Comment l’angioscanner a bouleversé le traitement du Covid-19

L’étude clinique menée en trois semaines sur 100 cas sévères par une équipe d’imagerie du CHU de Besançon a montré que 23 % des malades atteints par le coronavirus présentaient des microcaillots pulmonaires, que l’on peut traiter par anticoagulants. C’est un changement de paradigme : la maladie n’est pas seulement ventilatoire, mais aussi vasculaire.

Chef du pôle d’imagerie du CHU Jean-Minjoz de Besançon, dans le Doubs, un établissement ayant vu arriver dès le début du mois de mars de nombreux cas sévères du coronavirus, le professeur Eric Delabrousse avait été vite confronté à la question des moyens nécessaires aux bilans des complications pulmonaires. [En savoir plus]