Vincent Guillot

Vincent Guillot nous a quittés le jour de son anniversaire, ce 14 avril 2016.

C’est un pilier de notre Syndicat qui est parti, ancien Président du Syndicat des cardiologues du Nord-Picardie et Vice-Président de notre Syndicat National des Spécialistes des Maladies du Cœur et des Vaisseaux.

Il a défendu avec acharnement la Cardiologie, d’abord dans notre région du Nord, comme Président à la suite de Francis Waché et de Michel Pauchant ainsi que, en même temps, au sein du Bureau national, dont il est membre sans interruption depuis 1990.

Avec une  force de caractère peu commune, qu’il a aussi montrée pendant sa maladie, il a été de tous nos combats. Son engagement syndical démarre dans les années 1980 par sa volonté inlassable de défendre chaque cardiologue injustement attaqué, de faire respecter notre métier, d’en maîtriser l’évolution.

Chacun a pu apprécier son expertise en nomenclature face aux dérives d’interprétations restrictives des caisses et ses argumentaires implacables, publiés dans le journal Le Cardiologue, nous permettant d’obtenir gain de cause et finalement de construire une nomenclature jurisprudentielle qu’il a imposée. Son premier article sur le sujet, paru dans Le Cardiologue de septembre 1990, s’intitule d’ailleurs « la Nomenclature et la Jurisprudence », et il a poursuivi cette mission de façon continue jusqu’à son dernier article dans le numéro de février 2016.

Par son action, il a mis en avant les spécificités de notre exercice. Il a fait partie de l’équipe qui a mis en place la CsC.

Sa lutte a été constante vis-à-vis des iniquités quelles qu’elles soient. L’ARS du Nord l’a constaté quand elle voulait nous dicter sa vision administrative de notre exercice.

En matière de formation et surtout d’évaluation, il a multiplié les actions dans la région et au sein de nos instances nationales.

C’est un homme de conviction, mais aussi de pondération, d’humanisme et d’équilibre qui a mis ses qualités au service bénévole de notre organisation.

C’est aussi un ami de longue date que nous perdons, avec une très grande émotion et une profonde tristesse.

A lui, à Francine son épouse, à ses enfants, nous exprimons toute notre reconnaissance.

Docteur Yves Decalf.

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