Etude de l’épidémie à partir des données téléphoniques

L’INSERM et l’opérateur téléphonique Orange s’associent pour « étudier la diffusion du coronavirus et l’impact du confinement en exploitant des données agrégées issues des téléphones portables ». L’étude s’appuiera sur des métadonnées de géolocalisation fournies par Orange, qui « pourraient constituer un outil efficace dans la lutte contre la propagation du coronavirus ».

L’étude est menée par Vittoria Colizza, spécialiste de la modélisation des épidémies et directrice de recherche à l’Institut Pierre-Louis d’épidémiologie et de santé publique (INSERM/Sorbonne-Université), qui collabore depuis plusieurs années avec Orange pour étudier les liens entre la mobilité des populations et la diffusion de plusieurs maladies, notamment en Afrique.