Ségur de la Santé : Les 33 mesures retenues

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Ségur de la Santé : la contribution de la FSM et des CNP

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Entretien Frédéric Fossati : « Le Ségur de la Santé a surtout ouvert le porte-monnaie ! »

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Covid-19 : évolution de la prise en charge thérapeutique en France sur 3 mois

(Medscape – Stéphanie Lavaud) Comment a évolué la prise en charge thérapeutique des patients atteints de la COVID-19 en France entre le 22 mars et le 10 juin ? Pour dégager des tendances, Simon Rolland, interne à l’hôpital Cochin (AP-HP, Paris), et ses collègues ont réalisé 3 enquêtes successives. Les résultats ont été présentés lors des Journées Nationales d’Infectiologie 2020.

Controverses

« Sans traitement spécifique efficace ni recommandation au début de l’épidémie en France, les attitudes thérapeutiques au cours des premiers mois de la pandémie ont évolué en fonction de la littérature scientifique – à raison de 2000 publications par semaine en rythme de croisière –, des recommandations officielles, des essais cliniques et… des débats et prises de position dans les médias, a rappelé Simon Rolland en préambule. L’hydroxychloroquine (HCQ), le tocilizumab ou les corticoïdes ont, en effet, été l’objet de controverses.

L’objectif de notre étude est de décrire les attitudes thérapeutiques pour la prise en charge des Covid-19 et leur évolution au cours de la période épidémique en France.

D’où l’idée de diffuser un questionnaire court anonymisé en ligne via la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF) les 22 mars, 23 avril et 10 juin 2020 qui recueillait les caractéristiques d’exercice des répondants, les références utilisées pour la prise en charge des patients Covid-19 (protocoles, traitements locaux, etc) et les prescriptions réalisées ou privilégiées (molécules et indications). [En savoir plus]




Comment Microsoft et AstraZeneca accélèrent ensemble dans l’IA en santé

(TICpharma – Wassinia Zirar) – La première saison du programme « AI Factory for Health », lancée par Microsoft France et le laboratoire pharmaceutique AstraZeneca, s’est clôturée le 17 septembre par la présentation des projets des six start-up accélérées autour de la thématique de l’intelligence artificielle (IA) « mise au service du parcours patient », à l’issue d’un accompagnement de trois mois bouleversé par l’épidémie de Covid-19.

Emanation du programme « AI Factory » de Microsoft, l' »AI Factory for Health » est née de la rencontre entre les dirigeants de Microsoft France et d’AstraZeneca « juste avant l’été 2019 pour bâtir un écosystème et construire un programme autour de l’IA appliquée à la santé », a détaillé le 1er octobre auprès de TICpharma Anthony Virapin, directeur des programmes start-up de Microsoft France.

« Pour le faire de manière efficace, nous voulions répondre à des problématiques concrètes. Microsoft a apporté son expertise technologique et AstraZeneca est un acteur référent en santé. Nous avons donc travaillé ensemble sur un programme qui répond aux besoins de chacun », a-t-il poursuivi.

Concrètement, les start-ups accélérées ont bénéficié du savoir-faire et de l’expertise d’AstraZeneca en matière de pathologies, de connaissances des besoins des patients et des professionnels de santé, ainsi que ses compétences dans le domaine juridique ou dans l’accès aux établissements et aux données de santé.

Microsoft a apporté ses compétences technologiques et les services de sa plateforme cloud, Azure, ainsi qu’un accompagnement personnalisé notamment via son réseau commercial. [En savoir plus]




Coronavirus : les projections inquiétantes du Conseil scientifique

(Les Echos) – Dans sa note d’alerte datée du 22 septembre, mais dont l’exécutif a retenu la publication jusqu’au 1er octobre, le Conseil scientifique livre de sombres projections de contaminations et de décès. Mais assure qu’on peut encore ralentir la propagation du coronavirus sans mesures extrêmes.

A quoi ressembleraient les sinistres courbes du coronavirus en l’absence de nouvelles mesures restrictives ? Dans sa note d’alerte datée du 22 septembre, mais dont l’exécutif a retenu la publication jusqu’à ce jeudi soir, le Conseil scientifique donne un petit aperçu de la catastrophe. Ces projections, teintées d’incertitude comme tout ce qui se rapporte à ce virus, sont d’ores et déjà faussées par la fermeture des bars et restaurants à Marseille et en Guadeloupe depuis dimanche 27 septembre, ainsi que par la fermeture anticipée des bars dans la plupart des grandes villes dès le lendemain.

Elles donnent néanmoins une idée claire de la dynamique de la deuxième vague, avec des Français qui se contaminent moins (1,4 personne infectée par porteur au lieu de 2,9 en mars), mais un niveau de contamination élevé sur l’ensemble du territoire – il n’y a plus aucun endroit où s’abriter. Elles devraient également inciter à accepter les sacrifices actuels , car en prolongeant les courbes, on aboutit au reconfinement. [En savoir plus]




Morgon Côte du Py 2017

Je bats ma coulpe, pour avoir trop longtemps négligé les crus au nord du Beaujolais produisant des cuvées de haut niveau à la buvabilité magnifique et à l’agréable rapport qualité/prix, sans doute étais-je rebuté par la mode des Beaujolais nouveaux fabriqués sur mesure pour (et par) le marketing.

C’est indiscutablement à Morgon que l’on trouve le plus grand nombre de vignerons talentueux, parce qu’ils bénéficient d’un terroir remarquable, probablement le meilleur du Beaujolais : la Côte du Py, mais aussi parce que plusieurs d’entre eux font partie de l’école «nature» de Marcel Lapierre qui a su donner une incontestable impulsion qualitative aux vins du secteur.

« étoile montante » de Morgon…

Après Daniel Bouland (à lire), j’ai été impressionné par une « étoile montante » de Morgon : Mee (prononcé Mi) Godard qui atteint la quarantaine. Rien ne la prédestinait à être vigneronne. D’origine coréenne (d’où son prénom), adoptée à 9 mois par une famille lyonnaise qui lui donna le goût de la cuisine, sa première passion, elle effectua des études brillantes : DEUG de biologie, maîtrise de biochimie option vin aux USA dans l’Oregon. Revenue en France, elle passe en 2005, le diplôme national d’œnologue à Montpellier. Après plusieurs années « galères », sans emploi stable, où elle hésite à s’engager dans une carrière commerciale orientée vers le vin, elle décide de se lancer dans la viticulture, pour produire son propre vin, et c’est vers le Beaujolais, lieu de ses premiers stages, qu’elle se dirige en priorité pour des raisons financières évidentes, mais aussi pour la beauté de ses paysages de collines vallonnées rappelant la Toscane. Début 2013, assez vite, elle a la chance  de tomber sur un beau domaine situé à Morgon au vignoble bien entretenu, dont le métayer partait en retraite sans successeur. Cette propriété de 5 ha (qu’elle complétera ultérieurement par 1,2 ha à Moulin-à-Vent) comprend 3 des meilleurs climats de Morgon : Corcelette, Grand Cras, et la célèbre Côte du Py. Paradoxe inhérent au vin, les arômes incomparables des jus de ce terroir naissent sur une terre argileuse pauvre appelée roche pourrie ou pierre bleue, car imprégnée d’oxyde de fer et de manganèse provenant de la désagrégation du schiste sous-jacent.

Dans ses vignes en coteaux orientés sud-ouest, Mee Godard abat un travail colossal, seulement aidée pour la taille par un prestataire. La viticulture, quoi qu’encore traditionnelle, est clairement orientée vers le bio  : tailles longues soigneuses, ébourgeonnage, effeuillage, vignes non palissées, terres griffées 1 rang sur 2, traitements uniquement au cuivre et au soufre, engrais organiques, le tout pour obtenir des raisins de qualité vendangés manuellement, transportés en petites caissettes, triés à la réception au chai.

… à la recherche de l’émotion

La vinification vise à produire des vins de garde par une macération de 20 jours sur 70 à 100 % de vendanges non égrappées. Mee Godard fait partie des réfractaires n’utilisant pas la méthode beaujolaise carbonique ou semi-carbonique en cuve fermée qui, selon elle, neutralise le terroir et gomme les tanins, mais une vinification en cuve ouverte à la bourguignonne avec pigeages et remontages pour une extraction durant 2 à 3 semaines en cuve béton. La fermentation débute sur un pied de cuve de levures indigènes. L’élevage s’effectue 10 mois en foudre ou demi-muid, puis 1 mois en cuve. Mise en bouteille, sans filtration.

Habillé d’une robe brillante tirant sur le grenat et le violine, ce Morgon Côte du Py 2017 de Mee Godard délivre d’emblée un bouquet intense et flamboyant de fruits noirs : mûre, cerise bigarreau, de quetsche, d’épices  : poivre blanc, réglisse. La roche « pourrie » du terroir s’exprime au nez par des notes d’humus, de graphite. Le jus est suave avec une fraîcheur minérale et une finesse typique de la Côte du Py. La pulpe envahit le palais de la texture soyeuse des tanins. La bouche est ainsi magnifique d’équilibre entre tension et densité, dynamique, presque vibrante. La longue finale saline et sapide confirme la fraîcheur et la minéralité du vin. Celui-ci est promis à une longue garde, mais l’intensité des arômes fruités peut, dès maintenant, le faire adorer par les impatients.

Comme tous les crus du Beaujolais, ce magnifique jeune Morgon accompagnera parfaitement toutes les cochonnailles : saucisson, terrines, jambon cru ou persillé, de même que les classiques de la cuisine lyonnaise : tablier de sapeur, gras double, andouillettes grillées, tête de veau gribiche, dont la sauce vinaigrée est arrondie par le vin. Un accord particulièrement convaincant est réalisé avec des pieds de porc à la Sainte-Menehould. L’association du gélatineux du plat (comme le gras double) et de la texture élégante du vin s’avère parfaitement harmonieuse. Mais la richesse et le côté bourguignon du Côte du Py permettent bien d’autres accords gourmands, d’abord avec les volailles : tourte de caille aux cèpes, poule au pot, pintade au chou, mais aussi avec des plats bourguignons : poitrine de veau farcie, lapin à la moutarde, bœuf bourguignon (surtout si la sauce est réalisée avec un vieux morgon de 10 ans).

Après 5 ou 6 ans de cave, ce Morgon, prenant des notes tertiaires giboyeuses, épousera avec délice des gibiers à plumes : col-vert aux épices, perdreau à la normande, faisane truffée.

A mon avis, Mee Godard n’est plus l’étoile montante du Beaujolais, mais déjà une magicienne qui tire du gamay des vins époustouflants fuyant le gouleyant, cherchant le fruit, la structure, en fait l’émotion.

Domaine Mee Godard. 69910 Villié-Morgon




25 000 volontaires français sont appelés à tester les vaccins contre le Covid-19

Le Monde par Chloé Aeberhardt – L’Inserm lance aujourd’hui une plate-forme d’évaluation des candidats vaccins. Les essais cliniques prévus sont d’une ampleur inédite en France.

L’histoire s’en souviendra peut-être comme de l’appel du 1er octobre. « Devenez volontaire pour tester les vaccins Covid ! », proclame le site Covireivac sur sa page d’accueil. Pour la première fois en France, un appel à volontaires est lancé pour participer à des essais cliniques de candidats vaccins. Un hashtag a même été créé pour l’occasion : #jetestelevaccincovid. Pilotée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) à la demande des ministères de la santé et de l’enseignement supérieur, la plate-forme Covireivac s’appuie sur un réseau de 24 centres d’investigation clinique (CIC), installés dans des centres hospitalo-universitaires à travers le pays.

Avec ce site, inspiré des campagnes de recrutement menées aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, l’institut espère convaincre 25 000 hommes et femmes de plus de 18 ans à « participer à un défi historique au côté de la communauté médicale et scientifique ». « De nombreux essais cliniques ont déjà été réalisés en France pour d’autres vaccins comme la grippe saisonnière ou le VRS [virus respiratoire syncytial, bronchiolite], mais jamais nous n’avions développé une plate-forme de ce type. Il faut dire que nous n’avions jamais connu de situation sanitaire justifiant de réaliser des essais cliniques avec un aussi grand nombre de sujets, sur une période aussi courte », explique l’infectiologue Odile Launay, qui coordonne le CIC Cochin Pasteur, le réseau français de recherche clinique en vaccinologie (I-Reivac) et, désormais, la plate-forme Covireivac. [En savoir plus]




ESC Amsterdam

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Où en est la recherche clinique fin septembre sur les vaccins contre le Covid-19 ?

Medscape – Actuellement, 38 vaccins anti-SARS-CoV-2 ont atteint le stade d’évaluation clinique à travers le monde, et 149 autres sont au stade d’évaluation préclinique.

Depuis quelques semaines, les neuf candidats vaccins les plus avancés ont atteint le stade d’évaluation de l’efficacité clinique à travers le lancement d’études de phase 3.

Parmi eux, les deux vaccins à ARNm de Pfizer/BioNTech (ARNm BNT162) et de Moderna (mARN-1273) et les quatre vaccins à vecteur viral non réplicatif développés par CanSino (Adénovirus type 5), Janssen (Adénovirus 26 CoVS1) et le fameux vaccin russe Sputnik basé sur deux vecteurs (Ad5 et Ad26) qui a été autorisé par les autorités réglementaires du pays malgré la seule disponibilité de données de phase 1/2  publiées récemment dans The Lancet .

Le dernier d’entre eux, le vaccin à adénovirus développé par l’université d’Oxford et AstraZeneca ( ChAdO x1 nCoV-19 ou AZD-1222), a vu son  étude de phase 3 stoppée début septembre face à un événement indésirable grave mais il a repris quelques jours plus tard après analyse des données, sur accord des autorités réglementaires britanniques.

Restent trois autres vaccins aujourd’hui évalués en phase 3 : développés par la Chine (Sinovac et Sinopharm), ils se fondent tous trois sur l’utilisation du virus inactivé.

Course contre la montre

La plupart de ces protocoles prévoient de recruter au moins 30 000 participants dans des pays où le virus circule activement afin de pouvoir identifier le plus rapidement possible une différence d’efficacité entre les patients vaccinés et non vaccinés.

Ainsi, la plupart des études sont principalement menées aux États-Unis et dans plusieurs pays d’Amérique du Sud dont le Brésil. Concernant ces études d’efficacités, la FDA a annoncé attendre une réduction d’au moins 50% du risque d’infection par le SARS-CoV-2 chez les personnes qui auront reçu le traitement. Les investigateurs les plus optimistes tablent sur de premiers résultats issus d’analyses intermédiaires à partir du mois d’octobre ou novembre.

Dans cette course contre la montre, certains demandent à ce que les critères d’évaluation soient relevés, notamment aux Etats-Unis dans un contexte de campagne électorale.

D’après Medscape Médicla News :« très prochainement, la FDA devrait publier des directives plus strictes pour l’obtention d’une autorisation d’utilisation d’urgence d’un vaccin contre le coronavirus, selon le Washington Post. Les nouvelles normes rendront probablement l’approbation plus difficile, et un vaccin ne sera probablement pas autorisé avant le jour du scrutin, a rapporté le journal […] Il est difficile d’imaginer comment une [autorisation d’utilisation d’urgence] pourrait arriver avant décembre », a déclaré au journal, le Dr Paul Offit, membre du conseil consultatif de la FDA sur les vaccins.

Pour rappel, la Russie est devenue en août le premier pays au monde à accorder une autorisation d’utilisation pour un vaccin contre le coronavirus (Spoutnik V), après moins de deux mois de tests sur l’homme. De même, mi-septembre, les Émirats Arabes Unis ont accordé une autorisation pour l’utilisation d’un vaccin contre le coronavirus (le vaccin chinois de Sinopharm), six semaines après le début des essais sur l’homme dans l’État arabe du Golfe. La Commission militaire centrale de Chine a, elle, donné son feu vert, le 25 juin dernier, pour utiliser un vaccin anti-Covid-19 de la société CanSinoBIO sur des militaires chinois.

En France, un seul essai clinique est aujourd’hui en cours concernant les vaccins expérimentaux. Il concerne le candidat développé par l’Institut Pasteur à partir du virus atténué de la rougeole (TMV-083), et dont l’avantage pourrait être sa grande immunogénicité.

…et incertitudes

Avec la publication d’analyses intermédiaires, la question de l’efficacité de ces vaccins pourrait trouver une réponse partielle avant la fin de l’année, même si deux éléments viennent questionner l’efficacité clinique de telles réponses : la première concerne la disparité et le maintien de la réaction immunitaire des patients infectés, comme le souligne une étude récente parue dans le JAMA et comme le résume un article paru cette semaine dans   Science qui a compilé les données disponibles et modélisé l’évolution épidémiologique selon la variabilité de la durée de la réponse immunitaire au SARS-CoV-2.

Ce travail souligne la nature actuellement incertaine de l’efficacité de l’immunité adaptative et par conséquent l’efficacité des futurs vaccins potentiels.

La seconde concerne les cas de réinfection qui ont été rapportés coup sur coup récemment chez un patient de  Hong Kong et un patient du  Nevada . Peut-être les vaccins permettront-ils alors de réduire les symptômes liés à la réinfection, plutôt que de l’éviter, questionne un chercheur dans  Nature ?

Des données permettant de déterminer la proportion des patients présentant des réinfections apporteraient des réponses à la fois sur l’ampleur du problème, la dynamique de l’épidémie et l’efficacité vaccinale…

Cet article a été publié initialement sur Univadis.fr du groupe Medscape. Complété par Aude Lecrubier.

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