Hausse des agressions : les syndicats s’impatientent

« Il n’est pas tolérable dans notre société que les médecins soient agressés, blessés voire pire », s’indigne la CSMF, qui interpelle le gouvernement afin de sécuriser l’exercice médical libéral et « agir au plus vite ». La confédération rappelle les dispositions susceptibles d’améliorer la situation : cabinets dotés de boutons d’alarme, éventuellement de caméras de vidéosurveillance dans les abords, numéros de téléphone fixes et portables des médecins bénéficiant d’une reconnaissance prioritaire par les services de gendarmerie ou de police, médecin de garde accompagné lorsqu’il intervient dans une zone sensible, etc. « Le soutien à l’installation en libéral des jeunes médecins passe aussi par la garantie de conditions d’exercice sécurisées », souligne la CSMF (lire ici). 

« Trop, c’est trop ! Il faut mettre fin à l’escalade ! », s’emporte le SML qui « ne comprend pas l’inertie et la passivité du gouvernement sur ce sujet ». Ses propositions faites à l’ex-ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, étant restées lettre morte, le syndicat « demande un rendez-vous dans les plus brefs délais » au Premier ministre. Il va « proposer à ses homologues d’organiser une réunion de crise afin d’envisager des actions collectives de protestation, dans le cas, où une fois de plus, les Pouvoirs publics seraient tentés par la passivité ».

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