Lutte contre les violences faites aux femmes

A la suite du rapport de l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) sur la prise en charge à l’hôpital des femmes victimes de violence, recommandant de donner aux structures hospitalières les moyens de l’organiser, la CSMF déplore « cette vision partielle et “hospitalo-centrée” du système de santé ». Elle rappelle que les médecins libéraux, particulièrement les médecins généralistes et les gynécologues, « en proximité directe et fréquente avec les patients » sont sans doute ceux « qui peuvent le mieux et au plus tôt détecter » ces violences. « Les cabinets libéraux sont aussi, rappelle la CSMF,  des “lieux clefs” pour prendre en charge les femmes victimes de violences, en lien avec l’ensemble des professionnels de santé de ville. »