Pic de consultations « anormales » dossiers patients informatisés (DPI) en avril

Les anomalies de consultations de dossiers patients informatisés (DPI) d’agents hospitaliers ont connu une très forte augmentation au mois d’avril 2020, selon une analyse de l’éditeur Daqsan communiquée à TICsanté.

Une enquête réalisée par la société auprès de plusieurs établissements de santé publics à et but non lucratif a révélé une augmentation des « anomalies majeures de consultation du dossier d’un agent par un collègue » pouvant atteindre 1.000 %, indique-t-elle dans un communiqué.

« En parallèle, les autres indicateurs de contrôle », tels que la consultation de dossiers de membre de la famille ou de personnalités, « sont restés stables et n’ont pas connu d’augmentation significative ».

De 21 à 17 anomalies mensuelles entre janvier et mars, ce nombre est passé à 183 en avril et 104 en mai dans un établissement de la région parisienne utilisateur du logiciel DPI Protect, selon les données recueillies par Daqsan et communiqués à TICsanté.

Parmi ces 183 consultations de DPI, 182 concernaient le dossier d’un agent de l’établissement et un d’un membre de la famille. Les mois précédents, aucune consultation « anormale » d’un DPI d’agent de l’établissement n’a été enregistrée. [En savoir plus]




L’Institut Montaigne formule 12 propositions « pour une transformation numérique du système de santé »

Un rapport de l’Institut Montaigne diffusé le 18 juin formule 12 propositions « pour une transformation numérique du système de santé » et estime le « potentiel de création de valeur » de la e-santé entre 16 milliards et 22 milliards d’euros par an.

Le rapport de plus de 130 pages est issu des réflexions d’un groupe de travail coprésidé par Thomas Buberl, PDG d’Axa, Bernard Charlès, directeur général de Dassault Systèmes, et Thomas London, directeur associé santé et secteur public du cabinet de conseil McKinsey Paris.

Après un « état des lieux du déploiement de la e-santé » en France, les auteurs énumèrent les « freins » qui s’y opposent. Ils tancent les « barrières au recueil et à l’utilisation des données de santé », « une faible incitation à l’usage de la télémédecine et du numérique en santé », « des dispositifs de financement insuffisamment coordonnés », « une filière santé hétérogène et peu structurée », « une gouvernance de l’innovation en santé éclatée et une multitude de parties prenantes », et « un cadre d’évaluation peu adapté aux solutions d’e-santé ».

Le think thank proche de la droite formule donc 12 propositions regroupées en 4 axes pour « déployer le plein potentiel de la e-santé et consolider la filière santé en France ». [En savoir plus]




Covid-19 de l’adolescent : quand les symptômes miment une crise cardiaque

C’est l’histoire d’un adolescent de 16 ans adressé aux urgences de l’hôpital universitaire de Pavie (Lombardie, Italie) pour d’intenses douleurs dans la poitrine survenues une heure auparavant et qui irradient dans le bras gauche. Des symptômes qui ressemblent à une crise cardiaque ou plus précisément à un syndrome coronarien aigu. Ce cas est rapporté dans un article publié le 27 juin dans The Lancet. 

La veille, sa température corporelle était de 38,3 °C. Celle-ci a diminué après la prise d’un anti-inflammatoire. Il ne présente aucun autre symptôme, ni antécédent médical particulier, et n’a pas eu de contact avec une personne atteinte de Covid-19. 

À l’admission, la fièvre est à 38,5 °C. Les autres paramètres vitaux sont normaux. L’auscultation cardiaque ne montre aucune anomalie. Il n’y a pas de frottement péricardique, ce qui aurait traduit une inflammation des feuillets qui composent le péricarde. On n’observe pas de signes respiratoires, ni d’augmentation de volume des ganglions lymphatiques. Il n’existe pas d’éruption cutanée. [Lire la suite]




Hydroxychloroquine : la dernière étude de Didier Raoult ne convainc pas nombre d’épidémiologistes

L’absence de groupe contrôle strictement comparable empêche une nouvelle fois de conclure à l’efficacité du traitement proposé par l’infectiologue marseillais pour lutter contre le Covid-19.

Cette étude était très attendue : Didier Raoult l’avait évoquée dans plusieurs des vidéos diffusées par son institut, distillant des schémas que chacun peut désormais examiner à loisir. Comme les précédentes, de plus petite taille, conduites par l’équipe marseillaise, il s’agit d’une étude rétrospective, qui par construction a une force probante plus faible que le standard des essais cliniques prospectifs. Ceux-ci visent à comparer des groupes de patients constitués de façon aléatoire selon des critères prédéfinis, afin d’éviter divers biais. Didier Raoult a à nouveau justifié ce choix devant les députés : « L’éthique basale c’est que quand on a la preuve que quelque chose marche, on arrête l’essai » – afin que tous les patients bénéficient du traitement.

La « preuve », même adossée à plus de patients, ne semble toujours pas emporter la conviction d’un grand nombre d’épidémiologistes. « Nul de chez nul », résume Dominique Costagliola, directrice adjointe de l’Institut Pierre-Louis d’épidémiologie et de santé publique (Sorbonne Université, Inserm), qui énumère les raisons pour lesquelles la comparaison entre les patients traités et les autres n’est pas valide : ceux qui reçoivent le protocole promu par l’IHU sont en moyenne plus jeunes, moins sujets à des maladies chroniques, présentent des symptômes et des atteintes pulmonaires moins sévères – autant de facteurs pénalisant le groupe des « autres patients ». Ceux-ci avaient soit reçu la combinaison hydroxychloroquine –azithromycine moins de trois jours, l’un ou l’autre de ces médicaments, ou aucun des deux. Les tentatives de correction de ces biais ne la convainquent pas. [En savoir plus]




Apple toujours tourné vers la santé avec le nouveau système d’exploitation watchOS 7

Le nouveau système d’exploitation de l’Apple Watch, watchOS 7 a été dévoilé récemment dévoilé lors de la Worldwide Developers Conference (WWDC).

Avec watchOS 7, l’Apple Watch propose maintenant une approche globale du suivi du sommeil à l’aide d’outils performants pour adapter son temps de sommeil à ses besoins, se coucher à une heure optimale et mettre en place une routine avant d’aller se coucher, afin d’atteindre, selon Apple, plus facilement son objectif de sommeil. L’accéléromètre détecte les micro-mouvements déclenchés par la respiration pendant le sommeil et l’Apple Watch les enregistre et les analyse pour déterminer les phases de sommeil et le temps passé à dormir chaque nuit. Le matin, elle affiche un aperçu du sommeil de la nuit, notamment les phases d’éveil et de sommeil, ainsi qu’un graphique illustrant les données de sommeil de la semaine.

Selon l’American Academy of Sleep Medicine, adopter une routine avant d’aller se coucher prépare le corps au sommeil. Wind Down permet de créer une routine personnalisée sur iPhone et Apple Watch intégrant un scénario spécifique de l’app Maison, un paysage sonore apaisant, ou une séance de méditation via une app. Lorsqu’elle est en veille, l’Apple Watch passe en mode Ne pas déranger et réduit automatiquement la luminosité de l’écran pendant la nuit. L’Apple Watch facilite le réveil en déclenchant une alarme haptique silencieuse ou des sonorités douces, et l’écran de sortie de veille affiche le niveau de batterie restant. Si le niveau de la batterie est faible, l’Apple Watch pourra envoyer un rappel de charge dans l’heure précédant le coucher, selon les habitudes de charge de l’utilisateur ou de l’utilisatrice. Les données de sommeil sont chiffrées sur l’appareil ou sur iCloud avec la synchronisation iCloud, et sont toujours sous contrôle de la personne à qui elles appartiennent. (Source Apple)




Des médecins cubains arrivent en renfort en Martinique, une première en France

Quinze médecins cubains sont arrivés, vendredi 26 juin, en Martinique, pour aider l’île des Caraïbes à faire face à l’épidémie de coronavirus et pallier la pénurie de professionnels de santé. Il s’agit d’une première pour la France.

Les docteurs sont arrivés à l’aéroport du Lamentin, avec un drapeau cubain, par un vol spécial. Leur mission, qui durera trois mois, servira à couvrir certaines spécialités dont la pneumologie, l’infectiologie, la radiologie ou encore la médecine d’urgence.

La France devient ainsi le troisième Etat européen, après l’Italie et Andorre, à recevoir l’aide directe de professionnels de santé cubains. L’île socialiste a mis en place de longue date l’exportation de services médicaux, qui constitue l’un des moteurs de son économie.

Cette équipe de médecins compte un pneumologue, deux spécialistes en médecine interne, un infectiologue, deux anesthésistes, trois radiologues, deux néphrologues, un hématologue, un urgentiste, un chef de brigade et un directeur administratif. [En savoir plus]




Contre les arrêts cardiaques inopinés, le Parlement crée le statut de « citoyen sauveteur »

La France se situe loin derrière les pays anglo-saxons et scandinaves quant au taux de survie des victimes d’un arrêt cardiaque. Afin de remédier à ce constat, une proposition de loi visant à lutter contre la mort subite et à sensibiliser la population aux gestes qui sauvent a été adoptée par le Parlement définitivement, jeudi 25 juin, par un ultime vote à l’unanimité du Sénat, avec la création notamment du statut de « citoyen sauveteur ».

Chaque année, l’arrêt cardiaque inopiné, ou mort subite de l’adulte, est responsable de 40 000 à 50 000 décès et représente une cause de mortalité dix fois plus importante que les accidents de la route, selon des données de l’Académie nationale de médecine. Un tiers des victimes ont moins de 55 ans. Dans 60 % à 70 % des cas, un témoin est sur place, mais seulement 40 % à 50 % d’entre eux commencent un massage cardiaque et moins de 1 % font usage d’un défibrillateur cardiaque.

Les pays anglo-saxons et scandinaves présentent un taux de survie de 20 % à 40 % des victimes d’un arrêt cardiaque inopiné contre seulement 3 % à 4 % en France, en raison d’un manque crucial de connaissance des comportements qui sauvent. [En savoir plus]




Le « R0 », ce taux de reproduction du virus

Alors que l’on s’interroge sur le risque de rebond de l’épidémie de Covid-19, le Rest l’une des valeurs les plus surveillées en France et à l’étranger. Ce chiffre, qui est l’un des principaux indicateurs utilisés par les épidémiologistes, doit être interprété avec précaution.

Le R0 dépend principalement de trois facteurs :

  • la durée de la contagiosité après infection ;
  • la probabilité d’une infection après un contact entre une personne infectée et une personne susceptible ;
  • la fréquence des contacts humains.

Plus ces trois facteurs sont élevés, plus le R0 sera important. Si celui-ci reste inférieur à 1, l’agent pathogène infectera moins d’une personne en moyenne par cas, et finira par disparaître. En revanche, si le R0 est supérieur à 1, cela signifie que le pathogène réussira à infecter davantage d’hôtes, provoquant une épidémie. [En savoir plus]




Convention collective des cabinets médicaux : vos devoirs pour l’été… ou la rentrée !

Chère consœur, Cher confrère,

Attention
La date limite d’application de la nouvelle grille de classification du personnel de votre cabinet n’est pas au 1er juillet 2020 comme vous avez pu le lire mais au 31 mai 2021

La convention collective des cabinets médicaux existe depuis le 14 octobre 1981.
Elle fait régulièrement l’objet d’avenants conventionnels. Les 2 derniers avenants ont été signés le 27 juin 2019 et ont pour objet :

  • de réviser les dispositions relatives à la classification professionnelle au sein des cabinets médicaux avenant n°76
  • les modalités de contributions conventionnelles à l’OPOC EP (Opérateur de Compétence des Entreprises de Proximité, ex-Actalians) avenant n°77

Les arrêtés du 20 mai 2020 (JORF 26 mai 2020) et du 3 avril 2020 (JORF 9 avril 2020) portant extension de ces 2 avenants, les font entrer en vigueur pour l’ensemble des cabinets médicaux.
Pour mémoire, du 1er juillet 2019 à la publication de ces 2 arrêtés, seuls les cabinets adhérents aux syndicats signataires étaient concernés par la date butoire initiale du 1er juillet 2020.

Avenant 76 : nouvelle grille de classification au sein des cabinets médicaux

Cet avenant est né d’un constat : la nécessité d’adapter la classification des métiers de la branche aux évolutions actuelles.
La nouvelle grille de classification identifie 5 filières professionnelles correspondant aux activités des cabinets médicaux : médicale, médico-technique, paramédicale, transversale et management.

  • 16 emplois repères sont identifiés et répartis dans ces 5 filières (voir annexe 1)
  • 13 niveaux de positionnement ont été établis et sont définis par 4 critères, comprenant chacun 4 niveaux (voir annexes 2 et 3).

Chaque poste va être caractérisé selon 4 critères :

  • Formation/ Acquis de l’expérience 
  • Complexité
  • Autonomie
  • Dimension relationnelle

Chaque critère est évalué selon 4 niveaux croissants. L’addition des niveaux pour chacun des 4 critères aboutit à un score de 4 à 16 qui permet d’établir une grille de positionnement des emplois repères.
Les salaires minimaux conventionnels sont fixés par référence à la situation du poste de chaque salarié sur grille de positionnement.

En Pratique, avant le 31 mai 2021, vous êtes invités à :

  • Identifier tous les emplois de votre cabinet, et faire une fiche de poste.
  • Déterminer un niveau pour chaque poste en fonction de ses caractéristiques et exigences, pour chacun des critères classants.
  • Positionner le poste au sein du cabinet par référence à la grille de référence des emplois repères.
  • Informer par écrit le salarié de sa nouvelle classification en lui indiquant précisément sa filière, son emploi repère et son niveau de positionnement ainsi que ces moyens de recours s’il conteste la classification.
  • Informer le salarié au plus tard trois mois après la détermination du positionnement des postes existants.
  • Le salarié a trois mois à partir de la notification pour contester sa classification ; sauf cas très rare de l’existence à l’intérieur du cabinet d’un accord d’entreprise avec commission paritaire de recours, la demande de réexamen doit être adressé à la commission paritaire permanente.
Un site web dédié à la branche est ouvert pour vous aider
ccn-cabinets-medicaux.fr

Nous reviendrons prochainement vers vous avec des conseils pratiques dans votre Journal Le Cardiologue, la revue du Syndicat National des Cardiologues.

Soutenez le Syndicat adhérez ici !

Dr Vincent Pradeau. Secrétaire général

Annexes à la circulaire
Annexe 1. 16 emplois repères correspondant aux nouvelles qualifications de la branche ont été identifiés [Visualiser]
Annexe 2. Grille de correspondance entre les niveaux de positionnement et les salaires minimaux pour 151.67 heures mensuelles au 01 juillet 2019 [Visualiser]
Annexe 3. Niveaux de positionnement. Chaque critère classant comprend quatre niveaux, le niveau 1 correspondant au niveau le moins élevé. [Visualiser]



Alliance pour la création d’une base de données sur le Covid-19

La start-up Kap Code (Kappa Santé) et l’entreprise américaine Microsoft ont annoncé le 19 juin avoir noué un partenariat pour créer une base de données au sein de la plateforme Epilogue « afin d’aider la recherche dans le cadre de l’épidémie de Covid-19 et disposer d’une boîte à outils en cas de deuxième vague », a expliqué à TICpharma Adel Mebarki, directeur général adjoint de Kap Code.

Baptisée Epilogue, cette plateforme est mise à jour de façon hebdomadaire pour une vue rétrospective de l’évolution de la pandémie dans le monde, et plus particulièrement en France.

Quatre axes principaux sont mis en évidence sur la plateforme: une cartographie basée sur l’open data, une analyse des réseaux sociaux, une infodémie regroupant les fake news partagées sur les réseaux sociaux et l’actualité du Covid-19.

Epilogue passe au niveau supérieur cette fois, en créant avec le géant Microsoft « une base de données non relationnelles regroupant à la fois des données épidémiologiques issues de l’open-data, des publications scientifiques en open access et des données issues du réseau social Twitter », a expliqué Adel Mebarki à TICpharma. [En savoir plus]




Health Data Hub : le Conseil d’Etat rejette l’essentiel d’une requête s’opposant à la collecte de données Covid-19

Un arrêté publié au Journal officiel le 22 avril a autorisé le Health Data Hub et la Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnam) à collecter et traiter un large éventail de données afin de lutter contre l’épidémie de Covid-19. Attendue pour juin, la plateforme technologique qui permet d’accéder aux données du Hub a été mise en production début mai pour répondre à des besoins liés à l’épidémie de Covid-19.

La requête déposée auprès du Conseil d’Etat visait à enjoindre au ministre des solidarités et de la santé de « faire cesser les atteintes graves et manifestement illégales portées au droit au respect de la vie privée et au droit à la protection des données » en suspendant l’exécution de cet arrêté.

Elle était portée par plusieurs entreprises et associations de défense du logiciel libre dont le Conseil national du logiciel libre, ainsi que le Syndicat de la médecine générale (SMG), non représentatif, l’Union française pour une médecine libre (UFML), le collectif de médecins et informaticiens Interhop.

Le Conseil d’Etat a rejeté l’essentiel de la requête, estimant qu’ « il n’apparaît pas, en l’état de l’instruction, que la mise en oeuvre de l’arrêté […], en ce qu’il confie la collecte et le traitement de données de santé à la Plateforme des données de santé, qu’il porte une atteinte grave et manifestement illégale au droit au respect de la vie privée et au droit à la protection des données personnelles ». [En savoir plus]




Après trois semaines, StopCovid peine toujours à prouver son efficacité

Trois semaines après son lancement, l’application StopCovid peine toujours à prouver son efficacité. Le secrétaire d’Etat chargé du Numérique, Cédric O, a lui même tiré un bilan contrasté de cet outil mardi. Certes, « l’application fonctionne bien » et la confidentialité des données a été assurée. Mais StopCovid n’a permis d’identifier que 14 Français potentiellement porteurs du virus. Un chiffre très faible que le ministre justifie par « la baisse de la prévalence du Covid » en France mais qui s’explique aussi par le faible taux d’utilisation, alors même que le déconfinement aurait dû générer un intérêt pour StopCovid.

Au global, seulement 1,9 million de personnes ont téléchargé StopCovid, soit moins de 3 % des Français. Or il faudrait un taux d’utilisation minimal d’au moins 10 % pour que l’outil soit efficace. Parmi ce 1,9 million de personnes, seuls 68 porteurs du Covid-19 ont renseigné l’application. [En savoir plus]




Coronavirus : l’OMS appelle à augmenter la production mondiale de dexaméthasone

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé, lundi 22 juin, à augmenter la production de dexaméthasone, après l’annonce par des chercheurs britanniques que ce puissant stéroïde réduirait significativement la mortalité chez les malades gravement atteints par le Covid-19.

Selon des résultats préliminaires de l’essai clinique britannique Recovery, ce traitement réduirait d’un tiers la mortalité des patients placés sous assistance respiratoire mécanique et d’un cinquième chez ceux recevant de l’oxygène. [En savoir plus]




La pandémie de Covid-19 continue de s’accélérer dans le monde, alerte l’OMS

Un million de cas de contaminations au nouveau coronavirus ont été signalés en huit jours, selon l’Organisation mondiale de la santé. L’Amérique latine reste le principal foyer.

Plus de 9 millions de cas du nouveau coronavirus ont été officiellement déclarés dans le monde, dont plus de la moitié en Europe et aux Etats-Unis, selon un comptage réalisé par l’Agence France-Presse (AFP) à partir de sources officielles lundi à la mi-journée. Le Covid-19 a fait au moins 468 518 morts depuis que la Chine a fait état de l’apparition de la maladie en décembre, selon le bilan établi par l’AFP. Les Etats-Unis sont le pays le plus touché, avec au moins 119 977 décès, suivis du Brésil (50 617), du Royaume-Uni (42 632), de l’Italie (34 634) et de la France (29 640). L’Asie, le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Océanie sont sous le seuil du million de cas. Mais un rebond inquiète la Chine depuis la semaine dernière, avec plus de 220 nouveaux cas.

Le chef de l’OMS a appelé les gouvernements et les sociétés à se préparer à d’éventuelles futures pandémies, qui pourraient survenir « dans n’importe quel pays à n’importe quel moment et tuer des millions de personnes parce que nous ne sommes pas préparés »« Nous ne savons pas où ni quand la prochaine pandémie se produira, mais nous savons qu’elle aura un impact terrible sur la vie et l’économie mondiales », a averti M. Tedros Adhanom Ghebreyesus. [En savoir plus]




Covid-19 : Impact de l’épidémie sur votre activité Une reprise partielle confirmée

Chères consœurs, chers confrères,

Le Syndicat National des Cardiologues vous accompagne et continue à travailler pour vous. 

L’objet de notre prochaine communication sera la mise à jour liée au Covid-19 du « Document unique d’évaluation des risques professionnels », obligatoire depuis 2011 pour les cabinets médicaux.

En attendant, voici une première synthèse des résultats du sondage initié par le Syndicat National des Cardiologues le 29 mai dernier, relatif à la reprise d’activité en période de déconfinement. 

Reprise d’activité de la cardiologie libérale

Comme nous l’avions pressenti, la reprise d’activité pour la cardiologie libérale n’est pas totale : le taux moyen n’est que de 61 %.

Retour à la normale de la cardiologie libérale

Pour aller dans ce sens, 27 % des cardiologues libéraux pensent qu’ils pourront recouvrir la totalité de leur activité dans quelques mois, 29 % dans quelques semaines et 32 % dans quelques jours.

Impact de l’épidémie sur votre exercice professionnel

Vous êtes une majorité à penser que cette crise aura des conséquences à long terme puisque votre organisation changera dans 72% des cas.

Pour les prochains mois… 

Même si vous êtes préoccupés par votre exercice professionnel ou pour vos finances, vous semblez surtout inquiets pour notre système de santé et l’impact de cette crise sur la population française.

Si une conclusion se dégage, c’est que près de ¾ d’entre vous considèrent que cette pandémie aura un impact sur l’organisation future des cabinets. 

Cela ne nous rend que plus vigilants vis-à-vis des travaux du Ségur de la santé 2020 qui, comme nous pouvions le craindre, se réduit à des considérations salariales et budgétaires hospitalo-centrées et où la voix des spécialistes libéraux est difficile à faire entendre.

Avec mon soutien et mes remerciements. Portez-vous bien.

Docteur Marc Villacèque. Président du Syndicat National des Cardiologues

Sondage réalisé le 29 mai 2020. Analyse portant sur 172 réponses au questionnaire.




Covid-19 : En Europe, les applications de traçage fonctionneront bientôt au-delà des frontières

[Siècle Digital] Pour poursuivre leur lutte contre le Covid-19, les pays de l’Union européenne ont convenu d’un ensemble de spécifications techniques permettant à la majorité des applications de traçage nationales de fonctionner au-delà de leurs frontières et sur l’ensemble du territoire européen, a annoncé la Commission européenne ce 16 juin 2020.

L’interopérabilité mise en place par cet accord concerne seulement les applications ayant été construites sur la base d’une architecture décentralisée, ce qui signifie que les identifiants des utilisateurs qui ont été détectés à proximité restent sur le téléphone lui-même et sont comparés par la suite aux identifiants déclarés positifs au Covid-19. Au total, les applications de dix-sept États membres remplissent cette condition. Parmi eux, l’Allemagne avec Corona-Warn-App, l’Italie avec Immuni, la Lettonie avec Apturi Covid ou encore la Suisse avec SwissCovid.

La France, quant à elle, ne pourra pas profiter de cet accord, tout du moins pour l’instant. En effet, StopCovid, qui a déjà passé la barre du million de téléchargements, a opté pour une architecture centralisée, tout comme la Hongrie ou encore le Royaume-Uni. La Commission européenne précise néanmoins que cela est amené à évoluer dans le futur avec “l’extension de l’interopérabilité aux applications de traçage dont les architectures sont différentes“, sans pour autant préciser de date.




Comment l’épidémie de Covid-19 a fait exploser l’offre numérique en santé

L’épidémie de Covid-19 a mis un coup d’accélérateur au développement de solutions numériques à destination des professionnels de santé et a favorisé « l’accompagnement des initiatives portées par les industriels, la société civile et les chercheurs », a souligné la délégation du numérique en santé (DNS) le 12 juin lors d’une conférence de presse.

Depuis le début de l’épidémie de Covid-19 en France, les pouvoirs publics ont entrepris de déployer plusieurs solutions numériques et plateformes d’accompagnement des professionnels, des usagers ou encore des acteurs privés et publics de la recherche et de l’innovation.

La DNS a salué le 12 juin les solutions numériques mises en place pour accompagner les soignants dans leur travail et les usagers dans leur quotidien durant la crise du Covid-19.

Ainsi, la délégation ministérielle est revenue sur le lancement du site de prévention et de conseils personnalisés face au virus Sars-CoV-2. [En savoir plus]




Olivier Véran ouvrira la prochaine réunion du Conseil du numérique en santé

Initié par l’ancienne ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, lors de la présentation de sa feuille de route sur le numérique en santé, le CNS a pris le relais du comité stratégique du numérique en santé (CSNS) mis en place sous le précédent quinquennat.

Cette troisième réunion du CNS, qui sera la première en présence du ministre chargé de la santé, se tiendra au ministère des Solidarités et de la Santé et sera retransmise en visioconférence le 18 juin de 9h à 12h.

  • Un premier point sera consacré à un « retour d’expérience sur numérique et Covid » et abordera « la mobilisation de l’écosystème et les initiatives portées par l’Etat pendant la pandémie ».
  • Un second point sera consacré à la feuille de route du numérique en santé et au Ségur de la santé.

Le 12 juin, la DNS a mis en avant les projets numériques lancés par les pouvoirs publics dans le cadre de l’appui à la gestion de la crise sanitaire, « confortant la pertinence de la feuille de route numérique et la nécessaire accélération de sa mise en œuvre ».

L’épidémie de Covid-19 a mis un coup d’accélérateur au développement de solutions numériques à destination des professionnels de santé et a favorisé « l’accompagnement des initiatives portées par les industriels, la société civile et les chercheurs », a-t-elle souligné au cours de la même conférence de presse.




Coronavirus : un stéroïde réduirait la mortalité des cas les plus graves

Le dexaméthasone réduirait d’un tiers la mortalité de patients les plus graves atteints du Covid-19, selon les premiers résultats de l’étude britannique Recovery. Cette molécule, de la famille des stéroïdes, serait particulièrement efficace chez les patients ventilés.

Dix jours après avoir écarté l’hydroxychloroquine des médicaments potentiels pour traiter les formes avancées de Covid-19, l’étude Recovery pense avoir mis la main sur un potentiel traitement. Selon les premiers résultats de l’essai clinique, le dexaméthasone, une molécule de la famille des stéroïdes, réduirait d’un tiers la mortalité chez les malades les plus gravement atteints.

Cette découverte est qualifiée « d’avancée majeure », par les responsables de l’étude dans un communiqué publié ce mardi. Il s’agirait en effet du « premier médicament dont on observe qu’il améliore la survie en cas de Covid-19 », assurent-ils. [En savoir plus]




Mesconseilscovid.fr, un site de « prévention et de conseils personnalisés » lancé par le ministère de la santé

Opérationnel depuis le 25 mai mais présenté le 5 juin par la DGS, le site Mesconseilscovid.fr « regroupe toutes les informations utiles pour se protéger et protéger les autres dans la lutte contre le Covid-19 », a-t-elle assuré.

Toutes les informations mises à disposition « sont validées médicalement et mises à jour quotidiennement ».

Mesconseilscovid.fr est un service du ministère des solidarités et de la santé, élaboré par « une équipe mixte, composée de médecins (infectiologues, anesthésistes, généralistes…), de représentants d’associations de patients et d’experts du numérique, en charge de sa conception », est-il indiqué sur le site.

Il propose d’obtenir « en 3 minutes des recommandations pour votre santé et celle de vos proches ». [En savoir plus]




Health Data Hub : la Cnil s’inquiète de possibles transferts de données hors de l’Union européenne

La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a estimé que « des données [du Health Data Hub] pourront être transférées hors de l’Union européenne dans le cadre du fonctionnement courant de la solution technique, notamment pour gérer et assurer le bon fonctionnement du système informatique », dans une publication consacrée à la plateforme mise en ligne le 11 juin.

Le Hub a choisi la solution cloud Azure de Microsoft comme prestataire d’hébergement afin « d’aller vite » dans le développement de la plateforme, avait expliqué en décembre 2019 sa directrice, Stéphanie Combes. Ce choix a été vivement critiqué, notamment par l’ancien président de l’Institut des données de santé, Christian Babusiaux, dans une tribune publiée dans Le Monde le 4 juin, note-t-on.

La Cnil a détaillé ses inquiétudes dans un avis du 20 avril. Elle « relève que les contrats qui lui ont été fournis ne prévoient eux-mêmes ni la localisation des données ni l’ensemble des garanties relatives aux modalités d’accès aux données par les administrateurs de l’hébergeur [Microsoft] ».

La commission « prend acte de ce que le ministère [des solidarités et de la santé] s’est engagé à ce que la Plateforme des données de santé exige de son hébergeur que les données “au repos” soient hébergées au sein de l’Union européenne », et « souligne toutefois que cette localisation ne s’applique qu’aux données “au repos” ». [En savoir plus]




Le Royaume-Uni brade ses données de santé

TicPharma – Une livre sterling. C’est le prix de l’outil de prédiction de l’épidémie de Covid-19 que la société américaine d’analyse de mégadonnées Palantir va développer pour le service public de santé britannique, le NHS. Pour faire tourner ses algorithmes, elle pourra accéder aux données personnelles de millions de britanniques, dont le casier judiciaire, l’appartenance religieuse ou politique, et « l’état de santé, les traitements, allergies, tests, résultats d’imageries, la consommation d’alcool et/ou de tabac et les informations relatives aux séjours à l’hôpital », énumère la chaîne américaine CNBC. Ce « transfert de données de santé sans précédent » et réalisé en toute opacité a choqué au Royaume-Uni.

L’organisation non gouvernementale (ONG) openDemocracy, qui a publié le 5 juin les contrats que le NHS a passé avec Palantir, Google, Microsoft et la start-up Faculty, s’inquiète pour la confiance du public en ses dirigeants. Selon elle, l’accord passé avec le spécialiste américain de l’analyse de données n’a pas été soumis à la procédure réglementaire de marchés publics, ce qui pourrait expliquer son prix symbolique.

Le 11 juin, elle a par ailleurs révélé que Palantir a effectué un intense lobbying auprès de plusieurs ministres britanniques ces derniers mois. Fondée à l’aide de capitaux de la CIA, cette société collabore avec des services de sécurité et de renseignements de nombreux pays, dont la France.

En France, l’AP-HP a été approchée par Palantir, mais lui a opposé une fin de non-recevoir.

 



L’OMS clarifie ses propos sur la transmission « très rare » du virus par des cas asymptomatiques

Une responsable de l’OMS a apporté, mardi 9 juin, une « clarification » à ses propos faisant état de cas « très rares » de transmission du nouveau coronavirus (SARS-CoV-2) par des personnes asymptomatiques, invoquant un « malentendu ».

Maria Van Kerkhove, responsable technique de la cellule chargée de la gestion de la pandémie à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), avait déclaré lundi que, sur la base d’études effectuées dans plusieurs pays, la transmission du virus par une personne asymptomatique semblait « très rare ».

« Nous essayons de recevoir de plus amples informations des pays pour répondre vraiment à cette question. Mais il semble rare qu’une personne asymptomatique transmette » la maladie, avait ajouté l’épidémiologiste lors d’une conférence de presse virtuelle de l’OMS.

Ces propos, largement repris sur les réseaux sociaux, et qui continuent de circuler sans remise en contexte ni mise à jour, ont fait vivement réagir une partie de la communauté scientifique. [En savoir plus]




L’application StopCovid connaît des débuts décevants

En une semaine, 1,4 million d’applications ont été activées, précisait au Monde, mardi 9 juin, le cabinet de Cédric O, le secrétaire d’Etat chargé du numérique. Ce chiffre, qui représente environ 2 % de la population française, correspond au nombre de fois où les utilisateurs ont téléchargé StopCovid, ouvert l’application, puis ont cliqué sur le bouton « J’active StopCovid » après l’avoir autorisé à utiliser le Bluetooth du smartphone – la technologie qui sert à enregistrer les téléphones à proximité.

Une campagne de communication bientôt lancée

Ce chiffre a de quoi décevoir : à titre de comparaison, l’application de suivi de cas contacts australienne avait été téléchargée par 8 % de la population en 24 heures. Son équivalent norvégien avait, lui, été téléchargé en une semaine par plus d’un quart de la population, selon les chiffres publiés quotidiennement par l’institut norvégien de santé publique. Même si les scientifiques estiment qu’une telle application peut avoir une utilité dès les premiers téléchargements, il faudrait à StopCovid un taux d’adoption bien supérieur pour que celle-ci soit tangible. [En savoir plus]




L’état d’urgence sanitaire devrait bientôt toucher à sa fin

Le retour à la normale approche. Le gouvernement souhaite mettre fin au 10 juillet à l’état d’urgence sanitaire mis en place fin mars pour lutter contre l’épidémie de coronavirus, a indiqué mardi soir Matignon en insistant sur « l’évolution à ce stade positive de la situation sanitaire ».

« Pour autant, cette sortie de l’état d’urgence sanitaire doit être organisée rigoureusement et progressivement », et le gouvernement présentera donc mercredi au Conseil des ministres un projet de loi qui permettra, pendant quatre mois, de réglementer au besoin l’accès aux transports, de limiter ou d’interdire certains rassemblements et de fermer à nouveau certains établissements accueillant du public. [En savoir plus]




Coronavirus : la majorité des nouveaux cas sont désormais recensés en Amérique latine, et surtout au Brésil

Malgré le déconfinement qui s’accélère en Europe et aux Etats-Unis, la prudence reste de mise partout dans le monde, où la vie quotidienne reste très perturbée par l’épidémie due au coronavirus. L’inquiétude reste forte au Brésil et plus généralement en Amérique latine, qui concentre la majeure partie des nouveaux cas repérés.

  • La pandémie a fait au moins 407 914 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine, selon un bilan établi par l’Agence France-Presse (AFP) à partir de sources officielles mardi à 21 heures (heure de Paris).
  • Plus de 7 169 550 cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués dans 196 pays et territoires depuis le début de la pandémie, dont au moins 3 148 200 sont aujourd’hui considérés comme guéris. [En savoir plus]



Plus de 50 000 médecins pratiquent la télémédecine

Le Covid-19 a boosté le nombre de patients qui utilisent la télémédecine, mais aussi le nombre de médecins.

Les téléconsultations ont ainsi bondi, atteignant une pointe à 950 000 en une semaine pendant le confinement. Aujourd’hui, les choses se sont stabilisées : « Je pense que l’on en est aujourd’hui à 500 000 ou 600 000 téléconsultations, c’est-à-dire que cela se réduit logiquement pour une raison simple, les patients n’allaient plus dans les cabinets médicaux, et depuis début mai ils ont repris le chemin des consultations en présentiel», détaille Nicolas Revel, directeur de la Caisse nationale de l’assurance maladie. Cela reste une augmentation significative comparée à l’avant-épidémie. Cette période aura permis de démocratiser une nouvelle façon de consulter son médecin. Le Covid-19 aura convaincu de nombreuses personnes de changer leur approche avec la médecine, développant une nouvelle façon de se soigner. [En savoir plus]




SIDEP, Contact Covid, Stop Covid : des traçages qui inquiètent

Dans un souci de traçage de l’épidémie de Covid-19,  des dispositifs sont mis en place qui sucitent bien des inquiétudes quand ce n’est pas une franche hostilité. C’est le cas en particulier de téléservice Contact Covid qui concerne les médecins. 

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SIDEP, Contact Covid, Stop Covid : des systèmes d’information sous surveillance

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Les préconisations du CNPCV pour effectuer les actes de cardiologie

Le Conseil National Professionnel Cardiovasculaire (CNPCV) a élaboré des préconisations très exhaustives pour la reprise de l’activité des cardiologues. Son président, Jean-Pierre Binon en explique la raison.

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Décloisonner, le vrai défi du Ségur de la Santé

Depuis le lancement, le 25 mai dernier, du Ségur de la Santé par le Premier ministre, Edouard Philippe, qui a proposé que la réflexion de tous les acteurs se fasse autour de cinq grands enjeux, les discussions vont bon train et… les commentaires aussi. Si les responsables du secteur libéral ne remettent pas en cause le bien-fondé de ces cinq enjeux retenus par l’exécutif, ils considèrent que les débats sont mal partis et trop hospitalo-centrés, ce qui ne peut, selon eux, déboucher sur une réforme efficace de notre système de santé, historiquement fondé sur deux secteurs, le public et le privé, qui ne doivent définitivement plus être concurrentiels, mais complémentaires. 

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Ségur de la Santé – Patrick Gasser : « Une grande mascarade »

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Segur de la Santé – Franck Devulder : « Décloisonner le système doit être une priorité »

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Ségur de la Santé – Marc Villacèque : « Une réflexion partie d’un mauvais pied »

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4 défis pour le Ségur de la Santé selon la FHP

La Fédération de l’Hospitalisation Privée (FHP) « accueille favorablement l’ouverture de cette grande concertation et en approuve le principe directeur, à savoir l’association de tous les acteurs de la santé, indépendamment des considérations de statut ». Pour autant, son président, Lamine Gharbi, prévient : « Attention, le Ségur de la Santé ne doit pas se transformer en Ségur de l’hôpital public ! ». Pour la FHP, il convient de mettre en place « une refondation inclusive qui n’enferme pas le système de santé dans les seules problématiques de l’hôpital public, mais associe l’ensemble des parties prenantes ». Elle estime que la lutte contre le Covid-19 « a mis en exergue une réalité majeure : notre réussite collective n’a été possible qu’en s’affranchissant des cadres technocratiques et contraints ». Selon elle, cette crise sanitaire « appelle la construction d’un nouveau modèle, plus agile, plus collaboratif, tirant les enseignements de cette période exceptionnelle ».

Pour cette refondation de notre système de santé, la FHP retient quatre défis à relever.

Le premier défi est celui d’un secteur de la santé créateur d’emplois. Constatant la vacance de 10 % des emplois en établissement, la FHP demande « un choc d’attractivité pour tous les métiers du soin, dans les hôpitaux publics et privés et en ville » et un « big-bang de la formation » pour mettre en place un grand plan de recrutement augmentant notamment le nombre d’infirmiers et d’aides-soignants, et « inscrire les soignants dans des plans de carrière valorisants et attractifs ». De même, la FHP propose d’ « élargir les missions des professionnels et fluidifier leurs parcours grâce à la mise en place de passerelles entre secteurs, statuts et métiers ».

Le deuxième défi  consiste à faire de la santé « un secteur stratégique et une fierté pour la nation », ce qui passe par la « reconquête de certains pans de la souveraineté nationale et européenne ». Elle demande de « poursuivre la politique initiée sous ce quinquennat de revalorisation des budgets de la santé » et d’ « affirmer plus que jamais la santé comme un bien commun au service du public ».

Le troisième défi à relever est une orientation « vers les priorités de santé publique », avec un vrai pilotage par la donnée pour « permettre la déclinaison prospective des réformes et des politiques de santé ». La FHP plaide pour un nouveau pilotage des réformes appuyé sur les acteurs de santé et que ces réformes structurelles « tirent pleinement les leçons » de la crise sanitaire due au Covid-19.

Enfin, le quatrième défi retenu par la FHP est celui d’une santé « coordonnée, préventive, pertinente et innovante ». Il faut pour cela engager « une politique de prévention ambitieuse » avec la mise en place d’une organisation systémique, et « favoriser sur chaque territoire la coordination des acteurs et leur faire confiance », avec des coopérations entre public et privé. Pour cela, il sera nécessaire de « capitaliser sur les progrès de la télémédecine et l’accélération des usages numériques au cours de la crise du Covid ».




Prime Covid : le secteur privé ne sera pas oublié

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a confirmé que les personnels des établissements sanitaires privés – à but lucratif ou non lucratif – bénéficieraient d’une prime Covid exceptionnelle, selon les mêmes critères que ceux appliqués dans les établissements publics.

Lorsque le gouvernement a annoncé le 15 avril dernier qu’une prime serait versée à l’ensemble du personnel des hôpitaux, de 1 500 euros dans les départements les plus touchés par le Covid-19 et de 500 euros pour les autres, quatre fédérations hospitalières privées, la FEHAP, la FHP, la FNEHAD et Unicancer, (*) avaient salué l’initiative mais réclamaient une égalité de traitement entre secteur public et secteur privé, soulignant « la nécessité de reconnaître l’engagement de tous les professionnels de santé, quel que soit le statut de leur établissement de rattachement et quelle que soit leur fonction dans les établissements de santé ». Les fédérations disaient « se tenir à la disposition du ministère de la santé » pour travailler sur « les modalités précises d’allocation de cette prime », ainsi que sur la « majoration des heures supplémentaires ».

La réponse a quelque peu tardé, mais elle est venue. Dans un courrier à la FEHAP en date du 28 mai, le ministre de la Santé, Olivier Véran, apporte des détails sur le dispositif prévu pour le versement d’une prime exceptionnelle Covid concernant les personnels des établissements sanitaires des secteurs privés – lucratif et non lucratif. Il rappelle son engagement à ce que « le seul critère de versement de la prime soit celui de la participation à la gestion de la crise sanitaire et précise que la prochaine loi de finances portera une extension du dispositif d’exonération sociale et fiscale au titre du versement d’une prime pour les personnels des établissements sanitaires, médico-sociaux, et sociaux jusqu’à 1 500 euros, de manière symétrique à ce qui a été prévu en mars pour le secteur public ».

Le ministre ajoute que les primes seront déléguées aux ARS « et versées selon les critères analogues au secteur public, permettant aux établissements les plus exposés de verser une prime de 1 500 euros et aux autres des primes de 500 euros, sur le fondement du critère du nombre de patients infectés par le Covid-19 pris en charge, aux salariés mobilisés par la gestion de la crise ». Olivier Véran assure qu’il est « vigilant à ce que les délais de publication des textes ne retardent pas le versement des primes et que le montant global versé dans chaque secteur soit cohérent avec leur niveau d’implication respectif ».

Rappelons que le décret instaurant cette prime et portant en annexe la liste des 4 départements concernés de facto par cette prime  est paru le 18 mai dernier. Son versement prévu pour mai a été retardé dans l’attente de la parution des textes d’application.

(*) Fédération des Etablissements Hospitaliers et d’Aide à la Personne (FEHAP), la Fédération de l’Hospitalisation Privée (FHP), la Fédération Nationale des Etablissements d’Hospitalisation à Domicile (FNEHAD) et Unicancer




Des indemnités compensatoires jugées insuffisantes

L’ensemble des syndicats médicaux juge très insuffisant le dispositif d’aide financière mis en place pour compenser la perte d’activité des médecins libéraux durant l’épidémie de Covid-19. 

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Un programme européen de santé de 9,4 milliards d’euros

La Commission européenne a annoncé fin mai sa proposition d’un « nouveau programme de santé » baptisé EU4Health, doté de 9,4 milliards d’euros pour la période 2021-2027, afin d’apporter « une réponse significative à la relance post-Covid-19 ». Le financement proviendra du budget européen pour 1,7 milliard d’euros, et pour 7,7 milliards d’euros du nouvel instrument de relance de l’UE présenté devant le Parlement par la présidente de la CE, Ursula Von der Leyen, plan qui prend la forme d’un emprunt de 450 milliards d’euros.

Le programme EU4Health permettra d’investir dans la création de stocks de produits médicaux en cas de crise, dans la mise en place d’une réserve de personnels de santé pouvant être mobilisée pour prévenir ou répondre aux crises sanitaires dans toute l’UE, à former des professionnels de santé en vue de leur déploiement sur tout le territoire, à intensifier la surveillance de menaces pour la santé et à améliorer la résilience de systèmes de santé pour assurer « de meilleurs résultats sanitaires pour tous ».

Ce programme sera mis en place par les Etats membres, par les organisations internationales et les ONG qui pourront demander un financement européen sous forme de bourses, de prix et de marchés publics. La Commission espère démarrer EU4Health au 1er janvier prochain, une fois sa proposition adoptée par les Etats membres et le Parlement européen.




Certificats de reprise de travail : l’Ordre précise

A l’occasion des premières consultations après le confinement, les médecins peuvent se voir demander un certificat d’aptitude à la reprise du travail  faisant suite à un arrêt de travail.

A cet effet, l’Ordre rappelle  que le médecin n’a pas à intervenir dans cette reprise, sauf pour les Accidents du Travail (AT) ou les Maladies Professionnelles (MP), et que ce sont les médecins du travail qui sont habilités à intervenir dans la reprise du travail.

L’Ordre souligne également que le certificat de reprise ne repose sur aucun texte, et qu’on ne peut empêcher un salarié de reprendre le travail à la fin de son arrêt pour non-production de ce certificat, et qu’il en va de même « pour des certificats de non-contagiosité » parfois réclamés « sans fondement légal ni justification médicale par des employeurs ».




Le lourd tribut des médecins libéraux

A la mi-mai, la CARMF avait enregistré le décès de 40 médecins libéraux du Covid-19. Parmi eux, 22 étaient en activité, dont 2 en cumul emploi-retraite, et 18 en retraite.

La CARMF souligne qu’il s’agit-là sans doute d’un nombre minimum, puisque fondé sur les décès dont le motif a été spontanément déclaré auprès de ses services, ce qui n’est pas obligatoire.

La caisse de retraite des médecins libéraux indique par ailleurs avoir enregistré près de 5 000 demandes d’indemnisations d’arrêts de travail de médecins en rapport avec le Covid-19.




Lise Alter, directrice de l’évaluation médicale et économique à la HAS

Depuis le 1er juin, elle succède à Chantal Belorgey, partie en retraite. Lise Alter, 38 ans, est médecin de santé publique et titulaire d’un master en économie et gestion des services de santé.

Elle a notamment intégré le programme national de surveillance des maladies professionnelles au sein de l’Institut de Veille Sanitaire (InVS, intégré depuis à Santé Publique France) et a participé au pilotage d’expérimentations de nouveaux modes de rémunération des professionnels de santé libéraux.

Elle a également été conseillère « sang, greffe, tissus, cellules » au sein de la DGS, puis médecin-conseil à la CNAM.




Les arrêts cardiaques ont doublé pendant le confinement

Ou plus exactement, le nombre d’arrêts cardiaques extrahospitaliers a doublé en région parisienne durant le confinement, et la survie associée a été réduite par rapport à la même période les années précédentes, un tiers des décès supplémentaires étant lié au Covid-19, selon une étude française parue dans le Lancet Public Health.

Entre le 16 mars et le 26 avril, 521 arrêts cardiaques hors hôpital ont été identifiés, soit 26,6 arrêts cardiaques par semaine pour un million d’habitants.

Un taux qui a doublé par rapport aux 9 années précédentes au cours desquelles ce taux est resté stable à cette même période de l’année à 13,4 arrêts cardiaques pour un million d’habitants. Ce taux anormalement élevé est revenu à un niveau similaire aux années précédentes ces dernières semaines.

Fort heureusement, car l’étude mentionne également  que « seuls 12,8 % des patients identifiés étaient vivants à l’admission à l’hôpital, contre 22,8 % à la même période les années précédentes ». 




Ségur de la Santé : beaucoup de bruit pour rien ?

Le 20 mai 2020, Edouard Philippe, Premier ministre, a ouvert le Ségur de la Santé en proposant un cadre de discussions centré sur : 

  • la reconnaissance des soignants (rémunération et évolution de carrière),
  • le financement de l’hôpital dans le territoire, 
  • les leviers aux freins à l’évolution de l’organisation du système de santé sur le territoire et aux recours au numérique.

En résumé : RIEN sur le secteur de la santé de ville, et un manque manifeste de vision globale de rénovation du système de soins alors que tout ce qui a été construit puis modifié, et souvent bricolé, depuis les ordonnances de 1945 et 1958 est intriqué et interdépendant tel un fragile château de cartes.

En réalité, le Ségur de la Santé semble n’avoir d’autre but que d’éviter un mouvement social des soignants. L’opacité de la méthode de consultation et les délais imposés font redouter que les conclusions soient déjà écrites. Les groupes de travail sont déjà constitués, alors qu’il n’y a pas eu d’appel à candidature. Les preuves de cette opacité et cette précipitation ?

  • l’oubli des organismes représentant les infirmièr(e)s, alors que l’un des objectifs essentiels du Ségur est la revalorisation de leurs place et rémunération,
  • l’oubli des représentants des jeunes médecins et de leurs idées.

Qui peut croire que nous allons pouvoir changer ce système complexe en 7 semaines, alors que la réforme des retraites n’a toujours pas abouti en plus de 2 années de concertation ?

Notre système de santé est en plein marasme. Si nous voulons le sauver, nous devons utiliser des méthodes radicales, sous peine de sa mort lente mais inéluctable si nous nous résignons à un énième rafistolage de façade.

Ne tombons pas dans le piège syndical facile à dire « que peut faire le système pour moi et ma corporation ? ». Mais posons-nous plutôt la question « que pouvons-nous faire pour sauver notre système ? ». 

Coopérons avec les autres professionnels de santé : leurs compétences, leurs expériences, leurs visions sont indispensables à la réflexion globale et complémentaire des nôtres.

Le Syndicat National des Cardiologues soutient et est prêt à accélérer les processus de spécialisation et de valorisation des infirmièr(e)s, notamment en augmentant leur nombre  en pratique avancée. Tout comme il existe des infirmièr(e)s de rythmologie et de cardiologie interventionnelle, nous devrions pouvoir intégrer des infirmièr(e)s dans nos cabinets.

Même si je redoute que le Ségur de la Santé soit joué d’avance, je refuse d’attendre les bras croisés une prochaine guerre mondiale ou biologique pour espérer engager une réforme profonde de notre système de santé.

Marc Villacèque. Président du Syndicat National des Cardiologues




Covid-19 : plus de 3 000 cas supplémentaires identifiés grâce au système Sidep

Le système d’information et de dépistage (Sidep), opérationnel depuis le 13 mai, avec une montée en charge progressive, est destiné à recueillir les données des patients testés dans l’ensemble des laboratoires de ville et hospitaliers, afin de fournir un suivi exhaustif de l’ensemble des patients testés pour le Sars-CoV-2 en France.

Plus de 3 035 cas supplémentaires de Covid-19 ont été identifiés depuis le 13 mai grâce à la mise en place de ce système, a récemment indiqué Santé publique France dans un point épidémiologique national. Ils s’ajoutent aux 146 036 cas cumulés issus des surveillances de ces systèmes pré-existants, au 28 mai.

Ainsi, au total, entre le 21 janvier et le 28 mai, 149 071 cas de Covid-19 ont été confirmés en France, indique Santé publique France. [En savoir plus]




Coronavirus en France : l’application StopCovid passe le cap du million d’utilisateurs, l’épidémie « sous contrôle »

L’application française de traçage de contacts StopCovid « a passé le cap du million d’utilisateurs » samedi dernier.

L’efficacité de l’application pour smartphone dépend du nombre de personnes qui l’utilisent, même si le gouvernement français estime qu’elle est utile « dès les premiers téléchargements ». « Nous n’avons pas d’objectif précis » relatif au nombre d’utilisateurs, a affirmé Cédric O. Mais l’application est « particulièrement utile » pour les personnes vivant en milieu urbain, « qui prennent les transports en commun et vont dans les bars et restaurants », a-t-il souligné.

StopCovid permet à ses utilisateurs d’être prévenus s’ils ont croisé dans les deux semaines précédentes un autre utilisateur contaminé au nouveau coronavirus. L’alerte est déclenchée si les smartphones des deux personnes se sont croisés à moins d’un mètre, pendant plus de quinze minutes. Alors qu’on lui demandait s’il y avait déjà eu des cas d’utilisateurs de l’application signalant leur contamination au Covid-19, Cédric O a écarté la question, renvoyant la communication sur ce point au ministère de la santé. [En savoir plus]

Lire aussi « StopCovid n’arrêtera pas l’épidémie, mais cela peut être une partie de la solution »



Crise du COVID-19 : CNAM nouvelle indemnité pour perte d’activité

Chères consœurs, chers confrères,

Depuis aujourd’hui et jusqu’au 14 juillet prochain, il vous est possible de demander votre indemnisation de la CNAM pour perte d’activité pour la période du 1er au 31 mai 2020 (afin de compenser vos charges fixes de cabinet), selon les mêmes modalités que pour la période du 16 mars au 30 avril.

Deux cas de figure s’offrent à vous :

1. Vous aviez déjà fait une déclaration antérieure :

Les montants 2019 sont déjà remplis dans la nouvelle déclaration. Ces montants sont modifiables si besoin.

2. Vous n’avez pas encore fait de déclaration :

Il vous sera alors possible de faire les deux en même temps afin de couvrir ces 2 périodes.

Nous vous rappelons que pour bénéficier de cette indemnisation, dont le montant final sera calculé fin 2020, il est obligatoire de passer par le téléservice accessible sur ameli.pro

EN PRATIQUE :

Après avoir ouvert votre compte Ameli PRO, identifiez-vous, puis allez dans « activité », puis dans « Compensation pour perte d’activité », puis choisir « période » puis renseignez les chiffres demandés dans le simulateur :

  • Montant de vos honoraires sans dépassements remboursables par l’Assurance Maladie perçus en 2019 qui se trouve sur votre relevé SNIR de 2019 (que vous recevez chaque année ou que vous pouvez télécharger sur le site Ameli PRO). Ce montant sera divisé automatiquement par 12 pour 1 mois.
  • Montant des honoraires sans dépassements facturés ou à facturer entre le 1er et 31 mai 2020.
  • Les autres revenus que vous avez perçus (chômage partiel employés, indemnités journalières personnelles ou employés, fonds de solidarité).

Merci de nous faire remonter les difficultés que vous pourriez rencontrer et les incohérences que vous détecteriez à notre secrétariat

ATTENTION : La déclaration pour la première période sera close après le 25 juin. Il est donc encore temps de faire les démarches (à ce jour seulement 50 % des médecins aurait effectué la déclaration).

RAPPEL SONDAGE DU 29/05 ACTIVITE ET NIVEAU D’INDEMNISATION

Si vous n’avez pas encore répondu, je vous remercie de prendre 2 minutes pour compléter ce sondage ici

Avec mon soutien et mes remerciements.

Docteur Marc Villacèque. Président du Syndicat National des Cardiologues




L’application de traçage des contacts StopCovid disponible

« Désormais, StopCovid, l’application de suivi de contacts destinée à enrayer la propagation de l’épidémie est disponible au téléchargement dans les magasins d’applications Apple Store et Google Play », ont fait savoir plusieurs ministères dans un communiqué conjoint.

Le 3 juin, quelques heures après son lancement, l’application StopCovid comptait déjà « 600 000 téléchargements », a, par ailleurs, annoncé Cédric O, invité de la matinale de France 2. « C’est un très très bon démarrage. Nous n’avons pas d’objectifs de téléchargements mais les études des épidémiologistes et des scientifiques montrent que, dès les premiers téléchargements, l’application est utile dans la lutte contre le Covid-19 », a-t-il commenté.

Interrogé sur la sécurité de StopCovid et la protection des libertés individuelles, le secrétaire d’Etat au numérique a insisté sur la transparence de l’application de traçage. « N’importe quel informaticien peut aller regarder [le code source] et vérifier que l’application fait ce que le gouvernement dit qu’elle fait, et rien d’autre », a-t-il répété. [En savoir plus]




L’OMS reprend son essai sur l’hydroxychloroquine comme traitement potentiel contre le coronavirus

Le recrutement de patients recevant de l’hydroxychloroquine va reprendre dans l’essai clinique international Solidarity, lancé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour comparer l’efficacité de plusieurs traitements contre le SARS-CoV-2. L’institution onusienne avait décidé, le 25 mai, de suspendre temporairement leur inclusion, trois jours après la publication dans la revue médicale The Lancet d’une étude suggérant que les malades du Covid-19 hospitalisés et traités avec cette molécule, combinée ou non à des antibiotiques comme l’azithromycine, présentaient un taux de mortalité supérieur et plus d’arythmies cardiaques.

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Le comité de suivi de sécurité des données (DSMB), qui seul a accès à l’intégralité des données brutes de Solidarity, n’a pas constaté de signal de toxicité significatif parmi les patients recevant de l’hydroxychloroquine, a indiqué le directeur général de l’OMS, Tedros Ghebreyesus, mercredi 3 juin, lors d’un point presse. Le groupe exécutif de l’essai a donc décidé que celui-ci pouvait reprendre avec les quatre traitements testés : remdésivir, lopinavir/ritonavir, interféron-1a et, donc, hydroxychloroquine. [En savoir plus]




Confinement : les Français ont boudé les médicaments

A rebours des préjugés, la crise sanitaire n’a pas totalement profité à l’industrie pharmaceutique. Au contraire, la consommation de remèdes en tout genre s’est affaissée pendant le confinement, selon les données du GERS – un organisme créé par l’Industrie Pharmaceutique et qui fournit ses statistiques aux Autorités de santé – que les Echos se sont procurées. « Il y a eu deux périodes distinctes. La première, en mars, juste avant le confinement, où les achats de médicaments et produits de santé ont fortement augmenté puis une deuxième phase, pendant le confinement où les ventes ont fortement baissé », témoigne Patrick Oscar, directeur général du GERS.

Certaines catégories de médicaments ont fait exception, à commencer par les traitements pour la douleur et la fièvre mais aussi les somnifères. [En savoir plus]




Covid-19 : « Je plaide pour la création de centres de référence au niveau national »

Pour le chef du service de néphrologie de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Gilbert Deray, des centres de référence sont nécessaires pour éviter la dispersion des patients et réunir en un même lieu des spécialistes de différentes disciplines qui connaissent bien cette maladie. [En savoir plus]