Stress et maladies cardiovasculaires : comment les nuisances sonores touchent la santé

Le bruit environnemental cause au moins 12 000 morts prématurées par an en Europe. Une forte exposition peut favoriser l’apparition de pathologies.

En Ile-de-France, les habitants des zones densément peuplées perdent en moyenne dix mois de vie en bonne santé en raison du bruit. Ces données sont connues depuis longtemps, mais le confinement, marqué par une baisse du volume sonore inédite pour beaucoup de Français, a fait prendre conscience de l’impact de ce type de nuisances sur la qualité de vie.

L’Organisation mondiale de la santé identifie ces nuisances sonores comme la deuxième cause de morbidité parmi les facteurs de risque environnemental, derrière la pollution de l’air. Il ne s’agit pas là d’effets directs sur l’audition, comme pourraient le subir un ouvrier travaillant dans le bâtiment ou une personne qui écoute de la musique trop fort. « Ce qui menace la santé dans les bruits qui nous préoccupent, c’est la gêne occasionnée, qui entraîne des difficultés à de nombreux niveaux », note le médecin spécialiste Paul Avan, enseignant-chercheur à l’université Clermont-Auvergne. [En savoir plus]

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