Réalité augmentée : le recalage dynamique

Le point crucial de la réalité augmentée reste le recalage du modèle numérique en fonction de la position du patient ou d’éventuels mouvements lors de l’intervention (respiration, déformation des tissus au passage des outils chirurgicaux…).

L’image projetée est réalisée à partir de données collectées lors d’examens préliminaires (radiographie, scanner…). Le chirurgien travaille donc à partir d’éléments « figés ». Si le patient bouge, il faut donc un recalage dynamique, au plus près du temps réel, pour corriger la déformation des éléments. Celui-ci se fait actuellement en moins d’une minute.

Plusieurs pistes sont à l’étude, notamment des acquisitions régulières en 3D mais se pose le problème du taux de rayonnement important ou l’utilisation de l’imagerie par ultrasons.

L’anticipation des gestes est également en cours de recherche car on peut prédire dans une certaine mesure le déformation des éléments du corps suivant les gestes du chirurgien.
Pascal Wolff

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