L’audience en question

L’un de nos confrères de la presse cardiologique a récemment publié un éditorial glorifiant ses bons résultats en termes d’audience, qui relègueraient tous ses concurrents assez loin derrière lui.

Certes…

Mais à présenter des résultats sélectifs, on trouve encore plus facilement midi à sa porte.

Peut-on raisonnablement mélanger en termes d’audience les mensuels avec les quotidiens et les hebdomadaires dont la diffusion cumulée sur un mois est forcément supérieure, ce qui entraîne une augmentation évidente du taux de lecture ?

Peut-on raisonnablement mesurer l’audience d’un journal comme Le Cardiologue à partir de sa diffusion à l’hôpital public alors que ce journal syndical délivre avant tout des informations socioprofessionnelles adaptées à l’exercice libéral de la cardiologie ?

En réalité, d’après cette même enquête Cessim-IPSOS média 2016 :

– Le Cardiologue est avec 62,9 % d’audience le premier des mensuels chez les cardiologues libéraux et mixtes (exerçant en ville et à l’hôpital), notre cœur de cible.

– Le Cardiologue présente une des meilleures régularités de l’audience toutes revues confondues chez ces mêmes cardiologues.

– Le site de la revue www.lecardiologue.com est numéro un en termes de visiteurs parmi les revues mensuelles de cardiologie chez ces cardiologues libéraux et mixtes.

Ces excellents résultats qui nous honorent et nous satisfont pleinement sont d’autant plus méritants que :

– l’échantillon utilisé dans l’enquête IPSOS 2016 n’est pas représentatif de la population cardiologique française, avec une sous-représentation manifeste des cardiologues libéraux auxquels s’adresse préférentiellement notre journal ;

–  la diffusion du journal Le Cardiologue est un peu plus restreinte que la plupart des autres revues car règlementée par la commission paritaire ; l’appartenance à cette commission, à laquelle nous sommes très attachés car c’est un gage de sérieux et d’indépendance, nous oblige à limiter notre tirage au double du nombre de nos abonnés, alors que d’autres revues n’ont pas cette contrainte.

Naturellement cette constance dans une audience de qualité ne peut être obtenue que par le dévouement et le professionnalisme de nos rédacteurs et collaborateurs et grâce à  la fidélité de nos lecteurs que nous sommes heureux de remercier.

Christian Aviérinos 

Directeur de la publication