Contre les préjugés et les lieux communs…

C’est l’enseignement que je retire de ma présence aux deuxièmes journées de l’Association pour la Promotion des Structures Libérales légères du 22 mars dernier.

A lire l’atlas de la démographie médical du CNOM de 2025, l’évolution de la profession médicale se ferait inéluctablement vers le salariat, poussée en cela par les nouvelles générations et la féminisation.

Que ce soit Cardiosphère dans le XIVe, que ce soit CardioNova dans le XVe ou le Centre Madeleine Brès de Versailles, trois structures libérales créées de toutes pièces avec à leurs têtes des cardiologues féminines qui ont osé se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, nous démontrent le contraire.

Pôle plurispécialistes d’un côté, réadaptation en cabinet de ville à l’image du centre Bernoulli de Dany Marcadet pour les deux autres, sans même attendre le passage dans le droit commun de l’article 51 expérimentant les structures libérales légères, bravant parfois l’incrédulité de leurs collègues hospitaliers et tout en gardant une part d’activité en établissement, c’est en pensant sens de l’activité médicale, qualité de l’outil de travail et réponses aux besoins réels de la population que se sont construits ces projets.

Prise en charge du parcours de soins des patients cardiaques du diagnostic à la réadaptation, indépendance vis-à-vis des établissement de soins, approche pluriprofessionnelle sans en être la seule, ce sont à l’évidence des modalités d’avenir d’organisation pour la cardiologie libérale ambulatoire.

Cardiologiquement Vôtre !
Dr Vincent Pradeau. Président du SNC

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