Un ECG sur l’Apple watch

Malgré les mauvais ventes des montres connectées, AliveCor vient de présenter un prototype d’électrocardiogramme pour AppleWatch. Les électrodes seraient placés sur le bracelet. L’utilisateur peut enregistrer sa voix une fois l’ECG lancé afin de faire ses propres commentaires : symptômes, traitements… et adresser l’ensemble du tracé à son cardiologue avec en prime une sauvegarde sur le cloud d’AliveCor.

On peut penser qu’à terme elle pourra détecter une Arythmie Cardiaque par Fibrillation Auriculaire (ACFA) ou intégrer une aide au diagnostic comme cela existe sur les moniteurs multiparamétriques.




Cybathlon

Ça y est, les cyborgs ont leurs jeux bioniques ! Après les Jeux paralympiques qui viennent de s’achever, ce sont les sportifs « augmentés » qui se sont affrontés en octobre dernier en Suisse lors de la toute première compétition de Jeux bioniques.

Cybathlon, c’est son nom, est un événement soutenu par six organisations spécialisées dont le NCCR Robotics (National Centre of Competence in Research Robotics). En plus de permettre à ces « cyborgs » de concourir lors d’épreuves sportives, la compétition a également pour objectif de sensibiliser le public sur l’évolution des travaux en matière de prothèses artificielles et de renforcer les échanges des équipes de recherche.

Contrairement aux « vrais jeux », il s’agissait ici de réaliser des gestes du quotidien et de réussir sa performance grâce à la prothèse. En revanche, deux médailles ont été distribuées pour chaque épreuve : l’une à l’athlète, l’autre aux scientifiques qui ont réalisés la meilleure technologie

Six épreuves ont été organisées, chacune liées à handicap :

Avant-bras bioniques : les athlètes amputés d’avant-bras, grâce à leur membre bionique, ont dû déplacer le plus rapidement possible un anneau le long d’un câble suivant un parcours sans jamais toucher ce câble. Une seconde épreuve a consisté à manipuler des objets et accessoires de différentes formes de façon précise.

Tétraplégiques : la compétition nommée brain computer interface (BCI) ont permis à des athlètes tétraplégiques de piloter par la pensée leur avatar lors de courses virtuelles sous la forme de jeux vidéo.

Cyclisme : course cycliste sur piste dont le tour mesure 200 m. L’athlète est à bord d’un vélo couché doté d’une assistance à stimulation électrique. Destinée aux participants souffrant de lésions de la moelle épinière (paraplégiques),

Athlétisme : course à pied sur un parcours semé d’obstacles. Destinée aux amputés des jambes appareillés avec des prothèses robotisées.

Course d’exosquelettes : course de vitesse parsemée d’obstacles, destinée aux athlètes paralysés des membres inférieurs équipés d’un exosquelette.

Fauteuils roulants motorisés : parcours doté d’obstacles et de dénivelés pour les amputés des deux jambes, les tétraplégiques ou paraplégiques. Les machines sont des fauteuils roulants animés par des moteurs électriques.




2016 : grand cru pour l’HTA

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Résultats préliminaires de la 1ère étude sur l’utilisation des objets connectés chez les patients hypertendus

Les objets connectés peuvent-ils participer à l’amélioration de la prise en charge des patients hypertendus, notamment au niveau des mesures hygiéno-diététiques ? Les cardiologues peuvent-ils préconiser ces objets à leur patients et lesquels ?

Ce sont les questions que s’est posée l’UFCV (Union de Formation et d’évaluation en médecine CardioVasculaire), filiale de formation du Syndicat National des Spécialistes des Maladies du Cœur et des Vaisseaux, et à laquelle espèrent répondre les cardiologues libéraux.

Constatant l’essor des objets connectés, les cardiologues libéraux ambitionnent d’en faire un outil partagé avec leurs patients pour améliorer le suivi des mesures hygiéno-diététiques, de l’activité physique et du traitement des hypertendus. Les objets connectés étant, à ce jour, surtout étudiés chez les personnes bien portantes, il est apparu utile d’évaluer l’apport de ces technologies chez les malades.

L’étude SOPHOC (Suivi Observationnel de Patients Hypertendus par les Objets Connectés), qui a débuté en décembre 2015, se composait de 50 patients à travers toute la France, l’âge moyen était de 56 ans et dont 35 % ne connaissaient pas les objets connectés. Des appareils de marque Withings (traqueur d’activité, appareil tensionnel connecté sans fil) ont été donnés aux patients par les cardiologues qui leur en expliquaient le fonctionnement. Cette étude est indépendante de Withings (qui apportait seulement une aide technique). Les patients étaient libres de les utiliser ou pas. L’intérêt était de voir si un patient non geek utiliserait ces appareils de lui-même. De plus chaque semaine, le patient recevait un message directement sur son application qui encourageait la prise en charge globale de l’hypertension artérielle avec notamment les mesures hygiéno-diététiques et l’activité physique.

Les résultats préliminaires à 5 mois, présentés au congrès international eCardiology de Berlin en octobre 2016, montrent que 63 % utilisaient encore le bracelet traqueur d’activité, 60 % utilisaient l’appareil tensionnel connecté. Le nombre de pas moyen a progressé de         4 467 à 5 785, la tension systolique moyenne passant de 136 à 134 mmHg. L’intérêt de cette étude était de montrer l’utilisation spontanée de ces objets chez le malade, sans l’intervention directe du médecin.

Rendez-vous dans un an pour les résultats complets et leurs interprétations en termes d’acceptabilité, de faisabilité, mais peut-être aussi d’efficacité sur le respect des mesures hygiéno-diététiques et de l’activité physique, le contrôle de la pression artérielle et le bilan lipidique.

 

Contacts : 
Dr Elisabeth Pouchelon : 06 37 72 00 71
Dr Marc Villacèque : 06 82 43 36 83
SNSMCV 13 rue Niepce 75014 – Tél 01 45 43 70 76

Comptes Twitter :
[@cardionumerique]
[@syndicardio]

Sites internet
Syndicardio
Ufcv
Le Cardiologue




L’été indien ne dure jamais longtemps

La convention médicale signée par MG-France, le Bloc et la FMF le 26 août dernier va s’appliquer puisqu’à ce jour aucun recours n’est venu l’invalider.

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Le mari de Madame Bovary : le retour ?

Charles Bovary, époux d’Emma Bovary, exerçait le métier d’officier de santé. Le corps des officiers de santé avait été créé en 1793 par les révolutionnaires. Dans un souci louable d’égalité entre les citoyens, l’objectif était de permettre à chacun d’être soigné quelle que soit sa condition, ce qui était loin d’être le cas sous l’ancien régime. Tout le XIXe siècle a été marqué par les conflits entre ces soignants non-médecins, aux compétences limitées, et les docteurs en médecine. La médecine académique a obtenu la fin des officiers de santé en 1892, les derniers d’entre eux cessant leur activité au début du vingtième siècle.

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Un coin du voile levé sur le plan attractivité 

Attendues depuis un an, les premières mesures en faveur de l’attractivité des carrières médicales hospitalières ont été annoncées par Marisol Touraine. L’organisation et la gestion du temps de travail est reportée à une nouvelle séquence de travail.

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Patrick Gasser : « La médecine générale ne peut pas tout faire à elle seule pour l’efficience du système »

 

Le président de l’Union des Médecins Spécialistes (UMESPE) confédérés revient sur les raisons qui ont conduit la CSMF à ne pas signer la nouvelle convention. Il déplore notamment que l’expertise de spécialistes ne soit pas reconnue à sa juste valeur.

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Les mesures dont bénéficient les  spécialistes

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L’activité des PH peut être prolongée jusqu’à 70 ans

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Pacte territoire-santé : les membres du comité de suivi

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Les libéraux mis à l’écart des PTA

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FHF : Frédéric Valletoux réélu président

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Nouveau « Monsieur Libéraux » chez Marisol Touraine

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Visites pour permis de conduire : tarifs revalorisés

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20 minutes en moyenne pour se rendre chez un spécialiste

Selon une étude (1) de l’Institut de Recherche et Documentation en Economie de la Santé (IRDES), un patient met en moyenne 8 minutes pour se rendre chez un médecin généraliste et près de 20 minutes pour se rendre chez un spécialiste. 

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Le retour de la menace du conventionnement sélectif

Un amendement adopté par des députés de droite comme de gauche introduit dans le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) 2017 le conventionnement sélectif : dans les zones médicalement surdotées, un nouveau médecin ne pourrait obtenir son conventionnement que si un confrère cessait son activité. Tollé dans la profession.

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Insécurité : sous-déclaration des incidents

Les derniers résultats de l’Observatoire de la sécurité des médecins piloté par l’Ordre montrent une sous-déclaration des agressions subies par les médecins et une méconnaissance de leur part des moyens de se protéger.

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La nouvelle convention officiellement entrée en vigueur

Signée le 25 août dernier par trois des cinq syndicats représentatifs des médecins libéraux, la FMF, MG France, Le Bloc et l’Union Nationale des Caisses d’Assurance Maladie (UNCAM), la nouvelle convention médicale pour la période 2016-2021 est parue au Journal Officiel du 23 octobre dernier. Nous avons publié l’essentiel de son contenu dans denier numéro du Cardiologue (n° 394).

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ESC 2016 – Rome

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Été meurtrier ?

Une nouvelle convention médicale a été signée par  MG-France, la FMF et Le BLOC le 25 août dernier. À écouter la FMF c’est une « signature de combat », la signature de combat étant au combat ce que le play-back est à la chanson : une duperie qui ne trompe que les naïfs. Pour ancrer un peu plus son comportement dans l’ubuesque,  cette centrale vient d’annoncer qu’elle allait attaquer en Conseil d’État certaines parties du texte.
Quant à MG-France, grand artisan du texte conventionnel, elle  vient de demander aux spécialistes en médecine générale de poursuivre la désobéissance tarifaire… Ces postures paradoxales ne sont motivées que par la prise de conscience que, sur le terrain, une immense majorité des médecins libéraux, quelle que soit leur spécialité, ne se reconnaît pas dans un texte de peu d’ambition qui n’offre à personne, quelle que soit sa génération, un cadre professionnel rénové.

Nous n’avons que trop tardé, financeurs et acteurs, à faire publiquement le constat que nous connaissons tous : le système actuel est obsolète et n’est plus à même de satisfaire la population et les professionnels. Je ne reviendrai pas sur la longue dérive conventionnelle qui a conduit à des tarifs de consultation indignes, cause première du marasme actuel. L’effet volume, que plus personne ne nie, en est la conséquence et le facteur qui aujourd’hui gèle toute prospective. La fluidité de la prise en charge du patient dans un système de santé rénové passera par une refondation complète des types de rémunérations. Cette révolution ne sera réussie que si nous acceptons de réfléchir à une valorisation des pratiques médicales qui ne reposerait plus que sur le tarif des actes, le paiement à la pathologie apparaissant plus adapté à la prise en charge des maladies chroniques.

Le chantier est immense et demandera des années avant d’être achevé, raison suffisante pour ne plus reculer et surtout ne pas attendre la nouvelle convention pour en poser la première pierre.

Un dirigeant de la Fédération Hospitalière de France a récemment déclaré que les Groupements Hospitaliers de Territoires seront « très ouverts sur la médecine de ville », espérons que cette ouverture ne soit pas celle des abattoirs sur les animaux d’élevage. Il n’y a qu’à voir en quelle estime sont tenus les praticiens temps partiels dans les hôpitaux depuis des décennies pour constater qu’un partenariat équilibré, pourtant indispensable, va nécessiter beaucoup de bonne volonté. Déclinant sur le terrain les articles de la loi de santé, l’hôpital public, à marche forcée, se met un ordre de bataille pour prendre une part importante dans l’ambulatoire. Ne regardons pas le train passer, les médecins libéraux doivent, dans la même logique, sacrifier l’exercice individuel et s’organiser  pour faire des propositions de services, coordonnées et alternatives à l’offre publique.

Un arrêté est paru il y a quelques semaines élargissant encore un peu le numerus clausus. Ces futurs médecins et maïeuticiens n’arriveront sur le terrain que dans une dizaine d’années. Ils aggraveront la pléthore des professionnels de santé que l’on voit poindre à l’horizon des années 2020. Je le répète : il y a suffisamment d’acteurs sur la scène nationale pour prendre en charge l’ensemble de la population sous réserve d’une coordination territoriale efficace, d’une délégation des tâches efficiente et d’une relation ville-hôpital opérationnelle.

Été meurtrier pour la médecine libérale ? Ce n’est pas encore inéluctable.

Eric Perchicot




Dépenses de santé : discordances sur le reste à charge

Tandis que la Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques (DREES) annonce une diminution de la part du Reste A Charge (RAC) des ménages, la Cour des Comptes constate « une érosion du niveau individuel de prise en charge » des dépenses de santé.

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Le syndicat des « pigeons » est né !

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Nouvelle convention : les jeunes médecins sans pitié

Invités lors de discussions préalables, ils n’ont pas apprécié d’être écarté de la table des négociations et ils n’apprécient pas plus le texte qui en est issu et le font savoir.

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Les étudiants en médecine se sentent mal

La commission jeunes médecins de l’Ordre a mené une enquête avec des structures représentatives des étudiants en médecine et des jeunes médecins auprès des étudiants et jeunes praticiens (7 858 ont répondu).

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DPC : des listes d’attente pour les médecins

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Virus, es-tu là ?

Même si les virus informatiques sur les appareils mobiles se font plutôt discrets, les professionnels du secteur craignent une montée en puissance des menaces sur les smartphones et PDA.

En effet, les génies de la programmation et autres hackers vont profiter des nouvelles technologies, et notamment l’introduction des moyens de paiement et autres données sensibles, que l’on a de plus en plus tendance à mettre sur nos petits appareils.

Lire et gérer votre courrier électronique, naviguer, télécharger sont les manipulations les plus risquées. La contamination peut se faire de différentes manières, et notamment par un fichier infecté et il n’est pas vraiment possible de vous dire exactement à quoi vous pouvez vous attendre, car les dysfonctionnements varient en fonction de l’origine, des capacités, de la puissance et des caractéristiques du programme. En revanche, et dans le pire des cas, vous risquez des pertes de données, retrouver des fichiers corrompus, transmettre des informations privées sans que vous le sachiez, que votre batterie se vide en un clin d’œil.

 

Quelques solutions antivirales

Les gratuites

Sophos mobile security (Android)

AVG Mobilisation (Android)

Avira Free Android security (Android)

Lookout Mobile (Protection gratuite oupayante plus complète pour les téléphone Blackberry, Android, Windows Mobile)

CM Security (Android)

Zoner (Android)

Spybot – Search & Destroy (Android, versions gratuite et payante)

 

Les payantes

F-Secure

Bitdefender (Windows Mobile, MacOs, Android)

Kaspersky (Android)

Eset (android)

Trend Micro (Android, iPhone, Windows Mobile)

AntiVir (Android)

G Data (Android)

mcafee VirusScan Mobile

Avast PDA Edition (iPhone)

Dr Web (Android/Blackberry)

 

 




le – petit – ménage santé

Apple vient de publier (enfin) ses directives sur les acceptations dans l’Apple Store des apps santé.

C’est peu dire si les ténors de l’informatique, à savoir Google et Apple, étaient laxistes sur la qualité des apps Santé déposées sur leur store respectif. Etant les plus téléchargées, on comprend pourquoi les yeux doux étaient faits aux éditeurs en question. De récentes études, qui ont montré à quel point ces apps pouvaient être néfastes pour les utilisateurs, ont poussé ces géants à être – un peu – plus regardants quant à la qualité, ou tout au moins, de prévenir les usagers.

Par le passé, Apple a laissé des applications dites « médicales », non vérifiées, comme « Instant Blood Pressure », une des applications les plus téléchargées, censée mesurer la PA en moins d’une minute en utilisant simplement la caméra et le microphone de l’iPhone, sans brassard. Le NEJM avait déjà alerté en 2014 sur ces pratiques franchement douteuses et trompeuses pour le consommateur courant.

Depuis, des conditions d’utilisation et d’information ont été inscrites sur les stores, tels que « cette application n’est pas un outil médical » et qu’il ne doit être utilisé qu’en usage « récréatif ».

Mais il reste encore des applications comme « Tehsin Kahn » où la traduction sur le site Apple est tout simplement stupéfiante : « La pression artérielle mesurée par cette candidature est pas réel et fait pour le plaisir et polisson, pour impressionner les autrs que le dispositif ont la fonctionnalité pour calculer la pression sanguine du corps tout en plaçant le doigt sur l’écran de l’appareil » (sic)

Ou cette application – Smart BP – qui « est le meilleur moyen de surveiller la tension artérielle », mais dans les lignes du bas, « l’application ne permet pas de mesurer la tension artérielle […] les informations sont fournies à titre informatif […] »

Les éditeurs ont encore de beaux jours devant eux.

Sources : wired.com – imedicalapps.com




Paysage de la tempête avec Pyrame et Thisbé (1651-Nicolas Poussin)

la-tempete-avec-pyrame-et-hisbe_900pxCette œuvre de Nicolas Poussin pour son ami Cassiano dal Pozzo (1588-1657), grand amateur d’art, secrétaire du cardinal Barberini (1597-1679), neveu du pape Urbain VIII, est une toile singulière qui évoque un thème rare. 

Pyrame et Thisbé

Il faut relire les Métamorphoses d’Ovide  (Iv, 46-71) pour comprendre le sujet. « Pyrame et Thisbé, l’un le plus beau des jeunes gens, l’autre la plus admirable entre les filles d’Orient » habitaient deux maisons proches l’une de l’autre séparées par un haut mur. Malgré leur amour grandissant de jour en jour, leurs pères respectifs refusaient leur union.  Grâce à une « légère fente qui s’était produite autrefois, dès le jour de la construction dans la muraille commune à leurs maisons », ils communiquaient chaque jour donnant « chacun de son côté à la muraille des baisers qui ne parvenaient point à l’opposé ». Un soir, ils décidèrent de quitter le domicile paternel et de se retrouver la nuit auprès du tombeau de Ninus pour se cacher sous l’arbre qui l’ombrage, pour ensuite quitter la ville. Trompant la surveillance de sa famille, Thisbé gagne le lieu de rencontre convenu, couvrant son visage d’un voile.  Elle s’assied sous l’arbre désigné, près d’une fontaine. Mais , une lionne la gueule ensanglantée des « bœufs qu’elle a récemment égorgés » s’approche de la fontaine pour boire. Thisbé prend peur, et fuit pour se réfugier dans « un antre obscur ». Dans sa fuite elle laisse tomber son voile. La lionne, en retournant dans la forêt, le trouve, le déchire, le couvrant de sang. Pyrame arrive sur les lieux et découvre le voile de sa bien-aimée. Croyant à sa mort inéluctable en voyant les traces certaines de la bête, « il prend le voile de Thisbé, le couvre de larmes ». S’estimant responsable de sa mort, «  il tire le fer qu’il portait à la ceinture, il le plonge dans son sein (…) Les fruits de l’arbre sous cette rosée de mort prennent un sombre aspect, sa racine baignée de sang, donne la couleur de la pourpre aux mûres qui pendent de ses rameaux »..

Thisbé revient sur ses pas pour attendre son amant qu’elle découvre gisant mort sur la terre ensanglantée. « Elle reconnaît le voile et le fourreau d’ivoire vide de son épée (…) Ayant fixé l’épée au-dessous de sa poitrine, elle se laisse tomber sur le fer encore tiède du sang de Pyrame ».

Le texte de Félibien

Nous avons la chance de garder un texte de Félibien dans ses « Entretiens sur les vies et sur les ouvrages des plus excellents peintres anciens et modernes » où il rapporte une lettre de Poussin à Stella en 1651 dans laquelle le peintre décrit son œuvre : « il avait fait pour le cavalier dal Pozzo un grand tableau, dans lequel, lui dit-il, j’ai essayé de représenter une tempête sur terre, imitant le mieux que j’ai pu, l’effet d’un vent impétueux, d’un air rempli d’obscurité, de pluie, d’éclairs et de foudres, qui tombent en plusieurs endroits, non sans y faire du désordre. Toutes les figures qu’on y voit jouent leur personnage selon le temps qu’il fait ; les unes fuient au travers de la poussière et fuient le vent qui les emporte ; d’autres au contraire vont contre le vent et marchent avec peine, mettant leurs mains devant leurs yeux. D’un côté un berger court et abandonne son troupeau, voyant un lion, qui, après avoir mis par terre certains bouviers, en attaque d’autres, certains  se défendent et d’autres piquent leurs bœufs et tachent de les sauver. Dans ce désordre, la poussière s’élève par gros tourbillons. Un chien assez éloigné aboie et hérisse le poil, sans oser approcher. Sur le devant du tableau, l’on peut voir Pyrame mort et étendu par terre et auprès de lui Thisbé qui s’abandonne à la douleur ».  Poussin dans ce texte cite une tempête sur terre alors que l’on représentait habituellement  au XVIIe siècle une tempête sur mer, métaphore de la fortune, du destin des hommes.

Une peinture d’histoire 

La peinture d’histoire, genre le plus prestigieux au XVIIe siècle, n’est pas nécessairement un sujet tiré de l’histoire ancienne, et encore moins de l’histoire contemporaine, mais le terme doit être interprété au sens plus large de « raconter une histoire ». Les récits sont le plus souvent inspirés de l’Ancien ou du Nouveau Testament, de la mythologie ; les Métamorphoses d’Ovide sont la plus commune des sources d’inspiration des peintres.  Il s’agit de rendre vivant un récit ou un mythe connu du spectateur. Les figures représentées ne sont pas la copie d’un modèle, mais des corps fictifs, artificiels, conçus pour jouer un rôle dans un drame peint où les attitudes et les expressions du visage facilitent la lecture. Le but est de suggérer le sens profond du sujet, l’artiste réalise une invention. Ce terme emprunté à la rhétorique explicite non seulement les rapports entre les personnages dans l’histoire, mais aussi tout ce qui a trait à la composition.

Une iconologie complexe sur la divine Providence 

Au centre de la composition, un lac reliant ciel et terre est parfaitement calme, alors que l’orage se déchaine, reflet de l’orage des passions humaines au premier plan. Thisbé dans un geste très expressif, théâtral, s’arrête médusée en découvrant le corps de Pyrame. Pour Jacques Thuillier, « la dernière grande œuvre peinte pour Cassiano dal Pozzo, réduit le drame humain à une simple péripétie à l’intérieur des drames mystérieux de la nature ». Dans les années 1650, Nicolas Poussin est hanté par la question de la Providence, il s’interroge sur l’ordre du monde. Il a probablement lu la réflexion de Saint Augustin dans le « De Ordine » ; une discussion philosophique sur le mal et la Providence où l’Ordre de la divine Providence embrasse tout, les biens et les maux.

Dans ce texte, le thème de Pyrame et Thisbé est l’objet d’une discussion ; un groupe d’amis s’interroge devant un lac sur l’ordre du monde, sur le rythme de la nature, sur sa beauté accessible aux seules âmes supérieures, aux sages. Son ami Licencius, poète, avait décidé de mettre en poésie le mythe de Pyrame et Thisbé. Saint Augustin lui parle d’un ton sévère et lui reproche de s’éloigner de la sagesse. S’il souhaite chanter la mort de Pyrame et de Thisbé, il doit le faire en poète philosophe ; le point ultime ne doit pas être un amour charnel, mais spirituel, afin de rejoindre l’éternité. Saint Augustin rappelle que les événements d’ici bas, dans le monde ne sont pas un hasard, mais l’expression de la divine providence. Il invite aussi à la prudence, à rester impassible, le sage doit dépasser ses propres passions. Un homme qui tend à la sagesse doit savoir contempler la nature pour accéder à sa beauté, donc à la beauté divine. Ce sage saura faire face aux écueils et aux orages. Saint Augustin finit sur une citation de l’Enéide, « s’unir à Dieu c’est être un homme sage, comme un roc immobile il résiste au flot de la mer ».  Le lac, une grande nappe d’eau immobile, comme souvent chez Poussin, est comme une métaphore de l’esprit serein du sage stoïcien, référence à sa philosophie (*). Ce lac est œil de l’artiste, le miroir de l’âme de l’artiste (Daniel Arras).

Le sujet est une réflexion sur les passions amoureuses, sur le déchaînement de la nature, sur la nécessité de l’ordre du monde. Cet orage est-il simplement le signe du hasard, du destin ou bien un signe de la Providence ? La réponse paraît limpide, tout est décidé par la Providence divine. Le peintre invite le spectateur à dominer ses passions, la sagesse doit le conduire vers Dieu.

(*) « Le stoïcisme enseigne que la vertu est le seul bien, et la seule chose sur laquelle nous ayons quelque pouvoir. Le monde et tout ce qui concerne nos vies extérieures sont l’objet d’un déterminisme inéluctable. Le sage est celui qui prend pleinement conscience de ce fait et qui cherche à se détacher des plaisirs comme des souffrances dans le but d’atteindre un équilibre intérieur » (1. p. 70). 

 

 Bibliographie

1/ Allen Christopher. Le grand siècle de la peinture française. L’univers de l’art. Ed Thames & Hudson. Londres 2004.

2/ Mickaël Szanto, cocommissaire avec Nicolas Milovanovic (Musée du Louvre) de l’exposition « Poussin et Dieu » en 2015 au Louvre ancien pensionnaire à la Villa Médicis, est maître de conférences en histoire de l’art à l’université Paris Sorbonne. Spécialiste de la peinture française du XVIIe siècle, d’après son cours de licence 2 en 2015 sur l’Art Moderne à la Sorbonne, Paris IV.

Vidéo explicative : www.franceculture.fr/emissions/les-regardeurs/paysage-de-tempete-avec-pyrame-et-thisbe-1651-de-nicolas-poussin-1594-1665#.

3/ André Félibien. Entretiens sur les vies et sur les ouvrages des plus excellens peintres anciens et modernes ; augmentée des Conférences de l’Académie royale de peinture & de sculpture, avec La vie des architectes. Éditeur S.A.S.A, Trévoux, 1725, t 4.




Le retour du forfait à la pathologie…

Pour une « véritable maîtrise médicalisée des dépenses », la Cour des Comptes suggère dans son dernier rapport annuel sur la Sécurité d’assurer « un suivi exhaustif et précis des dépenses d’ALD, de leurs évolutions et de leurs déterminants ».

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BNC 2015 : bénéfices imposables en hausse pour les cardiologues

Selon le bilan fiscal des Associations Régionales Agréées des Professions Libérales (ARAPL), seize spécialités ont enregistré une augmentation de leurs revenus avant impôts en 2015.

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Convention – Entretien : Jean-Paul Ortiz

Pour son président, il n’était pas possible que la Confédération des Syndicats Médicaux Français paraphe un texte conventionnel réduit à une série de mesures tarifaires bénéficiant essentiellement aux généralistes de secteur 1 et qui a dénaturé son projet de hiérarchisation de la consultation.

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Clos Saint-Vincent Blanc 2013 Vin De Bellet

Des vignes dans la ville, en l’occurrence le quartier nord-ouest de Nice, ne sont pas la seule originalité de l’appellation Bellet A.O.C. depuis 1941. Petite par sa taille, Bellet est grande par sa renommée et son histoire remontant à la fondation phocéenne de Marseille. 

L’appellation Bellet réunit, actuellement, 10 vignerons produisant du vin, au milieu des villas, tous en culture bio ou biodynamique, sur des terrasses (restanques) où les machines ne passent pas, ce qui nécessite un gros travail manuel, y compris pour les vendanges. Mais la difficulté principale tient à la frénésie immobilière de l’agglomération niçoise dopant le prix du foncier sur ces zones constructibles et aux conflits de voisinage, les traitements, pourtant bio, inquiètent les parents d’élèves de l’école toute proche voyant déambuler des viticulteurs protégés de masques à la « Dark Vador » !…

Mais les vignerons de Bellet restent optimistes : l’appellation couvre 600 ha, dont seulement 60 sont cultivés et Nice est la deuxième ville la plus touristique de France (malgré les événements tragiques du 14 juillet), c’est ainsi profiter d’une belle clientèle, des restaurants gastronomiques, des vacanciers qui s’offrent une petite escapade dans les vignes à quelques kilomètres de la plage.

La chance des vins de Bellet tient à la conjonction de nombreux facteurs : l’ensoleillement méditerranéen, le temps doux toute l’année, les pluies suffisantes, la double influence de la brise marine et des vents des Préalpes du sud, des vignes enracinées sur des restanques silicocalcaires à une altitude de 250 à 300 m, le sol composé de galets maritimes roulés à fort pouvoir filtrant, mélangé à un sable clair appelé « poudingue », mais aussi le choix de cépages originaux : rolle, équivalent du vermentino corse, pour le blanc, folle noire pour le rouge, braquet pour le rosé qui, exception louable en Provence, ne représente que
17 % de la production. Ces conditions favorisent la maturité du raisin, l’expressivité des arômes tout en préservant une fraîcheur caractéristique. Il ne faut pas s’étonner que le prix de ces vins dépasse facilement 20 euros.

En 1993, les familles Siccardi et Sergi acquièrent la propriété du Clos Saint-Vincent, relancent le domaine, achètent de nouvelles vignes, pour atteindre actuellement 6 modestes ha. Gio Sergi privilégie la production de raisins de qualité sur des vignes plantées en restanques sur la colline de Saquier, un respect rigoureux de l’environnement par culture biodynamique, selon le calendrier lunaire, à base de préparations comme les tisanes d’orties, le compost de fumier, la silice pilée, sans aucun produit chimique. Les raisins sont ramassés manuellement en cagettes à l’optimum de leur maturité et soigneusement triés sur table. La vinification du blanc suit les étapes suivantes : macération pelliculaire, pressurage, débourbage à froid, fermentation en fûts ou demi-muids, batonnage 5 à 6 mois sur lies fines, élevage sous bois pendant 1 an, mise en bouteille sans filtration.

Un vin magnifique qui respire les vacances

Le Clos Saint-Vincent blanc, servi au banquet de mariage du Prince Albert de Monaco, s’habille, dans son cru 2013, d’une robe claire jaune citron aux nuances émeraude. Le nez puissant est marqué par les fruits : agrumes tels le citron confit et le pamplemousse, la pêche, le melon, et par des arômes floraux de menthe et d’acacia. Un peu de réduction noble disparaît après aération. La bouche se révèle fine, enrobée avec une belle minéralité, une touche crémeuse, des notes d’amande grillée. L’élevage de qualité s’affirme par un moelleux épicé, incisif et une finale précise tout en fraîcheur, l’ensemble est franc, charmeur, éblouissant comme un rayon de soleil.

Ce magnifique vin aux arômes frais et minéraux respire les vacances, et tout naturellement les accords les plus aboutis sont réalisés avec la cuisine ensoleillée du Midi : beignets de courgettes, tians de légumes, petits farcis, langoustines rôties à l’orange amère. Il épousera délicieusement les beaux poissons de la Méditerranée marinés ou grillés comme le pajot, le loup, la dorade et bien sûr les plats traditionnels aux goûts relevés : bouillabaisse, bourride. Mais il accompagnera aussi avec bonheur certains plats terriens : volaille accompagnée de ratatouille, ris de veau meunière.

Sa fraîcheur et sa rondeur enroberont des fromages de chèvre, frais tel le local banon, secs ou un comté.

Ce Clos Saint-Vincent doit être apprécié sur place, mais aussi rapporté de vos vacances, pour affronter les frimas de l’hiver et, telle une belle carte postale de la Côte d’Azur, rappeler de savoureux souvenirs…

Gio Sergi – Saint-Roman de Bellet 06200 Nice




Le nouveau DPC se met en place

Le décret d’application de l’article 114 de la loi santé réformant le Développement Professionnel Continu (DPC) est paru cet été au Journal Officiel du 10 juillet et est entré en vigueur dès le lendemain. Pour l’essentiel, cette réforme introduit trois grandes modifications. D’une part, d’annuelle l’obligation de DPC devient triennale, d’autre part, une Agence Nationale du DPC (ANDPC) remplace l’Organisme Gestionnaire du DPC (OGDPC) et, enfin, le financement assuré par ladite agence est recentré sur des programmes répondant à des orientations prioritaires nationales, ce qui est une façon de pallier un budget du DPC très en-deçà de ce qu’il devrait être pour assurer la formation continue de tous les médecins libéraux notamment.

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La chirurgie ambulatoire en 2015

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L’Institut Montaigne « ranime » le système de santé

Le think tank préconise cinq axes de réforme à destination des candidats à l’élection présidentielle pour « ranimer le système de santé », notamment faire de l’information et de la transparence sur la qualité des soins un levier fondamental de transformation au service des patients comme des citoyens, en second lieu, renforcer la pertinence, la qualité et l’efficience de l’offre de soins autour du patient et donner plus de place à l’innovation.

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Nouvelle convention : les principales mesures conventionnelles

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L’ONDAM redesse son taux en 2017

Michel Sapin, le ministre de l’Economie et des Finances, a annoncé que l’Objectif National des Dépenses d’Assurance Maladie (ONDAM) serait relevé de 1,75 % à 2,1 % en 2017 (soit 700 millions d’euros supplémentaires).

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Les 14 travaux de l’ANAP

L’Agence Nationale d’Appui à la Performance de établissements de santé et médico-sociaux (ANAP) a présenté au début de l’été son programme de travail pour cette année. 

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PLFSS 2017 : 1,44 milliard d’économies proposées par l’Assurance Maladie

Dans son rapport annuel sur les charges et produits de l’Assurance Maladie pour l’année prochaine adopté début juillet par son conseil, la Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés (CNAMTS) suggère aux pouvoirs publics de réaliser une économie de 1,44 milliards d’euros sur les dépenses d’Assurance Maladie. 

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Jean-François Thébaut : « Le Haut Conseil du DPC est une instance d’orientation »

Vous avez été nommé président du Haut Conseil du DPC. Pouvez-vous préciser quel va être la fonction exacte de cette nouvelle instance ?

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Tiers-payant généralisé : un « PAV » dans la mare

La loi de Santé votée lors de la présente législature, prévoit un passage progressif au tiers-payant généralisé.

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La convention (pas vraiment) nouvelle est arrivée

La convention qui régira l’exercice des médecins libéraux durant les cinq années à venir a été signée le 25 août dernier par trois syndicats, MG France, la FMF et Le Bloc. La CSMF et le SML ont rejeté un texte jugé inéquitable entre les médecins généralistes et les spécialistes, les praticiens de secteur 1 et ceux de secteur 2.

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Rendez-vous raté

Le Syndicat National des Spécialistes des Maladies du Cœur et des Vaisseaux a pris acte de la signature d’une nouvelle convention entre les médecins libéraux et l’Assurance Maladie le 25 août 2016.

Le Syndicat National des Spécialistes des Maladies du Cœur et des Vaisseaux a pris acte de la signature d’une nouvelle convention entre les médecins libéraux et l’Assurance Maladie le 25 août 2016.

Malgré tout ce qui est écrit dans la presse le C reste figé à 23 euros, ce n’est que par le biais d’une majoration que la valeur de l’acte de base sera amenée le 1er mai 2017 à 25 euros.

Les autres majorations sont reportées après les élections présidentielles et seront soumises à l’avis du comité d’alerte qui aura toute légitimité à les suspendre en cas de risque de dérapage de l’ONDAM.

La CCAM technique est oubliée à l’exception de quelques actes de chirurgie, choisis sur des critères qui nous échappent, et réévalués par des modificateurs qui dénaturent complétement l’esprit initial de la classification commune des actes médicaux.

Le Syndicat National des Spécialistes des Maladies du Cœur et des Vaisseaux condamne l’aggravation du déséquilibre grandissant dans la prise en charge des actes suivant le secteur d’exercice du praticien ainsi que la pénalisation financière des patients qui en découle.

Les modes de rémunération entremêlés : nomenclature des actes professionnels, forfaits, Rémunération sur Objectif de Santé Publique et participations variables aux charges sociales, forment une usine à gaz de plus en plus complexe, très éloignée d’un modèle économique libéral.

Le Syndicat National des Spécialistes des Maladies du Cœur et des Vaisseaux salue et soutient la position de la CSMF qui, avec courage et clairvoyance, a refusé de s’associer à la signature d’une convention déséquilibrée, sans ambition, et sourde à l’attente des jeunes générations.

Le Syndicat National des Spécialistes des Maladies du Cœur et des Vaisseaux réitère ses appels successifs à une remise à plat complète des modes de financement de la médecine libérale pour l’adapter aux réalités des enjeux de santé et permettre à tous de pratiquer une médecine de qualité basée sur la pertinence des actes et l’efficience des parcours.

Si cet objectif dépasse le cadre des discussions conventionnelles, celles-ci auraient pu marquer le début d’une réflexion globale sur l’organisation territoriale, la coopération ville-hôpital, la délégation de tâches et la coordination des soins autour du patient   et développer des modes de rémunération privilégiant la qualité à la quantité.

Le Syndicat National des Spécialistes des Maladies du Cœur et des Vaisseaux continuera à œuvrer à cet objectif qui nécessitera du courage chez tous les acteurs et le retour de la confiance les uns dans les autres.

Docteur Eric PERCHICOT,

Président.




Bonnes vacances

Chères Consœurs,

Chers Confrères,

Chers amis,

 

J’ai le plaisir de vous confirmer ce que je vous annonçais dans ma circulaire précédente : vous pouvez dès aujourd’hui, vous acquitter de votre cotisation syndicale en ligne. Il vous suffit de cliquer ici pour vous connecter.

Ce n’est qu’une possibilité supplémentaire qui vous est offerte ; vous avez bien sûr la possibilité comme habituellement d’adresser directement un chèque à votre trésorier régional ou départemental.

Dernière circulaire avant quelques semaines de repos.

Hier soir (jeudi 27 juillet) vers 23 heures s’est achevée la dernière réunion de la négociation conventionnelle. Deux syndicats, MG France et Le Bloc, ont déjà paraphé le protocole d’accord. Les 3 autres structures polycatégorielles réservent leur réponse après consultation de leurs instances.

Comme je l’anticipais dès le début du rendu conventionnel, cette convention n’est malheureusement qu’un rafistolage d’un système en bout de course. Considérer comme un  « triomphe » le passage de la consultation du médecin généraliste de 23 à 25 € (par le biais d’une majoration de 2 € adossé au C maintenu à 23 €) au 1er mai 2017 montre quelle était l’ambition des partenaires. Je suis un peu plus convaincu aujourd’hui encore de la nécessité d’une remise à plat complète de l’organisation de la médecine libérale. Espérons qu’il ne faudra pas attendre 5 ans pour s’atteler à cette tâche très ardue, mais qui conditionne l’avenir de notre mode d’exercice.

Nous aurons l’occasion d’en parler plus précisément mais sachez que les quelques revalorisations obtenues par les signataires ont un calendrier de mise en œuvre qui court jusqu’au 2e semestre 2018, bien au-delà d’une échéance électorale qui risque rebattre totalement les cartes.

Bonnes vacances à chacun d’entre vous.

Amicalement.

 

Docteur Eric PERCHICOT,

Président.

 

URGENT : Merci de nous faire parvenir votre adresse mail afin de recevoir les versions uniquement ONLINE de la revue Le Cardiologue d’une part et les informations syndicales plus rapidement d’autre part.

Votre Nom

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Votre adresse mail




L’information dans les cabinets médicaux

Chères Consœurs,

Chers Confrères,

Chers amis,

Le Syndicat National des Spécialistes des Maladies du Cœur et des Vaisseaux a signé un contrat de partenariat avec la société Canal 33, spécialisée dans l’offre de programmes vidéo pour les salles d’attente des cabinets médicaux.

Au terme de ce partenariat, les cardiologues libéraux ont la possibilité de proposer à leur clientèle des programmes variés, sur des cycles de 80 minutes, sans publicité pharmaceutique, agrémentés d’informations d’intérêt général pour leur santé, sur l’hygiène de vie, ainsi que des messages plus spécifiquement cardiologiques, établis sous la responsabilité du Syndicat National. Enfin, chaque cardiologue aura la possibilité d’informer par ce biais sa patientèle des caractéristiques propres à son activité.

Ce service, mis à jour mensuellement, vous sera proposé par la Société Canal 33* au tarif préférentiel, en tant qu’adhérent au Syndicat National, de 12 € HT par mois (tarif habituel : 19 €HT/mois), évaluation de la faisabilité dans votre salle d’attente, matériel, installation et maintenance compris.

Nous vous engageons répondre favorablement à cette proposition, très certainement utile à vos patients et qui pourra nous permettre de plus de faire passer auprès de notre clientèle les informations sur les évolutions du monde de la santé, qui les concernent directement, de façon régulière.

Très amicalement.

Docteur Eric PERCHICOT,

Président.

 

*Chrisys LECLERCQ  

03 28 16 33 00 – cleclercq@canal33.fr

CANAL33 – 12 rue de Cannes BP 232 – 59018 LILLE Cedex




L’été sera chaud !

Chères Consœurs,

Chers Confrères,

Chers amis,

 

Depuis le 1er juillet, le tiers-payant peut être appliqué à tous les patients en ALD. Cette possibilité est à la discrétion du médecin. Soyez vigilants, il semble que, lors de la mise à jour des logiciels métiers, l’option tiers-payant soit celle par défaut de beaucoup de logiciels. Vérifiez votre matériel pour ne pas être en butte à une demande d’indus de l’Assurance Maladie.

Sur le principe notre position n’a pas changé : nous sommes opposés au tiers-payant généralisé obligatoire car il est certain que cette modalité va dégrader la relation médecin patient quoi qu’en disent les pouvoirs publics. À nous tous, de continuer à ne pratiquer le tiers-payant que dans les cas que nous jugeons nécessaires.

Je vous rappelle que vous avez la possibilité d’effectuer un audit social et patrimonial, très utile pour ne pas dire indispensable pour anticiper vos besoins quand vous aurez cessé vos activités professionnelles. Vous trouverez en pièce jointe le formulaire à retourner à AG2R La Mondiale (Tél 0970 808 8085) pour bénéficier de ce service. Les retours que nous en avons sont très positifs. Vous n’avez aucun engagement de quelque ordre que ce soit avec AG2R.

Je vous rappelle également que vous pouvez vous abonner dans des conditions privilégiées (pour les syndiqués) à Canal 33 .(rappel de la circulaire de mars ci-dessous Tél : 03 28 16 33 00 – cleclercq@canal33.fr), support d’information pour vos salles d’attente. Progressivement des informations de santé publique et des messages d’accompagnement thérapeutique seront proposées par le Syndicat, en plus des informations personnelles que vous pouvez y inclure.(rappel de la circulaire de mars ci-dessous).

« La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ». Albert Einstein résume parfaitement l’impression que me laisse la négociation conventionnelle en cours. Partant des mêmes postulats et refusant de regarder les réalités économiques et sociétales, les partenaires conventionnels sont dans une impasse. Avec les moyens contraints que propose l’Assurance Maladie, il n’y a aucun espoir de satisfaire la médecine libérale. Par manque de courage et en l’absence de toute confiance entre les partenaires, il n’est pas envisageable de reconstruire notre système de santé, seule manière pourtant d’améliorer la qualité de prise en charge de la population et de permettre aux médecins de travailler dans des conditions où le stakhanovisme ne serait plus la seule solution pour maintenir ses revenus.

Quel sera le résultat de la négociation ? Nous le serons au cours de l’été, mais je ne vois pas aujourd’hui comment l’issue pourrait être favorable.

Avant de prendre quelque repos estival mérité, je vous serais très reconnaissant de penser, pour ceux qui ne l’ont déjà fait, à vous acquitter de votre cotisation syndicale 2016. Le poids et la crédibilité du syndicat national des spécialistes du cœur et des vaisseaux dépendent de vous.

Nouveauté : d’ici quelques jours, vous en serez informés, vous aurez la possibilité de vous acquitter de votre cotisation en ligne, par Internet.

Bon été à tous.

Amicalement.

Docteur Eric PERCHICOT,

Président.




L’esprit des lois

La caractéristique constitutive du bouc émissaire, voué à la vindicte populaire, est qu’il doit être innocent de ce dont on l’accable. La façon dont les médecins exerçant en secteur « à honoraires libres » sont traités aujourd’hui en est un exemple caricatural. Par l’augmentation du prix du tabac, les Pouvoirs Publics espèrent décourager les fumeurs de poursuivre cette addiction dangereuse pour la santé et coûteuse pour l’Assurance Maladie. Dans la même logique, en augmentant le reste à charge des patients faisant confiance à leurs médecins secteur 2, la puissance publique a l’objectif de faire disparaître ce mode d’exercice. Grande différence cependant : la nocivité du tabac pour la santé est démontrée, alors que l’exercice de la médecine en secteur 2 n’entraîne aucun préjudice pour la santé et n’enfreint aucune réglementation.

En 1980, c’est l’Assurance Maladie qui a inventé le secteur à honoraires libres. Le contrat conventionnel était le suivant : libre fixation des honoraires, en respectant bien sûr tact et mesure, et cessation de  la participation de l’Assurance Maladie aux cotisations sociales  des médecins qui optaient pour ce nouveau secteur d’exercice.

Une diminution du niveau de remboursement des patients ne faisait pas partie du contrat. Ce n’est que progressivement à partir de la convention de 2005, aggravé par l’avenant numéro 8 de la convention 2011, que l’on a assisté à un découplage entre le tarif des actes conventionnels et le niveau de remboursement de ces mêmes actes quand le médecin les pratiquant exerçait en secteur 2.

Rendre responsable ces médecins de l’augmentation des dépassements est une insulte au bon sens. Cet accroissement est en lien direct avec la stagnation du tarif des actes. Nous y voilà : le praticien/bouc émissaire est là pour détourner la population de la responsabilité des Pouvoirs Publics.

On ne se grandit jamais à abaisser autrui. La stigmatisation des médecins exerçant en secteur 2 est insupportable. Il est inacceptable que les patients qui leur font confiance soient sanctionnés. L’ensemble des syndicats de médecins, quelles que soient leurs convictions, doit s’élever contre cette manipulation. Le niveau de remboursement des patients ne doit pas dépendre du secteur d’exercice du médecin, pas plus que la qualité des prestations sociales auxquelles a droit ce dernier.

Cette façon de faire est un dévoiement complet de l’esprit de la création du secteur à honoraires libres et de la lettre du texte conventionnel.

« Il serait contraire à la raison que la loi flétrit dans les enfants ce qu’elle a approuvé dans le père » Montesquieu, L’esprit des lois, 1748.

Eric Perchicot




Insuffisance cardiaque chronique. Cardiomyopathies

Préfacé par le Professeur J.-P. Bounhoure, membre de l’Académie de Médecine, président honoraire de la Société Française de Cardiologie et éminent collaborateur du Cardiologue, cet ouvrage monumental pourrait bien devenir le tube de l’été, au moins pour tous ceux qu’intéressent ces pathologies majeures, cardiologues bien sûr, mais aussi médecins internistes, chirurgiens cardiovasculaires, ou paramédicaux des centres de réadaptation.

generisches buch 1Coordonné par Pierre Gibelin, professeur et chef de service de cardiologie au CHU de Nice où il dirige le département d’insuffisance cardiaque et de réadaptation cardiovasculaire, le livre aborde tous les aspects de la discipline : effectivement, il ne se borne pas seulement à aller « du diagnostic à la prise en charge » pour reprendre le sous-titre de l’ouvrage, mais développe également les données moins souvent traitées, mais tout aussi essentielles que sont par exemple l’épidémiologie, les conséquences socio-économiques ou l’impact de l’insuffisance cardiaque sur les politiques de santé.

Pierre Gibelin, qui a lui-même rédigé plusieurs chapitres, aussi éclectiques que primordiaux, comme l’approche économique, la clinique ou l’éducation thérapeutique, a su s’entourer des meilleurs experts de la discipline, tels entre autres Pierre Ambrosi, Michel Galinier ou Bernard Swynghedauw, (lui aussi fidèle collaborateur de notre journal) .

L’ouvrage expose bien sûr les avancées récentes de la science en la matière, échographie et épreuve d’effort cardio-respiratoire notamment.

Son originalité tient aussi à la description détaillée des différents types de cardiomyopathies, généralement en cause dans la défaillance cardiaque, et à l’étude de contextes cliniques particuliers, avec un focus sur la personne âgée, et l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection préservée.

La prise en charge du patient insuffisant cardiaque est développée de façon multidisciplinaire, associant les différents aspects du traitement, nutritionnels, médicamenteux, chirurgicaux, jusqu’à la transplantation et l’assistance circulatoire et, naturellement, l’éducation thérapeutique.

S’appuyant sur les recommandations les plus récentes des sociétés savantes, ce précis permet d’appréhender de manière exhaustive les différentes facettes de ce problème majeur de santé publique et constitue d’ores et déjà une référence indispensable pour la pratique cardiovasculaire de tous les jours.

Aussi passionnant qu’efficace.

A lire sans tarder.