Création de l’Institut des Entreprises des Professions Libérales

En 2005, l’Union Nationale des Professions Libérales (UNAPL) et les syndicats représentatifs de salariés avaient créé l’Observatoire prospectif des Métiers et des qualifications dans les Professions Libérales (OMPL), organisme paritaire qui s’attache à l’étude des salariés des professions libérales à travers notamment leurs qualifications, l’évolution de l’emploi, leurs conditions de travail. En complément, et pour se donner les moyens de cerner plus précisément leurs évolutions et notamment celles de leurs dirigeants, l’UNAPL met en œuvre l’Institut des Entreprises des Professions Libérales, l’IEPL. Cet institut est chargé de mener des études prospectives, des enquêtes, mais aussi de produire des lettres de conjoncture et divers rapports. L’IEPL travaillera en partenariat avec l’OMPL et d’autres structures comme l’Institut Supérieur des Métiers (ISM). Grâce aux travaux produits par l’IEPL, l’UNAPL « disposera de mesures et de chiffres fiables, lesquels sont indispensables dans le dialogue mené avec les pouvoirs publics ».




Négociation conventionnelle : compensation de la CSG, autre dossier chaud

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Négociation conventionnelle : entretien Jean-Paul Ortiz

« Il faut donner aux libéraux des moyens à la hauteur de l’enjeu qu’est la télémédecine  »

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Le Spectre des hackers

Vous avez sans doute entendu parler de Spectre, la faille de sécurité des puces Intel découverte l’année dernière par l’équipe Project Zero (1), et causée, selon elle, par « l’exécution spéculative », technique utilisée par la plupart des processeurs pour optimiser les performances. En d’autres termes, des acteurs malveillants pourraient aujourd’hui lire votre mémoire système, a priori inaccessible, vos informations qui s’y trouvent (mots de passe, clés de chiffrement (2), et les données sensibles ouvertes dans les applications (code de carte bleue par exemple).

Si l’on a autant parlé de cette faille, c’est que le problème a une réelle importance. Google a réussi à atténuer le problème pour  nombre de ses produits (où la vulnérabilité n’était pas la principale importance), mais c’est physiquement que la puce est défaillante, ce qui veut tout simplement dire que les patchs correctifs (qui sont en cours de mise à jour) ne permettraient que de combler la faille à court terme. Seul le renouvellement des appareils et/ou le rajout aux puces d’une fonction se dénommant KPT1 (Kernel Page Table Isolation) permettrait aux entreprises concernées de se prémunir durablement.

D’autre part, les correctifs pourraient avoir un impact sur les performances de certains modèles Windows et Linux qui réduiraient les vitesses d’exécution des tâches de 5 % à 30 %.

Quant à Apple, la faille aurait déjà été corrigée dans la version High Sierra. Par contre, aucune indication sur les anciennes versions qui sont considérées comme obsolètes et donc… sans mise à jour. Peut-être sur Sierra et El Capitan. (3) La rumeur court depuis quelques mois que le géant de Cupertino pourrait quitter Intel en développant ses propres puces ARM pour animer ses Mac.

Pour l’instant, Brian Krzanich, le PDG d’Intel, se veut rassurant, en déclarant que les conséquences de  la détection de Spectre touchant ses processeurs était contenue, ce qui ne l’a pas empêché de vendre plus de 25 millions de dollars de ses stock-options fin novembre 2017, peu de temps avant la révélation de la faille de sécurité… peu avant la baisse du cours Intel…
Pascal Wolff

(1) Project Zero est une équipe d’analystes de sécurité employés par Google chargée de trouver les vulnérabilités et bogues avant de les signaler aux fabricants et de les divulguer publiquement une fois les correctifs publiés.
(2) Le chiffrement ou cryptage est un procédé de cryptographie grâce auquel on souhaite rendre la compréhension d’un document impossible.
(3) Apple aurait corrigé (d’après un spécialiste de la sécurité sur Twitter, donc non officiel) la faille de sécurité au moins dans la version High Sierra.




Hausse de CSG : le compte n’y est pas pour la CSMF !

La hausse de CSG de 1,7 % prévue au 1er janvier 2018 pose un problème de taille aux médecins de secteur 1 et pour ceux qui ont signé l’OPTAM, dont les cotisations maladie sont déjà en partie prises en charge par l’Assurance Maladie. Sans réévaluation du dispositif, la Sécu estime à 104 millions d’euros la « perte nette » pour les médecins de secteur 1.

L’Assurance Maladie prévoit deux scénarios de compensation :

Prendre en charge un taux fixe de 26 % des cotisations au titre de la retraite de base quel que soit le niveau de revenus des médecins. Dans ce cas, « la compensation n’est pas totale pour un quart des médecins dont les revenus sont supérieurs à 120 000 euros », selon la CNAMTS.

Prendre en charge un taux de prise en charge différencié par tranche : 22 % des cotisations de retraite de base sont prises en charge sur les revenus inférieurs à un plafond de la Sécurité Sociale (PSS pour l’année 2017, soit 39 228 euros) et 39 % des cotisations sur les revenus compris entre un PSS et cinq PSS. Dans ce deuxième scénario, les écarts de revenus sont plus limités car la compensation n’est partielle qu’à partir de 150 000 euros de revenus.

Aucun de ces scénarios ne peut satisfaire la CSMF qui exige une compensation à l’euro près. Les discussions, lors de la négociation conventionnelle qui s’ouvre en janvier 2018, ne font que commencer.




Agnès Buzyn souhaite diversifier les modes de financement de l’hôpital

Dans un entretien à notre confrère Le Quotidien du Médecin, la ministre de la Santé critique la T2A « au départ vertueuse », mais « qui a abouti à des effets pervers », avec « un secteur public hospitalier qui doit aujourd’hui être rentable » et « se retrouve en compétition avec le privé ». Agnès Buzyn ne souhaite pas pour autant « basculer totalement d’une tarification à l’autre », mais propose de « diversifier les modèles pour favoriser le bien-faire, la qualité et la pertinence tout en conservant pour moitié la T2A ». Elle rappelle sa volonté de développer « la rémunération au forfait ou au parcours de soins », qui a l’avantage de « favoriser la coopération entre la ville et l’hôpital ». La ministre prévoit de « travailler à l’évolution des tarifs petit bout par petit bout » et assure qu’ « il ne s’agit en rien d’une décision administrative » et que « rien ne pourra se faire sans la communauté médicale ».




Nouveau président de MG France

A la fin de l’année, l’assemblée générale du syndicat généraliste a élu à sa tête Jacques Battistoni, 60 ans, qui exerce en secteur 1 dans un pôle de santé à Ifs (Calvados). Précédemment vice-président de MG France, il succède à Claude Leicher qui, après 8 ans de présidence, ne se représentait pas. Dès son élection, le nouveau président a tracé « la feuille de route du syndicat pour les années à venir : proximité, services aux médecins et innovation pour faire face à la crise démographique majeure qui traverse le système de soins français ».




RSI : Philippe Renard gérera la caisse provisoire des indépendants

La Loi de Financement de la Sécurité Sociale (LFSS) pour 2018 a entériné la suppression progressive du Régime Social des Indépendants (RSI) et son intégration au régime général. Un décret publié au Journal Officiel du 31 décembre dernier a nommé Philippe Renard (66 ans) à la tête de la caisse provisoire déléguée à la gestion de la Sécurité Sociale des indépendants. Ce diplômé en sciences économiques dirigeait depuis 2012 l’URSSAF de Paris.




ORFEE : Analyser et comparer l’activité des établissements

L’Agence Nationale d’Appui à la Performance des établissements de santé et médico-sociaux (ANAP) et l’Agence Technique de l’Information sur l’Hospitalisation (ATIH) viennent d’annoncer le lancement de l’Outil de Représentation des Flux Entre Etablissements (ORFEE), qui vise à « mesurer, comparer et analyser les informations issues du PMSI par activité dans les établissements et sur un territoire donné ». 

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Le groupe Elsan en quelques chiffres

Groupe leader de l’hospitalisation privée en France, Elsan, fondé par Jérôme Nouzarède et le Dr Michel Bodkier, est issu du rapprochement en 2015 entre les groupes Vidici et Vitalia et du rapprochement avec MediPôle Partenaires en juin 2017.

  • 123 établissements, dont 100 MCO ;
  • 35 maternités, 50 000 naissances par an ;
  • 28 services d’urgences, 530 000 passages aux urgences par an ;
  • 23 000 collaborateurs ;
  • Plus de 6 500 médecins libéraux exerçant dans ses établissements ;
  • 880 salles de bloc, 61 scanners, 47 IRM, 3 Petscan, 11 robots chirurgicaux, 10 systèmes robotisés de radiothérapie ;
  • 20 % de l’activité de l’hospitalisation privée en France ;
  • 2 milliards de chiffre d’affaires.