Plan de relance : les annonces à retenir pour le numérique en santé

 (TICsanté) – Le plan de relance de l’économie 2020-2022, baptisé France Relance et présenté le 3 septembre dernier en Conseil des ministres, est doté de 100 milliards d’euros (Md€), dont 6 Md€ dévolus au secteur sanitaire dans le cadre du Ségur de la santé, et, parmi ceux-ci, 3,5 Md€ consacrés au numérique.

Comment seront répartis les financements du numérique en santé ?

Les 6 Md€ issus du Ségur de la santé concernent en premier lieu la « transformation, la rénovation, l’équipement et le rattrapage numériques des établissements médico-sociaux » (2,1 Md€).

Dans un document disponible sur le site du gouvernement consacré au plan de relance, figurent plusieurs « exemples de projets » :

  • « équipements des établissements, en particulier publics, en petits équipements technologiques innovants à très forte valeur ajoutée pour les résidents et les personnels », dont des capteurs de détection de chutes
  • « investissements en matière numérique dans les champs du grand âge et du handicap pour développer des outils permettant de faciliter le quotidien des professionnels, la coopération entre les différents acteurs » dont un « dossier usager [DU, équivalent du DMP pour le secteur médico-social] informatisé et interopérable] », et « le pilotage de ces transformations comme levier d’efficience dans le fonctionnement des établissements sociaux et médico-sociaux (ESMS) ».

Cette enveloppe est « centralisée à la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) et gérée localement selon une organisation en cours de définition, avec trois sous-ensembles » : 300 millions d’euros (M€) sur 3 ans pour « l’équipement des établissements en petits équipements à haute valeur ajoutée », 600 M€ sur 6 ans pour la « transformation numérique » et 1,2Md€ sur 5 ans « pour l’investissement dans les projets bâtimentaires ».

En deuxième lieu, 1,4 Md€ seront consacrés à la « modernisation des outils numériques en santé et le rattrapage du retard dans l’interopérabilité d’un système informatique entre acteurs de santé pour permettre la transférabilité du dossier médical d’un patient et l’amélioration de son suivi tout au long du parcours de soins ».

Sont notamment cités comme exemples « l’intégration des prérequis techniques pour la modernisation, l’interopérabilité, la réversibilité et la sécurité des systèmes d’information de santé », le « soutien à la circulation des données de santé » et « l’accompagnement des acteurs par les opérateurs ». [En savoir plus]

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