouvement engagé depuis plusieurs années par l’ANAP pour travailler plus étroitement avec les usagers du système de santé, notamment lors de ses universités d’été », commente l’ANAP.




Téléexpertise et téléconsultation : deux nouveaux actes à la nomenclature

Une décision de l’Union Nationale des Caisses d’Assurance Maladie (UNCAM) publiée au JO le 27 octobre dernier inscrit dans la nomenclature la téléexpertise et la téléconsultation en Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD). Cette décision fait suite à l’avenant conventionnel n° 2 signé en mars dernier par l’UNCAM, MG France, la FMF et Le Bloc. Elle ajoute deux articles à la Nomenclature Générale des Actes Professionnels (NGAP) et crée deux nouveaux actes, TDT et TTE.

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Une cardiologue devrait présider la HAS

Candidate du Président de la République, le Pr Dominique Le Guludec (64 ans) devrait prochainement devenir la présidente de la Haute Autorité de Santé (HAS). Cette cardiologue, chef du service de médecine nucléaire et biophysique à l’hôpital Bichat (AP-HP) et présidente de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), succédera ainsi à Agnès Buzyn qui a quitté en mai dernier la présidence de la HAS pour le ministère de la Santé.




Halte à la pléthore de commissions consultatives

En juillet dernier, devant le Parlement réuni en congrès, Emmanuel Macron avait fait part de son intention de mettre un terme à la multiplication des commissions de consultations en faisant du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) l’instance consultative de référence. Dans une circulaire du 24 octobre dernier, Edouard Philippe invite son Gouvernement à réduire le nombre de commissions consultatives et à moderniser les procédures de consultation préalable. « Il est encore trop souvent proposé de créer de nouvelles instances sans réévaluation de la pertinence de conserver d’autres commissions préexistantes », écrit le Premier ministre, qualifiant cette profusion de « contreproductive dès lors qu’elle conduit à mener des consultations sur des périmètres trop étroits ». Désormais, l’organisation des consultations et concertations préalables devront « faire l’objet d’une stratégie élaborée au niveau ministériel afin d’être décloisonnée et de ne pas suivre des logiques de direction ou de service », privilégiant les consultations ouvertes par voie électronique.




Les trois délégués à l’accès aux soins ont commencé leur mission

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Le cabinet « santé » de la ministre

YANN BUBIEN (45 ans), directeur adjoint de cabinet,santé. Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Bordeaux et ancien élève de l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique (EHESP), il était, jusqu’à sa nomination, directeur général du CHU d’Angers. Il a été précédemment directeur adjoint de cabinet de deux ministres de la Santé, Roseline Bachelot et Xavier Bertrand.

JACQUES-OLIVIER DAUBERTON (37 ans), conseiller chargé de la sécurité sanitaire et, en principe, des relations avec les médecins libéraux. Médecin généraliste, il a été président du Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants (REAGJIR) « pour défendre la médecine générale et l’exercice pluriprofessionnel ».




Agnès Buzyn, nouvelle ministre de la Santé : les libéraux dans l’expectative

Sans préjuger de l’avenir, les médecins libéraux sont quelque peu inquiets quant au sort que la nouvelle ministre de la Santé réservera à la médecine libérale.

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A l’horizon 2040, encore plus de médecins femmes, moins de libéraux

Rapportée à la demande, l’offre de soins  libérale pourrait diminuer de près de 30 % d’ici à 2027 et demeurer inférieure de 18 % à son niveau de 2015 d’ici à 2040. C’est ce qui ressort des projections de la Direction de la recherche, de l’Evaluation, des Etudes et des Statistiques (DREES) publiées dans une de ses dernières études (*).

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DPC – Conflit sur les conflits d’intérêts

Des désaccords à propos des conflits d’intérêts ont provoqué l’arrêt de l’activité d’évaluation des programmes de DPC de la Commission Scientifique Indépendante (CSI) des médecins. Le ministère de la Santé a été saisi du problème et des négociations sont pour une sortie de crise et une reprise des travaux.

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Nouvelle convention, morne bilan

A part quelques augmentations de tarifs qui ont pris effet ou prendront effet en fin d’année ou… l’année prochaine, le bilan de la convention signée l’année dernière ne soulève pas l’enthousiasme.

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Désert médical : un concept difficile à cerner

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Rétablir la confiance avec les libéraux, une priorité pour Agnès Buzyn

Sortie de Marisol Touraine, entrée d’Agnès Buzyn, nommée ministre des Solidarités et de la Santé le mercredi 17 mai. Celle qui tenait encore, le matin-même de sa nomination, une conférence de presse en tant que présidente de la Haute Autorité de Santé (HAS) va avoir la lourde tâche de recoudre la déchirure qui a été en s’accentuant entre l’ex-ministre de la Santé et les médecins libéraux. 

Selon un sondage réalisé par le Journal International de la Médecine, 86 % des professionnels de santé juge mauvais le bilan de Marisol Touraine et ils sont même 61 %  à le qualifier de « très mauvais ». C’est sans doute parmi ces derniers que doit se trouver la plus grande proportion de libéraux ! Dès le début de son mandat, les rapports se détériorent avec eux lorsque Marisol Touraine, conformément aux promesses du candidat François Hollande, s’attaque aux dépassements d’honoraires. Le Contrat d’Accès aux Soins (CAS) mis en place après d’âpres négociations est vécu par les intéressés comme une stigmatisation. Et ce ne sont pas les nouveaux contrats responsables plafonnant la prise en charge des dépassements instaurés plus tard qui amélioreront les choses, les libéraux les percevant comme une attaque contre le secteur 2.

Ce n’était qu’un préambule : 2015 avec l’entrée en scène de la loi de santé sera l’année définitive de la rupture. Ce texte de 227 articles dit de « modernisation de notre système de santé » et qui devait permettre d’amorcer le fameux « virage ambulatoire », leitmotiv du quinquennat, a concentré toute la colère des médecins libéraux. Ils y ont vu une bureaucratisation tous azimuts là alors qu’ils attendaient à de la simplification et de l’autonomie pour élaborer des projets de terrains. Mais surtout, le tiers-payant généralisé obligatoire aura été le point de crispation majeur.

Quant aux conditions de participation au service public hospitalier imposées à l’hospitalisation privée, elles ont été jugées discriminatoires et, de fait, elles le sont : interdire la pratique des dépassements d’honoraires aux établissements privés désireux de participer au service public quand on continue de les autoriser à l’hôpital public où de surcroît ils sont souvent les plus élevés – ce n’est pas traiter équitablement les acteurs du système de santé.

Commissions de conciliation, réécriture de certain articles n’y ont rien fait : les libéraux sont descendus dans la rue et ont fait grève. En vain. Le « dogmatisme » de Marisol Touraine qu’ont dénoncé les syndicats médicaux l’a emporté et la loi a été adoptée.

L’hospitalocentrisme de l’ex-ministre n’a pas pour autant satisfait les hospitaliers. Marisol Touraine quitte d’ailleurs l’avenue de Ségur accompagnée depuis la mi-avril d’une grève des internes qui refusent une réforme du 3e cycle des études médicales passée en force et qui demandent le report de son entrée en vigueur prévue pour la rentrée prochaine.

Les praticiens hospitaliers ont été souvent échaudés par la lenteur de l’adoption des décisions, qu’il s’agisse de la réhabilitation du pouvoir médical à l’hôpital, de leur statut, des mesures en faveur de l’attractivité de l’exercice hospitalier ou encore des alternatives à la T2A. Et s’ils ont plutôt favorablement accueilli la réforme des Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT), ils n’ont pas apprécié sa mise en place à marche forcée.

Comme un bilan n’est jamais absolument négatif, on peut mettre au crédit de Marisol Touraine d’avoir tenu bon face aux partisans de la manière coercitive pour régler le problème des déserts médicaux. Affirmant que le conventionnement sélectif était contre-productif, la ministre a poursuivi dans la voie de l’incitation en créant de nouveaux dispositifs comme les Praticiens Territoriaux de Médecine Générale (PTMG), en accélérant le déploiement des Maisons de Santé Pluriprofessionnelles (MSP), passées de 150 à 1 000 pendant le quinquennat et dont l’augmentation était au programme de tous les candidats à l’élection présidentielle, celui d’Emmanuel Macron y compris. Elle a aussi favorisé la mise en place d’une prime de 50 000 euros pour les jeunes praticiens s’installant dans les zones sous-dotées. L’avenir dira si ces mesures seront efficaces.

Au chapitre de la santé publique, le compte n’y est pas non plus. Certes, Marisol Touraine a agi pour améliorer l’accès à l’IVG et à la contraception, autorisé l’expérimentation d’une salle d’injection à moindre risque.

Mais elle quitte le ministère sans avoir tranché sur l’épineuses question des obligations vaccinales et si elle a imposé le paquet de cigarettes neutre, dont l’efficacité est jugée limitée par beaucoup, elle n’a pas fait preuve du même autoritarisme qu’avec les libéraux pour imposer une baisse significative du tabac.

Qu’importe les quelques mesures positives, Marisol Touraine part avec une cote de popularité chez les médecins libéraux du même ordre que celle du Président de la République qui l’aura maintenue, contre vents et marées, cinq années entières dans ses fonctions.

On peut souhaiter bonne chance et bon courage à Agnès Buzyn : elle va devoir renouer le dialogue pour avancer sur des dossiers dont certains restent « urticants » pour les libéraux, comme celui du tiers-payant qui deviendrait généralisable et non plus obligatoire.

Emmanuel Macron avait dit vouloir un médecin comme ministre de la Santé. Il a tenu parole. C’est habile mais ne signifie pas pour autant une adhésion acquise des médecins libéraux qui ont appris a être très, très prudents. Et puis, Agnès Buzyn est une hospitalière, ce qui n’est pas forcément de très bonne augure pour la médecine de ville.




Agnès Buzyn, la nouvelle ministre de la santé

Le Pr Agnès Buzyn, 54 ans, présidente du collège de la Haute Autorité de Santé (HAS) depuis mars 2016 – et jusqu’au jour de sa nomination comme ministre de la Santé – après avoir assuré la présidence de l’Institut National du CAncer (INCA) de 2011 à début 2016, n’est pas une inconnue pour les médecins.

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« Dis doc, t’as ton doc ? »

Une campagne nationale au long cours incite les quelque 80 % de médecins qui s’en remettent à l’autodiagnostic et à l’automédication à avoir un médecin traitant personnel.

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ECN 2016 : la cardiologie parmi les spécialités privilégiées par les étudiants

En 2016, les étudiants affectés à l’issue des Epreuves Classantes Nationales avaient 25 ans en moyenne et étaient majoritairement des femmes. La cardiologie figure parmi les spécialités choisies prioritairement par les hommes.

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PDSA : la baisse du volontariat continue

L’enquête annuelle de l’Ordre confirme la baisse constante de la participation des médecins libéraux à la Permanence Des Soins Ambulatoires (PDSA). Pour l’Ordre, le vieillissement des médecins assurant les gardes, le peu d’appétence des jeunes diplômés pour l’exercice libéral et l’insuffisance des rémunérations des astreintes en sont la cause.

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Les études médicales rêvées des étudiants

Sortir de la logique compétitive des ECN, développer les outils pédagogiques numériques, privilégier l’interprofessionnalité, repenser la place de l’humain en médecine, introduire certification et recertification, telles sont quelques-unes des propositions que l’Association Nationale des Etudiants en Médecine de France (ANEMF) a fait connaître à tous les candidats à l’élection présidentielle. On verra ce qu’en fera le nouveau Gouvernement.

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ROSP 2016 : 2 475 euros en moyenne pour les cardiologues

Depuis la création de la Rémunération sur Objectifs de Santé Publique en 2012, la rémunération moyenne des cardiologues ne cesse d’augmenter. Sur sept indicateurs cliniques les concernant, seuls deux sont à la baisse l’année dernière.

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Le stationnement gratuit des médecins remis en cause

Dans de nombreuses villes, le caducée ne dispense plus les médecins en visite chez leurs patients de payer leur stationnement, et la proposition d’un abonnement annuel de 240 euros (120 euros pour 120 visites ou plus effectuées dans l’année) ne fait pas l’unanimité.

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Menace d’étatisation sur la retraite des médecins

Quelques semaine avant la fin du quinquennat, le Gouvernement Hollande a élaboré un projet de décret visant notamment à placer sous tutelle de l’Etat la gestion des fonds de réserve des retraites complémentaires des professions libérales, dont celle des médecins, administrées par la CARMF. Le SML s’en est ému et a sonné l’alerte. Le Syndicat des Médecins Libéraux « tient à préserver le peu d’autonomie qui reste » à ce régime complémentaire et « à protéger les réserves des médecins des mains de l’Etat ». « Celui-ci pourrait aisément succomber à la tentation de les capter pour combler les déficits d’autres régimes moins bien organisés », commente le SML, qui avait aussitôt écrit à Marisol Touraine pour lui demander de revoir sa copie.




Un guichet unique pour la convergence informatique des GHT

L’Agence des Systèmes d’Information partagées de santé (ASIP Santé) et l’Agence Nationale d’Appui à la Performance des établissements de santé (ANAP) ont annoncé l’ouverture d’un « guichet unique »

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HAS : les usagers entrent, les libéraux sont sortis !

La recomposition du collège de la Haute Autorité de Santé (HAS) avait vu le départ du seul médecin libéral, en la personne de Jean-François Thébaut, ce qu’avaient vigoureusement dénoncé la CSMF et le SML (voir Le Cardiologue n° 401).

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Numéro  unique 116 117 : bien, mais…

Une fois n’est pas coutume, une des dernière annonces de Marisol Touraine a été saluée favorablement par les médecins libéraux : le lancement du 116 117, numéro national pour joindre un médecin de garde la nuit ou le week-end.

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ALD : nouvelle étape dans la simplification des procédures

Un premier décret d’octobre 2016 avait allégé les modalités d’élaboration du protocole de soins en la confiant au seul médecin traitant avant transmission au service du contrôle médical de l’Assurance Maladie dont l’absence de réponse sous deux semaines vaut avis favorable.

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Succès de la Journée du Cœur 2017

Encore plus de visiteurs qu’en 2016 ! La Journée du Cœur 2017 a été plébiscitée pour son approche au quotidien du cœur, à travers ateliers et conférences qui ont permis aux participants

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La CSMF prône une fédération des CPTS

L’assemblée générale de la CSMF a arrêté ses priorités pour l’année 2017.

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François Godineau nommé « expert de haut niveau »

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Le SML craint le report des revalorisations

Le rythme des dépenses du régime général poursuit une croissance soutenue puisque pour le seul mois de janvier, elles ont progressé de 3,8 % par rapport à janvier 2016.

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Jean-Luc Baron, réélu président de la Conférence Nationale des CME de l’hospitalisation privée

Le Dr Jean-Luc Baron, président de la Conférence Médicale d’Etablissement (CME) de la clinique Clémentville à Montpellier, vient d’être réélu à la présidence de la Conférence Nationale des Présidents de CME de l’Hospitalisation Privée (CNPCMEHP). Elu pour la première fois à la présidence en 2010, il entame son troisième mandat, d’une durée de trois ans. 

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Ni libéraux, ni usagers au collège de la HAS !

Le nouveau collège de la Haute Autorité de Santé (HAS), présidé par l’onco-hématologue Agnès Buzyn, comprend Anne-Marie Armanteras de Saxcé, actuelle DGOS, Christian Thuillez, ancien président de la conférence des doyens,

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Insécurité : pour les syndicats, il est urgent d’agir

En février dernier, après le drame de Nogent-le-Rotrou, la CSMF a écrit à la ministre de la Santé et au ministre de l’Intérieur pour leur rappeler que « l’heure n’est plus à des réflexions et à des réunions, elle est à l’action ! ».

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L’insécurité des médecins est en augmentation

En 2016, l’Observatoire de la sécurité de l’Ordre a enregistré 968 déclarations d’incidents. C’est le nombre de déclarations le plus important depuis 2003, année de la création de cet Observatoire

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Les bénéfices de la prise de rendez-vous en ligne

Moins de rendez-vous non honorés, gain de temps et d’efficience sont les principaux avantages mis en avant par les médecins dans une étude menée par l’URPS d’Ile-de-France.

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Présidentielle : la dernière ligne droite

Sans être exhaustif, il n’est pas inutile de rappeler les positions et propositions des deux candidats à quelques jours du dernier tour de scrutin sur quelques questions clés qui intéressent particulièrement les médecins libéraux.

 

Les propositions des candidats du deuxième tour :

Emmanuel Macron

Marine Le Pen
Les propositions des candidats du premier tour :

François Fillon

Jean-Luc Mélanchon

Benoît Hamon

Nicolas Dupont-Aignan




Emmanuel Macron

Le fondateur d’En Marche ! nous présente son projet santé au travers de points-clés qui intéressent particulièrement les médecins libéraux.

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Jean-Luc Mélenchon

Le Président de la France Insoumise nous fait part de ses propositions santé qui intéressent les médecins libéraux.

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Nicolas Dupont-Aignan

Une France à nouveau debout, tel est le projet de Nicolas Dupont-Aignan qui nous fait part de ses projets Santé.

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Benoît Hamon

Benoit Hamon, représentant le Parti socialiste depuis les primaires, nous expose les points de son projet Santé.

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François Fillon

De son projet pour la France, François Fillon nous répond sur des questions clés qui intéressent les médecins libéraux et le monde de la Santé

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Marine Le Pen

Le Cardiologue rappelle les propositions de la Présidente du Front National sur des points clés liés à la Santé.

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La qualité de vie est la priorité des futurs médecins

Une enquête menée sur les motivations des étudiants en médecine auprès des étudiants en médecine révèle leurs priorités et explique les difficultés actuelles pour assurer la relève médicale sur le territoire.

L’avenir appartient aux jeunes générations, c’est une évidence. Pour la profession médicale, c’est une inquiétude nourrie du constat que les jeunes se détournent de l’exercice libéral, s’installent de plus en plus tard ou privilégient le salariat. Les postulants aux études de médecine ne manquent pourtant pas et sont même de plus en plus nombreux. Mais que veulent les étudiants en médecine et qu’est-ce qui les motivent à entreprendre un cursus qui compte parmi les plus longs et les plus difficiles ? Pour le savoir, Appel Médical Search a fait réaliser une enquête par Stethos, cabinet d’études spécialisé dans la santé.

Les réponses des futurs praticiens dessinent un profil professionnel bien éloigné de celui de leurs aînés mais qui expliquent les difficultés croissantes que connaît notre pays à assurer la relève pour un accès aux soins à tous sur tout le territoire. Invités à choisir, parmi plusieurs propositions, leurs principales sources de motivations par rapport au projet professionnel, les étudiants en médecine placent en tête « exercer un métier utile » (74 %), suivie de « aider/sauver les patients » (73 %), mais en troisième position, et quasiment à égalité avec les deux premières, la proposition « avoir une qualité de vie satisfaisante » (70 %). Très logiquement, interrogés sur leurs craintes par rapport à leur projet professionnel, celle qui fait le score le plus important est la crainte du sacrifice de la vie privée (69 %), devant le risque d’erreurs ( 65 %), la quantité de travail importante (64 %), ne pas être à la hauteur (61 %) et la relation entre les médecins et l’Etat (59 %).

A la question « à terme, quel mode d’exercice pensez-vous choisir », près de 45 % des étudiants interrogés disent vouloir privilégier une activité mixte permettant de combiner salariat et exercice libéral. Le choix de l’exercice exclusivement salarié ou exclusivement libéral recueille le même suffrage (28 %). Sans surprise, le cabinet privé (42 %) recueille la préférence des répondants souhaitant pratiquer la médecine de façon libérale ou mixte. Quant à ceux qui souhaitent avoir un exercice salarié ou mixte, ils privilégient nettement (62 %) le CHU.

Des mesures incitatives qui n’incitent pas

Concernant le choix du lieu d’affectation, pas de surprise non plus : les étudiants plébiscitent les grandes villes, choisies par près de 90 % des étudiants interrogés, Paris/Ile-de-France (19 %) et Lyon (17 %) arrivant en tête de peloton. Ce qui ne les empêche pas de se déclarer très majoritairement (83 %) sensibles à la lutte contre les déserts médicaux. Pour autant, seuls 6 % des étudiants considèrent que les mesures gouvernementales actuellement développées peuvent les inciter à s’installer dans un « désert » médical à long terme. A contrario, 56 % déclarent que ces mesures ne les inciteront pas à s’installer dans une zone sous-médicalisée. Manifestement, les mesures incitatives ne compensent pas le manque d’attraction de ces déserts. Appel Médical Search cite quelques commentaires entendus lors des entretiens approfondis au cours de l’enquête et qui résument parfaitement le problème et la difficulté qu’il y a à le résoudre : « Je ne veux pas de restriction une fois diplômé et devoir m’installer là où la qualité de vie est repoussante » ; « ça ne m’intéresse pas car sur le plan social c’est désertique et pauvre et en général, un désert ça s’agrandit ». Seule une dynamisation plus globale de ces régions pourrait augmenter leur attirance pour ces zones. « Ce n’est pas un médecin qui va faire vivre un village, les commerçants et les structures publiques jouent aussi », fait valoir un étudiant. On ne peut lui donner tort : pourquoi les médecins s’installeraient dans des endroits déjà désertés par l’école, les commerces, les services publics, les transports et les entreprises ?




Les dispositifs d’automesure de l’INR seront bientôt remboursés

Le 10 janvier dernier, la Haute Autorité de Santé (HAS) a rendu un avis favorable au remboursement par l’Assurance Maladie de dispositifs d’automesure de l’INR chez l’adulte porteur de valve mécanique cardiaque traité par AVK et au maintien de leur remboursement (initié en France en juillet 2008) chez les enfants âgés de moins de 18 ans traités par AVK au long cours. Le décret autorisant le remboursement est attendu dans le courant du 2e semestre de cette année. Nous reviendrons plus longuement sur ce sujet à l’occasion de cette parution. Rappelons dès à présent que la prescription des analyseurs d’automesure devra être assurée par un médecin spécialiste en chirurgie cardiaque ou en cardiologie d’un établissement hospitalier public ou privé, le renouvellement de la prescription des bandelettes pouvant être assuré par le médecin traitant, le cardiologue, ou le chirurgien cardiaque. Par ailleurs, ces dispositifs seront réservés aux patients ayant reçu une éducation sur le traitement par AVK et une formation à l’automesure avec réussite au contrôle des connaissances théoriques et pratiques.




Plaidoyer pour un allongement des études de cardiologie

Dans une lettre aux ministres chargés de la réforme du 3e cycle des études médicales, des représentants de la spécialité demandent un allongement de la durée de formation des futurs cardiologues et s’alarment de la baisse prévue du nombre d’internes dans la discipline.

Une réforme du 3e cycle des études médicales est en préparation qui inquiète quelque peu les instances de la cardiologie.  Dans un courrier adressé aux ministres en charge de cette réforme, qu’ils ont rendu public, Jean-Yves Le Heuzey, président de la Société Française de Cardiologie (SFC) et président du Collège National Professionnel (CNP) de cardiologie, Gabriel Steg, président de la sous-section 51-02 du Conseil National des Universités (CNU), Jean-Pierre Binon, président du Syndicat National des Spécialistes des Maladies du Cœur et des Vaisseaux (SNSMCV) et vice-président du CNP, et Richard Isnard, président du Collège National des Enseignants de Cardiologie (CNEC), « s’associent pour exprimer leur grande préoccupation concernant la nouvelle maquette de la médecine cardiovasculaire et regrettent qu’aucune réponse claire à leurs interrogations ne leur ait été apportée ». Sur quoi porte cette « grande préoccupation » ? Sur la durée prévue pour la formation des cardiologues qu’ils jugent « largement insuffisante ». A commencer par le tronc commun de formation, d’une durée actuelle de quatre ans, qui « est trop court ». Arguant du fait que « la médecine cardiovasculaire est la spécialité médicale clinique la plus hautement technique », les coauteurs de la lettre expliquent que, si la durée de ce tronc commun n’est pas allongée, cela « ne permettra pas l’acquisition des compétences cliniques qui vont de la prévention à la gestion des urgences cardiovasculaires, en passant par la prise en charge de patients de plus en plus âgés et porteurs de comorbidités, et des compétences médico-techniques (échographie, échodoppler vasculaire, Holter, épreuves d’effort, etc.), qui sont aujourd’hui indissociables du métier de cardiologue ». C’est si vrai qu’actuellement « la quasi-totalité des internes fait un post-internat pour parfaire leur formation », soulignent les coauteurs qui rappellent que dans la majorité des pays européens, la formation des cardiologues se fait sur une durée de six ans.

Outre le problème du tronc commun, les signataires soulèvent également la question des formations aux surspécialités. La cardiologie interventionnelle, la rythmologie, la cardiologie congénitale et pédiatrique et l’imagerie cardiovasculaire d’expertise ont acquis une reconnaissance qu’ils saluent comme « un progrès ». Mais ils considèrent qu’une seule année de formation à ces surspécialités est insuffisante. « Nous demandons une durée homogène de formation de 5 ans pour tous les étudiants s’engageant dans le DES de médecine cardiovasculaire avec des parcours différenciés de 2 ans entre les différents métiers de la discipline dès la fin de la 3e année ».

Les quatre présidents expriment par ailleurs leur inquiétude concernant la diminution prévue du nombre d’internes dans leur discipline « qui sera loin de pouvoir compenser le départ prévisible des cardiologues proches de la retraite ». Affirmant que « ce point n’a fait l’objet d’aucune concertation », ils demandent le maintien du nombre d’internes dans leur discipline au niveau actuel. Une requête qui n’a manifestement pas été entendue, puisqu’un arrêté du 26 décembre dernier déterminant le nombre d’internes à former par spécialité pour la période 2016-2020 montre que le nombre d’internes en médecine cardiovasculaire passe de 208 pour la période 2016-2017 à 200 pour la période 2017-2018. Ce n’est pas une bonne nouvelle pour la cardiologie, d’autant que, au concours de l’ENC 2017, seront nommés 54 nouveaux internes en médecine vasculaire, discipline reconnue fin 2015 comme  spécialité médicale à part entière.