La Cnil ne s’oppose pas au lancement de l’application StopCovid

À la fin du mois de mars, la Cnil avait exprimé ses inquiétudes quant au développement d’un potentiel traçage numérique en France. Le 26 mars, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) tentait de prendre part au débat. Alors que plusieurs pays sont déjà passés par cette étape pour endiguer l’épidémie, la France pourrait finir par y arriver également. Parmi les pays ayant adopté cette méthode, nous retrouvons : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la Chine, la Corée du Sud, l’Espagne, les États-Unis, l’Italie, Israël, la Pologne, la Russie, ou encore Taïwan.

Selon la CNIL, le cadre légal proposé dans le cadre du développement de cette application semble bon. La commission rappelle néanmoins que la directive e-privacy et le RGPD, prévoient au niveau européen, des limites à ne pas dépasser. La Cnil rappelle que : “si un suivi individualisé des personnes était mis en œuvre, il faudrait d’abord, à droit constant, qu’il soit basé sur le volontariat, avec un consentement réellement libre et éclairé. Le fait de refuser l’application n’aurait aucune conséquence”. [En savoir plus]

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