Joseph et la femme de Putiphar ou les infortunes de la tunique – 3e partie


Joseph a maintenant une trentaine d’année et pendant les dix premières années de sa vie dans le domaine de Putiphar, la femme de ce dernier l’a totalement ignoré et comment aurait-il pu en être autrement compte tenu de l’énorme différence de classe sociale, mais les temps ont changé ; Joseph est devenu l’homme de confiance de l’indolent Putiphar peu impliqué dans le gestion de son domaine et surtout intéressé par la chasse au gibier d’eau ou à l’hippopotame dans les marécages, (4) car, à cette époque, « la chasse occupait une place centrale dans la vie des plus aisés ». (6) Joseph était l’intendant de Putiphar, mais aussi son échanson et son lecteur attitré à la voix apaisante. 

Ainsi, ce n’est que depuis trois ans que, progressivement, l’attention de la femme de Putiphar a été attirée par ce bel homme aux yeux profonds  devenu très proche de son époux. Joseph est bien trop subtil pour ne pas se rendre compte de cette douce ambiguïté du regard qui prélude à l’attirance mutuelle, mais il reste sur une prudente réserve pour au moins trois bonnes raisons. 

En premier lieu il veut rester loyal vis-à-vis de Putiphar qui a tout pouvoir sur lui, mais il garde aussi  en mémoire le visage de son père Jacob qui abhorrait le « simiesque pays d’Egypte » et qui aurait fortement désapprouvé une telle liaison de telle sorte que « l’acte que voulait lui faire accomplir la sphinge du pays des morts, lui semblait une dénudation paternelle ». Joseph a en outre et surtout le pressentiment que Yahvé (YHWH), le Dieu des Hébreux lui réserve un destin grandiose et qu’il est « l’instrument d’une auguste prédilection » et « en aucun cas (…) il ne fallait que le Seigneur son Dieu eût le dessous » face à la puissance d’Amon. Cette « conviction ancrée dans l’âme du petit-fils d’Abraham » (10) l’incite à ne pas commettre le péché de chair : « Comment commettrais-je un si grand mal et pêcherais-je contre Dieu ? ». Cette notion du péché est totalement inconnue en Egypte à cette époque alors même qu’existent les sentiments de faute et de honte. Lorsque Joseph emploie le mot devant Putiphar, ce dernier rétorque : « Le péché ? Qu’est cela ? » et Joseph de lui répondre par la voix de Thomas Mann : (10) « C’est ce qu’on exige et qui pourtant est interdit, commandé, mais maudit. Nous sommes pour ainsi dire les seuls au monde à avoir la notion de péché » et à Putiphar qui lui demande si ceci n’est pas une « contradiction douloureuse », Joseph rétorque que « Dieu aussi souffre de nos péchés et nous souffrons avec lui. » 

Joseph, intendant des greniers du pharaon (1874) par Lawrence Alma-Tadema (1836-1912)Huile sur toile. Collection particulière.

On peut penser qu’il fut difficile à Putiphar de comprendre qu’un Dieu puisse ne pas se contenter d’être le juge suprême et qu’il puisse aussi souffrir des turpitudes de l’Homme. Quant à la femme de Putiphar, « quoique accessible au sentiment de l’honneur et de la honte (…) elle ignorait l’idée du péché, dont l’expression ne figurait même pas dans son vocabulaire ». Alors que ceci n’est nulle part relaté dans l’ancien Orient, c’est la Bible qui introduit une dimension morale inédite avec la notion de péché originel et de « Paradis perdu ». (14) 

Le monde païen restera d’ailleurs longtemps étranger à cette notion de péché à l’instar des Grecs dont la faute fondamentale était l’hybris ou le dépassement fautif de la mesure s’exposant au châtiment divin (némésis). Il en était de même avec les Romains dont l’art du loisir studieux (otium s’opposant aux affaires ou negotium) ignorait « le péché, la faute originelle, la trace infamante d’un forfait commis par le premier homme et la première femme ». (15) 

C’est ainsi que, pour la Bible, la destinée humaine est conditionnée par une faute initiale lié à une désobéissance envers la parole de Dieu alors qu’en Mésopotamie il s’agit de la conséquence naturelle d’un « fait d’origine » et en Egypte il s’agit d’une « dégradation de l’état de perfection originel sous l’effet du temps et des fautes », (14) d’où l’importance d’une conduite vertueuse et des rites incantatoires. « L’une des spécificités du péché par rapport à la faute est que la faute est réparable tandis que le péché est pardonnable, ce qui introduit l’idée de repentance » (14) et cette notion de rédemption ayant été développée par le Christianisme, il conviendrait de « préférer, dans ce contexte des civilisations du Proche-Orient ancien, l’usage du mot faute à celui de péché ». (14) 

Finalement, « il s’en fallut d’un cheveu que (Joseph) ne succombât à la tentation brûlante ». (10) Ce qui advint comporte en effet une intense connotation émotionnelle et érotique qui explique qu’elle ait pu inspirer nombre d’artistes depuis le Haut Moyen-Âge par le biais de sculptures, de fresques, de vitraux ou d’enluminures, mais aussi dans le domaine de la peinture lors d’époque plus récentes. L’épisode étant aussi décrit dans le Coran, il n’est pas surprenant  qu’il figure dans diverses miniatures persanes. 

La femme de Putiphar a fait en sorte de rencontrer Joseph alors que le personnel a déserté le domaine pour participer aux fêtes du premier jour de la crue du Nil qui correspondait au Nouvel An officiel en Egypte (3,9) et, ce jour là, la foule en liesse pouvait voir l’extraordinaire procession du Pharaon « étincelant comme le soleil levant » se diriger vers le sanctuaire du dieu Amon. La maison était donc quasi vide puisque « seuls les impotents et les moribonds restaient chez eux » ainsi que les parents très âgés du maître, car « certains vieillards vivent indéfiniment sans trouver la mort, n’ayant plus la force de mourir ». (10)

La femme de Putiphar avait réussi à se faire porter pâle et c’est lorsque Joseph revint avant les autres pour s’assurer que tout était en ordre qu’elle le saisit par son vêtement en disant « couche avec moi ! ». (1) Joseph « abandonna le vêtement entre ses mains, prit la fuite et sortit ». (1) Voyant s’éloigner l’objet de son désir insensé, la femme de Putiphar, cette femme fatale, (10) devient folle furieuse, déchire la tunique tout en la couvrant de baisers et surtout se met à crier au viol ! alors que le personnel arrive, la tunique servant de pièce à conviction ; Joseph est attrapé, jugé par le maître qui le fait mettre en prison, encore que « le concept de prison n’existait pas dans l’Egypte antique » (20) en lui disant de remercier son Dieu qui l’a empêché de « pousser les choses à l’extrême » ce qui aurait pu lui valoir au mieux une bastonnade et au pire l’ablation des oreilles et du nez (2) voire une mort atroce telle que d’être livré pieds et poings liés au crocodile du Nil. 

En réalité, la mort n’était alors que rarement appliquée avec, de façon tout à fait exceptionnelle lors de crimes d’une extrême gravité, la mort par le feu privant ainsi le condamné, jeté dans un brasier, de la vie dans l’au-delà. (20) Un nain fourbe et entremetteur aura la langue coupée et, du moins dans la version romancée de Thomas Mann (10) c’est après que Putiphar ait dit à sa femme : « Il n’y a pas de quoi me remercier, mon amie » que Mount va devoir participer, comme si de rien n’était, à la fastueuse réception prévue en l’honneur de Putiphar dont c’est « le jour de gloire » puisqu’il fait dorénavant partie des intimes du Pharaon. Le peintre napolitain orientaliste Domenico Morelli (1825-1901) nous montre que La femme de Putiphar (1861) (Pinacoteca dell’Accademia di Belle Arti – Naples) est devenue l’ombre d’elle-même en s’accrochant désespérément à la tunique de son amour perdu. (20) 

C’est ainsi que, « pour la seconde fois Joseph descendit dans la fosse et dans le puit » et « le lecteur doit à bon droit se demander comment Joseph va pouvoir sortir d’une situation apparemment sans issue », (21) mais c’est méconnaître le fait que « Yahvé assista Joseph ». (1) En effet à cette époque « Pharaon s’irrita contre ses deux eunuques, le grand échanson et le grand panetier » (1) qui furent mis en prison avec Joseph. 

Il s’avéra que tous deux eurent un songe prémonitoire que Joseph interpréta à leur demande de façon favorable pour le premier et funeste pour le second, ce qui se réalisa. Deux ans plus tard, le pharaon, qui reste tout aussi anonyme dans l’histoire de Joseph comme dans celle de Moïse, (19) eut à son tour deux songes (sept vaches grasses précédaient sept vaches maigres) que personne ne fut capable d’interpréter dans cette Egypte pourtant « pays des devins et des sages ». (21) Ayant entendu dire que Joseph interprétait fort bien les rêves prémonitoires, et en sachant que « l’importance des songes était grande en Egypte, et dans tout le Proche-Orient ancien », (21) le pharaon s’adressa à Joseph qui  lui dit que non seulement ceci laissait présager sept années d’abondance suivies de sept années de disette, mais en outre il lui indiqua les « mesure à prendre » (21) l’ incitant à prévoir des réserves par précaution. 

Ce faisant Joseph se singularisa en allant  au-delà de la seule interprétation et ceci explique que Pharaon lui ait alors dit : « Il n’y a personne d’intelligent et de sage comme toi. C’est toi qui seras mon maître du palais ». (1) C’est ainsi que Joseph sortit de prison et devint l’homme le plus puissant d’Egypte après Pharaon. Le peintre orientaliste Jean-Adrien Guignet (1816-1854) peindra en 1845 Joseph expliquant les rêves du pharaon (Musée des Beaux-Arts de Rouen). Dans sa représentation soucieuse de réalisme et de précision historique dénommée Joseph intendant des greniers du pharaon (1874 collection particulière) (18) le peintre Lawrence Alma-Tadema (1836-1912) montre Joseph assis sur un trône avec un scribe sur le sol près de lui. Joseph porte une perruque inspirée d’une vraie perruque de la XVIIIe dynastie correspondant ainsi à l’époque présumée de la scène et ceci est d’autant plus plausible que des fouilles récentes à Saqqara ont montré qu’un Sémite était parvenu au sommet de l’état sous le règne d’Amenhotep III. (19) 

Joseph fera venir sa tribu en Egypte en les sauvant ainsi de la famine, Pharaon les autorisant à habiter la terre de Goshen. Joseph reverra son père Jacob qui lui dira « Maintenant que je t’ai revu et que tu es encore vivant je peux partir » à l’instar, mais bien plus tard et dans un tout autre contexte, du grand-prêtre Siméon lorsqu’il verra l’enfant Jésus lors de la Présentation au Temple et qui dira alors « nunc dimittis » (maintenant je peux partir). Joseph épousera la fille d’un prêtre égyptien avec laquelle il aura deux fils Ephraïm et Manassé dont les descendants donneront deux des douze tribus d’Israël. 

Joseph eut la permission du Pharaon d’aller enterrer en grande pompe au pays de Canaan son père Jacob, resté dix sept ans en Egypte et mort à l’âge de cent quarante sept ans… et Joseph lui-même est mort à l’âge de cent dix ans, l’âge idéal d’après les textes égyptiens. (19) Il fut embaumé et mit dans un cercueil en Egypte, (1) mais, en toute logique, son eschatologie individuelle et son dieu unique le dispensèrent de se présenter devant le tribunal d’Osiris et de poser son cœur, c’est-à-dire son âme, sur la balance de Thot pour équilibrer la plume de Maât, la déesse de la justice, (3,4) mais, n’en doutons pas, même dans cette hypothèse et compte tenu de la légèreté de son cœur, la pesée de l’âme ou psychostasie (9) ne lui aurait pas été défavorable. 

Ainsi, Joseph n’aurait pas été englouti par le monstre hybride Ammit dont la fonction première était d’avaler les âmes impures et peut-être même que son énergie vitale (Ka) existe dans l’au-delà, dans ce lieu dénommé alors « le Champ des roseaux ». (3)

Louis-François Garnier


a) Canaan : terme apparu au XVe siècle av. J.-C. et correspondant à peu près à la zone actuelle incluant le Liban, Israël, la Palestine et le sud de la Syrie, c’est-à-dire la partie sud de ce que les Egyptiens appelaient Rétjénou ou Réténou. C’est vers 1850 av. J.-C. (?) que se situe la migration d’Abraham venant d’Our, qui était l’une des plus importantes villes de la Mésopotamie antique, dans l’actuel Irak, et alors située sur une des branches de l’Euphrate et proche du Golfe Persique.  Nous sommes de ce fait  à l’extrémité orientale du « croissant fertile » et la migration se fait vers le pays de Canaan suivie, vers 1700 av. J-C. (?), de l’installation en Egypte d’hébreux qui y resteront 430 ans d’après la tradition (22), c’est-à-dire  jusqu’à Moïse et l’Exode vers 1250 av. J.-C. sous le règne de Ramsès II. (v. 1304-v.1213 av. J.-C.) (1) (22) Ainsi, l’épisode de Joseph se situerait entre ces deux dates approximatives et ferait, en quelque sorte, le lien entre l’Exode et les patriarches qui, au sens strict, sont les trois pères fondateurs du peuple juif dans le Livre de la Genèse, à savoir Abraham, Isaac et Jacob. Les histoires de Joseph et de Moïse sont « complémentaires, deux versants d’un diptyque dans l’histoire des Hébreux, respectivement l’entrée et la sortie d’Egypte » (19) et l’histoire de Joseph est à rapprocher de l’installation d’Hébreux en Egypte selon deux modalités distinctes : « d’une part la déportation de serviteurs esclaves provenant de Canaan et d’autres part, la venue de bergers fuyant la sècheresse et la famine avec leurs troupeaux ». (22) Thomas Mann (10) relate que « Amenhotep III (régnait) dans les années où Joseph vécut sous le toit de Putiphar ». Ce pharaon dont le nom signifie « Amon est satisfait »  également dénommé en grec Aménophis III (v.1403 -. 1352 av. J.-C.) conduira l’Egypte à l’apogée de sa puissance. Joseph est supposé l’avoir vu avec la Grande Epouse royale, la reine Tiy, et le petit et futur Amenhotep IV (né entre 1371/1365 et mort vers 1338/1337 av. J.-C.). A l’époque qui nous intéresse (-1360) le jeune futur pharaon devait avoir entre 5 et 11 ans. C’est bien plus tard que la situation des Hébreux en Égypte va beaucoup se dégrader avec un nouveau Pharaon, « qui n’a pas connu Joseph » et qui réduisit  les enfants d’Israël en esclavage ;  ils n’auront pas d’autres alternative que de sortir d’Egypte d’où l’Exode du grec ex  « au-dehors » et hodos  « route ».

b) Madianites : descendants de Madian fils d’Abraham et installés à l’est du Jourdain entre Mer Morte et Sinaï et ce sont eux qui accueilleront Moïse lors de sa fuite d’Egypte. Les Ismaélites sont les descendants d’Ismaél, premier fils d’Abraham et étaient installés entre l’Euphrate et la Mer Rouge (Arabie actuelle). La gomme adragante est obtenue à partir de la sève d’arbrisseaux et était appréciée pour ses propriétés médicinales et le ladanum était une gomme-résine issue d’un ciste et utilisée en parfumerie, à ne pas confondre avec le laudanum à base d’opium.

c) Hyksôs : de heka khasout  (chefs des pays étrangers), dénomination d’un peuple venu d’Asie, au moins en partie d’origine sémitique et qui régnât sur la partie basse et moyenne de  l’Égypte à la fin de la Deuxième Période intermédiaire (1800-1500 av. J.-C.). Les dirigeants de Thèbes contribuèrent à répandre la réputation d’envahisseurs étrangers pour justifier la destruction et le pillage de la ville d’Avaris, leur capitale très prospère, victime de « la machine de guerre qui unifiera bientôt l’Egypte » (7)

d) Flabellifère : de flabellum désignant les grands éventails de cérémonie constitués de plumes d’autruches ou de paon au bout d’une longue perche afin d’éventer les hauts personnages, et en particulier le pharaon, lors de leurs déplacements, mais cette fonction a perdu de son importance au profit d’un rôle symbolique de manifestation du pouvoir, en particulier « à la droite du roi », ce qui était le cas de Putiphar.(10) 

e) Atoum Râ ou Atoum Rê est  l’antique dieu solaire qui est à la fois le soleil levant (Khépri : celui qui naît) symbolisé par le scarabée poussant le disque solaire, le soleil au zénith (Rê) puis le soleil couchant (Atoum) avec la dénomination plus générale de Rê-Horakhty (Rê comme étant Horus de l’horizon) et dont le principe visible est Aton, le disque solaire divinisé, dont le culte a été encouragé par Amenhotep III favorable au syncrétisme puis finalement imposé par son fils Amenhotep IV qui prendra le nom d’Akhénaton (Esprit vivant d’Aton) (3) qui, confronté à l’hostilité du clergé thébain devenu aussi riche que le roi (véritable état dans l’état), décidera d’abandonner le culte d’Amon le « dieu caché », dont Thèbes fut le principal lieu de culte sous le nom d’Amon-Rê le principal dieu du Nouvel Empire, (3)  au profit d’Aton, « le dieu visible » en construisant des temples à ciel ouvert, car « la place du soleil n’est pas à l’ombre » (2) dans sa nouvelle capitale Akhet-Aton ou L’horizon d’Aton (Tell el Amarna) à 300 km au nord de Thèbes. Aton était représenté sous la forme d’un disque solaire doté de long rayons terminés par des mains miniatures tenant le symbole de vie dénommé ankh. (3)  Après sa mort, Akhénaton fut considéré comme hérétique, sa ville fut détruite et ses représentations de même que celles de son épouse Néfertiti, qui lui survécut une dizaine d’années, furent mutilées. Les privilèges des prêtres d’Amon furent rétablis et Toutankhaton (l’image vivante d’Aton), le fils d’Akhénaton d’après la génétique moderne, changea son nom en Toutankhamon. (16)

Bibliographie

1) La Bible de Jérusalem cerf 2007.
2) Chedid A. Néfertiti et le rêve d’Akhénaton. Les Mémoires d’un scribe, Flammarion, 1974.
3) Tyldesley J. L’Egypte à la loupe. Larousse 2007.
4) L’Egypte et la Grèce antique. Gallimard-Larousse 1991.
5) Reboul Th. Les oculistes pharaoniques et leurs vases à collyres. L’Ophtalmologie des origines à nos jours. Tome 5 ; 5-17. Laboratoire H. Faure.
6) Tommasi M. Le régime du Nil nourrit les Egyptiens. Histoire & Civilisations N°66 : 14-19 novembre 2020.
7) Manley B. Atlas historique de l’Egypte ancienne. De Thèbes à Alexandrie : la tumultueuse épopée des pharaons. Autrement 1998.
8) Maruéjol F. L’Egypte et Canaan, les partenaires ennemis. L’Histoire de la Méditerranée. Le Monde Hors-série 2019.
9) Le musée égyptien de Turin. Federico Garolla Editore 1988.
10) Mann Th. Joseph et ses frères. Joseph en Egypte. L’Imaginaire Gallimard 1980.
11) Cevennit W. L’état pharaonique. Organisation politique de l’Egypte ancienne. Egypte ancienne N°36 2020.
12) Berlaine-Gues E. Hathor une déesse envoûtante. Egypte ancienne N°36 2020.
13) Mahfouz N. Akhénaton le Renégat. roman  Denoël 1998.
14) Agut D., Lafont B. Faute, culpabilité… en Egypte et en Mésopotamie. Qui a inventé le péché ? Le Monde de la Bible N°234 2020.
15) Onfray M. Sagesse. Ed. J’ai Lu 2020.
16) La grande histoire de l’Antiquité. Pharaons. Hors-série N°2 2020 Oracom.
17) Willaime V. Thèbes ; L’âme de l’Egypte pharaonique. Egypte ancienne N°36 2020.
18) Barrow R.J. Lawrence Alma-Tadema. Phaidon 2006.
19) Vernus P. Dictionnaire amoureux de l’Egypte pharaonique. Plon 2009.
20) Peltre Ch. Les Orientalistes. Hazan 2003.
21) Briend J. Joseph. Le monde de la Bible. foliohistoire Gallimard 1998.
22) Lemaire A. Les Hébreux en Egypte. Le monde de la Bible. foliohistoire Gallimard 1998.
23) Zivie A. Ramsès II et l’Exode : une idée reçue. Le monde de la Bible. foliohistoire Gallimard 1998.

Remerciements au Docteur Philippe Frisé, ophtalmologiste à Ploërmel pour sa documentation.

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