Médecins et patients : la tourmente du numérique
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Le Pr Jean Sibilia a été élu président de la Conférence des doyens de facultés de médecine. Il succède pour un mandat de deux ans au Pr Jean-Luc Dubois-Randé qui assurait la présidence de la conférence depuis février 2016. Chef du service de rhumatologie du CHU de Strasbourg, le Pr Sibilia (57 ans) est doyen de la faculté de médecine de cette ville depuis 2011. Il est également directeur adjoint de l’unité INSERM sur l’immunorhumatologie moléculaire depuis 2013 et a été président du Comité National de Coordination de la Recherche (CNCR) de 2012 à 2016.
© S. Toubon
Agnès Buzyn a chargé Thomas Mesnier (député LRM de Charente) d’une mission relative aux soins non programmés qui s’inscrit dans le prolongement du plan de lutte contre les déserts médicaux. Après un état des lieux de la « diversité d’organisations professionnelles » existantes, Thomas Mesnier devra recueillir « les attentes des usagers et des professionnels intéressés à cette prise en charge », en particulier les généralistes et les urgentistes, puis « identifier les freins à lever et les conditions de réussite réunies pour organiser territorialement l’accès à ces consultations de soins non programmés, notamment portées par les organisations de soins primaires ».
La ministre l’invite également à faire des recommandations concernant « l’articulation de l’offre de consultations non programmées avec le dispositif de PDSA ». Il devra aussi proposer des « éléments que pourrait intégrer un cahier des charges national » relatif aux centres de soins non programmés, « afin de déterminer les attendus minimaux de telles structures ainsi que leurs conditions de portage et de fonctionnement », en en précisant le modèle économique, distinguant notamment coût de lancement et coûts de fonctionnement courant. Les conclusions de Thomas Mesnier devront être assorties de « propositions concrètes permettant la mise en œuvre par les ARS ».
Le projet de décret précise la procédure permettant à 8 expérimentations en cours d’être très intégrées au nouveau cadre expérimental avant l’automne prochain. Il s’agit du parcours de santé des Personnes Âgées En Risque de Perte d’Autonomie (PAERPA), du parcours de soins et la prise en charge des personnes atteintes d’insuffisance rénale chronique, du parcours de soins et de la prise en charge des personnes atteintes d’affections cancéreuses traitées par radiothérapie externe, de l’hébergement temporaire non médicalisé (hôtels hospitaliers), de la prise en charge et du suivi des enfants présentant un risque d’obésité, de la vaccination antigrippale par les pharmaciens, de la prise en charge de jeunes présentant une souffrance psychique et de la prise en charge des personnes souffrant de douleurs chroniques.
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L’année dernière, l’ANDPC a enregistré 2 012 organismes, contre environ 3 000 avant la réforme du dispositif de juillet 2016.
Succédant à cette occasion à l’Organisme Gestionnaire de DPC (OGDPC), la nouvelle agence a en effet renforcé le contrôle de la qualité des actions et des organismes de DPC. Près d’un tiers des organismes a ainsi été refusé l’année dernière. Si certains ont renoncé d’eux-mêmes, 506 organismes ont vu leur dossier rejeté pour des raisons tenant notamment au périmètre du DPC ou à un manque d’assise scientifique. Désormais, les organismes ont une nouvelle identité visuelle, avec un sigle ODPC accolé à leur numéro d’enregistrement permettant aux professionnels de les identifier facilement.
En 2017, l’agence a comptabilisé 15 282 actions de DPC, contre 28 971 en 2016. ces actions font désormais l’objet d’un double contrôle. Une vérification a priori juge de la pertinence, de la cohérence de la thématique, du résumé, de l’adéquation avec les orientations nationales, du public visé, etc.). Sur 10 190 actions analysées, 74 % ont été publiées, 20 % rejetées et 6 % retirées après publication. Un contrôle de deuxième niveau est effectué par les Commissions Scientifiques Indépendantes (CSI) pour chaque profession concernée. Les CSI n’ont pu analyser que 10 % des actions en 2017 et sur 1 773 évaluations notifiées, 47 % étaient favorables.
En mars, l’ANDPC va déployer une plate-forme qui permettra aux professionnels participant à une action de formation de signaler des dysfonctionnements, ce qui peut s’apparenter à un troisième contrôle.
La directrice générale de l’Agence Nationale du Développement Professionnel Continu (ANDPC), Michèle Lenoir-Salfati, et son président, Éric Haushalter, ont présenté les objectifs de l’agence et les cinq axes prioritaires retenus pour 2018 pour améliorer la qualité de l’offre de DPC.
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« Ce que je souhaite, c’est une réforme globale pour adapter notre système de santé. Je suis venu aujourd’hui enclencher, avec la ministre des Solidarités et de la Santé, le mouvement de transformation qui devra dessiner une vision de notre futur système de santé autour de cinq chantiers. » C’est ainsi que s’est exprimé le Premier ministre, Edouard Philippe, en présentant, avec Agnès Buzyn, la « Stratégie de transformation du système de santé ».
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Agnès Buzyn a chargé Thomas Mesnier (député LRM de Charente) d’une mission relative aux soins non programmés qui s’inscrit dans le prolongement du plan de lutte contre les déserts médicaux. Après un état des lieux de la « diversité d’organisations professionnelles » existantes, Thomas Mesnier devra recueillir « les attentes des usagers et des professionnels intéressés à cette prise en charge », en particulier les généralistes et les urgentistes, puis « identifier les freins à lever et les conditions de réussite réunies pour organiser territorialement l’accès à ces consultations de soins non programmés, notamment portées par les organisations de soins primaires ». La ministre l’invite également à faire des recommandations concernant « l’articulation de l’offre de consultations non programmées avec le dispositif de PDSA ». Il devra aussi proposer des « éléments que pourrait intégrer un cahier des charges national » relatif aux centres de soins non programmés, « afin de déterminer les attendus minimaux de telles structures ainsi que leurs conditions de portage et de fonctionnement », en en précisant le modèle économique, distinguant notamment coût de lancement et coûts de fonctionnement courant. Les conclusions de Thomas Mesnier devront être assorties de « propositions concrètes permettant la mise en œuvre par les ARS ».
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Quatre secteurs ont été représentés par la high-tech française : la maison connectée (près de 70 exposants), la santé (près de 50), les services aux entreprises (35) et les transports (31).
Pour la French Tech, c’est plus largement la « deep tech » (intelligence artificielle, robotique, internet des objets, biotechnologies, nanotechnologies), qui sort son épingle du jeu avec quelques belles réussites, telles que Criteo, Zenly et Talend pour le secteur des données, ou encore SigFox, Devialet et Wandercraft pour l’internet des objets.
Cela fait plus de trois ans que @-Health, une entreprise aixoise, travaille sur son projet technosanté CardioNexion. Vingt-quatre mois de recherche et développement ont été nécessaires afin que ce dispositif soit opérationnel dans sa première version. En le présentant au CES, la société entend démontrer la pertinence de son outil de surveillance de l’activité cardiaque face aux investisseurs américains et trouver des partenaires potentiels outre-Atlantique, mais également en Inde et en Asie.
Ce dispositif médical connecté permet un dépistage et une analyse précoces, en temps réel et en continu, de l’ensemble des pathologies cardiovasculaires.
En présentant CardioNexion, @-Health veut devenir un acteur de premier plan dans la lutte contre les maladies cardiovasculaires, première cause de mortalité dans le monde.
CardioNexion permet de détecter et prévenir avec certitude toute pathologie ayant comme premier signe une modification du rythme cardiaque, mais également la mort subite du nourrisson, la grippe, l’apnée du sommeil… Et ce, bien avant que les premiers symptômes n’apparaissent.
CardioNexion permet au médecin traitant de prescrire un traitement adapté et d’en contrôler son efficacité en temps réel. L’anticipation est donc une vraie révolution dans l’approche des thérapeutiques.
Ce dispositif ambulatoire et autonome se présente sous la forme d’un T-shirt ou d’un soutien-gorge doté de capteurs qui surveillent en temps réel de nombreuses données (fréquence cardiaque, le rythme respiratoire, le positionnement dans l’espace, la température,…).
Les données anonymisées sont recueillies 24h/24 et envoyées via le smartphone du patient vers des serveurs sécurisés où elles vont être analysées puis acheminées vers une plate-forme de surveillance, véritable centre de veille avec plusieurs niveaux d’alerte et d’interprétation.
Si un problème potentiel est décelé, le médecin du patient est alors prévenu.
A l’heure où l’on parle d’une problématique évidente des enfants hyperconnectés, on peut être dubitatif sur la montre connectée Team8 destinée à des enfants de 5 à 12 ans. Avec celle-ci, votre chérubin pourra créer et gérer son propre super-héros (nom, costume, capacités, etc.) et pourra l’utiliser dans de nombreux jeux. S’il en a la possibilité, il pourra relier sa montre à celle de sa sœur ou de son copain et, ainsi, s’opposeront leur propre héros !
Mais pour que toutes ces activités aient un sens, les super-héros auront besoin de se nourrir, et ce à partir de la force de vie des enfants : plus l’enfant fera des exercices et plus leur héros deviendra fort. Il fallait y penser !
L’application devrait aider les parents à contrôler le poids de leurs enfants, un appareil photo sera utilisé pour enregistrer la nourriture des enfants, collecter des points et vérifier via le code barre et en cas d’allergies, si le produit peut être mangé. Elle enverra des rappels pour l’observance du traitement et aidera sur de nombreux autres problèmes de santé.
La Poste a présenté au salon CES une application de e-Santé sur smartphones et tablettes permettant de centraliser les données de santé collectées par des objets connectés et de les traiter par des envois d’alertes ou des transferts aux professionnels de santé.
Cette application a pour vocation d’enregistrer les données de santé et le calendrier vaccinal, de centraliser l’ensemble des données récoltées par les objets connectés (tensiomètre, pèse-personne, pompe à insuline,…), d’envoyer des alertes en cas de dépassement de seuils adaptés au profil du patient et de partager les informations récoltées avec le médecin traitant.
L’ambition de La Poste est de faire de cette application gratuite une « nouvelle forme de carnet de santé numérique » (nommée plus précisemment ENS ou Espace Numérique de Santé) avec pour objectif « un lien numérique entre le domicile, le patient, l’hôpital, et la médecine de ville, en zone médicale dense aussi bien que dans des déserts médicaux ».
La particularité par rapport aux autres applications (qui sont nombreuses) est que tous les objets connectés peuvent y transférer leurs données, et peu importe la marque car La Poste eSanté a obtenu la certification mHealth Quality.
Des tests cliniques sont menés en ce moment par plusieurs établissements hospitaliers, dont l’Ircad, l’IHU de Strasbourg, l’Institut Hartmann, l’hôpital Bichat et l’Institut Giptis à Marseille, sur les maladies rares.
L’application La Poste eSanté permettra également d’accéder à une large gamme de services qui pourront aller « de la prévention santé, la détection à distance des chutes et le suivi postambulatoire à domicile, jusqu’à la commande en ligne de repas, de services du quotidien, de biens culturels ».
A Las Vegas, des démonstrations seront présentées sur l’utilisation de l’espace numérique santé de La Poste par la start-up Visible Patient qui propose un service en ligne de modélisation 3D permettant à un expert médical de disposer d’un clone virtuel réalisé à partir d’une image scanner ou IRM.
Pascal Wolff
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HTA – Dyslipidémies – Tabac – Obésité
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Un accord a été signé qui « encourage » la promotion de l’innovation, de la santé numérique, de la recherche clinique et de l’intelligence artificielle (IA) en santé. Lors d’une déclaration conjointe à la presse organisée au Forum IA de Pékin le 9 janvier, Emmanuel Macron avait déjà posé les jalons d’une coopération franco-chinoise en matière de recherche scientifique, notamment pour mettre l’IA au service des « personnes dépendantes ».
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Il y a quelques semaines, le groupe d’hospitalisation privée Elsan a annoncé par voie de communiqué l’ouverture du service CardioDom afin d’assurer la télésurveillance des personnes atteintes d’insuffisance cardiaque chronique.
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Le Pr Jérôme Salomon (49 ans), spécialiste des maladies infectieuses et de santé publique à l’hôpital Raymond-Poincaré (AP-HP) de Garches (Hauts-de-Seine), a été nommé Directeur Général de la Santé (DGS) à compter du 8 janvier.
Celui qui a participé au groupe de travail sur la santé d’Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle succède à Benoît Vallet (58 ans), lequel a été nommé à la même date conseiller maître à la Cour des Comptes. Benoît Vallet a effectué l’essentiel de sa carrière médicale au CHU de Lille où il a notamment été chef du pôle d’anesthésie-réanimation et président de la CME.
D’avril 2013 à mai 2015, il a été conseiller chargé de la sécurité sanitaire au cabinet de Marisol Touraine.
La toute fin de l’année 2017 a vu la parution au Journal Officiel d’un décret ministériel fixant la Stratégie Nationale de santé pour la période 2018-2022. Une vingtaine d’indicateurs permettront d’en évaluer les résultats.
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Lors des journées nationales de chirurgie ambulatoire, la Directrice Générale de l’Organisation des Soins (DGOS), Cécile Courrèges, a indiqué que les cibles de progression de la chirurgie ambulatoire ont été atteintes l’année dernière avec une hausse de 2,5 % sur les sept premiers mois par rapport à 2016, le taux de chirurgie ambulatoire s’établissant ainsi à 56,8 %. Après avoir dépassé le taux de 50 % en 2015, a souligné Cécile Courrèges, « il nous faut maintenant rester sur la même dynamique pour franchir la barre des deux tiers et atteindre l’objectif de 70 % fixé en octobre dernier par la ministre de la Santé ».
De son côté, la Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés (CNAMTS) propose de nouvelles actions pour aider les établissements à développer l’ambulatoire. Elle a signé avec la Société Française d’Anesthésie et de Réanimation (SFAR) et l’Association Française de Chirurgie Ambulatoire (AFCA) une convention qui « vise à développer des travaux communs et des démarches communes par la définition d’actions afin de favoriser l’accompagnement des professionnels et la diffusion des bonnes pratiques de prise en charge en chirurgie ambulatoire ». Une première initiative du plan d’action 2018 va consister à évaluer l’efficacité d’un accompagnement des établissements de santé prévus pour être mis sous Mise Sous Accord Préalable (MSAP) pour la cure de la hernie inguinale à l’aide d’un chemin clinique élaboré par plusieurs sociétés savantes, lequel sera évalué de façon prospective sur le taux de chirurgie ambulatoire, mais aussi sur les admissions de la nuit et les réadmissions à 30 jours. Une comparaison sera faite entre les établissements mis sous MSAP et ceux sous accompagnement avec chemin clinique. Ce premier chemin clinique sera publié sous trois mois et devrait être suivi par d’autres. Pour la CNAMTS, il s’agir « d’offrir une nouvelle dynamique à la chirurgie ambulatoire », qui s’inscrit dans les propositions de court et moyen termes pour améliorer « la qualité et l’efficience du système de soins ».
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Chaque début d’année nouvelle est généralement marqué par une série d’augmentations… Le monde de la santé n’échappe pas à la règle. Ainsi, depuis le 1er janvier, le forfait hospitalier passe à 20 euros (+ 2 euros). Cette hausse (la première depuis 2010) s’inscrit dans l’ensemble de mesures d’économies à réaliser en 2018 sur les dépenses d’Assurance Maladie annoncées en septembre dernier. Elle doit permettre une augmentation des recettes de 200 millions d’euros pour la Sécurité Sociale.
Réalisé sous l’égide de la Société française de médecine vasculaire, du Collège des enseignants de médecine vasculaire et du Collège français de pathologie vasculaire, ce traité a pour ambition de regrouper l’ensemble des connaissances actuelles sur la discipline au sein d’un ouvrage de référence.
Très richement illustré, construit en deux volumes, ce précis de médecine vasculaire propose une mise au point sur des pathologies auxquelles sont confrontés quasi quotidiennement les cardiologues que nous sommes tout autant que de nombreux praticiens, internistes, chirurgiens vasculaires, radiologues ou dermatologues.
Le premier tome, dont nous avions précédemment rendu compte, aborde les données de base sur l’athérosclérose (anatomopathologie, physiologie, biologie, séméiologie) et décrit les maladies artérielles.
Divisé en huit parties, ce deuxième volume étudie les diverses pathologies veineuses, lymphatiques et microcirculatoires et fait le point sur la prise en charge thérapeutique du patient vasculaire.
Plus de cent pages sont notamment consacrées à la maladie thromboembolique veineuse avec une description particulièrement poussée des techniques de diagnostic ultrasonique et des modalités diagnostiques et thérapeutiques de l’embolie pulmonaire.
Viennent ensuite l’insuffisance veineuse profonde et superficielle avec un développement spécifique du traitement endoveineux des différentes formes de varices.
Mais c’est dans la description des manifestations microcirculatoires des connectivites et des vascularites systémiques que l’ouvrage affirme son originalité tant pour leur étude clinique précise et didactique que pour l’énoncé exhaustif des possibilités thérapeutiques du moment sur ces pathologies moins courantes et moins souvent abordées.
La dernière partie, consacrée à la thérapeutique, est particulièrement dense : de la pharmacologie vasculaire des médicaments concernés aux traitements chirurgicaux et endovasculaires, en passant par l’éducation thérapeutique et terminant sur les recommandations en vigueur, tout concourt à faire de ce livre une somme exhaustive des connaissances sur la discipline concernée.
Ayant mobilisé 160 auteurs, sollicités pour leur expertise en tant qu’enseignants ou médecins vasculaires, ou praticiens issus d’autres spécialités, coordonnés par un comité de rédaction de dix-huit médecins vasculaires, ce traité est désormais incontournable pour tous les spécialistes amenés à prendre en charge des patients vasculaires.
Il est dédié à la mémoire de François Luizy, ce médecin vasculaire pionnier des ultrasons dans notre pays qui a donné à la discipline ses lettres de noblesse et s’est investi jusqu’au bout dans l’écriture et l’illustration de ce livre de référence ; François, qui a travaillé à plusieurs reprises pour Le Cardiologue, était notre ami, nous aussi saluons très respectivement sa mémoire.
Auteurs : Société française de médecine vasculaire, Collège des enseignants de médecine vasculaire, Collège français pathologie vasculaire
Editeur : Elsevier Masson Pagination : 952 pages – Format : 210×297 mm Prix public : broché : environ 200,00 € format Kindle : 135,99 € |
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Un arrêté paru au Journal Officiel le 29 décembre dernier fixe à 8 205 le nombre d’étudiants qui seront admis en deuxième année des études de médecine cette année. Avec 81 places supplémentaires, le numerus clausus enregistre donc une hausse de 1 % par rapport à 2017. Cette hausse ne concernent que certaines facultés de médecine : Aix-en-Provence (+ 10 places), Antilles (+ 10), Besançon (+ 5), Brest (+ 5), Corse (+ 3), Grenoble Alpes (+ 5), Guyane (+ 5), Limoges (+ 4), Lyon (+ 15), Montpellier (+ 8), Reims (+ 6) et Saint-Etienne (+ 5).
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Au Congrès de l’Ordre des médecins, l’annonce a fait grand bruit. « Nous allons prochainement mettre en œuvre la recertification », a déclaré Agnès Buzyn, qui va lancer une mission avec la ministre de l’Enseignement supérieur.
Répondant favorablement à une requête de l’Ordre, la ministre de la Santé marche ainsi sur les pas de Manuel Valls, qui s’y était engagé lors de la Grande Conférence de santé, début 2016. L’idée n’est pas nouvelle : elle revient régulièrement depuis la fin des années 1990, s’imposant chaque fois un peu plus.
Décryptage de ce qui attend les médecins. La recertification est « la reconnaissance positive du maintien d’un niveau de compétence au regard de critères prédéterminés par la profession ».
Cette recertification serait basée sur quatre piliers : le DPC, l’analyse de l’activité du médecin au regard des référentiels définis par les collèges de spécialité, le portfolio (actions de FMC accomplies, participations à des congrès, diplômes universitaires) et la répartition des activités (temps et mode d’activité).
Qui sera concerné ? A priori, tous les médecins, libéraux comme salariés, spécialistes comme généralistes.
Qui sera aux commandes ? C’est la grande question et la principale pierre d’achoppement jusqu’ici.
La carotte ou le bâton ? Dans son projet, chaque recertification déclencherait : pour les libéraux, une rémunération spécifique ; pour les hospitaliers, une valorisation statutaire. Une non-recertification entraînerait une proposition de remise à niveau par le collège, en concertation avec la faculté.
Le SML presse les partenaires conventionnels d’accélérer le déploiement de la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP), qui sera prochainement ouverte aux endocrinologues, à toutes les spécialités
Depuis sa création dans la convention médicale en 2011, seules cinq spécialités ont pu accéder à la rémunération sur objectifs de santé publique destinée à valoriser l’engagement des médecins libéraux dans la santé publique et la prévention. Le SML juge que c’est très insuffisant au regard de la trentaine d’autres spécialités qui devraient également en bénéficier. Le rythme de déploiement est trop lent !
Au moment où le Gouvernement élabore une nouvelle Stratégie nationale de santé qui fait la part belle à la prévention, le SML regrette que les médecins nutritionnistes dont l’activité est principalement tournée vers la prévention du diabète, en plus de la lutte contre l’obésité, n’aient pas été associés à cette nouvelle ROSP. Au-delà, le SML estime urgent que les partenaires conventionnels s’attellent à une généralisation du dispositif et surtout que l’Assurance Maladie cesse de « chipoter » les moyens qu’elle y engage. L’amélioration de la santé publique par la mise en œuvre de la prévention ne peut pas s’envisager sans un réel effort d’investissement lequel se traduira par des soins et hospitalisations évités, donc des économies à moyen et long terme.
Les réticences de l’Assurance Maladie à investir trouvent un exemple concret dans la ROSP des endocrinologues où la rémunération prévue est loin d’être suffisante. Les endocrinologues attendaient mieux.
Le SML souhaite qu’un calendrier soit rapidement élaboré afin de donner à toutes les spécialités une vision précise du déploiement des ROSP.
Un premier éditorial de l’année est traditionnellement voué à formuler quelques vœux pour l’exercice à venir.
Mes premiers souhaits vont donc au corps médical dans son ensemble, rasséréné l’an passé par une alternance politique inattendue et inédite qui aura, pour nous, consacré la fin d’un monde ancien – du moins l’espère-t-on – lequel ne laissera, au bilan, d’autre sentiment que celui d’un quinquennat perdu. S’il existe un chantier majeur, à même de fédérer les énergies en 2018, il s’agit du virage ambulatoire intéressant les deux composantes, libérale et hospitalière, de la profession. Or, au-delà des propos de tribune, le chantier n’en est pas encore ouvert, je veux dire, clairement ouvert avec un maître d’ouvrage clairement désigné, État ou Assurance Maladie. Mais pas les deux. A-t-on jamais vu engin de chantier doté de deux volants ?
A l’inverse, les raisons du refus initial perdurent : l’article 99 de la LFSS 2017, autorisant les directeur de l’UNCAM à statuer unilatéralement sur les honoraires d’une spécialité n’a toujours pas été rapporté ; or il constitue la négation de toute vie conventionnelle respectueuse. L’espace de liberté tarifaire pour tous a été réfuté par le même interlocuteur, et rien n’est en vue sur la valorisation financière de l‘expertise, pourtant indispensable au parcours de soins des malades dits « complexes ».
Négocier l’organisation et la tarification de la télémédecine ? Mais le statut de non-signataire n’exclut pas de la qualité de « partie » à la négociation et il est peu probable que les tarifs échappent, en l’occurrence, à l’autorité gouvernementale. Sur ce sujet comme sur d’autres, notre assemblée générale statutaire aura à livrer un avis.
Mes derniers vœux vont enfin à chacun d’entre vous : santé et qualité de vie, évidemment (les deux étant liées) ; prospérité et sérénité (idem) ; pugnacité et fidélité à nos valeurs partagées. Bonne année à tous.
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En 2005, l’Union Nationale des Professions Libérales (UNAPL) et les syndicats représentatifs de salariés avaient créé l’Observatoire prospectif des Métiers et des qualifications dans les Professions Libérales (OMPL), organisme paritaire qui s’attache à l’étude des salariés des professions libérales à travers notamment leurs qualifications, l’évolution de l’emploi, leurs conditions de travail. En complément, et pour se donner les moyens de cerner plus précisément leurs évolutions et notamment celles de leurs dirigeants, l’UNAPL met en œuvre l’Institut des Entreprises des Professions Libérales, l’IEPL. Cet institut est chargé de mener des études prospectives, des enquêtes, mais aussi de produire des lettres de conjoncture et divers rapports. L’IEPL travaillera en partenariat avec l’OMPL et d’autres structures comme l’Institut Supérieur des Métiers (ISM). Grâce aux travaux produits par l’IEPL, l’UNAPL « disposera de mesures et de chiffres fiables, lesquels sont indispensables dans le dialogue mené avec les pouvoirs publics ».
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Vous avez sans doute entendu parler de Spectre, la faille de sécurité des puces Intel découverte l’année dernière par l’équipe Project Zero (1), et causée, selon elle, par « l’exécution spéculative », technique utilisée par la plupart des processeurs pour optimiser les performances. En d’autres termes, des acteurs malveillants pourraient aujourd’hui lire votre mémoire système, a priori inaccessible, vos informations qui s’y trouvent (mots de passe, clés de chiffrement (2), et les données sensibles ouvertes dans les applications (code de carte bleue par exemple).
Si l’on a autant parlé de cette faille, c’est que le problème a une réelle importance. Google a réussi à atténuer le problème pour nombre de ses produits (où la vulnérabilité n’était pas la principale importance), mais c’est physiquement que la puce est défaillante, ce qui veut tout simplement dire que les patchs correctifs (qui sont en cours de mise à jour) ne permettraient que de combler la faille à court terme. Seul le renouvellement des appareils et/ou le rajout aux puces d’une fonction se dénommant KPT1 (Kernel Page Table Isolation) permettrait aux entreprises concernées de se prémunir durablement.
D’autre part, les correctifs pourraient avoir un impact sur les performances de certains modèles Windows et Linux qui réduiraient les vitesses d’exécution des tâches de 5 % à 30 %.
Quant à Apple, la faille aurait déjà été corrigée dans la version High Sierra. Par contre, aucune indication sur les anciennes versions qui sont considérées comme obsolètes et donc… sans mise à jour. Peut-être sur Sierra et El Capitan. (3) La rumeur court depuis quelques mois que le géant de Cupertino pourrait quitter Intel en développant ses propres puces ARM pour animer ses Mac.
Pour l’instant, Brian Krzanich, le PDG d’Intel, se veut rassurant, en déclarant que les conséquences de la détection de Spectre touchant ses processeurs était contenue, ce qui ne l’a pas empêché de vendre plus de 25 millions de dollars de ses stock-options fin novembre 2017, peu de temps avant la révélation de la faille de sécurité… peu avant la baisse du cours Intel…
Pascal Wolff
(1) Project Zero est une équipe d’analystes de sécurité employés par Google chargée de trouver les vulnérabilités et bogues avant de les signaler aux fabricants et de les divulguer publiquement une fois les correctifs publiés.
(2) Le chiffrement ou cryptage est un procédé de cryptographie grâce auquel on souhaite rendre la compréhension d’un document impossible.
(3) Apple aurait corrigé (d’après un spécialiste de la sécurité sur Twitter, donc non officiel) la faille de sécurité au moins dans la version High Sierra.
La hausse de CSG de 1,7 % prévue au 1er janvier 2018 pose un problème de taille aux médecins de secteur 1 et pour ceux qui ont signé l’OPTAM, dont les cotisations maladie sont déjà en partie prises en charge par l’Assurance Maladie. Sans réévaluation du dispositif, la Sécu estime à 104 millions d’euros la « perte nette » pour les médecins de secteur 1.
L’Assurance Maladie prévoit deux scénarios de compensation :
Prendre en charge un taux fixe de 26 % des cotisations au titre de la retraite de base quel que soit le niveau de revenus des médecins. Dans ce cas, « la compensation n’est pas totale pour un quart des médecins dont les revenus sont supérieurs à 120 000 euros », selon la CNAMTS.
Prendre en charge un taux de prise en charge différencié par tranche : 22 % des cotisations de retraite de base sont prises en charge sur les revenus inférieurs à un plafond de la Sécurité Sociale (PSS pour l’année 2017, soit 39 228 euros) et 39 % des cotisations sur les revenus compris entre un PSS et cinq PSS. Dans ce deuxième scénario, les écarts de revenus sont plus limités car la compensation n’est partielle qu’à partir de 150 000 euros de revenus.
Aucun de ces scénarios ne peut satisfaire la CSMF qui exige une compensation à l’euro près. Les discussions, lors de la négociation conventionnelle qui s’ouvre en janvier 2018, ne font que commencer.
Dans un entretien à notre confrère Le Quotidien du Médecin, la ministre de la Santé critique la T2A « au départ vertueuse », mais « qui a abouti à des effets pervers », avec « un secteur public hospitalier qui doit aujourd’hui être rentable » et « se retrouve en compétition avec le privé ». Agnès Buzyn ne souhaite pas pour autant « basculer totalement d’une tarification à l’autre », mais propose de « diversifier les modèles pour favoriser le bien-faire, la qualité et la pertinence tout en conservant pour moitié la T2A ». Elle rappelle sa volonté de développer « la rémunération au forfait ou au parcours de soins », qui a l’avantage de « favoriser la coopération entre la ville et l’hôpital ». La ministre prévoit de « travailler à l’évolution des tarifs petit bout par petit bout » et assure qu’ « il ne s’agit en rien d’une décision administrative » et que « rien ne pourra se faire sans la communauté médicale ».
A la fin de l’année, l’assemblée générale du syndicat généraliste a élu à sa tête Jacques Battistoni, 60 ans, qui exerce en secteur 1 dans un pôle de santé à Ifs (Calvados). Précédemment vice-président de MG France, il succède à Claude Leicher qui, après 8 ans de présidence, ne se représentait pas. Dès son élection, le nouveau président a tracé « la feuille de route du syndicat pour les années à venir : proximité, services aux médecins et innovation pour faire face à la crise démographique majeure qui traverse le système de soins français ».
La Loi de Financement de la Sécurité Sociale (LFSS) pour 2018 a entériné la suppression progressive du Régime Social des Indépendants (RSI) et son intégration au régime général. Un décret publié au Journal Officiel du 31 décembre dernier a nommé Philippe Renard (66 ans) à la tête de la caisse provisoire déléguée à la gestion de la Sécurité Sociale des indépendants. Ce diplômé en sciences économiques dirigeait depuis 2012 l’URSSAF de Paris.
L’Agence Nationale d’Appui à la Performance des établissements de santé et médico-sociaux (ANAP) et l’Agence Technique de l’Information sur l’Hospitalisation (ATIH) viennent d’annoncer le lancement de l’Outil de Représentation des Flux Entre Etablissements (ORFEE), qui vise à « mesurer, comparer et analyser les informations issues du PMSI par activité dans les établissements et sur un territoire donné ».
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Groupe leader de l’hospitalisation privée en France, Elsan, fondé par Jérôme Nouzarède et le Dr Michel Bodkier, est issu du rapprochement en 2015 entre les groupes Vidici et Vitalia et du rapprochement avec MediPôle Partenaires en juin 2017.
Le Cardiologue est partenaire du CNCF pour la parution de ce guide. Les anticoagulants oraux directs constituent un véritable progrès thérapeutique dans la prise en charge de la fibrillation atriale et répondent au cahier des charges de l’antithrombotique tant attendu des thrombologues : un usage oral, une dose fixe, une large fenêtre thérapeutique, un meilleur rapport efficacité/tolérance, sans interférence alimentaire, sans nécessité de surveillance biologique régulière.
Pour recevoir ce numéro exceptionnel, contactez-nous par mail en cliquant ici ou rendez-vous sur le site du cncf.
Principales caractéristiques des anticoagulants oraux
Indications et posologies des anticoagulants oraux directs (AOD)
Profil clinique des patients ne devant pas recevoir d’AOD
Stratification des risques thrombotique et hémorragique dans le cadre de la FA
Choix de l’anticoagulant en cas de fa chez la femme ou chez l’homme
Modalités d’instauration du traitement par AOD
Surveillance et suivi d’un patient sous AOD
AOD : anticoagulant a ne pas omettre chez le decati
AOD et « vulnerabilite » : appliquer la règle des 5C
Surveillance biologique des AOD
Dosages specifiques des AOD
Impact sur les tests de coagulation classiques ou de routine
Impact sur les tests de coagulation du bilan de thrombophilie
Tests du bilan de thrombophilie realisables sous AOD
Gestion du traitement par aod en cas de geste invasif ou chirurgical programme
AOD et actes endoscopiques digestifs
Anticoagulants et soins dentaires ou stomatologiques
Protocole d’arrêt et de reprise d’un aod pour une chirurgie ou un acte invasif
Chirurgie en urgence et gestion des AOD
Gestion des hemorragies sous anticoagulant oral
Gestion des hemorragies sous AOD
Gestion d’une hemorragie chez un patient traité par dabigatran
Agent de reversion specifique et exclusif du dabigatran
Gestion d’une epistaxis sous AOD
Initiation ou reprise du traitement anticoagulant en cas d’hémorragie cérébrale
Modalités d’initiation du traitement anticoagulant en cas d’AVC
Cardioversion (cv), FA et AOD
Syndrome coronaire aigu (SCA) et FA sous AOD
Durée de l’association antiplaquettaire anticoagulant en cas de SCA
Ablation, FA et AOD
Interactions medicamenteuses et AOD
Gestion pratique et modalites d’un relais par AOD
Education therapeutique et carte
Enfin un premier acte pour retrouver la confiance des médecins libéraux. La ministre de la santé Agnès Buzyn a annoncé dimanche 22 octobre que l’engagement du Président de la République de rendre le tiers-payant « généralisable », et non généralisé, serait tenu.
En clair, le tiers-payant restera possible mais ne deviendra pas obligatoire. Cette décision est à mettre au crédit de la CSMF qui, résolument opposée à un tiers-payant obligatoire pour tout et pour tous, défend depuis toujours le tiers-payant social pour les populations défavorisées (CMU, ACS), et au-delà, laissé à l’appréciation du médecin.
Le rapport de l’IGAS remis à la ministre donne également raison à la CSMF sur l’infaisabilité technique de la mise en place d’un tiers-payant généralisé. Elle n’a eu de cesse de dénoncer le casse-tête administratif et bureaucratique engendré par un tel dispositif faisant du médecin un contrôleur au lieu d’un soignant et qui, au final, pénaliserait le patient. Rappelons que la CSMF a proposé, lors de la concertation sur la loi de santé en 2015, une alternative qui a été totalement ignorée : le paiement monétique à débit différé santé.
Communiqué de presse du Président, Jean-Paul Ortiz.
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