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Convention collective des cabinets médicaux
Vos devoirs pour l’été… ou la rentrée !
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  • Le SNC, un syndicat de services… mais pas que… [Voir]
  • Covid-19 – Stratégie : Au cœur de votre cabinet [Voir]
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  • Crise du Covid-19 : Activité cardiologique en médecine libérale et actualités professionnelles [Voir]
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  • Pratique cardiologique en cabinet en période de pandémie [Voir]
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  • « Tour de France » des régions en vue du déconfinement [Voir]
  • Les cardiologues réaffirment leur poly-appartenance et attendent des gestes forts [Voir]
  • Fiche 6 – Ai-je le droit de modifier le nombre d’heures de travail de mes salariés ? [Voir]
    Fiche 5 – Ai-je le droit de modifier les jours de congés et RTT de mes salariés ? [Voir]
  • Covid-19 : Recommandations CNPCV, FFD et Alliance du Cœur pour les patients atteints de pathologies cardiovasculaires [Voir]
  • Reprise partielle d’activité [Voir]
  • Covid-19 : les cardiologues mettent le cap sur l’innovation [Voir]
  • Fiche Réponses rapides – Suivi des patients ayant une insuffisance cardiaque chronique – 10 avril [Voir]
  • Fiche Réponses rapides – Suivi des patients atteints de syndrome coronarien chronique – 10 avril [Voir]
  • Par vidéo ou téléphone, téléconsultez pour le suivi de vos malades chroniques – 10 avril [Voir]
  • Fiche 4 – Covid-19 et téléconsultation – 9 avril [Voir]
  • Téléconsultation et télésurveillance… c’est maintenant ou jamais ! – 7 avril [Voir]
  • Fiche 3 – Comment bénéficier du fonds de solidarité ? – 6 avril [Voir]
  • Fiche 2 – Prêt bancaire, comment ça marche ? [Voir]
  • Fiche 1 – Activité partielle : comment ça marche ? – 1er avril [Voir]
  • Mobilisation générale pour la cardiologie libérale… sans protection – 20 mars 2020 [Voir]
  • Circulaire SNC pour la téléconsultation cardiologues libéraux avec fiche médecin et exemples de feuilles de soins ALD/Non ALD Covid et Covid suspect – 18 mars 2020 [Voir]
  • Circulaire SNC pour la prise en charge socio-économique du cardiologue – 18 mars 2020 [Voir]
  • Circulaire conjointe SNC/CNCF sur le Covid-19 – 18 mars 2020 avec attestation de déplacement dérogatoire et justificatif de déplacement professionnel (retrouvez tout dans le même pdf)  [Voir]
  • Circulaire conjointe SNC/CNCF sur le Covid-19 – 16 mars 2020 [Voir]
  • Circulaire conjointe SNC/CNCF sur le Covid-19 – 12 mars 2020 [Voir]
  • Recommandations pour les cardiologues – 6 mars 2020 [Voir]
  • Affiche Coronavirus Santé Publique France [Voir]
  • Lettre de l’Assurance-maladie sur le Covid-19 [Voir]
  • Questions-reponses-coronavirus-document-gouvernemental [Voir]

 

Informations syndicales

Marc Villacèque, élu président du Syndicat National des Cardiologues
Le week-end dernier (les 1er et 2 février 2020), Marc Villacèque a été élu, avec près de 70 % des voix, président du Syndicat National des Cardiologues.
Le choix d’élire un jeune président est donc un symbole fort de renouveau que la cardiologie libérale envoie à son environnement.
Cette élection s’appuie sur un projet politique inscrit dans la continuité de ses prédécesseurs avec, de plus, l’ambition d’apporter un nouveau souffle au Syndicat pour structurer la cardiologie libérale de demain, une spécialité qui se doit d’être encore plus forte et plus innovante pour favoriser l’expertise de chacun et la coordination entre tous les médecins. Ce projet ne peut se concevoir sans la prise en considération de la qualité de vie professionnelle et personnelle des cardiologues libéraux.
Afin d’atteindre ces objectifs, le nouveau président du SNC souhaite renforcer les partenariats avec le Collège National des Cardiologues Français (CNCF), la Société Française de Cardiologie (SFC) et le Collège National des Cardiologues des Hôpitaux (CNCH) afin de construire un Conseil National Professionnel encore plus uni et puissant face aux tutelles.
Le président Marc Villaceque s’engage également à travailler en bonne intelligence avec toutes les organisations syndicales.
Ce mandat a aussi pour ambition de préparer les conditions de mise en œuvre d’une convention réussie avec la CNAM, où la cardiologie libérale et toutes les autres spécialités trouveront une place équitable pour chacune, et efficiente pour la population.
Le Syndicat National des Cardiologues.

Contact : Marc Villacèque – 06.82.43.36.83

Composition du nouveau bureau

Président : Marc Villacèque
Premier Vice-Président : Frédéric Fossati
Secrétaire général : Vincent Pradeau
Trésorier : Patrick Joly

Politique de Santé, pratique quotidienne

La convention médicale du 25 août 2016 a recentré la Rémunération sur objectifs de santé publique (« ROSP ») sur la qualité de la pratique clinique des médecins. Jusqu’au 2 février 2020, vous êtes invités à saisir sur amelipro certains indicateurs déclaratifs de la ROSP clinique et ceux des 2 volets liés à la rémunération du forfait structure.
Pour vous aider, l’Assurance-maladie a élaboré 2 guides : « Comment déclarer vos indicateurs – ROSP 2019 » et « Comment déclarer vos indicateurs – Forfait structure 2019 », nous les avons joints à ce mail.
Pour les médecins qui ne seraient pas informatisés, les déclarations et transmissions d’informations et de pièces justificatives relatives à ces indicateurs sont à adresser par courrier postal à leur caisse de rattachement, au moyen des formulaires qui auront été mis à leur disposition par leur caisse, ou diffusés à cet effet par leur délégué de l’Assurance-maladie (DAM) ou leur conseiller informatique services (CIS) avant le 2 février 2020.
Pour la ROSP clinique, les paiements sont prévus fin avril 2020 et pour le forfait structure, fin mai-début juin 2020 si l’on se réfère à l’an dernier.
Comme l’an dernier, la procédure de récupération des justificatifs des indicateurs déclaratifs est simplifiée : une attestation sur l’honneur faite lors de la saisie sur amelipro remplace l’envoi à l’assurance maladie des pièces justificatives. Elles sont néanmoins à conserver et à transmettre en cas de contrôle a posteriori.
Amicalement,
Frédéric Fossati
Secrétaire Général[/su_spoiler]

RAPPEL : déclaration ROSP et forfait structure jusqu’au 2 février 2020

La convention médicale du 25 août 2016 a recentré la Rémunération sur objectifs de santé publique (« ROSP ») sur la qualité de la pratique clinique des médecins. Jusqu’au 2 février 2020, vous êtes invités à saisir sur amelipro certains indicateurs déclaratifs de la ROSP clinique et ceux des 2 volets liés à la rémunération du forfait structure.
Pour vous aider, l’Assurance-maladie a élaboré 2 guides : « Comment déclarer vos indicateurs – ROSP 2019 » et « Comment déclarer vos indicateurs – Forfait structure 2019 », nous les avons joints à ce mail.
Pour les médecins qui ne seraient pas informatisés, les déclarations et transmissions d’informations et de pièces justificatives relatives à ces indicateurs sont à adresser par courrier postal à leur caisse de rattachement, au moyen des formulaires qui auront été mis à leur disposition par leur caisse, ou diffusés à cet effet par leur délégué de l’Assurance-maladie (DAM) ou leur conseiller informatique services (CIS) avant le 2 février 2020.
Pour la ROSP clinique, les paiements sont prévus fin avril 2020 et pour le forfait structure, fin mai-début juin 2020 si l’on se réfère à l’an dernier.
Comme l’an dernier, la procédure de récupération des justificatifs des indicateurs déclaratifs est simplifiée : une attestation sur l’honneur faite lors de la saisie sur amelipro remplace l’envoi à l’assurance maladie des pièces justificatives. Elles sont néanmoins à conserver et à transmettre en cas de contrôle a posteriori.
Amicalement,
Frédéric Fossati
Secrétaire Général

Pertinence des soins : Insuffisance cardiaque - les libéraux au cœur du parcours

L’insuffisance cardiaque touche 1,5 millions de patients en France et est à l’origine d’un décès toutes les 7 minutes…
Le nombre d’insuffisants cardiaques a progressé de 25% entre 2011 et 2015 en raison du vieillissement de la population. Un peu moins de 10% des insuffisants cardiaques sont hospitalisés chaque année, ce qui montre que l’insuffisance cardiaque est principalement une maladie de l’ambulatoire.
Face à cet enjeu majeur de santé publique, les médecins libéraux se sont mobilisés pour mieux structurer le parcours des insuffisants cardiaques.
Cependant, l’étude épidémiologique sur le parcours de soins vu par les patients et menée par la Société Française de Cardiologie, met en avant un constat préoccupant pour 3 raisons essentielles :
1/ 45 % des patients jugent le délai entre l’apparition des symptômes et l’hospitalisation trop long.
2/ 56 % des patients ne savaient pas qu’ils avaient été hospitalisés pour des symptômes liés à l’insuffisance cardiaque.
3/ Seulement 12 % des patients ont bénéficié d’une réadaptation cardiaque.
Face à ces mauvais chiffres, le Syndicat National des Cardiologues s’est engagé dans un travail pilote sur la pertinence du parcours de l’insuffisance cardiaque dans le cadre de la récente loi de santé. Identifiée comme un maillon manquant majeur pour améliorer la prise en charge, la création de structures de coordination des soins autour des différents professionnels de santé fait déjà l’objet d’une évaluation sur certains territoires.
L’organisation de ce parcours est essentielle pour réduire le nombre d’hospitalisations et surtout améliorer la sécurité et le confort du patient. Elle passe par une amélioration des relations avec l’hôpital, d’autant que de nombreux cardiologues libéraux ont une activité mixte (hôpital et ville), ce qui devrait faciliter la mise en place de cette coordination. Les cardiologues libéraux préconisent enfin le recours à la télésurveillance à domicile et une délégation de tâches via les infirmiers et les futurs infirmiers en pratiques avancés sous contrôle des cardiologues en coordination avec le médecin généraliste.
Toutefois, les cardiologues libéraux s’opposeront farouchement à toute initiative de délégation de tâches s’ils ne sont pas directement impliqués dans sa conception ; la compétence ne se transfère pas, et la cardiologie libérale ne souhaite pas cautionner la frénésie actuelle instaurée par le ministère de la Santé où tout le monde finira par toucher à tout en santé au nom de l’accès aux soins.
Jeudi 3 octobre 2019
Jean-Pierre Binon
Président du Syndicat National des Cardiologues

Le Syndicat National des Cardiologues interpelle Agnès Buzyn afin que les patients cardiaques diabétiques français bénéficient, dès demain, des avancées de la recherche internationale.
Le Congrès de la Société Européenne de Cardiologie, qui vient de se terminer, a mis en exergue des évolutions thérapeutiques de premier plan concernant le traitement des patients cardiaques diabétiques dans ses dernières recommandations. La nouvelle stratification en 3 niveaux de risque cardiovasculaire chez les patients diabétiques va permettre une meilleure adaptation des traitements, de fixer de nouveaux seuils pour l’hypertension artérielle et le LDL cholestérol.
De même, l’aspirine est maintenant recommandée de manière systématique pour les patients à très haut risque cardiovasculaire. En outre, est préconisée, en première intention pour les patients diabétiques à haut et très haut risques cardiovasculaire, une nouvelle classe de médicaments, les glifozines. Cette classe est d’autant plus intéressante, que l’un de ses produits représente une avancée majeure chez les patients insuffisants cardiaques, diabétiques ou non. Malheureusement, la France est l’un des derniers pays où cette classe médicamenteuse n’est toujours pas commercialisée.
C’est pour cette raison que le Syndicat National des Cardiologues demandera à être auditionné par la ministre de la santé, pour que les patients français bénéficient au plus tôt de ces avancées thérapeutiques.
Vendredi 13 septembre 2019
Jean-Pierre Binon
Président du Syndicat National des Cardiologues
Urgences cardiologiques : les libéraux s’engagent à apporter une réponse sous 48 heures.
Conscient et préoccupé des difficultés d’accès aux soins de la population française (dont la crise des urgences est une des manifestations), le Syndicat National des Cardiologues s’engage à faciliter dans chaque région une réponse sous 48 h pour toute demande de consultation rapide adressée par les médecins traitants.
Ouvrir plus de plages horaires pour les soins non programmés passe par une nouvelle organisation des cabinets de cardiologie et une meilleure coordination avec les établissements de santé publics et privés où les cardiologues libéraux participent largement aux gardes et astreintes.
Le Syndicat National des Cardiologues est prêt à rencontrer la ministre de la Santé, Mme Agnès Buzyn, pour discuter des modalités de prise en charge destinées à répondre plus rapidement aux besoins des patients.
Lundi 17 juin 2019
Jean-Pierre Binon
Président du Syndicat National des Cardiologues

CPTS : pourquoi pas ? À condition que…
Le Syndicat National des Cardiologues ne s’opposera pas à la mise en place des CPTS dans le cadre de la loi de Santé. Il pourra même les promouvoir, si ces dernières permettent de participer à l’amélioration de l’accès aux soins pour les patients et d’assurer une meilleure coordination entre les différents acteurs de la santé, et en particulier entre ceux du 1er et 2nd recours. Cependant trois conditions doivent être remplies :
1/ Les CPTS, pour respecter l’esprit libéral et la performance qui les animent, seront complètement indépendantes des hôpitaux publics ou des établissements d’hospitalisation privés, que ce soit dans la mise en place des objectifs comme dans la définition des territoires d’actions.
2/ La participation, pour un médecin libéral, à une CPTS ne pourra se faire que sur la base du volontariat. Aucune mesure coercitive ne pourra-t-être acceptée.
3/ Pour respecter les principes d’égalité de notre république face à des objectifs de santé publique, les CPTS devront bénéficier des mêmes aides que les hôpitaux publics pour la gestion, l’administration et l’organisation de ces nouvelles structures.

Si ces trois conditions sont réunies le Syndicat National des Cardiologues approuvera la mise en place des CPTS et pourra même en être l’un des promoteurs.
Mercredi 12 juin 2019
Jean-Pierre Binon
Président du Syndicat National des Cardiologues

Téléconsultation & Téléexpertise : Une belle innovation qui ne décolle pas, plombée par trop de contraintes !
La téléconsultation et la téléexpertise peuvent compter parmi leurs fervents défenseurs les médecins cardiologues, toujours propices à répondre favorablement à l’utilisation d’une innovation technique et organisationnelle pour la promotion de leur spécialité.

La téléconsultation, mise en place depuis le 15 septembre 2018, ne décolle pas. La faute à des contraintes administratives trop lourdes, une aide financière à l’équipement insuffisante et un niveau de rémunération trop faible. Que dire de la téléexpertise avec une rémunération à hauteur de 12 € ? Est-il raisonnable de rémunérer une expertise à si bas coût ? Toutes ces contraintes, que nous ne cessons de dénoncer depuis plusieurs mois, sont un frein en ce qu’elles sont associées aux agendas surchargés des médecins cardiologues, ce qui ne nous permet tout simplement pas de mettre en œuvre cette innovation technologique. Innovation pourtant essentielle pour un meilleur accès aux soins et le suivi du patient en affection de longue durée.
La simplification, à tous les niveaux, doit être le mot d’ordre pour la réussite de la téléconsultation et de la téléexpertise.
La télésurveillance des patients Insuffisants cardiaques et ceux porteurs de prothèses rythmiques (pace-maker, défibrillateur) est une large réussite plébiscitée par les cardiologues car elle obéit aux attentes de notre profession en matière de simplicité d’utilisation, et de bien-être pour le patient. La téléconsultation et la téléexpertise sont aussi deux très bons vecteurs pour développer la pertinence, nouveau paradigme dans lequel s’engage de nombreuses spécialités médicales.

La téléconsultation est un élément de facilitation à l’accès aux soins où la cardiologie libérale doit prendre toute sa place.
Vendredi 24 mai 2019
Jean-Pierre Binon
Président du Syndicat National des Cardiologues

Cabinets

Le Syndicat National des Cardiologues se prononce favorablement pour les assistants médicaux, sous réserves…
1) Pas d’obligation d’exercice coordonné,
2) Pas de financement de la CNAM sous conditions,
3) Pas de course au volume de consultations,
4) Un cadre réglementaire qui favorise les actuels collaborateurs des cabinets de cardiologie.
Le Syndicat National des Cardiologues s’est prononcé pour une mise en place rapide des assistants médicaux dans les cabinets de cardiologie. Ces nouveaux collaborateurs permettront aux cardiologues d’améliorer le temps médical consacré aux patients et par conséquent la qualité de soins, qui reste notre préoccupation première. Le Syndicat National des Cardiologues s’oppose fermement à la volonté de la CNAM de les associer à des objectifs de volume ou à un exercice coordonné comme les CPTS (par exemple). En aucun cas, les assistants médicaux ne doivent être associés à une ambition politique qui veut favoriser l’avènement des 1 000 CPTS de la Loi Santé 2022, ou laisser croire qu’une politique de volume n’aura aucun impact sur la qualité des soins.
Le Syndicat National des Cardiologues rejette les conditions de financement proposées par la CNAM et, par conséquent, les cardiologues qui le souhaiteront assumeront eux-mêmes les coûts salariaux, comme ils le font aujourd’hui avec leur personnel.
Le Syndicat demande la mise en place d’un cadre réglementaire pour le statut et la formation de ces futurs collaborateurs. Bien évidemment, ce cadre réglementaire pourra être proposé aux personnes déjà salariées dans les cabinets de cardiologie, ce qui permettra d’offrir à ces dernières une opportunité d’évolution professionnelle et une meilleure intégration du fait de leur connaissance du cabinet de cardiologie.
Jeudi 9 mai 2019
Jean-Pierre Binon
Président du Syndicat National des Cardiologues

Retraite

Retraites : en colère, les cardiologues attendent de pied ferme les négociations pour lever les nombreuses inconnues.
L’heure est à la colère. Le Syndicat National des Cardiologues s’oppose fermement à la réforme des retraites telle qu’elle est présentée aujourd’hui, face aux nombreuses inconnues qui persistent.
Nous pensons que toutes ces zones d’ombre méritent d’être rapidement levées par le gouvernement afin d’apaiser l’exaspération des cardiologues, et sans aucun doute de tous les médecins libéraux. Notre Syndicat serait même prêt à se mobiliser et appelle tous les syndicats de médecins à se réunir contre cette réforme dans des propositions communes. Le Syndicat National des Cardiologues rappelle la persistance d’importantes zones d’ombre : 1) Les médecins verront leurs pensions, déjà basses, baisser encore ! Sans que nous ayons à ce jour des simulations précises.
2) Les cotisations vont baisser de l’ordre de 25% mais la retraite baissera, elle, de 33%. Pourquoi cet écart ?
3) Que vont devenir les réserves de la CARMF ? Ne va-t-elle pas tout simplement disparaitre à terme ?
4) La gouvernance pour la gestion des retraites ne laisse que peu de place aux libéraux, alors que par le passé ils ont été quasiment les seuls à gérer leur retraite de façon responsable.
5) Le rendement affiché de 5,5% pour 10€ cotisé sur la base d’un PASS sera, après prélèvement, de la part non contributive de 4,95% (le rendement sera variable en fonction de l’espérance de vie).
6) Pourquoi les cotisations retraite vont-elles être recouvrées par l’URSSAF avant même la mise au vote de la réforme des retraites ?
Le gouvernement doit impérativement revoir sa copie et proposer des réponses à ces inconnues pour apaiser la colère grandissante des cardiologues.
Jeudi 12 septembre 2019
Jean-Pierre Binon
Président du Syndicat National des Cardiologues

Retraites : inquiétude et mobilisation grandissantes chez les cardiologues
C'est l'inquiétude avant le début des consultations des 4 et 5 septembre prochains, menées à l’initiative du premier ministre, M. Edouard Philippe vers les partenaires sociaux. Le Syndicat National des Cardiologues fait part de son inquiétude grandissante pour la réforme des retraites, qui à l’évidence, va sanctionner les professions qui se sont montrées les plus vertueuses comme les médecins libéraux. « Il y a actuellement une inquiétude grandissante concernant la retraite ASV, étroitement liée au tarif conventionnel pour tout médecin exerçant en secteur 1, ce qui est le cas de 80 % des cardiologues. Les médecins secteurs 2 sont eux aussi confrontés au même problème puisque l'ASV doit être considérée comme un honoraire différé » affirme Jean-Pierre BINON, le président du SNC. « Modifier sensiblement l’ASV serait une remise en cause du socle conventionnel ; aujourd’hui, on nous propose de baisser nos cotisations de 25 % pour des pensions qui vont baisser de 33% : c’est tout simplement inacceptable ».

Les médecins cardiologues sont très mobilisés contre une réforme qui va les sanctionner sur leurs niveaux de pension et les spoiler de leurs réserves, au nom de la solidarité a posteriori pour effacer les dettes de certains régimes spéciaux.
Jeudi 29 août 2019
Jean-Pierre Binon
Président du Syndicat National des Cardiologues

Retraite universelle, les médecins libéraux grands perdants
Le Haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye a eu la main lourde pour les libéraux.

À la première lecture des propositions du HCRR, les médecins cardiologues souhaitent que ces points soient pris en compte :
1. Les médecins cardiologues libéraux sont attachés à un socle de retraite universelle pour tous, mais permettant une retraite complémentaire spécifique, par répartition, en complément de ce socle universel. Le choix d’un champ de la cotisation pour la retraite universelle couvrant 3 plafonds annuels de la Sécurité Sociale (PASS) est donc trop important et les médecins cardiologues souhaitent une retraite universelle basée sur 1 PASS.
2. Le Syndicat National des Cardiologues (SNC) rappelle que la retraite « ASV » fait partie du socle conventionnel garantissant aux Français des tarifs conventionnels utilisés par tous les médecins exerçant en secteur 1, très largement majoritaires dans notre pays. Cette partie de la retraite des médecins doit être sauvegardée avec l’ensemble de ses caractéristiques et rester dans le cadre de la négociation conventionnelle.
3. Le SNC exprime sa désapprobation du taux de contribution financière non générateur de points fixé à un niveau trop élevé (2,81 %).
De même, le SNC dénonce l’assiette de contribution qui serait fixée sur les revenus bruts. Le SNC s’inquiète au plus haut point du risque de spoliation des réserves de la CARMF, qui représente aujourd’hui près de 6 milliards d’euros d’actifs, pour couvrir d’autres caisses largement déficitaires.
Le SNC est par ailleurs très dubitatif sur la gouvernance mise en place pour définir la valeur annuelle du point, cette mise à jour ne pourra se faire sans la participation des libéraux.

La rentrée risque d’être très chaude pour notre ministre de la santé en charge des retraites.
Mercredi 24 juillet 2019
Jean-Pierre Binon
Président du Syndicat National des Cardiologues

Santé

Cet été : pensez à votre cœur !
Le Syndicat National des Cardiologues vous invite à prendre soin de votre cœur, pas seulement celui qui vous procure des émotions, mais l’organe qui vous permet de bien vivre, et même de mieux vivre. Les vacances sont le moment privilégié pour se retrouver, s’accorder du temps pour soi et prendre de bonnes résolutions pour la rentrée. Voici deux conseils précieux des médecins Cardiologues :
1. L’activité physique et le sport sont à l’évidence très bénéfiques pour la santé (sauf cas particulier). C’est donc le moment idéal pour se remettre en jambe. Une séance de footing de 30 minutes trois fois par semaine peut être très bénéfique, et pour celles et ceux qui sont allergiques à la course, la marche, et en particulier la marche nordique, est aussi excellente pour votre cœur. Pour chaque effort il est indispensable de boire toutes les 30 minutes, de rester au repos si la température est supérieure à 30°, d’arrêter tout effort et prendre rendez-vous avec son médecin si vous ressentez une douleur thoracique, des palpitations ou un essoufflement anormal. Cette activité est aussi recommandée pour tous les patients cardiaques, en accord avec leur cardiologue traitant.
2. Côté bonnes résolutions, c’est aussi le moment pour arrêter de fumer. Pour celles et ceux qui pratiquent une activité physique, pas question de fumer 1h avant et 2h après le sport.
Voilà deux conseils qui peuvent changer votre vie en vous apportant plus de bien-être.
Enfin pour reprendre une activité physique intense il est préférable de faire un bilan cardiaque, après 35 ans pour les hommes et après 45 ans pour les femmes.
Bel été à toutes et tous, et prenez soin de votre cœur.
Mardi 16 juillet 2019
Jean-Pierre Binon
Président du Syndicat National des Cardiologues

Communication

Le Syndicat National des Spécialistes des Maladies du Cœur et des Vaisseaux a décidé de s’ouvrir à un plus large public.
Le Syndicat National des Spécialistes des Maladies du Cœur et des Vaisseaux devient le Syndicat National des Cardiologues et s’ouvre à un plus large public, afin de mieux faire connaitre le métier de médecin cardiologue libéral, ses enjeux et ses perspectives, dans l’intérêt de nos patients auxquels nous consacrons tous les jours toute notre énergie et notre expertise.
De nouveaux paradigmes comme la pertinence, l’Intelligence Artificielle, la coordination mais aussi la prévention, font que notre spécialité médicale connait, et va connaitre, de plus en plus d’évolution où l’expertise et l’innovation seront notre quotidien.
C’est pour cela que nous allons être amenés à communiquer plus souvent et vers un plus large public.
Nous avons décidé d’être plus présent sur le net et les réseaux sociaux, et de créer un nouveau logo que j’ai le plaisir de vous faire découvrir aujourd’hui. Ce logo nous permettra d’être plus facilement connu et reconnu.
A bientôt pour des nouvelles plus médicales.
Vendredi 17 mai 2019
Jean-Pierre Binon
Président du Syndicat National des Cardiologues

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