Médecins et pharmaciens unis pour les génériques

Le PLFSS 2019 vise à favoriser le recours aux génériques et biosimilaires. Soit, disent médecins et pharmaciens, mais « la disposition du moindre remboursement du médicament princeps crée un reste à charge et génèrera des situations conflictuelles et chronophages entre les médecins, les pharmaciens et leurs patients, sans améliorer la qualité des soins ». Ils rejettent aussi un référentiel purement administratif, rédigé par l’ANSM pour justifier la mention « non substituable », qu’ils jugent « inapplicable » et qui « ne pourra jamais remplacer l’analyse réalisée par des professionnels de proximité pour tenir compte des situations individuelles et particulières de chaque patient ». Pour autant, MG France, la CSMF, le SML, l’Union des Syndicats de Pharmaciens d’Officine (USPO) et la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France (FSPF) « s’engagent à renforcer les dispositions favorisant l’utilisation du médicament générique » en proposant « des outils visant à augmenter la prescription dans le répertoire des génériques, neutraliser les stratégies de contournement des génériques, renforcer la fidélité des patients chroniques aux mêmes traitements génériques, limiter le recours à la mention “non substituable” et améliorer la pénétration de nouveaux médicaments génériques, hybrides et biosimilaires. »

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