Du bonheur à la santé

« J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour ma santé » ; cette formule de Voltaire, si souvent reprise (et modifiée) au fil des siècles, trône en couverture de l’ouvrage du docteur Emilio La Rosa, comme pour annoncer dès le début la couleur : « le bonheur se nourrit de la santé et la santé du bonheur » ainsi que l’affirme l’auteur dans son introduction.

Et, c’est vrai, toute sa vie, l’être humain aspire à la bonne santé et recherche le bonheur. Mais en fait, comme personne à l’école ou plus tard ne nous apprend les chemins qui y conduisent, l’objectif principal de ce livre est de chercher à nous montrer comment être heureux. Vaste programme…

Le livre analyse la relation étroite entre bonheur et santé et propose une sorte de gymnastique du bonheur basée sur la « neuroplasticité » (capacité du cerveau à continuer à créer de nouvelles connexions, en fait à continuer à apprendre tout au long de sa vie) et la psychologie positive.

La santé est un sujet de plus en plus actuel et, dans ce monde en crise économique morale et politique, la recherche du bonheur a de plus en plus d’adeptes ; la croyance selon laquelle le bonheur s’obtient dans l’au-delà ayant perdu du crédit, les personnes recherchent le bien–être matériel et spirituel « ici et maintenant ».

C’est toute l’ambition de l’ouvrage de nous aider à y parvenir : après avoir établi la réalité des relations positives entre bonheur et santé, entre bonheur et longévité, l’auteur analyse ce qu’il appelle la culture du bonheur et insiste sur les méthodes d’apprentissage à la félicité, en luttant contre les principaux obstacles pour l’atteindre et en se focalisant sur les attitudes bénéfiques, au premier rang desquelles il place la méditation.

Alors, convaincant ?

Ce qui est indiscutable, c’est le sérieux avec lequel l’auteur explore de manière scientifique les mécanismes de la conscience du bonheur et les processus liés à la souffrance, en montrant au fil des pages combien son analyse est documentée.

Pour autant, sera-t-il plus facile au lecteur d’être heureux à la fin de l’ouvrage ? On ne peut l’affirmer, mais il aura au moins acquis un bon nombre de pistes pour y parvenir.

Emilio La Rosa, médecin, diplômé en santé publique et gestion des services de santé, docteur en anthropologie et écologie, directeur du CRESS (centre de recherche et d’étude santé et société) vient de publier ce livre aux éditions L’Harmattan.

 

Auteur : Emilio La Rosa

Editeur : L’harmattan

Pagination : 188 pages

Prix public : Livre : 18,05 €

pdf : 13,99 €

ePub : 13,99 €




Les cardiologues se connectent avec leurs patients

Les objets connectés peuvent-ils participer à l’amélioration de la prise en charge des patients hypertendus ou des cardiaques chroniques ?

C’est la question que s’est posée l’UFCV (Union de Formation et d’évaluation en médecine CardioVasculaire), filiale de formation du Syndicat National des Spécialistes des Maladies du Cœur et des Vaisseaux, et à laquelle espèrent répondre les cardiologues libéraux.

Ils viennent de terminer l’inclusion de 50 patients hypertendus dans l’étude SOPHOC (Suivi Observationnel de Patients Hypertendus par les Objets Connectés), étude élaborée par la commission santé numérique de l’UFCV.

Constatant l’essor des objets connectés, les cardiologues libéraux ambitionnent d’en faire un outil partagé avec leurs patients pour améliorer le suivi des mesures hygiéno-diététiques, de l’activité physique et du traitement des hypertendus. Les objets connectés étant, à ce jour, surtout étudiés chez les personnes bien portantes, il est apparu utile d’évaluer l’apport de ces technologies chez les malades.

Loin des protocoles lourds et dispendieux les cardiologues ont choisi d’utiliser des objets connectés déjà existants (partenariat avec la société française Withings), en observant tout simplement dans la vraie vie l’effet des objets connectés sur leurs patients, associés à quelques messages spécifiques ajoutés dans l’application Withings.

Ainsi, des cardiologues libéraux de toute la France et de tous âges, non nécessairement « geeks », ont proposé une montre et un appareil tensionnel connectés aux patients de la vraie vie (souvent âgés et pas toujours à l’aise avec les nouvelles technologies).

Rendez-vous dans six mois pour les premiers retours sur l’acceptabilité d’une telle prise en charge par les patients et leurs cardiologues puis à un an pour les résultats complets en termes d’acceptabilité, de faisabilité mais peut-être aussi d’efficacité sur le respect des mesures hygiéno-diététiques et de l’activité physique, le contrôle de la pression artérielle et le bilan lipidique.

 

Contacts :

Docteur Elisabeth Pouchelon : 06 37 72 00 71

Docteur Marc Villacèque : 06 82 43 36 83

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