Élections URPS 2021 : résultats pour les cardiologues

Chère Consœur, Cher Confrère,
Le SNC félicite les 27 cardiologues élus aux élections URPS 2021 dont 21 sont membres de notre Syndicat. Issus de toutes les centrales syndicales (Avenir Spé-Le Bloc, CSMF, FMF, SML et UFMLS) et présents dans toutes les régions, ils pourront assurer ainsi la représentation territoriale pour la profession.
Le faible taux de participation aux élections URPS (22%) amène la nécessaire réflexion sur la future représentativité des médecins libéraux devant les instances régionales.
Cela ne fait que renforcer notre volonté de s’inscrire dans une démarche de syndicat moderne et de services qui intègre de plus en plus de jeunes.
N’hésitez pas à vous rapprocher de vos représentants syndicaux locaux qui peuvent vous accompagner dans vos projets ou problématiques.
 
Cardiologiquement votre.
Marc Villaceque, président
Vincent Pradeau, secrétaire général

Résultats du collège des spécialistes




Elections aux URPS du 31 mars au 7 avril 2021

Chère Consœur, Cher Confrère,

La semaine prochaine, à partir du mercredi 31 mars et jusqu’au mercredi 7 avril inclus, vous êtes appelés à voter pour vos représentant aux URPS.

Notre représentativité

Les mois difficiles que nous traversons depuis 1 an, et la mutation profonde de l’exercice médical en cours, rendent plus que jamais nécessaire une présence forte des cardiologues au sein des instances qui représentent les médecins libéraux auprès des autorités. Qu’elle soit régionale (ARS) ou nationale (CNAM, DGOS), cette représentativité est primordiale.

Vous retrouverez les candidats qui représentent le Syndicat National des Cardiologues sur les listes des différentes centrales syndicales :

  • AVENIR SPÉ-LE BLOC
  • CSMF
  • FMF
  • SML

Vote électronique

Pour la première fois dans l’histoire syndicale, le vote sera électronique. Vous trouverez en pièce jointe au format pdf, toutes les informations relatives à la procédure de vote.

Pour participer activement à l’avenir de notre profession : 

du 31 MARS AU 7 AVRIL : VOTEZ !

Confraternellement. 

Vincent Pradeau
Secrétaire général




Expertise, interactivité et convivialité : les Staff thématiques, une nouvelle offre FormatCoeur au plus près de votre pratique !

Chère consœur, Cher confrère,

FormatCoeur/UFCV poursuit sa dynamique innovante en vous proposant pour la première fois une nouvelle modalité de DPC, les Staffs thématiques. Ce projet est piloté et soutenu par l’ensemble des équipes de FormatCoeur et du Syndicat National des Cardiologues.

L’Insuffisance cardiaque : thème n° 1

Autour d’un expert de ce domaine, un petit groupe de cardiologues dont vous ferez partie, sera invité à présenter des dossiers de consultation ou d’hospitalisation, sélectionnés pour les problèmes complexes qu’ils soulèvent. Les échanges structurés avec le groupe du Staff vous permettront d’avancer dans la résolution de ces situations difficiles.

Le Staff thématique en pratique

Ces staffs sont nationaux, et chacun où qu’il soit, pourra s’y inscrire. Ils se tiendront en visioconférence sur la plateforme ROFIM que nous avons retenue pour sa qualité technique et la confidentialité des données médicales qu’elle permet. Notre ami, le docteur Frédéric Mouquet sera le premier expert pour la session qui se tiendra mardi 20 avril à 20h30.

Tout au long de l’année, ce seront 4 sessions de 2 heures que nous proposerons, avec le même groupe sur ce même thème. L’engagement à participer est d’une année calendaire. Ce sont des cycles annuels et rien ne vous empêchera dès l’année prochaine, d’interrompre votre participation ou de participer à un autre staff sur une autre thématique.

En suivant avec assiduité ces réunions, chaque participant validera son DPC (pour la partie évaluation des pratiques professionnelles EPP qui est, pour mémoire, obligatoire) et pourra bénéficier d’une indemnité forfaitaire de 540 euros pour l’ensemble du cycle annuel.

Une réunion préliminaire vous permettra de vous approprier la plateforme ROFIM et de régler les derniers détails avec les organisateurs.

Staff thématique

Insuffisance cardiaque

Visioconférence mardi 20 avril 20h30

Nous vous invitons chaleureusement à rejoindre ce Staff en vous inscrivant auprès de notre secrétariat :

par mail

par téléphone au 01 45 42 74 19

A bientôt !

Marc Villaceque, Pierre Marette, Thierry Garban, Adrien Salem




Le cardiologue, son patient et le vaccin contre le SARS-CoV-2 Episode 1

Nous vivons un moment historique dans une épidémie : la mise à disposition de vaccins efficaces, dans des délais inédits et de façon massive, alors qu’il n’y a toujours pas de traitement curatif. Même si un tel événement s’accompagne logiquement de nombreux problèmes que les esprits chagrins prennent plaisir à rappeler, n’oublions pas le fait essentiel : il s’agit d’un exploit. Et la critique, facile, ou les problèmes rencontrés, ne doivent pas démotiver tous les acteurs de l’immense chaine logistique de la vaccination.
En consultation, nos patients posent des questions relatives au vaccin auxquelles ils attendent des réponses simples. Que répondre à certaines d’entre elles ? Le point avec François Diévart

Docteur, dois-je me faire vacciner ?

Oui, il faut se faire vacciner

Et il faut encourager la vaccination. La HAS indiquait sur ce point que la décision partagée de vaccination repose sur un colloque singulier du patient avec le médecin et qu’elle est fondée sur les éléments suivants :

  • Evaluation de la situation clinique,
  • Information sur les bénéfices et les risques des vaccins et préférences,
  • Questionnements et craintes.

Le médecin, un référent

Si l’on pouvait s’attendre à des questions précises et critiques sur le vaccin, dans la pratique les médecins constatent que dans la majorité des cas, plutôt qu’une réponse critique, nuancée ou argumentée, les patients recherchent l’approbation de leur médecin sur un choix qu’ils semblent préférer, se faire vacciner. Face aux nombreux conseils dispensés, les personnes âgées notamment, hésitent et s’en remettent à l’avis de leur médecin.

Le vaccin, oui, mais continuons de respecter les gestes barrières

Il semble donc utile de conforter les patients par un oui franc, en indiquant que le vaccin, associé aux gestes barrières, est le meilleur moyen actuel d’arriver au terme de l’épidémie.

Adapter sa stratégie d’argumentation

Si le patient pose d’autres questions, laissons-le s’exprimer librement. Il faut alors argumenter en fonction de ses préférences, questionnements et craintes.

  • Bénéfice-risque : préciser que le risque zéro n’existe pas et rappeler que le rapport bénéfice-risque dans la situation actuelle penche nettement pour le vaccin.
  • Logistique : il est nécessaire d’atténuer les critiques vis-à-vis des problèmes de logistique et de rappeler que nous disposons enfin d’un vaccin.
  • Rendez-vous : guider les patients sur les moyens d’obtenir un rendez-vous pour se faire vacciner.

Docteur, je suis sous anticoagulant, puis-je me faire vacciner ?

Ici, il y a consensus scientifique : il est possible de vacciner une personne recevant des anticoagulants, mais sous certaines précautions.

La vaccination par voie intramusculaire (IM) n’est pas contre-indiquée chez les patients sous anticoagulants ou ayant un trouble de l’hémostase. Certaines précautions sont toutefois nécessaires.

En cas de prise d’AVK, l’INR doit être dans la cible thérapeutique. L’injection IM doit être faite dans le muscle deltoïde. Il faut utiliser une aiguille de petit calibre puis, une fois l’injection faite, exercer une pression ferme au point d’injection sans masser ni frotter pendant au moins 2 minutes. Il est obligatoire d’informer le patient du risque d’hématome.

En cas de trouble de l’hémostase, la vaccination par voie IM pourra être effectuée dans les mêmes conditions si l’intérêt de la vaccination l’emporte sur le risque.

Il est recommandé de ne pas injecter le vaccin par voie intraveineuse, sous-cutanée ou intradermique.

Docteur, avec ma maladie cardiaque, suis-je prioritaire pour être vacciné ?

Cela dépend de la maladie.

La stratégie vaccinale choisie par la France est celle d’une mise en place progressive de la vaccination allant des personnes les plus à risque qui sont prioritaires, aux personnes les moins à risque, dont le tour viendra.

Cette stratégie se décline en 5 phases successives et nous en sommes à la phase 2.

La phase 1 concerne les résidents d’établissements accueillant des personnes âgées, les résidents en services de longs séjours (EHPAD, USLD …) et les professionnels exerçant dans les établissements accueillant des personnes âgées (en premier lieu en EHPAD, USLD) ayant eux-mêmes un risque accru de forme grave/de décès (plus de 65 ans et/ou présence de comorbidité(s)).

La phase 2 concerne les personnes de 75 ans et plus, en commençant par les personnes les plus âgées et/ou celles ayant une ou plusieurs comorbidité(s), puis les personnes de 65-74 ans, avec en priorité celles ayant au moins une comorbidité, puis les professionnels du secteur de la santé et du médico-social âgés de 50 ans ou plus et/ou ayant une ou plusieurs comorbidité(s) quel que soit leur mode d’exercice.

Les comorbidités sont les suivantes :

  • l’obésité (IMC >30), particulièrement chez les plus jeunes ;
  • la bronchopathie chronique obstructive et l’insuffisance respiratoire ;
  • l’hypertension artérielle compliquée ;
  • l’insuffisance cardiaque ;
  • le diabète (de type 1 et de type 2) ;
  • l’insuffisance rénale chronique ;
  • les cancers et maladies hématologiques malignes actives et de moins de 3 ans ;
  • le fait d’avoir une transplantation d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques ;
  • la trisomie 21.

On remarque donc qu’une maladie coronaire stable ou un syndrome coronaire aigu récent, de même qu’une valvulopathie stable, dès lors qu’il n’y a pas insuffisance cardiaque (ou diabète ou HTA compliquée) ne font pas partie des comorbidités donnant accès prioritairement à la vaccination.

Confraternellement

Marc Villacèque
Président du SNC

Serge Cohen
Président du CNCF

François Dievart
Secrétaire scientifique du CNCF




Mise sous accord préalable des nouveaux hypocholestérolémiants « Anticorps anti-PCSK9 »

Chère consœur, Cher confrère,
Nous apprenons, par le Journal officiel du 10 décembre 2020, la mise sous DAP (Demande d’Accord Préalable) de la prescription des anticorps (Ac) anti-PCSK9, nouveaux hypocholestérolémiants.
Nous condamnons fermement cette mise sous tutelle du corps médical par le ministère de la Santé, alors qu’il n’y a eu aucune concertation, ni avec les sociétés savantes, ni avec les syndicats.
La bureaucratie triomphe, une fois de plus, en nous rajoutant des tâches administratives avec pour conséquence, qu’elle soit ou non souhaitée par les décideurs, une moindre prescription des médicaments innovants car coûteux, au détriment de l’intérêt du patient.
A la veille de la mise en place de cette mesure, l’Assurance-maladie n’a pas encore averti les médecins ; ni le formulaire, ni le téléservice ne sont disponibles à ce jour.

Les faits

A partir du 15 décembre 2020, la prise en charge par l’Assurance-maladie des Ac anti-PCSK9 (alirocumab et évolocumab) sera soumise à un accord préalable du service du contrôle médical, en cas d’instauration ou de renouvellement du traitement. Rappelez-vous, ce dispositif a déjà été employé pour la rosuvastatine et l’ézétimibe de 2014 à 2018.

Pourquoi une demande d’accord préalable ?

Par arrêté du 8 décembre 2020, le ministère de la Santé a décidé de cette DAP car les Ac anti-PCSK9 présentent :
• une prescription initiale par certains spécialistes,
• des risques prévisibles de mésusage chez des populations de patients non éligibles à cette prise en charge,
• un coût unitaire et global élevé pour l’assurance maladie.

Qui peut prescrire ?

Attention, la prescription initiale et le renouvellement annuel ne peuvent être faits que par un médecin spécialiste en cardiologie, endocrinologie, diabète et maladies métaboliques ou médecine interne. Entre la prescription initiale et le renouvellement annuel, le médecin généraliste peut faire le renouvellement, mais toujours par DAP.

L’accord préalable en pratique

  1. La DAP

Le prescripteur doit faire une demande d’accord préalable auprès du service du contrôle médical :

  • soit de façon dématérialisée sur son compte professionnel de l’Assurance maladie (amélipro) en utilisant le téléservice « Accord Préalable Médicament »,
  • soit par écrit à l’aide du formulaire « Demande d’accord préalable évolocumab/alirocumab ».
  1. Evaluation de la DAP

Le service du contrôle médical apprécie la demande d’accord préalable conformément aux logigrammes d’aide à la décision.
Ces logigrammes respectent le périmètre de remboursement défini par la Commission de la Transparence.
Voir les logigrammes :

  • Logigramme joe101220 evolocumab
  • Logigramme joe101220 alirocumab

Comme vous pouvez le constater en lisant ces logigrammes, la prescription d’un Ac anti-PCSK9 n’est pas permise chez les patients qui ne prennent plus de statines suite à une intolérance.

  1. Réponse de l’AM
  • En cas de demande par le téléservice, la réponse est immédiate si vous respectez le logigramme.
  • En cas de demande papier, et si accord, une attestation de prise en charge est transmise à l’assuré pour lui permettre d’aller chercher le médicament en pharmacie.
  1. Si je n’applique pas cette DAP
  • Le patient n’aura pas d’accord, le médicament ne pourra lui être délivré.

A noter : en cas de fausse déclaration, et donc de prescription hors remboursement, vous vous exposez à rembourser la totalité des boites délivrées, soit un montant de plus de 440 €uros par mois.

Les AC anti-PCSK9 pour qui ?

  • Patient avec hypercholestérolémie familiale, voir conditions pour chaque médicament.
  • Patient avec antécédent cardiovasculaire ou syndrome coronaire récent (voir tableau ci dessous)

En savoir plus…

Journal officiel 20201210 evolocumab
Journal officiel 20201210 alirocumab
Le Syndicat organisera une formation sur les modalités de prescription en janvier 2021.

Marc villacèque. Président du Syndicat des Cardiologues




e-congrès du CNCF à partir du 3 novembre 2020

Chère consœur, Cher confrère,

En ces temps troublés où le Covid s’invite et affecte nos vies parfois durablement, la cardiologie libérale est soucieuse de continuer à vous former et à vous informer.

En dépit de l’annulation de son congrès physique prévu à Strasbourg du 22 au 24 octobre 2020, le Collège National des Cardiologues Français (CNCF) a réalisé l’exploit de mettre sur pied un e-congrès dont la diffusion est programmée à partir du 3 novembre 2020. Retrouvez le contenu digital de ce congrès avec :

  • des interviews d’experts, 
  • des flashs d’actualité, 
  • des take-home messages,
  • et des communications plus classiques tournées vers la pratique de cardiologie de ville.

Le Syndicat National des Cardiologues s’associe à ce projet et apporte son plein soutien au CNCF dans ces moments difficiles. Nous encourageons tous les cardiologues libéraux à visionner ce E-congrès en se connectant ici pour un accès rapide à la plateforme de diffusion des sessions.

Retrouvez à cette occasion les interventions des membres dirigeants du SNC sur des thématiques d’actualité :

  • Dr Marc Villacèque : « Pertinence en échographie cardiaque »
  • Dr Vincent Pradeau : « Le cabinet de cardiologie à l’heure du Covid (1ère et 2e vague) »
  • Dr Frédéric Fossati : « Télécardiologie »

Protégez-vous.

Pour suivre l’actualité Covid, consultez la dernière circulaire du Syndicat sur le reconfinement ici.

Confraternellement.

Docteur Marc Villacèque. Président du Syndicat National des Cardiologues




Epidémie de Covid-19 : Vous êtes malade ou « cas contact », que faire ?

Chère consœur, Cher confrère,

Le printemps a été compliqué, l’automne l’est déjà et l’hiver promet de l’être encore plus.

Au-delà du rappel de l’importance du respect des mesures barrières dans vos vies professionnelles et personnelles, le Syndicat reste à vos côtés et met à votre disposition informations, conseils et cas pratiques.

Stock de masques (et de sécurité)

Notre circulaire de rentrée l’avait anticipé. Le 4 octobre dernier a pris fin le dispositif de distribution de masques gratuits pour les professionnels de santé libéraux.

Depuis, il vous appartient de vous approvisionner pour avoir au moins 3 semaines de stock de matériels de protection : masques chirurgicaux et FFP2 principalement et, selon votre activité, les autres EPI – gants, blouses, charlottes, tabliers, lunettes.

Pour plus d’information ici

Hygiène et pratique cardiologique

Le virus circule partout. Sensibilisez-vous à l’hygiène et à l’organisation de vos consultations en période épidémique en consultant notre Guide sur l’hygiène au cabinet en période d’épidémie (rubrique Covid-19/recommandations).

Ce guide de bonne conduite a été élaboré au printemps dernier, en pleine crise Covid, en association avec les principaux acteurs de la cardiologie libérale, hospitalière et universitaire.

Je suis cardiologue, que faire si… ?

Je présente des symptômes

  • Je me fais tester en urgence.
  • Je m’isole en attendant le résultat du test.
  • Je ne reprends pas le travail tant que je suis symptomatique.
  • Je peux reprendre mon activité au moins 48 h après la fin des symptômes.

Si j’ai besoin d’un arrêt de travail, il pourra être établi par un médecin ou par moi-même. L’Assurance Maladie prend en charge de manière dérogatoire les médecins libéraux à hauteur de 112 euros par jour.

L’arrêt de travail est à adresser à l’Assurance Maladie ainsi qu’à la CARMF [Accéder].

[En savoir plus]

Je suis « cas contact »

Le professionnel de santé identifié comme contact à risque avec difficulté à respecter les gestes barrières doit être mis en éviction au même titre que la population générale.

Dans le cas où un cardiologue non remplaçable serait porteur du SARS-CoV-2 et asymptomatique, la possibilité dégradée d’un maintien en poste avec un renforcement des mesures de précaution et d’hygiène est envisageable (afin que la balance bénéfice/risque ne soit pas défavorable).

Rappel – Qu’est-ce qu’un « cas contact » ? [voir]

Un membre de mon personnel présente des symptômes

Comme tout employeur, je dois veiller à protéger tous mes salariés, présentant ou non des symptômes (fièvre et signes respiratoires, toux ou essoufflement) :

  • Je renvoie le salarié à son domicile.
  • Je l’invite à contacter son médecin traitant.
  • J’informe les collaborateurs qui ont été en contact étroit avec le salarié.
  • Je fais nettoyer immédiatement les espaces de travail du salarié concerné.

Pour plus de précisions, consulter les recommandations officielles [voir]

Un membre de mon personnel est « cas contact »

Un membre de votre personnel identifié comme cas contact doit s’isoler pendant 7 jours et peut demander un arrêt de travail en ligne sur le site declare.ameli.fr, notamment lorsqu’il ne peut pas télétravailler.

Après avoir effectué la demande [voir] l’intéressé peut bénéficier d’un arrêt de 7 jours débutant à la date à laquelle l’Assurance Maladie l’a informé qu’il était cas contact. S’il s’est isolé avant cette date, l’arrêt pourra être rétroactif dans la limite de 4 jours. Si les résultats du test ne sont pas connus à la fin de l’arrêt initial, l’intéressé peut demander une prolongation de l’arrêt dans la limite de 7 jours supplémentaires.

Je dois garder mes enfants

Le dispositif dérogatoire d’indemnisation des arrêts de travail pour garde d’enfant pour les professionnels de santé libéraux a été réactivé depuis le 1er septembre. [voir]

J’ai un problème de santé qui me rend vulnérable

Les modalités de prise en charge des personnes vulnérables plus particulièrement exposées au Covid-19 ont évolué au 1er septembre. Important : les professionnels de santé qui partagent leur domicile avec un proche considéré comme vulnérable ne peuvent plus bénéficier d’un arrêt de travail dérogatoire indemnisé. [voir]

Votre Syndicat est présent tout au long de cette épidémie. Il s’appuie sur les recommandations gouvernementales, et s’associe aux conseils des principaux acteurs de la médecine libérale. Il peut y avoir, en fonction des régions, quelques disparités quant à ces règles : en cas de doute sur une conduite à tenir, rapprochez-vous de vos interlocuteurs locaux (ARS, URPS).

Vous estimez que notre travail est utile, vous voulez faire un geste militant : adhérez ou renouvelez votre adhésion au Syndicat National des Cardiologues [Accédez]

Poursuivons nos efforts. Protégez-vous et protégeons-nous.

Bien confraternellement.

Docteur Marc Villacèque. Président du Syndicat National des Cardiologues




Le SNC, un syndicat de services… mais pas que…

Chère consœur, Cher confrère,

Après vous avoir accompagné au plus près de votre pratique durant la crise Covid-19, le Syndicat National des Cardiologues vous offre maintenant une nouvelle aide précieuse à travers des services innovants.

Un syndicat de services : et si on parlait « avenir » de nos retraites ?

Dès la rentrée, le Syndicat National des Cardiologues s’est associé à des partenaires de qualité pour offrir à ses adhérents des services de conseils et d’accompagnement. 

Avenir individuel

Quels que soient votre âge, votre statut, votre régime d’affiliation ou votre rémunération, vous pourrez bénéficier d’une solide expertise sur le sujet de la retraite pour enfin tout comprendre et envisager sereinement l’avenir. 

Le Syndicat National des Cardiologues a mis en place une plateforme de conseil personnalisée au profit de ses adhérents.

Ne vous êtes-vous jamais posé les questions suivantes concernant votre future retraite ?

  • Aurai-je un niveau de rémunération suffisant ?
  • Comment choisir ma date optimale de départ ? 
  • Comment cumuler emploi et retraite ? 
  • Comment calculer mes droits ? 
  • Comment protéger mon conjoint ?

Si oui, ce service est fait pour vous ! Accédez directement à la plateforme de conseil au 06 14 71 15 62

Avenir collectif

Qui de mieux pour parler de nos retraites que le président de la CARMF, le docteur Thierry Lardenois ? 
Thierry Lardenois interviendra lors d’une visioconférence spécialement dédiée aux cardiologues, gratuite et ouverte à tous, pour faire le point sur nos retraites, sur la réforme et les indemnisations liées à la Covid-19. 

Session gratuite

«  La retraite dans les turbulences : réforme, COVID, démographie…  » 
Mercredi 14 octobre – de 20h00 à 21h00
avec le Dr  Thierry Lardenois, directeur de la CARMF 

Inscription

En attendant…

Dans le cadre de l’ouverture des négociations conventionnelles cet automne 2020, le Syndicat National des Cardiologues continue à travailler pour vous et à envisager la cardiologie du futur à travers des rémunérations à leurs justes valeurs.

Pas encore  adhérent  ? Ne perdez pas de temps

Nous restons très mobilisés sur la Covid-19 et ses impacts sur notre pratique cardiologique. Retrouvez toute l’actualité sur la Covid-19 dans notre rubrique spéciale.

Bonne lecture.

Confraternellement.

Docteur Marc Villacèque. Président du Syndicat National des Cardiologues




Covid-19 – Stratégie : Au cœur de votre cabinet

Chère consoeur, Cher confrère,

A l’heure de la reprise, nous avons axé notre première circulaire de rentrée autour de la Covid-19 et ses impacts sur votre activité au quotidien. Aujourd’hui, nous partons au cœur des enjeux stratégiques du cabinet médical et vous proposons les temps forts de notre organisme de formation FormatCoeur .

Stratégie : Optimiser sa pratique au quotidien au cœur de son cabinet

Nombreux sont les cabinets de cardiologie en France qui font état de délais de rendez-vous de plus en plus longs, et l’épidémie de la Covid-19 n’a fait qu’aggraver les choses. Les tensions sont de plus en plus importantes sur les secrétariats face à la demande croissante de rendez-vous pour réussir à conserver un accès aux soins cardiologiques pertinent.

Soucieux de tendre vers une meilleure qualité de vie au travail, en adaptant au mieux certains modes d’organisation tels que la gestion de l’agenda, la tenue du secrétariat ou le recours à la télémédecine, le Syndicat National des Cardiologues vous propose de répondre à ce sondage en quelques minutes, cliquez ici :

Cliquez ici vers le sondage

Ce sondage a pour vocation de mieux comprendre l’exercice de chacun et proposer ainsi des réponses spécifiquement adaptées à votre exercice. Elaboré en collaboration avec la société Stargen c’est l’occasion pour chacun d’entre nous de prendre le recul nécessaire et de réfléchir à notre propre organisation de travail.

Se former et s’informer de chez soi avec FormatCoeur

C’est la rentrée ! Nous vous invitons à parcourir le programme des prochaines formations via le lien suivant :

Tout le programme de FormatCoeur

En attendant, voici deux temps forts de ce programme à retenir dès maintenant :

Mercredi 23 septembre – 20h00
Visioconférence avec Atul Pathak
« Tout ce que vous voulez savoir sur la Covid-19 sans jamais oser le demander »

N’hésitez pas à poser vos questions à ce sujet à contact@sncardiologues.fr

Mercredi 14 octobre – 20h00 
Visioconférence avec Thierry Lardenois, directeur de la CARMF
« Impact du Covid sur votre retraite »

Soutenez-nous, rejoignez-nous en adhérant au Syndicat National des Cardiologues !

Confraternellement.

Docteur Marc Villacèque. Président du Syndicat National des Cardiologues




Covid-19 : Quels impacts sur notre rentrée ?

Chère consœur, Cher confrère,

A l’aube de la reprise, nous avons souhaité éclairer votre rentrée à travers un condensé des impacts Covid possibles sur votre activité (chiffres, tests, masques, télémédecine).

Les chiffres

En Europe, les signes d’un rebond de l’épidémie apparaissent… En Espagne, le nombre de nouveaux cas est de 8  000 par jour. La France compte 4 897 nouveaux cas par jour avec 4 690 patients hospitalisés dont 399 en réanimation à la date du 24 août.

La Direction Générale de la Santé (DGS) fait état d’une accélération de la circulation du virus avec un taux d’incidence qui a progressé en sept jours de 42 % et un taux de positivité des tests en augmentation (de 1,6 % début juillet à 3,8 % ce jour). 

Pour en savoir plus… Communiqué de presse du ministère du 21 août 2020

Les tests

A l’heure actuelle, un dépistage de SARS-CoV-2 par RT-PCR est recommandé pour tout professionnel de santé qui rentrerait dans l’un ou l’autre de ces critères :

  • Symptômes évocateurs de Covid-19.
  • Personne contact d’un cas de Covid-19.
  • Participation à un rassemblement de nombreuses personnes (repas de famille, mariage, festival, concert, funérailles, etc.).
  • Retour d’une zone à risque.
  • Retour de congés quelle que soit la zone de villégiature, si prise en charge de patients fragilisés (immunodéprimés, insuffisants respiratoires, sujets âgés).

En fonction de la circulation du virus dans votre région nous vous invitons à vous faire dépister.

Où se faire dépister… https://sante.fr/recherche/trouver/DepistageCovid

Les masques

A compter du 1er septembre, le ministère du travail rend obligatoire le port du masque dans tous les espaces clos à l’exception des bureaux individuels. Il faut donc que l’ensemble des médecins, du personnel et les patients portent systématiquement le masque à l’intérieur du cabinet médical.

Le 4 octobre prend fin le dispositif de distribution de masques gratuits pour les professionnels de santé : ceux-ci doivent donc s’organiser pour être en capacité de s’approvisionner à compter du 5 octobre. 

Nous vous conseillons de passer vos commandes dès à présent.

Une fois de plus, la DGS demande un effort supplémentaire à la médecine libérale pour que chaque professionnel de santé constitue un stock de sécurité (masques chirurgicaux et FFP2 et autres EPI nécessaires à la prise en charge de patients Covid – gants, blouses, charlottes, tabliers, lunettes) correspondant à 3 semaines de consommation en temps de crise épidémique.

La télémédecine

En matière de téléconsultation, voici les dérogations prolongées jusqu’au 31 décembre 2020 :

  • la dérogation à la connaissance préalable du patient et du respect du parcours de soins pour les patients suspects ou reconnus atteints de COVID-19. Pour tous les autres patients, les conditions de parcours de soins doivent en revanche être respectées,
  • la prise en charge des téléconsultations pour tous les patients à 100 % (code exo div 3). 

En revanche on ne peut que regretter la fin de la dérogation permettant la prise en charge de téléconsultations réalisées par téléphone (sans vidéotransmission) depuis le 10 juillet.

Pour la télésurveillance de l’insuffisance cardiaque, tout patient en ALD (suppression de la condition d’hospitalisation préalable) pour cette pathologie reste éligible jusqu’au 31 octobre 2020.

Continuez de nous soutenir, suivez-nous et adhérez ICI !

Je vous souhaite une belle rentrée.

Dr Marc Villacèque. Président du Syndicat National des Cardiologues




Covid-19 : un été placé sous le signe de la vigilance et de la responsabilité

Chère consœur, Cher confrère,

La date du 10 juillet dernier signait la fin de l’état d’urgence sanitaire. Celle d’aujourd’hui rend obligatoire le port du masque « grand public » dans tous les lieux clos (décret). Cette décision du président de la République révèle l’évidence : le virus circule toujours et le nombre de clusters augmente en France et dans le monde, impliquant le retour du confinement dans certains endroits (Catalogne).

Dans le même temps, et de façon incompréhensible, la téléconsultation par téléphone n’est plus rémunérée. A l’image de la téléconsultation vidéo, cet outil a visiblement permis : au patient suspect d’être consulté à distance depuis son domicile, au médecin d’établir un premier diagnostic pour analyser la nécessité d’un déplacement du patient vers le cabinet : la fracture numérique n’est pas prête de disparaitre !

La France n’est donc plus à un paradoxe près : il n’y a jamais eu autant de masques et aussi peu de personnes qui le portent.

En tant que médecin, plus que jamais continuons d’être responsables. Nous devons probablement montrer l’exemple, rester vigilants et ne pas baisser la garde même si le virus ne circule que modérément dans certains territoires. Cet été, même si c’est difficile, continuez d’adopter les bons réflexes au cabinet : maintenez les gestes barrières, la distanciation sociale et le port du masque.

Voici un exemple de document unique (obligatoire dans les cabinets médicaux) à adapter en fonction de la circulation du virus dans votre région :

Continuez de nous soutenir, suivez-nous et adhérez ICI !

Je vous souhaite un bel été.

Docteur Marc Villacèque. Président du Syndicat National des Cardiologues




Brèves d’été 2020


CIRCULAIRE SYNDICALE. Jeudi 16 juillet 2020

Chère consœur, Cher confrère,

L’été est là et c’est le moment pour nous de vous rappeler l’essentiel de l’actualité qui vous concerne.

Télédéclarez ! Indemnité CNAM (période du 1er au 30 juin 2020)

Jusqu’au 31 juillet 2020, vous avez la possibilité de faire une demande d’indemnisation de perte d’activité pour la période du 1er au 30 juin 2020 sur Ameli pro selon les mêmes modalités que pour la période précédente.

Attention, pour pouvoir bénéficier de l’indemnisation, il est nécessaire de faire une déclaration via ce téléservice.

Pour en savoir plus… téléservice Ameli pro

Indemnité CARMF

Nous allons enfin voir cette aide.

Effectivement, le conseil d’administration de la CARMF avait décidé d’octroyer une aide aux cotisants, nette d’impôt et de charges, dont le montant peut atteindre plus de 2 000 euros.

Cette mesure viendra en diminution des sommes restant dues au titre des cotisations 2020, sans réduction des droits à retraite pour les cotisants actifs non retraités. Il n’y a aucune démarche à réaliser pour en bénéficier. Elle figurera sur l’appel du solde des cotisations 2020 qui sera adressé fin août à l’ensemble des cotisants.

Télésurveillez !

Nos efforts ont porté leurs fruits ; suite au travail du Syndicat National des Cardiologues, vous pouvez continuer d’inclure vos patients insuffisants cardiaques (en ALD pour ce motif) et ce jusqu’au 30 octobre 2020 grâce à la prolongation des critères d’éligibilité (supprimant la nécessité d’une hospitalisation pour poussée d’insuffisance cardiaque, soit au cours des 30 derniers jours, soit au moins une fois au cours des 12 derniers mois).

Nous vous invitons donc à poursuivre les inclusions de vos patients en télésurveillance (NewcardSatelia) ; votre rémunération s’élève à 220 euros par an et par patient télésuivi.

Pour en savoir plus… la télésurveillance, comment ça marche ? (dr Marc Villacèque)

Ségur de la Santé

Dans le cadre du Ségur de la santé, un accord historique de plus de 8 milliards d’euros a été signé, portant sur la revalorisation des salaires dans les hôpitaux. Cette somme correspond à environ 4% du budget total de la Sécurité Sociale.

Le Syndicat National des Cardiologues salue cet accord salarial, qui était nécessaire pour l’hôpital. Il lui est cependant difficile de comprendre et d’accepter qu’il existe d’un côté une hausse salariale sans contrepartie pour le secteur public et de l’autre, pour le secteur privé, des économies à faire avec, entre autres, des demandes de pertinence sous peine de décote.

Un nouvel avenant à la convention médicale de 2016 est en cours de préparation et verra probablement le jour dès septembre, pour assurer une contrepartie aux médecins libéraux. Nous y défendrons sans relâche la cardiologie.

Continuez de nous soutenir, suivez-nous et adhérez ICI !

A année exceptionnelle, été exceptionnel durant lequel nous assurerons une veille sur l’actualité pour vous tenir informés sur les mesures à prendre en cas d’évolution de la pandémie. 

Continuons à nous protéger.

Chaleureusement.

Docteur Marc Villacèque. Président du Syndicat National des Cardiologues




Document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) – Mise à jour suite au Covid-19

Chère consœur, Cher confrère,

Comme annoncé dans une précédente circulaire, nous revenons vers vous concernant la mise à jour suite à l’épidémie de Covid-19 du document unique d’évaluation des risques professionnels, obligatoire pour les cabinets médicaux depuis 2001.

Un peu d’histoire… 

En France, le document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) a été créé par le décret n° 2001-1016 du 5 novembre 2001 en application des articles L4121-2 et L4121-3 du Code du Travail. 

Pour en savoir plus… lisez les Recommandations de la CCHSCT relatives à la réalisation du DUERP

Forme et mise à jour…

L’élaboration et la mise à jour de ce document s’imposent à toute entreprise ou association qui emploie au moins un salarié. Cet outil est plus qu’une obligation réglementaire : il permet de faire l’état des lieux, dans son entreprise, des dangers et des risques professionnels pesant sur chacun des salariés.

Il n’existe aucun modèle imposé pour le document unique. L’employeur est libre d’utiliser tous types de supports (papier, informatique, etc.) pour transcrire le résultat de son évaluation des risques. La seule obligation est que ce document soit disponible en un lieu unique.

Le document unique doit être mis à jour :

  • au minimum une fois par an
  • lors de tout changement de situation
  • après chaque accident du travail

L’impact du Covid-19…

A partir du moment où nos cabinets reçoivent du public, il y a un risque pour le personnel et pour les patients d’être infectés au Covid-19, il faut donc préciser dans le document unique les mesures prises pour éviter toute contamination.

Nous vous proposons 2 modèles du DUERP (annexe 1 et annexe 2) comme base de travail, utilisable en l’état ou que vous pouvez faire évoluer ou modifier en fonction de votre cabinet et de l’évolution de la pandémie au niveau du territoire. 

Ce document est volontairement exhaustif afin de répondre notamment aux régions fortement impactées. Il a été élaboré en collaboration avec le docteur Philippe Lang, cardiologue en Alsace.

A venir…

Un dossier complet et pratique sur les obligations réglementaires (affichage, convention collective, normes d’accessibilités aux personnes handicapés…) dont tout cabinet médical doit s’affranchir fera l’objet d’une publication sur la revue mensuelle du Syndicat National des Cardiologues.

Suivez-nous et n’oubliez pas d’adhérer ICI !

Confraternellement.

Dr Marc Villacèque. Président du Syndicat National des Cardiologues




Convention collective des cabinets médicaux : vos devoirs pour l’été… ou la rentrée !

Chère consœur, Cher confrère,

Attention
La date limite d’application de la nouvelle grille de classification du personnel de votre cabinet n’est pas au 1er juillet 2020 comme vous avez pu le lire mais au 31 mai 2021

La convention collective des cabinets médicaux existe depuis le 14 octobre 1981.
Elle fait régulièrement l’objet d’avenants conventionnels. Les 2 derniers avenants ont été signés le 27 juin 2019 et ont pour objet :

  • de réviser les dispositions relatives à la classification professionnelle au sein des cabinets médicaux avenant n°76
  • les modalités de contributions conventionnelles à l’OPOC EP (Opérateur de Compétence des Entreprises de Proximité, ex-Actalians) avenant n°77

Les arrêtés du 20 mai 2020 (JORF 26 mai 2020) et du 3 avril 2020 (JORF 9 avril 2020) portant extension de ces 2 avenants, les font entrer en vigueur pour l’ensemble des cabinets médicaux.
Pour mémoire, du 1er juillet 2019 à la publication de ces 2 arrêtés, seuls les cabinets adhérents aux syndicats signataires étaient concernés par la date butoire initiale du 1er juillet 2020.

Avenant 76 : nouvelle grille de classification au sein des cabinets médicaux

Cet avenant est né d’un constat : la nécessité d’adapter la classification des métiers de la branche aux évolutions actuelles.
La nouvelle grille de classification identifie 5 filières professionnelles correspondant aux activités des cabinets médicaux : médicale, médico-technique, paramédicale, transversale et management.

  • 16 emplois repères sont identifiés et répartis dans ces 5 filières (voir annexe 1)
  • 13 niveaux de positionnement ont été établis et sont définis par 4 critères, comprenant chacun 4 niveaux (voir annexes 2 et 3).

Chaque poste va être caractérisé selon 4 critères :

  • Formation/ Acquis de l’expérience 
  • Complexité
  • Autonomie
  • Dimension relationnelle

Chaque critère est évalué selon 4 niveaux croissants. L’addition des niveaux pour chacun des 4 critères aboutit à un score de 4 à 16 qui permet d’établir une grille de positionnement des emplois repères.
Les salaires minimaux conventionnels sont fixés par référence à la situation du poste de chaque salarié sur grille de positionnement.

En Pratique, avant le 31 mai 2021, vous êtes invités à :

  • Identifier tous les emplois de votre cabinet, et faire une fiche de poste.
  • Déterminer un niveau pour chaque poste en fonction de ses caractéristiques et exigences, pour chacun des critères classants.
  • Positionner le poste au sein du cabinet par référence à la grille de référence des emplois repères.
  • Informer par écrit le salarié de sa nouvelle classification en lui indiquant précisément sa filière, son emploi repère et son niveau de positionnement ainsi que ces moyens de recours s’il conteste la classification.
  • Informer le salarié au plus tard trois mois après la détermination du positionnement des postes existants.
  • Le salarié a trois mois à partir de la notification pour contester sa classification ; sauf cas très rare de l’existence à l’intérieur du cabinet d’un accord d’entreprise avec commission paritaire de recours, la demande de réexamen doit être adressé à la commission paritaire permanente.
Un site web dédié à la branche est ouvert pour vous aider
ccn-cabinets-medicaux.fr

Nous reviendrons prochainement vers vous avec des conseils pratiques dans votre Journal Le Cardiologue, la revue du Syndicat National des Cardiologues.

Soutenez le Syndicat adhérez ici !

Dr Vincent Pradeau. Secrétaire général

Annexes à la circulaire
Annexe 1. 16 emplois repères correspondant aux nouvelles qualifications de la branche ont été identifiés [Visualiser]
Annexe 2. Grille de correspondance entre les niveaux de positionnement et les salaires minimaux pour 151.67 heures mensuelles au 01 juillet 2019 [Visualiser]
Annexe 3. Niveaux de positionnement. Chaque critère classant comprend quatre niveaux, le niveau 1 correspondant au niveau le moins élevé. [Visualiser]



Covid-19 : Impact de l’épidémie sur votre activité Une reprise partielle confirmée

Chères consœurs, chers confrères,

Le Syndicat National des Cardiologues vous accompagne et continue à travailler pour vous. 

L’objet de notre prochaine communication sera la mise à jour liée au Covid-19 du « Document unique d’évaluation des risques professionnels », obligatoire depuis 2011 pour les cabinets médicaux.

En attendant, voici une première synthèse des résultats du sondage initié par le Syndicat National des Cardiologues le 29 mai dernier, relatif à la reprise d’activité en période de déconfinement. 

Reprise d’activité de la cardiologie libérale

Comme nous l’avions pressenti, la reprise d’activité pour la cardiologie libérale n’est pas totale : le taux moyen n’est que de 61 %.

Retour à la normale de la cardiologie libérale

Pour aller dans ce sens, 27 % des cardiologues libéraux pensent qu’ils pourront recouvrir la totalité de leur activité dans quelques mois, 29 % dans quelques semaines et 32 % dans quelques jours.

Impact de l’épidémie sur votre exercice professionnel

Vous êtes une majorité à penser que cette crise aura des conséquences à long terme puisque votre organisation changera dans 72% des cas.

Pour les prochains mois… 

Même si vous êtes préoccupés par votre exercice professionnel ou pour vos finances, vous semblez surtout inquiets pour notre système de santé et l’impact de cette crise sur la population française.

Si une conclusion se dégage, c’est que près de ¾ d’entre vous considèrent que cette pandémie aura un impact sur l’organisation future des cabinets. 

Cela ne nous rend que plus vigilants vis-à-vis des travaux du Ségur de la santé 2020 qui, comme nous pouvions le craindre, se réduit à des considérations salariales et budgétaires hospitalo-centrées et où la voix des spécialistes libéraux est difficile à faire entendre.

Avec mon soutien et mes remerciements. Portez-vous bien.

Docteur Marc Villacèque. Président du Syndicat National des Cardiologues

Sondage réalisé le 29 mai 2020. Analyse portant sur 172 réponses au questionnaire.




Crise du COVID-19 : CNAM nouvelle indemnité pour perte d’activité

Chères consœurs, chers confrères,

Depuis aujourd’hui et jusqu’au 14 juillet prochain, il vous est possible de demander votre indemnisation de la CNAM pour perte d’activité pour la période du 1er au 31 mai 2020 (afin de compenser vos charges fixes de cabinet), selon les mêmes modalités que pour la période du 16 mars au 30 avril.

Deux cas de figure s’offrent à vous :

1. Vous aviez déjà fait une déclaration antérieure :

Les montants 2019 sont déjà remplis dans la nouvelle déclaration. Ces montants sont modifiables si besoin.

2. Vous n’avez pas encore fait de déclaration :

Il vous sera alors possible de faire les deux en même temps afin de couvrir ces 2 périodes.

Nous vous rappelons que pour bénéficier de cette indemnisation, dont le montant final sera calculé fin 2020, il est obligatoire de passer par le téléservice accessible sur ameli.pro

EN PRATIQUE :

Après avoir ouvert votre compte Ameli PRO, identifiez-vous, puis allez dans « activité », puis dans « Compensation pour perte d’activité », puis choisir « période » puis renseignez les chiffres demandés dans le simulateur :

  • Montant de vos honoraires sans dépassements remboursables par l’Assurance Maladie perçus en 2019 qui se trouve sur votre relevé SNIR de 2019 (que vous recevez chaque année ou que vous pouvez télécharger sur le site Ameli PRO). Ce montant sera divisé automatiquement par 12 pour 1 mois.
  • Montant des honoraires sans dépassements facturés ou à facturer entre le 1er et 31 mai 2020.
  • Les autres revenus que vous avez perçus (chômage partiel employés, indemnités journalières personnelles ou employés, fonds de solidarité).

Merci de nous faire remonter les difficultés que vous pourriez rencontrer et les incohérences que vous détecteriez à notre secrétariat

ATTENTION : La déclaration pour la première période sera close après le 25 juin. Il est donc encore temps de faire les démarches (à ce jour seulement 50 % des médecins aurait effectué la déclaration).

RAPPEL SONDAGE DU 29/05 ACTIVITE ET NIVEAU D’INDEMNISATION

Si vous n’avez pas encore répondu, je vous remercie de prendre 2 minutes pour compléter ce sondage ici

Avec mon soutien et mes remerciements.

Docteur Marc Villacèque. Président du Syndicat National des Cardiologues




Crise du Covid-19 : Activité cardiologique en médecine libérale et actualités professionnelles

Chères consœurs, chers confrères,

Le Syndicat National des Cardiologues (SNC) s’associe au Collège National des Cardiologues Français (CNCF) et continue de vous accompagner par des actions de communication communes.

Deux acteurs partenaires pour la cardiologie libérale

Le Syndicat National des Cardiologues travaille en partenariat avec le Collège National des Cardiologues Français pour imaginer la cardiologie libérale de demain.

Voici la vidéo du docteur Marc Villacèque sur la reprise d’activité en période d’épidémie Covid-19 mise en ligne sur le site dédié aux Ateliers virtuels du CNCF.

Reprise d’activité et Plan Blanc

Les administrateurs du Syndicat se sont réunis le 14 mai et à cette occasion, plusieurs régions ont évoqué des difficultés de reprise d’activité dans les cliniques à cause du Plan Blanc.

Vous aussi participez à l’activité syndicale. Nous vous invitons pour cela à nous faire remonter vos problématiques pour que le Syndicat puisse agir au niveau national en vue d’obtenir un assouplissement du Plan Blanc dans certaines régions (PACA, Occitanie et Alsace notamment).

Indemnité de la CARMF

Le Syndicat National des Cardiologues a adressé un courrier au président de la CARMF le Dr Thierry Lardenois.

Suite, entre autres choses, à cette action du Syndicat, la CARMF a décidé du versement d’une indemnité pour les cardiologues libéraux selon les modalités suivantes :

  • Indemnité de 2 000 € environ sous la forme d’un aide financière directe pour perte d’activité
  • Indemnité nette d’impôts
  • Somme qui viendra en diminution du solde de cotisations 2020 sans réduction des droits à la retraite
  • Somme qui provient du fonds d’action sociale et du régime invalidité décès sans toucher aux réserves

Nous vous remercions pour votre investissement. Portez-vous bien.     

Dr Marc Villacèque

Président du Syndicat National des Cardiologues    

Dr Serge Cohen

Président du Collège National des Cardiologues Français

 

 




Crise du Covid-19 – Déconfinement

Marc Villacèque. Président du Syndicat National des Cardiologues

Chères consœurs, chers confrères,

J’espère que vous et vos proches vous portez bien.

Le Syndicat National des Cardiologues continue à sa battre pour vous. Après avoir multiplié les actions depuis le début de la crise et notamment :

  • avoir obtenu des indemnités de la CNAM,
  • produit des fiches techniques et répertorié les recommandations (gestes barrières, épreuves efforts, …),
  • présenté des formations webinar sur le Covid-19,

Aujourd’hui, nous demandons toujours à la CARMF et aux assurances des gestes forts pour la survie de nos cabinets médicaux.

Par ailleurs, nous préparons avec la Société Française de Cardiologie (SFC) un document portant sur les bonnes pratiques en cardiologie durant le déconfinement Covid-19.

Cette période génère beaucoup d’incertitudes et de questionnements :

  • comment reprendre mon activité professionnelle en assurant sécurité et qualité sans mettre en danger  mes patients, mon cabinet, ma famille ?
  • comment maintenir mon équilibre financier ?

Dans ce sens, et afin de vous accompagner sur le déconfinement et recueillir vos attentes et préoccupations, je poursuis mon tour de France des régions à votre rencontre.

Voici les prochaines dates et les liens pour vous inscrire

  • Le 11 mai : région Pays de la Loire [Voir]
  • Le 12 mai : région Rhône-Alpes et Champagne Ardenne [Voir]
  • Le 13 mai : région Occitanie [Voir]
  • Le 19 mai : région Ile-de-France [Voir]

Bonne reprise et bon déconfinement à tous.




Crise du Covid-19 : Indemnité de la CNAM pour les cardiologues

Marc Villaceque. Président du Syndicat National des Cardiologues

Chères consœurs, chers confrères,

Comme nous vous en parlons depuis maintenant plus de 15 jours, le Syndicat National des Cardiologues s’est battu pour obtenir le versement d’une indemnité par la CNAM. Cette indemnité, dont le versement sera personnalisé, va enfin nous être versée. Nous avons préparé deux fiches explicatives qui reviennent sur le mode de calcul de cette indemnité, qui se veut comme toujours compliqué :

  1. Comment calculer mon indemnité sur Amelipro. [Voir]
  2. Comment est défini le taux de charges fixes sur Amelipro. [Voir]

D’autres précisions et des exemples chiffrés sur ce mode de calcul vous seront communiqués en début de semaine prochaine, toujours en vue de vous accompagner.

Selon les données révélées par la CNAM ce jour et nos premières estimations à interpréter avec précaution, l’indemnité devrait couvrir une part substantielle de vos charges mensuelles. En fonction des différentes situations (secteurs 1 ou 2, niveau d’activité durant le Covid et part des aides perçues), cette indemnité pourrait se situer entre 40 et 60 % de ces charges.

Par ailleurs, nous vous rappelons qu’à compter du 1er mai, vos employés en arrêt de travail pour garde d’enfant doivent basculer en chômage partiel, puis que le prélèvement Urssaf du second semestre ne sera pas prélevé et sera reporté sur les échéances futures.

Rappel. Enquête/sondage : vous pouvez continuer à nous aider en prenant quelques minutes (si ce n’est pas déjà fait) pour remplir ce questionnaire sur votre activité cardiologique en période d’épidémie :

Portez-vous bien.




Reprise d’activité pour la pratique des épreuves d’effort

Marc Villacèque. Président du Syndicat National des Cardiologues

Afin de faciliter la reprise d’activité notamment pour les épreuves d’effort, voici les propositions le GERS-P de la Société Française de Cardiologie (SFC) ont édité des propositions pour la pratique des épreuves d’effort durant la pandémie Covid-19. [Voir ici]

L’ensemble de la cardiologie française libérale joue la carte de l’innovation :

– le Syndicat National des Cardiologues (SNC) vous propose des réunions régionales en visioconférence sur la reprise d’activité et la gestion du cabinet.

– les Ateliers d’imagerie du Collège National des Cardiologues Français (CNCF) n’ayant pu avoir lieu au mois de mars, le CNCF a créé des ateliers virtuels d’imagerie. Il a souhaité vous faire profiter des sessions en mettant à votre disposition les enregistrements des experts avec les Powerpoint associés.

Vous avez également la possibilité de poser des questions sur chaque présentation aux experts.

Vous pouvez consultez notre document sur la pratique cardiologique en cabinet pendant le Covid, guide des recommandations pour les gestes barrières.




« Tour de France » des régions en vue du déconfinement

Marc Villacèque. Président du Syndicat National des cardiologues

Afin d’être au plus proche de vous en cette période d’épidémie et avec la perspective du déconfinement, j’ai décidé de faire un « tour de France » régional en visio-conférence. Autour d’une présentation d’environ 30 minutes, nous partagerons nos expériences et discuterons des problématiques à venir :

  • de la reprise d’activité,
  • de la gestion financière du cabinet,
  • des mesures barrières à appliquer au cabinet et pour les différents examens,
  • de l’avenir de notre spécialité dans la réorganisation du système de soins.

L’épidémie de Covid touchant différemment le territoire, je serai ainsi en mesure d’individualiser les échanges.

Voici les premières dates prises avec les présidents des syndicats régionaux ainsi que les liens pour vous inscrire dans vos régions :

Vous pouvez dès à présent consulter les recommandations sur les gestes barrières en cardiologie, élaborées par le Syndicat National des Cardiologues (SNC) et validées par le Conseil National Professionnel CardioVasculaire (CNPCV).

Téléchargez le communiqué




Téléconsultation & Téléexpertise : Une belle innovation qui ne décolle pas, plombée par trop de contraintes !

24 mai 2019

La téléconsultation et la téléexpertise peuvent compter parmi leurs fervents défenseurs les médecins cardiologues, toujours propices à répondre favorablement à l’utilisation d’une innovation technique et organisationnelle pour la promotion de leur spécialité.

La téléconsultation, mise en place depuis le 15 septembre 2018, ne décolle pas. La faute à des contraintes administratives trop lourdes, une aide financière à l’équipement insuffisante et un niveau de rémunération trop faible. Que dire de la téléexpertise avec une rémunération à hauteur de 12 € ? Est-il raisonnable de rémunérer une expertise à si bas coût ?

Toutes ces contraintes, que nous ne cessons de dénoncer depuis plusieurs mois, sont un frein en ce qu’elles sont associées aux agendas surchargés des médecins cardiologues, ce qui ne nous permet tout simplement pas de mettre en œuvre cette innovation technologique. Innovation pourtant essentielle pour un meilleur accès aux soins et le suivi du patient en affection de longue durée.

La simplification, à tous les niveaux, doit être le mot d’ordre pour la réussite de la téléconsultation et de la téléexpertise.

La télésurveillance des patients Insuffisants cardiaques et ceux porteurs de prothèses rythmiques (pace-maker, défibrillateur) est une large réussite plébiscitée par les cardiologues car elle obéit aux attentes de notre profession en matière de simplicité d’utilisation, et de bien-être pour le patient.

La téléconsultation et la téléexpertise sont aussi deux très bons vecteurs pour développer la pertinence, nouveau paradigme dans lequel s’engage de nombreuses spécialités médicales. La téléconsultation est un élément de facilitation à l’accès aux soins où la cardiologie libérale doit prendre toute sa place.

Jean-Pierre Binon
Président du Syndicat National des Cardiologues




Retraites : inquiétude et mobilisation grandissantes chez les cardiologues

29 août 2019

L’inquiétude et la mobilisation sont grandissantes chez les cardiologuesavant le début des consultations des 4 et 5 septembre prochains, menées à l’initiative du premier ministre, M. Edouard PHILIPPE vers les partenaires sociaux. Le Syndicat National des Cardiologues fait part de son inquiétude grandissante pour la réforme des retraites, qui à l’évidence, va sanctionner les professions qui se sont montrées les plus vertueuses comme les médecins libéraux.

« Il y a actuellement une inquiétude grandissante concernant la retraite ASV, étroitement liée au tarif conventionnel pour tout médecin exerçant en secteur 1, ce qui est le cas de 80% des cardiologues. Les médecins secteurs 2 sont eux aussi confrontés au même problème  puisque l’ASV doit être considérée comme un honoraire différé » affirme Jean-Pierre BINON, le président du SNC.

« Modifier sensiblement l’ASV serait une remise en cause du socle conventionnel ; aujourd’hui, on nous propose de baisser nos cotisations de 25% pour des pensions qui vont baisser de 33% : c’est tout simplement inacceptable ».

Les médecins cardiologues sont très mobilisés contre une réforme qui va les sanctionner sur leurs niveaux de pension et les spoiler de leurs réserves, au nom de la solidarité à postériori  pour effacer les dettes de certains régimes spéciaux.

Jean-Pierre Binon
Président du Syndicat National des Cardiologues




Retraite universelle, les médecins libéraux grands perdants

Mercredi 24 juillet 2019

Le Haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye a eu la main lourde pour les libéraux. À la première lecture des propositions du HCRR, les médecins cardiologues souhaitent que ces points soient pris en compte :

  1. Les médecins cardiologues libéraux sont attachés à un socle de retraite universelle pour tous, mais permettant une retraite complémentaire spécifique, par répartition, en complément de ce socle universel. Le choix d’un champ de la cotisation pour la retraite universelle couvrant 3 plafonds annuels de la Sécurité Sociale (PASS) est donc trop important et les médecins cardiologues souhaitent une retraite universelle basée sur 1 PASS.
  2. Le Syndicat National des Cardiologues (SNC) rappelle que la retraite « ASV » fait partie du socle conventionnel garantissant aux Français des tarifs conventionnels utilisés par tous les médecins exerçant en secteur 1, très largement majoritaires dans notre pays. Cette partie de la retraite des médecins doit être sauvegardée avec l’ensemble de ses caractéristiques et rester dans le cadre de la négociation conventionnelle.
  3. Le SNC exprime sa désapprobation du taux de contribution financière non générateur de points fixé à un niveau trop élevé (2,81%). De même, le SNC dénonce l’assiette de contribution qui serait fixée sur les revenus bruts.

Le SNC s’inquiète au plus haut point du risque de spoliation des réserves de la CARMF, qui représente aujourd’hui près de 6 milliards d’euros d’actifs, pour couvrir d’autres caisses largement déficitaires.

Le SNC est par ailleurs très dubitatif  sur la gouvernance mise en place pour définir la valeur annuelle du point, cette mise à jour ne pourra se faire sans la participation des libéraux.

La rentrée risque d’être très chaude pour notre ministre de la santé en charge des retraites.

Jean-Pierre Binon
Président du Syndicat National des Cardiologues




Pertinence des soins : Insuffisance cardiaque – Les libéraux au cœur du parcours

Jeudi 03 octobre 2019

L’insuffisance cardiaque touche 1,5 millions de patients en France et est à l’origine d’un décès toutes les 7 minutes…

Le nombre d’insuffisants cardiaques a progressé de 25 % entre 2011 et 2015 en raison du vieillissement de la population. Un peu moins de 10 % des insuffisants cardiaques sont hospitalisés chaque année, ce qui montre que l’insuffisance cardiaque est principalement une maladie de l’ambulatoire.

Face à cet enjeu majeur de santé publique, les médecins libéraux se sont mobilisés pour mieux structurer le parcours des insuffisants cardiaques.

Cependant, l’étude épidémiologique sur le parcours de soins vu par les patients et menée par la Société Française de Cardiologie, met en avant un constat préoccupant pour 3 raisons essentielles :

  1. 45 % des patients jugent le délai entre l’apparition des symptômes et l’hospitalisation trop long.
  2. 56 % des patients ne savaient pas qu’ils avaient été hospitalisés pour des symptômes liés à l’insuffisance cardiaque.
  3. Seulement 12 % des patients ont bénéficié d’une réadaptation cardiaque.

Face à ces mauvais chiffres, le Syndicat National des Cardiologues s’est engagé dans un travail pilote sur la pertinence du parcours de l’insuffisance cardiaque dans le cadre de la récente loi de santé. Identifiée comme un maillon manquant majeur pour améliorer la prise en charge, la création de structures de coordination des soins autour des différents professionnels de santé fait déjà l’objet d’une évaluation sur certains territoires.

L’organisation de ce parcours est essentielle pour réduire le nombre d’hospitalisations et surtout améliorer la sécurité et le confort du patient. Elle passe par une amélioration des relations avec l’hôpital, d’autant que de nombreux cardiologues libéraux ont une activité mixte (hôpital et ville), ce qui devrait faciliter la mise en place de cette coordination. Les cardiologues libéraux préconisent enfin le recours à la télésurveillance à domicile et une délégation de tâches via les infirmiers et les futurs infirmiers en pratiques avancés sous contrôle des cardiologues en coordination avec le médecin généraliste.

Toutefois, les cardiologues libéraux s’opposeront farouchement à toute initiative de délégation de tâches s’ils ne sont pas directement impliqués dans sa conception ; la compétence ne se transfère pas, et la cardiologie libérale ne souhaite pas cautionner la frénésie actuelle instaurée par le ministère de la Santé où tout le monde finira par toucher à tout en santé au nom de l’accès aux soins.

Jean-Pierre Binon
Président du Syndicat National des Cardiologues




Urgences cardiologiques : les libéraux s’engagent à apporter une réponse sous 48 heures

Lundi 17 juin 2019

Conscient et préoccupé des difficultés d’accès aux soins de la population française (dont la crise des urgences est une des manifestations), le Syndicat National des Cardiologues s’engage à faciliter dans chaque région une réponse sous 48 h pour toute demande de consultation rapide adressée par les médecins traitants.

Ouvrir plus de plages horaires pour les soins non programmés passe par une nouvelle organisation des cabinets de cardiologie et une meilleure coordination avec les établissements de santé publics et privés où les cardiologues libéraux participent largement aux gardes et astreintes.

Le Syndicat National des Cardiologues est prêt à rencontrer la ministre de la santé, Mme Agnès Buzyn, pour discuter des modalités de prise en charge destinées à répondre plus rapidement aux besoins des patients.

Jean-Pierre Binon
Président du Syndicat National des Cardiologues




Le Syndicat National des Spécialistes des Maladies du Cœur et des Vaisseaux a décidé de s’ouvrir à un plus large public

Vendredi 17 mai 2019

Le Syndicat National des Spécialistes des Maladies du Cœur et des Vaisseaux devient le Syndicat National des Cardiologues et s’ouvre à un plus large public, afin de mieux faire connaitre le métier de médecin cardiologue libéral, ses enjeux et ses perspectives, dans l’intérêt de nos patients auxquels nous consacrons tous les jours toute notre énergie et notre expertise.

De nouveaux paradigmes comme la pertinence, l’Intelligence Artificielle, la coordination mais aussi la prévention, font que notre spécialité médicale connait, et va connaitre, de plus en plus d’évolution où l’expertise et l’innovation seront notre quotidien.

C’est pour cela que nous allons être amenés à communiquer plus souvent et vers un plus large public. Nous avons décidé d’être plus présent sur le net et les réseaux sociaux, et de créer un nouveau logo que j’ai le plaisir de vous faire découvrir aujourd’hui.

Ce logo nous permettra d’être plus facilement connu et reconnu.

A bientôt pour des nouvelles plus médicales.

Jean-Pierre Binon
Président du Syndicat National des Cardiologues




Retraites : en colère, les cardiologues attendent de pied ferme les négociations pour lever les nombreuses inconnues

Jeudi 12 septembre 2019

L’heure est à la colère. Le Syndicat National des Cardiologues s’oppose fermement à la réforme des retraites telle qu’elle est présentée aujourd’hui, face aux nombreuses inconnues qui persistent. Nous pensons que toutes ces zones d’ombre méritent d’être rapidement levées par le gouvernement afin d’apaiser l’exaspération des cardiologues, et sans aucun doute de tous les médecins libéraux.

Notre Syndicat serait même prêt à se mobiliser et appelle tous les syndicats de médecins à se réunir contre cette réforme dans des propositions communes.

Le Syndicat National des Cardiologues rappelle la persistance d’importantes zones d’ombre :

  • Les médecins verront leurs pensions, déjà basses, baisser encore ! Sans que nous ayons à ce jour des simulations précises.
  • Les cotisations vont baisser de l’ordre de 25 % mais la retraite baissera, elle, de 33 %. Pourquoi cet écart ?
  • Que vont devenir les réserves de la CARMF ? Ne va-t-elle pas tout simplement disparaitre à terme ?
  • La gouvernance pour la gestion des retraites ne laisse que peu de place aux libéraux, alors que par le passé ils ont été quasiment les seuls à gérer leur retraite de façon responsable.
  • Le rendement affiché de 5,5% pour 10€ cotisé sur la base d’un PASS sera, après prélèvement, de la part non contributive de 4,95 % (le rendement sera variable en fonction de l’espérance de vie).
  • Pourquoi les cotisations retraite vont-elles être recouvrées par l’URSSAF avant même la mise au vote de la réforme des retraites ?

Le gouvernement doit impérativement revoir sa copie et proposer des réponses à ces inconnues pour apaiser la colère grandissantedes cardiologues.

Jean-Pierre Binon
Président du Syndicat National des Cardiologues




Cet été : pensez à votre cœur !

Mardi 16 juillet 2019

Le Syndicat National des Cardiologues vous invite à prendre soin de votre cœur, pas seulement celui qui vous procure des émotions, mais l’organe qui vous permet de bien vivre, et même de mieux vivre.

Les vacances sont le moment privilégié pour se retrouver, s’accorder du temps pour soi et prendre de bonnes résolutions pour la rentrée.

Voici deux conseils précieux des médecins Cardiologues :

1. L’activité physique et le sport sont à l’évidence très bénéfiques pour la santé (sauf cas particulier). C’est donc le moment idéal pour se remettre en jambe. Une séance de footing de 30 minutes trois fois par semaine peut être très bénéfique, et pour celles et ceux qui sont allergiques à la course, la marche, et en particulier la marche nordique, est aussi excellente pour votre cœur.

Pour chaque effort il est indispensable de boire toutes les 30 minutes, de rester au repos si la température est supérieure à 30°, d’arrêter tout effort et prendre rendez-vous avec son médecin si vous ressentez une douleur thoracique, des palpitations ou un essoufflement anormal. Cette activité est aussi recommandée pour tous les patients cardiaques, en accord avec leur cardiologue traitant.

2. Côté bonnes résolutions, c’est aussi le moment pour arrêter de fumer. Pour celles et ceux qui pratiquent une activité physique, pas question de fumer 1h avant et 2h après le sport.

Voilà deux conseils qui peuvent changer votre vie en vous apportant plus de bien-être.

Enfin pour reprendre une activité physique intense il est préférable de faire un bilan cardiaque, après 35 ans pour les hommes et après 45 ans pour les femmes.

Bel été à toutes et tous, et prenez soin de votre cœur.

Jean-Pierre Binon
Président du Syndicat National des Cardiologues




CPTS : pourquoi pas ? à condition que…

Mercredi 12 juin 2019

Le Syndicat National des Cardiologues ne s’opposera pas à la mise en place des CPTS dans le cadre de la loi de Santé. Il pourra même les promouvoir, si ces dernières permettent de participer à l’amélioration de l’accès aux soins pour les patients et d’assurer une meilleure coordination entre les différents acteurs de la santé, et en particulier entre ceux du 1eret 2nd recours.

Cependant, trois conditions doivent être remplies :

1/ Les CPTS, pour respecter l’esprit libéral et la performance qui les animent, seront complètement indépendantes des hôpitaux publics ou des établissements d’hospitalisation privés, que ce soit dans la mise en place des objectifs comme dans la définition des territoires d’actions.

2/ La participation, pour un médecin libéral, à une CPTS ne pourra se faire que sur la base du volontariat. Aucune mesure coercitive ne pourra-t-être acceptée.

3/ Pour respecter les principes d’égalité de notre république face à des objectifs de santé publique, les CPTS devront bénéficier des mêmes aides que les hôpitaux publics pour la gestion, l’administration et l’organisation de ces nouvelles structures.

Si ces trois conditions sont réunies le Syndicat National des Cardiologues approuvera la mise en place des CPTS et pourra même en être l’un des promoteurs.

Jean-Pierre Binon
Président du Syndicat National des Cardiologues




Le Syndicat National des Cardiologues se prononce favorablement pour les assistants médicaux, sous certaines réserves

Jeudi 9 mai 2019

Le Syndicat National des Cardiologues se prononce favorablement pour les assistants médicaux, sous réserves :

  • Pas d’obligation d’exercice coordonné,
  • Pas de financement de la CNAM sous conditions,
  • Pas de course au volume de consultations,
  • Un cadre réglementaire qui favorise les actuels collaborateurs des cabinets de cardiologie.

 Le Syndicat National des Cardiologues s’est prononcé pour une mise en place rapide des assistants médicaux dans les cabinets de cardiologie. Ces nouveaux collaborateurs permettront aux cardiologues d’améliorer le temps médical consacré aux patients et par conséquent la qualité de soins, qui reste notre préoccupation première.

Le Syndicat National des Cardiologues s’oppose fermement à la volonté de la CNAM de les associer à des objectifs de volume ou à un exercice coordonné comme les CPTS (par exemple). En aucun cas, les assistants médicaux ne doivent être associés à une ambition politique qui veut favoriser l’avènement des 1 000 CPTS de la Loi Santé 2022, ou laisser croire qu’une politique de volume n’aura aucun impact sur la qualité des soins.

Le Syndicat National des Cardiologues rejette les conditions de financement proposées par la CNAM et, par conséquent, les cardiologues qui le souhaiteront assumeront eux-mêmes les coûts salariaux, comme ils le font aujourd’hui avec leur personnel. Le Syndicat demande la mise en place d’un cadre réglementaire pour le statut et la formation de ces futurs collaborateurs. Bien évidemment, ce cadre réglementaire pourra être proposé aux personnes déjà salariées dans les cabinets de cardiologie, ce qui permettra d’offrir à ces dernières une opportunité d’évolution professionnelle et une meilleure intégration du fait de leur connaissance du cabinet de cardiologie.

Jean-Pierre Binon
Président du Syndicat National des Cardiologues




Le Syndicat National des Cardiologues interpelle Agnès Buzyn afin que les patients cardiaques diabétiques français bénéficient, dès demain, des avancées de la recherche internationale

Vendredi 13 septembre 2019

Le Congrès de la Société Européenne de Cardiologie, qui vient de se terminer, a mis en exergue des évolutions thérapeutiques de premier plan concernant le traitement des patients cardiaques diabétiques dans ses dernières recommandations.

La nouvelle stratification en 3 niveaux de risque cardiovasculaire chez les patients diabétiques va permettre une meilleure adaptation des traitements, de fixer de nouveaux seuils pour l’hypertension artérielle et le LDL cholestérol. De même, l’aspirine est maintenant recommandée de manière systématique pour les patients à très haut risque cardiovasculaire.

En outre, est préconisée, en première intention pour les patients diabétiques à haut et très haut risques cardiovasculaire, une nouvelle classe de médicaments, les glifozines. Cette classe est d’autant plus intéressante, que l’un de ses produits représente une avancée majeure chez les patients insuffisants cardiaques, diabétiques ou non.

Malheureusement, la France est l’un des derniers pays où cette classe médicamenteuse n’est toujours pas commercialisée.

C’est pour cette raison que le Syndicat National des Cardiologues demandera à être auditionné par la ministre de la santé, pour que les patients français bénéficient au plus tôt de ces avancées thérapeutiques.

Jean-Pierre Binon
Président du Syndicat National des Cardiologues




Téléconsultation & Téléexpertise

Une belle innovation qui ne décolle pas, plombée par trop de contraintes !

La téléconsultation et la téléexpertise peuvent compter parmi leurs fervents défenseurs les médecins cardiologues, toujours propices à répondre favorablement à l’utilisation d’une innovation technique et organisationnelle pour la promotion de leur spécialité.

La téléconsultation, mise en place depuis le 15 septembre 2018, ne décolle pas. La faute à des contraintes administratives trop lourdes, une aide financière à l’équipement insuffisante et un niveau de rémunération trop faible. Que dire de la téléexpertise avec une rémunération à hauteur de 12 € ? Est-il raisonnable de rémunérer une expertise à si bas coût ?

Toutes ces contraintes, que nous ne cessons de dénoncer depuis plusieurs mois, sont un frein en ce qu’elles sont associées aux agendas surchargés des médecins cardiologues, ce qui ne nous permet tout simplement pas de mettre en œuvre cette innovation technologique. Innovation pourtant essentielle pour un meilleur accès aux soins et le suivi du patient en affection de longue durée.

La simplification, à tous les niveaux, doit être le mot d’ordre pour la réussite de la téléconsultation et de la téléexpertise.

La télésurveillance des patients Insuffisants cardiaques et ceux porteurs de prothèses rythmiques (pace-maker, défibrillateur) est une large réussite plébiscitée par les cardiologues car elle obéit aux attentes de notre profession en matière de simplicité d’utilisation, et de bien-être pour le patient.

La téléconsultation et la téléexpertise sont aussi deux très bons vecteurs pour développer la pertinence, nouveau paradigme dans lequel s’engagent de nombreuses spécialités médicales. La téléconsultation est un élément de facilitation à l’accès aux soins où la cardiologie libérale doit prendre toute sa place.

Jean-Pierre Binon
Président




Le grand chantier de la cardiologie libérale en Ile-de-France

Cher(e)s Ami(e)s,

A partir du plan Santé Macron 2022 et de la loi Buzyn qui va être examinée à partir du 19 mars prochain à l’Assemblée Nationale, les propositions convergent vers une implantation équitable des services de santé dans le territoire et la garantie d’accès aux soins de qualité pour tous.
Seulement voilà, ce projet de loi est technocratique et n’a pas fait l’objet d’une concertation avec les professionnels de santé et notamment les spécialistes que nous sommes.

Ce texte vise à créer 500 hôpitaux de proximité qui seraient coordonnés avec les fameuses 1 000 CPTS (Communautés Professionnelles Territoriales de Santé) que je vous avais présentées dans une circulaire précédente, associés aux 4 000 assistants médicaux qui seraient censés aider le professionnel de santé sur le plan organisationnel pour leur permettre de gagner du temps médical.

A cet effet, les négociations entre les Syndicats et le gouvernement sur ces assistants médicaux ont dû être interrompues devant les exigences de la CNAM qui souhaitait assortir le financement de ceux-ci d’une augmentation de l’activité en consultation.

D’autres mesures concernent la fin du numérus clausus et de l’ECN, un élargissement des compétences des pharmaciens et surtout un virage numérique dont nous reparlerons prochainement.

C’est la raison pour laquelle nous avons souhaité débuter au niveau du Syndicat le grand chantier de la cardiologie libérale en Ile-de-France.

Celui-ci va se décliner de la manière suivante :
– mise en place d’un état des lieux des cardiologues en Ile de France à partir de réunions de terrain où nous allons venir vers vous pour recueillir vos propositions et ainsi établir une cartographie de terrain de la cardiologie libérale en Ile de-France,
– une deuxième étape comportera une réunion de synthèse sur la cardiologie libérale en Ile-de-France en réunissant le Président de l’URPS, le Directeur de l’ARS, le Président de l’Ordre des Médecins et le Directeur de la CPAM de Paris,
– d’autres réunions sont prévues sur la recertification, la nomenclature et les retraites.

Voilà tout un programme que nous allons essayer de décliner en 2019 et qui nous permettra d’entretenir le dialogue avec vous pour construire, ensemble, l’avenir de la cardiologie libérale en Ile-de-France.

Bien amicalement.

Dr Patrick Assyag
Président
Dr Dominique Guedj-Meynier
Secrétaire Générale
Dr Jean-Michel Walch
Trésorier

13 rue Niepce 75014 Paris – Tél. 01 45 43 10 14 – Fax. 01 45 43 08 10 – Contact eMail

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Les spécialistes libéraux trop peu pris en compte

Le président du Syndicat National des Spécialistes des Maladies du Cœur et des Vaisseaux (SNSMCV) reconnaît les éléments positifs du plan de lutte contre les déserts médicaux, mais juge la part trop belle faite aux maisons et centres de santé et déplore la faible prise en compte des spécialistes libéraux.

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Les tarifs de la convention et le nouveau code APC

En application de la convention médicale d’août 2016, le C2 a disparu le 1er octobre 2017 pour être remplacé par un nouveau code APC (Avis Ponctuel de Consultant) valorisé à 48 euros à cette date puis 50 euros le 1er juin 2018 si le comité d’alerte n’émet pas un avis négatif à ce moment.

Les règles d’application de l’APC sont les mêmes que celles du C2. L’APC est un avis donné par un médecin spécialiste à la demande explicite du médecin traitant. Le médecin correspondant sollicité pour cet avis ponctuel de consultant adresse au médecin traitant ses conclusions et propositions thérapeutiques. Il s’engage à ne pas donner au patient de soins continus et à laisser au médecin traitant la charge de surveiller l’application de ses prescriptions. Le médecin consultant ne doit pas avoir reçu le patient dans les 4 mois précédant l’avis ponctuel de consultant et ne doit le revoir dans les 4 mois suivants pour la même pathologie. L’APC est cumulable avec la cotation d’un ECG.

Ces règles rappelées, on ne peut que s’émouvoir de la complexité de la nomenclature enrichie par la nouvelle convention de 25 nouveaux codes pour la seule NGAP !

Plus pernicieux est le découplage du C et Cs. La consultation du médecin généraliste est devenue G avec sa composante C qui reste à 23 euros. Le C2 disparaît pour devenir un APC dont la valorisation est déconnectée de celle du C. Le slogan pseudo mirifique C=CS devient caduque au moment même où il atteint son objectif ! Et plus rien n’interdit désormais une évolution indépendante des cotations au gré des futures conventions.

Le Gouvernement entend donner une nouvelle impulsion à la politique de santé, notamment en termes de rémunération des médecins. « La priorité ne peut plus être la revalorisation de la valeur de base des actes. Il nous faut réfléchir à l’évolution de la rémunération à l’acte », a déclaré récemment le patron de la CNAMTS, Nicolas Revel, tout en atténuant dans le même temps ses propos , « l’avenir de la médecine libérale ne réside pas dans la multiplication des rémunérations alternatives afin de faire disparaître la rémunération à l’acte »,

Quoiqu’il en soit l’accent est mis sur de nouveaux modes de financement axés sur la pertinence et la qualité, les modes d’organisation et le parcours de soins. Pourquoi pas mais cette évolution ne sera possible que dans le cadre d’une confiance rétablie par un dialogue équilibré et l’abandon de toutes mesures pénalisantes.




Le partenariat MACSF-SNSMCV

Dans son souci d’améliorer la qualité des conseils et services à ses adhérents le SNSMCV a noué un partenariat avec la MACSF.

Par ce partenariat les deux parties ont convenu de travailler ensemble à la sécurité et à la qualité des soins de la spécialité dans l’objectif d’une sinistralité maîtrisée.

Il prévoit également pour les cardiologues qui peuvent se trouver en situation de forte sinistralité un accompagnement personnalisé sur site par un médecin-conseil MACSF assisté d’un cardiologue proposé par le SNSMCV de façon à identifier les problématiques et apporter des solutions de réduction du risque.

Ce partenariat permet aussi de solliciter la MACSF dans toutes les manifestations nationales ou régionales auxquelles le Syndicat souhaite sa participation.

Enfin, une offre privilégiée sur les garanties de Responsabilité Civile Professionnelle (RCP) sera proposée par la MACSF avec une réduction de 10 % accordée aux cardiologues adhérents au SNSMCV.

Un courrier sera prochainement adressé à chacune et chacun d’entre vous pour détailler ce partenariat et cette offre. Votre implication est primordiale pour nous aider à prévenir et améliorer le risque médical des cardiologues. Il est donc à lire avec le plus grand intérêt pour savoir anticiper et se prémunir au mieux plutôt que de se trouver en cas de litiges dans une situation aux conséquences potentiellement graves.




Majoration de la CSC au 1er juillet 2017 aussi pour les cardiologues secteur 2

Chers Confrères,
CS (23 €) + MPC (2 €) + MCS (5 €) = 30 €
CSC (47,73 €) + MCC (3,27 €) = 51 €

Le Syndicat National des Spécialistes des Maladies du Cœur et des Vaisseaux avait dénoncé l’ostracisme de la Convention médicale vis-à-vis des médecins du secteur 2 et c’était d’ailleurs une des raisons de son opposition à sa signature.
En effet non seulement, entre autres, les médecins secteurs 2 sont tenus en grande partie à l’écart des revalorisations tarifaires et les femmes concernées des indemnités maternité mais leurs patients sont aussi pénalisés par une base de remboursement inférieure à celle des tarifs secteur 1.
Le Syndicat National des Spécialistes des Maladies du Cœur et des Vaisseaux a aussi dénoncé le maquis de la nomenclature des actes cliniques induits par la convention et dans lequel il est bien difficile de se retrouver !
Ceci nous amène à préciser que les cardiologues secteur 2 bénéficient également de l’augmentation de la CSC de 2 € le 1er juillet 2017. Cet acte s’élève de 45,73 à 47,73 €. Les patients seront, eux aussi, remboursés sur la base de 47,73 €.
Par contre la MCC dont la valeur est à 3,27 € est réservée aux seuls médecins secteur 1 ou aux médecins secteur 2 OPTAM, elle s’applique aussi, quel que soit le secteur d’exercice, pour les patients en CMUc ou ACS.
Bonnes vacances.

Paris, le 30 juin 2017
Docteur Jean-Pierre Binon
Président




Comment joindre facilement vos responsables syndicaux ?

En téléchargeant le document pdf, vous trouverez toutes les coordonnées de votre syndicat départemental ou national.

A télécharger ici




Le Syndicat National des Spécialistes des Maladies du Cœur et des Vaisseaux disposé à renouer le dialogue

Le Syndicat National des Spécialistes des Maladies du Cœur et des Vaisseaux prend acte de la nomination de Madame Agnès Buzyn au ministère des Solidarités et de de la Santé.

Il émet le souhait que la rupture avec le passé voulue par Monsieur le Président de la République se traduise, dans le domaine de la santé, par le rétablissement avec les médecins libéraux d’un dialogue constructif et la prise de mesures fortes seuls susceptibles de rétablir une confiance perdue.

Les sujets d’inquiétude ne manquent pas : parcours et coordinations des soins, politique territoriale de santé, virage ambulatoire, télémédecine, démographie, accès aux soins, convention médicale, loi de financement de la santé, réformes du troisième cycle des études médicales…

Le Syndicat National des Spécialistes des Maladies du Cœur et des Vaisseaux est disposé à renouer le dialogue sur ces thèmes structurant la médecine de demain.

La cardiologie libérale a toujours été un acteur engagé dans la prévention, l’organisation et la qualité des soins dans chaque territoire. Son rôle doit être maintenu et renforcé sous peine d’une dégradation préjudiciable de l’offre de soins à la population.

SNSMCV 13 rue Niepce 75014 – Tél. 01 45 43 70 76

www.syndicardio.org

www.lecardiologue.org




AG – 30 janvier : Internes et exercice libéral

Le Dr Villacèque donne les résultats d’un sondage effectué auprès de 70 internes en cardiologie en janvier 2016. Les résultats de cette enquête portent sur les 56 réponses rendues :

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Annus Horribilis

Chères Consœurs,

Chers Confrères,

Chers amis,

L’année 2015 se termine sur l’adoption définitive de la loi de modernisation du système de santé dont la discussion a alimenté l’actualité depuis le printemps.

Cette année est à marquer d’une pierre noire dans la longue histoire des relations entre la médecine libérale les pouvoirs publics. Toute vie conventionnelle est à l’arrêt et nous vivons comme une provocation inutile l’autosatisfecit que se donne le directeur général de l’Assurance Maladie sur le déroulement de la convention signée en 2011. Qualifier de « très positif » le bilan de la convention médicale montre un mépris profond des réalités telles qu’elles sont ressenties sur le terrain par les professionnels de santé libéraux. L’analyse des comptes de la santé 2014 souligne à l’évidence que le maintien des revenus des médecins est très largement dû à l’augmentation du volume d’activité et très peu à l’évolution du tarif des actes. A l’ère des 35 heures, il est dommage que l’ensemble de la population ne puisse toucher du doigt ce que signifient 50 à 60 heures d’activité professionnelle par semaine. Il est triste de constater que régulièrement l’Assurance Maladie laisse publier les revenus des médecins sans indiquer à nos compatriotes le temps de travail nécessaire pour arriver à ses revenus.

2016 s’annonce malheureusement sous des auspices pas plus favorables. Il n’y a aucune marge de manœuvre pour espérer une revalorisation du tarif des actes, dans un pays où ni la dette ni les déficits n’ont commencé à diminuer. Même si les professionnels de santé libéraux faisaient preuve d’une grande imagination et mettaient en place une organisation et une coordination territoriales efficaces dans l’accompagnement des patients âgés et souffrant de pathologies chroniques, il est à craindre que l’économie réalisée sur les hospitalisations évitables reste dans l’enveloppe de l’hospitalisation puisque la fongibilité des enveloppes n’est pas à l’ordre du jour. Nous sommes en face d’un marché de dupes où les économies que nous faisons nous reviennent comme un boomerang sous la forme d’un rebasage du montant de l’ONDAM (N) servant au calcul du montant de l’ONDAM (N+1). Nous sommes dans la position du condamné qui se garrotterait progressivement lui-même.

J’ignore aujourd’hui s’il existe une voie qui permettrait à la pratique libérale des activités de santé de perdurer. Si c’est le cas, elle est très étroite et ne s’ouvrira que si, en préalable à toute négociation, les professionnels de santé libéraux décident d’une modification radicale de leurs modes d’exercice et entrent résolument dans l’ère du regroupement et de l’entreprise médicale libérale pour répondre au cahier des charges imposé par la prise en charge globale de la santé de la population dans les territoires.

Un dernier mot, pour insister sur l’importance, pour moi et pour tous ceux qui avec moi essayent de préparer l’avenir tout en défendant le cadre libéral, de votre soutien. Même si nous sommes le 18 décembre il n’est pas encore trop tard pour vous acquitter de votre cotisation syndicale 2015.

Bonnes et heureuses fêtes de fin d’année à vous tous.

Ensemble, ne lâchons rien !

Très amicalement.

 

Docteur Eric Perchicot,

Président.




SI VIS PACEM, PARA BELLUM

Chères Consœurs,
Chers Confrères,
Chers amis,

Depuis le 23 septembre les cardiologues, comme tous les autres médecins libéraux, ne peuvent plus bénéficier de programmes de DPC car l’enveloppe allouée de façon unilatérale par les pouvoirs publics est vide. L’unique raison de cet état de fait est l’inadéquation entre les budgets attribués et les besoins de formation de la médecine libérale.

Dans la construction de l’Ondam pour 2016 a été introduite, sans aucune concertation avec les représentants des médecins libéraux, la participation de l’Assurance Maladie à la prise en charge d’une partie de nos cotisations sociales. Certes, cette manipulation est neutre pour 2016, mais on peut facilement imaginer qu’à terme cet avantage conventionnel se sera dissous dans cette construction budgétaire.

Si on se souvient que les règles de la Classification Commune des Actes Médicaux n’ont jamais été appliquées puisque la révision annuelle du « point travail » est resté un doux rêve, on peut constater à l’évocation de cette réalité que le pacte conventionnel s’est progressivement délité ; en reste-t-il réellement quelque chose ?

C’est une question d’autant plus primordiale qu’en 2016 doit s’ouvrir le prochain round des négociations pour la future convention. Les représentants des médecins libéraux partent donc dans un brouillard total. Que faut-il faire ? Idéalement, devant l’imminence d’un danger de disparition de notre mode d’exercice tous les représentants des médecins libéraux devraient faire front commun. Le Syndicat National des Spécialistes des Maladies du Coeur et des Vaisseaux appelle l’ensemble des responsables syndicaux tant des centrales polycatégorielles que des verticalités, qui ont tous légitimité à agir, à se réunir, pour que nous trouvions de concert une ligne de négociations commune. Ce qui rassemble tous les médecins libéraux, quelle que soit leur spécialité : médecine générale, chirurgie, spécialités médicales… est plus important en réalité que ce qui les divise. J’invite donc tous les responsables à envisager, dès les élections aux unions professionnelles passées, de se retrouver pour des États Généraux de la médecine libérale, entre nous, pour aller aux discussions conventionnelles sur une ligne de propositions concertées. C’est là que résidera, si nous y arrivons, notre plus fort atout.

Dans l’immédiat, vous avez reçu ou vous allez recevoir dans les 48 heures qui viennent le matériel électoral. Votez immédiatement, car la participation à ce scrutin montrera aux pouvoirs publics que les médecins libéraux sont attachés à leur exercice. Vous cardiologues, participez massivement pour montrer la volonté de notre spécialité à participer activement à la création d’une architecture médicale libérale moderne qui, j’en suis convaincu, permettra de pérenniser ce mode d’exercice et de proposer à la population une prise en charge améliorée de sa santé.

Chers amis, restez sourds aux sirènes : il n’y aura pas de grand soir. Seul un rapport de force rééquilibré nous permettra d’aboutir à une cogestion rationnelle et raisonnable du système de soins auquel nous sommes attachés. Nous devons impérativement, nous médecins libéraux, nous mettre en ordre de bataille avant de nous présenter à la table de négociations conventionnelles, sous peine d’être laminés par la machine technico-administrative.

Si vis pacem para bellum

Docteur Eric Perchicot
Président.




Non à la loi de santé [5]

Paris, le 18 décembre 2014.

Chère consœur,

Cher confrère,

Chers amis,

Pour le week-end voici le 5e volet de notre feuilleton où l’on constate que, quel que soit le pouvoir en place, le principe « diviser pour régner » est universellement utilisé, ici pour fragiliser le poids des organisations syndicales nationales. Notre position est claire : la négociation conventionnelle doit rester nationale et les déclinaisons régionales doivent en respecter la lettre. Ne recréons pas des féodalités régionales où le servage pourrait réapparaître.

Quant au DPC, son cheminement chaotique depuis des années est un exemple magistral et caricatural de l’inefficience des pouvoirs publics.

Bonne lecture. Amicalement.

Docteur Eric Perchicot, Président.

Docteur Frédéric Fossati, Secrétaire Général.

 
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Bandeau Cabinet fermé

Affiche Cabinet fermé

Le projet de loi de santé dénature la pratique conventionnelle et ignore l’organisation du DPC par les médecins libéraux.

Actuellement

Les rapports entre les médecins et l’Assurance Maladie sont régis par une convention d’une durée de cinq ans, d’application nationale.

Elle est le résultat de négociations entre les représentants des caisses et ceux des centrales médicales représentatives (CSMF, SML, FMF, MG-France).

Compte tenu de l’âpreté et de la technicité des discussions, les représentants des médecins sont des responsables syndicaux nationaux, particulièrement compétents, informés et aguerris, et qui ont sacrifié une grande partie de leur activité professionnelle pour le syndicalisme.

Le projet de loi prévoit une régionalisation de la convention

Art. 41-I : « Les conventions nationales …précisent, par un ou plusieurs contrats-type nationaux, les modalités d’adaptation régionale des dispositifs … visant à favoriser l’installation des professionnels de santé ou centres de santé en fonction des zones …

« Elles peuvent prévoir, par les mêmes contrats-type, des modalités d’adaptation régionale d’autres mesures conventionnelles, à l’exception de celles relatives aux tarifs. »

Commentaire

Ces adaptations régionales feraient-elles l’objet d’une déclinaison au niveau de la région des négociations conventionnelles ? Le projet ne le mentionne pas.

Si c’était le cas, il serait sans doute difficile de trouver dans les 13 régions du pays suffisamment de médecins responsables syndicaux de haut niveau ayant les compétences, mais aussi la disponibilité pour mener de telles négociations conventionnelles.

En effet, à la différence des syndicats de salariés, qui bénéficient de fortes subventions versées par l’État et payées par nos impôts, les syndicats médicaux ne peuvent pas rémunérer des permanents disponibles quotidiennement.

En fait, il est probable qu’il n’y aurait pas de négociations. En effet, le projet de loi précise : « Le directeur général de l’agence régionale de santé arrête, dans le respect des contrats-types nationaux, les contrats-type régionaux comportant les adaptations applicables dans la région. »

Ceci laisse donc penser que l’adaptation régionale de la convention serait soumise à la décision arbitraire de l’ARS.

Individualisation des accords conventionnels

Art. 41-II : « Chaque professionnel de santé ou centre de santé conventionné établi dans le ressort de l’agence peut signer un ou plusieurs contrats conformes à ces contrats-type régionaux avec le directeur général de l’agence régionale de santé et un représentant des régimes d’assurance maladie »

Les différents syndicats médicaux se sont toujours opposés à des accords conventionnels individuels en estimant, à juste titre, qu’un accord collectif négocié apporte une meilleure protection.

Le projet de loi programme donc la fin de la pratique conventionnelle. Celle-ci n’a pas toujours eu les résultats espérés, mais elle aura eu le mérite, jusqu’à présent, de maintenir un cadre permettant de formaliser des rapports négociés entre les médecins et l’Assurance Maladie, que l’on veut remplacer par des directives arrêtées par l’ARS.

Étatisation de la convention

Art. 41 III : « Les ministres chargés de la santé et de la Sécurité Sociale peuvent définir conjointement des lignes directrices préalablement aux négociations des accords, contrats et conventions …Le conseil de l’Union Nationale des Caisses d’Assurance Maladie prend en compte ces lignes directrices ».

Commentaire : jusqu’à présent, le principe des négociations conventionnelles était que l’Assurance Maladie et les médecins sont des partenaires qui définissent ensemble, dans le respect de la loi, les modalités de leurs relations pour les cinq ans de la durée de la convention.

Désormais, ce serait l’État qui fixerait les objectifs de la négociation, avant même que celle-ci ne commence, ce qui la viderait de son sens.

Mainmise de l’Université sur le DPC ?

Actuellement : le DPC (comme autrefois la FMC) des médecins libéraux est organisé par des associations professionnelles nationales (exemple en cardiologie : l’UFCV). Ces associations disposent d’un conseil scientifique et les programmes pédagogiques sont élaborés dans le respect de la liste des orientations nationales fixées par arrêté.

Elles font appel pour les séances de formation à des experts qui sont, bien sûr des universitaires, mais aussi des médecins libéraux, en fonction des sujets traités et des compétences.

Les sociétés scientifiques (exemple, la SFC) composées en majorité d’universitaires, organisent également leurs propres programmes de DPC.

Art. 28-I-4° : « Les universités contribuent par leur expertise scientifique dans le domaine de la formation initiale et continue des professionnels de santé à la dimension pédagogique du développement professionnel continu. »

Il n’est pas question évidemment de mettre en cause l’expertise scientifique de l’université, mais l’on s’étonne de l’absence de mention dans le projet de loi du rôle des associations professionnelles qui, actuellement, ont une expérience et un poids particulièrement importants dans l’organisation du DPC.

Cet « oubli » est-il volontaire ou traduit-il une ignorance de l’existant de la part du Ministère ?

Cette lacune, en tous cas, confirme le peu de considération pour la médecine libérale, qui émane de l’ensemble du projet de loi, et elle est très préoccupante pour l’indépendance de notre formation continue.

Du début à la fin, le projet de loi égrène des dispositions qui, dans leur totalité, programment la destruction de la médecine libérale de proximité telle que nous la connaissons. Cette analyse n’est pas liée à un malentendu, comme le proclame la communication ministérielle, mais simplement le fait d’une lecture attentive du texte.

C’est la philosophie même du projet, étatique et hospitalo-centriste, qui est en cause. Il ne peut donc pas y avoir de simples aménagements, mais une réécriture complète de la loi.

Dr Vincent Guillot

18 décembre 2014.