L’alcoolisation de la veine de Marshall, traitement adjuvant de la FA persistante

(Medscape – Megan Brooks) Les résultats de l’étude VENUS, montrant le bénéfice d’injections d’alcool dans la veine de Marshall simultanément à l’ablation par cathéter de la fibrillation auriculaire (FA) persistante, viennent d’être publiés.

Ces données initialement présentées au congrès virtuel de l’American College of Cardiology (sessions scientifiques) et World Congress of Cardiology sont publiées dans le JAMA du 27 octobre.

Quel rationnel ?

Le résultat de l’ablation par cathéter de la FA persistante est limité, la répétition des procédures est souvent nécessaire. Le tissu nerveux de la veine de Marshall est un déclencheur de FA, il peut être inhibé par infusion rétrograde d’alcool (voir encadré).

Combiner l’ablation par cathéter et infusion d’alcool dans la veine de Marshall est une technique de plus en plus utilisée aux Etats Unis, capable d’augmenter les chances de maintien en rythme sinusal… [Lire la suite]




Covid-19 : la course au vaccin

(Les Echos – Tom Février, Hortense Goulard, Jules Grandin & Enrique Moreira) Dans le monde entier, des laboratoires ont commencé à développer des vaccins contre le coronavirus. Ces derniers, qui sont souvent le fruit d’une coopération internationale, sont à différents stades de développement. Les plus avancés d’entre eux sont testés à grande échelle sur des êtres humains et pourraient être approuvés par les autorités sanitaires dès le début de l’année prochaine. [Lire les graphiques]




Covid : Moderna annonce un vaccin encore plus efficace que celui de Pfizer

(Les Echos – Enrique Moreira) Moderna entend reprendre la pole position à Pfizer dans la course au vaccin contre la Covid-19. Une semaine tout juste après les annonces prometteuses du géant américain quant à l’efficacité de son traitement développé avec BioNtech, la biotech américaine dirigée par le marseillais Stéphane Bancelcontre-attaque et publie des résultats préliminaires encore plus fracassants.

Moderna affirme en effet que son candidat vaccin à base d’ARN Messager est efficace à 94,5 %. C’est mieux que les résultats présentés par Pfizer. Ces résultats, eux aussi préliminaires, proviennent de son essai clinique de phase III, « comprenant plus de 30.000 personnes » et réalisé aux Etats-Unis, « en association avec l’Institut américain de la santé (NIH) et la Barda (l’autorité américaine pour la R & D avancée dans le domaine biomédical, NDLR) », précise le communiqué.

Aucun cas de Covid sévère observé

Ces résultats à confirmer interviennent après le suivi de 95 cas de patients de l’essai clinique infectés par la Covid-19. Parmi eux, 90 l’ont été dans le groupe sous placebo et seulement… [Lire la suite]




Covid-19 : des interrogations persistantes autour de la réponse immunitaire

(Medscape – Vincent Richeux) Alors que le laboratoire Pfizer vient d’annoncer une efficacité à 90% de son vaccin anti-SARS-CoV2, des questions persistent sur la qualité de la réponse immunitaire après contamination par le virus. Pour y voir plus clair, nous avons interrogé le Pr Jean-Daniel Lelièvre, responsable du service d’immunologie clinique et maladie infectieuses de l’hôpital Henri-Mondor (AP-HP, Créteil). L’occasion d’évoquer le risque de mutation du coronavirus qui pourrait menacer l’efficacité des futurs vaccins.

La durée de l’immunisation après un premier contact avec le virus reste une question primordiale dans l’évaluation de la réponse immunitaire. De récents travaux ont révélé des résultats encourageants en montrant que des anticorps neutralisants persistent cinq mois après l’infection, soit un délai similaire à ce qui est observé avec d’autres coronavirus. Mais, au même moment, une large étude a suggéré que, pour beaucoup de patients, ces anticorps disparaissent en quelques semaines.

Selon le Pr Lelièvre, ces différences s’expliquent par des processus distincts dans l’activation des lymphocytes B, qui se retrouvent pour tout type d’infection, mais qui s’avèrent être également en jeu dans l’apparition de formes plus ou moins sévères de Covid-19. Une autre étude a, par ailleurs, confirmé… [Lire la suite]




Une troisième artère dans nos avant-bras grâce au processus évolutif

(Medscape – Stéphanie Lavaud) L’humain augmenté est en route. Trois chercheurs australiens viennent d’en apporter la preuve en rapportant la présence de plus en plus fréquente dans chacun de nos avant-bras de – non pas deux –, mais bien trois artères. Ce troisième vaisseau sanguin n’est pas une création de novo mais un résidu du développement fœtal, désormais partagé par un tiers de la population étudiée par les chercheurs australiens. Reste à savoir si ce supplément de circulation sanguine confère un avantage. Cette observation du Dr Teghan Lucas de l’Université de Flinders, ainsi que du Pr Maciej Henneberg et du Dr Jaliya Kumaratilake de l’Université d’Adélaïde a été publiée dans  the Journal of Anatomy.

Un rythme accéléré

L’artère médiane est le vaisseau principal qui alimente le bras du fœtus pendant la gestation utérine, mais elle disparait, au fur et à mesure de la croissance de l’enfant, au profit de deux artères, l’artère radiale et l’artère ulnaire.

Ce processus qui prévalait jusqu’à présent, est en train de changer de telle façon que désormais un humain peut présenter à l’âge adulte, non plus deux, mais trois artères. Ce que disent ces trois chercheurs, c’est que cette tendance, apparue à la fin du XIXe siècle, est en train de devenir la norme et s’imposer à tous en 2100 car le rythme évolutif s’est fortement accéléré… [Lire la suite]




L’association Les entreprises de télémédecine appelle à sortir du cadre dérogatoire pour « construire la filière de télémédecine »

(TICsanté – Wassinia Zirar) – L’association Les entreprises de télémédecine (LET) a adressé lundi 9 novembre un courrier au ministre des solidarités et de la santé, Olivier Véran, pour lui demander de faire sortir la pratique du cadre dérogatoire « afin de construire une véritable filière industrielle et accorder aux sociétés de télémédecine un statut d’acteurs de soins à part entière », a confié le 9 novembre à TICsanté son président, François Lescure… [Lire la suite]




Le vaccin contre le Covid-19 de Pfizer « ne semble pas adapté à une vaccination de masse »

(Le Monde) Alors que le nombre de morts du Covid-19 s’élève à plus de 1,25 million de personnes dans le monde et que les couvre-feux et autres reconfinements se multiplient à travers la planète, le géant américain Pfizer et son partenaire allemand BioNTech ont annoncé lundi 9 novembre que leur candidat-vaccin était efficace à plus de 90 %. Mercredi, la Russie a annoncé 92 % d’efficacité pour son vaccin expérimental Spoutnik V.

Dans son dernier point, le 3 novembre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recense 47 « candidats vaccins » évalués dans des essais cliniques sur l’homme à travers le monde.

En quoi ces annonces sont-elles prometteuses ?… [Lire la suite]




Le site arretmaladie.fr mis à l’arrêt et condamné

(Medscape – Philippe Anaton) Une condamnation et deux fermetures de site. C’est ainsi que s’achève l’aventure d’arretmaladie.fr, qui proposait des arrêts maladie entre un à trois jours. Il entraine dans son sillage docteursecu.fr, qui fait appel de la décision de justice.

Mise en demeure par l’assurance maladie et le Cnom

Lancé par un entrepreneur allemand, Can Ansay, arretmaladie.fr avait défrayé la chronique en proposant la délivrance d’arrêt maladie sur mesure, entre un à trois jours, grâce à une téléconsultation (Va-t-on interdire le site arretmaladie.fr ?). Dans son communiqué du 5 janvier dernier, docteursecu.fr, partenaire dans un premier temps d’arretmaladie.fr, indiquait que ce site avait pour but de « sensibiliser les patients à l’usage de la télémédecine en France ». Après avoir rempli un formulaire sur arretmaladie.fr, l’internaute était redirigé vers le site docteursecu.fr, lequel proposait une téléconsultation.

Consultations « erratiques » et prescriptions « complaisantes »

Face au scandale qu’avait suscité cette initiative, le site docteursecu.fr s’est très vite retiré de cette expérimentation… [Lire la suite]




Obésité : facteur de risque à part entière d’une forme sévère de Covid

(Medscape – Mariène Busko) Une vaste étude internationale chez des patients Covid + en soins intensifs, conduite par des chercheurs lillois, a montré que le risque de pneumopathie sévère, nécessitant une ventilation mécanique, augmentait avec l’indice de masse corporelle (IMC). Et ce, indépendamment du statut vis-à-vis du diabète, de l’hypertension, de la dyslipidémie ou encore du tabac. Il existe même une corrélation linéaire entre l’IMC et la nécessité d’assistance respiratoire par ventilation mécanique, après ajustement pour la structure de soin, l’âge, le genre et d’autres facteurs de risques métaboliques.

Le risque de développer une pneumopathie sévère est « le plus élevé pour les personnes âgées et les hommes, mais le facteur de risque principal juste après ces deux-là est l’obésité » a expliqué le Dr François Pattou (chirurgien viscéral et digestif, CHU de Lille) qui a présenté ses résultats au congrès virtuel de l’ObesityWeek 2020. Son étude a été publiée en préprint dans The Lancet[Lire la suite]




Proposer une oxygénothérapie à domicile devient possible sous certaines conditions

(Medscape – Stéphanie Lavaud) Alors qu’Olivier Véran avait annoncé des mesures pour renforcer la coordination ville-hôpital lors de sa conférence de presse hebdomadaire sur la crise du Covid jeudi dernier, la Haute Autorité de Santé vient de publier un « réponses rapides » sur la prise en charge à domicile de patients atteints de la Covid-19 qui nécessitent une oxygénothérapie. Elle y définit les critères d’éligibilité des patients, les conditions de la mise en œuvre de l’oxygénothérapie, le suivi et la coordination nécessaires pour garantir la sécurité des soins.

La coordination avec la médecine de ville est renforcée

Enfin, la coordination entre la médecine de ville et l’hôpital semble s’améliorer. On se souvient que les médecins généralistes avaient eu le sentiment d’être mis sur la touche pendant la première vague de Covid et l’avaient fait savoir, notamment dans des écrits, en dénonçant une organisation des soins très hospitalo-centrée. Face à la reprise de l’épidémie de Covid-19 et de la très forte sollicitation des services hospitaliers, le gouvernement revoit sa copie. En cela, il répond à la demande de MG France – qui lui avait proposé dès le 28 octobre différents outils permettant aux médecins généralistes de prendre en charge à domicile [leurs] patients Covid quand cela [leur] semble possible, y compris en sortie d’hospitalisation pour raccourcir les séjours.

Et en effet, l’une de ces options thérapeutiques, l’oxygénothérapie à domicile, fait aujourd’hui l’objet d’un document de la HAS[Lire la suite]




Pénuries de médicaments : l’UFC-Que choisir en appelle à l’Etat

(Le Monde) Face aux nombreuses pénuries de médicaments et aux réponses jugées déficientes des laboratoires, l’association UFC-Que choisir réclame des mesures à l’Etat en publiant, lundi 9 novembre, une étude sur le sujet, contestée par la fédération du secteur.

Mises en lumière depuis le début de la pandémie, les pénuries et tensions d’approvisionnement de médicaments ont fortement augmenté depuis une décennie, alerte UFC-Que choisir, passant de 405 pénuries en 2016 à presque trois fois plus en 2019. En 2020, 2 400 ruptures devraient être constatées, « six fois plus qu’il y a quatre ans », note l’étude, citant l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).

Une situation d’autant plus alarmante que ces pénuries concernent des médicaments dits d’intérêt thérapeutique majeur, « pour lesquels une interruption de traitement peut être susceptible de mettre en jeu le pronostic vital des patients ». [Lire la suite]




Scandale de la Dépakine : l’Agence du médicament mise en examen pour « homicides involontaires »

(Le Monde) L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a annoncé, lundi 9 novembre, avoir été mise en examen pour « blessures et homicides involontaires par négligence » dans l’affaire de la commercialisation de l’antiépileptique Dépakine. Cette déclaration fait suite à une convocation devant les juges en charge de l’instruction, précise l’agence dans un communiqué.

L’ANSM affirme prendre « toute la mesure de la souffrance des victimes et œuvre depuis plusieurs années afin de limiter l’exposition au valproate des femmes en âge d’avoir des enfants ». Elle « répondra à toute interrogation de la justice afin d’apporter sa pleine et entière contribution à la manifestation de la vérité ».

L’enquête avait été ouverte en 2016 auprès du tribunal judiciaire de Paris, à la suite d’une procédure à l’initiative de l’Association d’aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anticonvulsivant (Apesac), représentant 4 000 personnes dont la moitié… [Lire la suite]




Coronavirus : une application serait capable de repérer l’infection en analysant la toux

(Medscape – Michael van der Heuvel) Une équipe de chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) a développé une appli mobile qui serait capable de repérer les patients infectés par le SARS-CoV-2 grâce aux caractéristiques audio de leur toux.

Toux forcée

Le repérage des personnes infectées par le SARS-CoV-2 reste difficile lorsqu’elles sont asymptomatiques. La politique consistant à tester tout un chacun régulièrement ne semblant pas d’actualité…

Un problème sans solution ? Pas si l’on en croit une équipe de chercheurs du MIT. D’après Jordi Laguarta et ses collègues, la solution pourrait venir de l’intelligence artificielle (IA).

L’application qu’ils ont mise au point serait capable de dire si oui ou non la toux d’une personne est caractéristique de l’infection au SARS-CoV-2. Pour cela, il suffit que la personne se force à tousser et enregistre sa toux via l’appareil sur lequel il a téléchargé l’application (smartphone, ordinateur, tablette…) [Lire la suite]




Dépassements d’honoraire abusifs et refus de soins : un décret précise le régime de sanction et de conciliation

(Medscape – Philippe Anaton) Un décret vient de préciser le régime de sanction et de conciliation à l’encontre de tout professionnel de santé qui ferait obstacle à l’accès aux soins.

Il aura fallu attendre onze ans pour que l’article 54 de la loi Hôpital, patients santé et territoires soit enfin appliqué, via ce décret publié le 2 octobre dernier.

Rappelons que les professionnels de santé peuvent être sanctionnés pour :

  • la discrimination dans l’accès à la prévention et aux soins ;
  • des dépassements d’honoraires excédant le tact et la mesure ;
  • des dépassements non conformes à la convention dont dépend le professionnel de santé ;
  • ou l’absence d’information écrite relative au dépassement de seuils d’honoraires.

Commission de conciliation

Le décret publié le 2 octobre dernier rentre dans le détail de la procédure de conciliation et complexifie également… [Lire la suite]




Une région du cerveau impliquée dans la dépression, les troubles anxieux et les maladies cardiovasculaires

Des millions de personnes sont victimes de dépression et de troubles anxieuxdans le monde entier, pourtant les connaissances à propos de ces deux affections sont encore lacunaires. Nous ne comprenons par exemple pas encore complètement quelles sont les régions du cerveau impliquées dans ces pathologies, en quoi elles diffèrent chez les individus touchés, ou comment lesdites régions varient en fonction des symptômes observés. Comprendre pourquoi, et comment, ces différences se mettent en place constitue une étape essentielle sur le chemin qui mènera à la mise au point de traitements plus efficaces.

Jusqu’à présent, nous savions que l’activité du cortex préfrontal (une zone du lobe frontal du cerveau) était modifiée chez les personnes souffrant de dépression et d’anxiété. Les régions impliquées dans la cognition et la régulation des émotions sont en sous-activité, tandis que d’autres, impliquées dans la génération d’émotions et les fonctions corporelles internes sont au contraire suractives.

Parmi ces zones suractivées figure une région clé, le cortex cingulaire antérieur subgénual, que l’on pense impliqué dans les réponses émotionnelles. Cependant, une des limites des études de neuroimagerie est qu’elles ne révèlent qu’une corrélation : elles ne permettent pas de conclure que la suractivité de cette région est à l’origine des symptômes. [Lire la suite]




Des anomalies myocardiques chez certaines femmes enceintes atteintes de Covid-19 sévère

(Medscape – Maryliin Larkin) Des chercheurs américains ont noté une augmentation des biomarqueurs cardiaques chez certaines femmes enceintes souffrant de la Covid-19. La signification de ces augmentations n’est pas évidente mais les experts suggèrent d’accroitre la surveillance pendant et après la grossesse.

« Actuellement nous savons que de nombreux biomarqueurs peuvent être anormaux chez certaines femmes enceintes ayant la Covid-19, tels ceux de l’inflammation mais également les marqueurs cardiaques et ceux de la thrombose », a précisé le Dr Sarah Pachtman Shetty (Northwell Health Lenox Hill Hospital à New York City), principale investigatrice de cette nouvelle étude à Reuters Health.

Il est encore difficile de savoir si les praticiens doivent doser les marqueurs cardiaques « sans connaitre les réelles conséquences d’un taux anormal sur la santé de ces patientes » dit-elle  « Cependant cette information pourrait servir à la surveillance, notamment guider une décision pour des tests ultérieurs ou une imagerie cardiaque ». [Lire la suite]




Les soignants hospitaliers et leur famille plus à risque d’hospitalisations pour Covid-19

(Medscape – Stéphanie Lavaud) Une étude écossaise montre que les soignants hospitaliers et leurs familles ont été plus nombreux que les autres adultes en âge de travailler à être hospitalisés pour cause de Covid-19. Pour les personnels de santé hospitaliers en contact direct avec les patients, le risque d’hospitalisation était triplé. C’est la première fois que le risque pour l’entourage familial proche des soignants est évalué lui aussi. Cette étude vient d’être publiée dans le BMJ.

Les personnel hospitalier et leur entourage familial

A-t-on plus de risque d’être contaminé par le SARS-CoV-2 lorsque l’on travaille à l’hôpital ? Et quid de ce risque, selon que l’on est directement confronté aux patients de par sa fonction et/ou sa spécialité ou plus à distance ? Les soignants, en première ligne, avaient-il des raisons d’être particulièrement inquiets lors de la première vague pour eux-mêmes pour leurs familles, comme certains nous l’avaient rapporté au pic de l’épidémie lors de la première vague ? A priori oui si l’on en croit les témoignages des médecins, collaborateurs ou non du site qui, pour beaucoup, ont eu, plus ou moins fortement la maladie Covid. Sans aller jusqu’à l’hospitalisation, « je n’ai jamais été dans cet état » témoignait en avril un oncologue parisien atteint par le virus. [Lire la suite]




Covid-19 : Olivier Véran annonce un renforcement de la coordination avec la médecine de ville

(Medscape – Véronique Hunsinger] Lors de la conférence de presse hebdomadaire du gouvernement sur la crise du Covid, le ministre de la santé, Olivier Véran, a annoncé l’arrivée de renforts à l’hôpital et dans les EHPAD pour faire face à cette nouvelle vague décrite comme « violente ». La coordination entre la ville et l’hôpital va par ailleurs être optimisée et les médecins de ville mis à contribution. Olivier Véran et le directeur général de la santé, Jérôme Salomon, ont également insisté sur l’importance de respecter au maximum le confinement afin que celui-ci ne dure pas trop longtemps même si le système de soins est aujourd’hui mieux préparé que lors de la première vague.

1,6 million de personnes ont déjà été touchées en France

« La situation épidémiologique est grave », a martelé Jérôme Salomon, qui ne s’était plus exprimé sur la situation épidémique devant la presse depuis le déconfinement de mai. « La deuxième vague de la pandémie qui frappe toute l’Europe est brutale et se propage rapidement. La France est le pays d’Europe qui compte le plus grand nombre cas et cette deuxième vague, contrairement à la première, concerne tout le territoire, les métropoles mais également les villes et les villages et des régions qui avaient été moins touchées au printemps comme l’Auvergne-Rhône-Alpes, Paca ou l’Occitanie » a rappelé le Directeur général de la santé. Depuis le début de l’épidémie, 1,6 million de personnes ont déjà été touchées en France… [lire la suite]




La finérénone, un nouveau médicament qui ralentit la progression de la maladie rénale chez les diabétiques

Chez les patients diabétiques ayant une maladie rénale, la finérénone, un nouvel antagoniste des récepteurs des minéralocorticoïdes non stéroïdiens, a montré une diminution significative des complications rénales et également des événements cardiovasculaires dans l’étude pivot FIDELIO-DKD Trial.

La tolérance du produit est bonne selon les critères de sécurité. Le taux d’hyperkaliémie est certes plus élevé que dans le groupe placebo mais le pourcentage d’arrêts de traitement ne représente qu’une faible proportion de celui observé avec la spironolactone, un stéroïde antagoniste des récepteurs minéralocorticoïdes (ARM).

La finérénone, une molécule prometteuse

La finérénone avait déjà fait parler d’elle en 2015 dans l’insuffisance cardiaque. Cet antagoniste des récepteurs des minéralocorticoïdes (ARM) doté d’une sélectivité plus forte vis-à-vis du récepteur aux minéralocorticoïdes que la spironolactone et d’une plus grande affinité de liaison à ces récepteurs que l’éplérénone avait déjà montré des résultats prometteurs dans une étude de phase II. Lire ARTS-HF : la finérénone, nouvel espoir dans l’insuffisance cardiaque

Diminution absolue de 3,4% des complications rénales 

« Le médicament idéal ne provoquerait pas d’hyperkaliémie, mais le risque absolu que nous avons noté [lire la suite]




Les fluoroquinolones augmentent les risques d’atteintes des valves cardiaques

Les antibiotiques de la famille des fluoroquinolones administrés par voie systémique et inhalée sont associés à un risque accru de régurgitation/insuffisance des valves cardiaques, indique une lettre conjointe de l’ANSM, de l’EMA et des laboratoires fabricants, adressée aux professionnels de santé.

Selon une étude épidémiologique récente, il existe un doublement du risque de régurgitation mitrale et aortique chez les patients prenant des fluoroquinolones par voie systémique par rapport aux patients prenant d’autres antibiotiques (amoxicilline ou azithromycine).

Aussi, plusieurs cas médicalement confirmés de régurgitation/insuffisance d’une valve cardiaque ont été rapportés… [Lire la suite]




Patients multimorbides : rechercher « l’effet domino »

(Medscape – Vincent Richeux) La prise en charge de patients multimorbides représente aujourd’hui près de la moitié de l’activité d’un médecin généraliste. Quelle stratégie mettre en place pour apporter des soins satisfaisants et adaptés à la complexité de la multimorbidité ? Au cours des Journées nationales de médecine générale (JNMG 2020 ), le Dr Julien Lebreton (La Courneuve) a décrit une approche prenant en compte le contexte psychologique et social du patient, à la recherche de l’« effet domino » permettant d’agir sur plusieurs pathologies.

La multimorbidité se définie par la présence, sur une même période, d’au moins deux maladies chez un individu, sans que prédomine une pathologie principale. Elle a en général un fort impact sur la qualité de vie, en raison d’un « retentissement systématique sur les dimensions sociales, psychologiques et économiques du patient », a souligné le praticien.

Avec le vieillissement de la population et les progrès thérapeutiques, la prévalence de la multimorbidité est en hausse et devrait doubler d’ici 15 ans… [Lire la suite ]




Pénurie de vaccins contre la grippe : la polémique enfle

(Medscape – Marine Cygler) Trois semaines après le début de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière, rien ne va plus.  Dans nombre de pharmacies, les stocks sont épuisés. Le ministre de la Santé Olivier Véran expliquait le mardi 3 novembre que « 18% des pharmacies […] étaient à date en rupture de stock ». Un pourcentage bien plus faible que celui annoncé par l’Union syndicale des pharmaciens d’officine (USPO ) qui, après enquête auprès de ses adhérents, avance que la pénurie est bien plus large. Elle concernerait 80 à 90% des pharmacies, lesquelles ne seraient plus en mesure de répondre aux demandes des patients, y compris les populations cibles avec des bons de prise en charge. Pour l’USPO, ce sont les laboratoires qui sont les grands responsables de cette situation inquiétante.

« Manque de réactivité des labos » 

Lancée le 13 octobre dernier, la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière a suscité un engouement inédit. Rappelons que depuis la fin de l’été les médecins et les sociétés savantes ont multiplié les déclarations sur l’importance particulière de cette vaccination pour la saison 2020-2021 qui va voir circuler de façon concomitante le virus de la grippe et le nouveau coronavirus… [Lire la suite]




Contact tracing: la Cnam en difficulté face à « la progression très brutale du nombre de patients »

(TICsanté) – La Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnam) rencontre des difficultés croissantes pour réaliser le traçage de l’épidémie face à « la progression très brutale du nombre de patients positifs au Covid-19 et de leurs cas contacts » a-t-elle fait savoir dans un communiqué le 2 novembre.

La Cnam a réussi à joindre seulement 85 % des patients positifs et 70 % des cas contacts pendant la semaine du 23 au 29 octobre, contre respectivement 92% et 87% la semaine précédente, a-t-elle indiqué.

La semaine du 23 au 29 octobre « été marquée par un rebond très net du nombre de patients diagnostiqués positifs, presque 300.000, soit une hausse de… [Lire la suite]




La Cnil formule de nombreuses critiques sur le projet de décret encadrant le Health Data Hub

 (Tic pharma – Léo Caravagna) – La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) formule de nombreuses critiques sur le projet de décret encadrant le Health Data Hub (HDH), dans un projet de délibération daté du 29 octobre et dont TICpharma a obtenu copie.

Ce projet de décret d’application de la loi du 24 juillet 2019 relative à l’organisation et à la transformation du système de santé, dite « Ma santé 2022 », confie au HDH et à la Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnam) la mise en œuvre du système national des données de santé (SNDS), et détaille les données qui y seront accessibles, rappelle-t-on.

Dans un projet de délibération long de 16 pages, la Cnil émet de nombreuses critiques et demande plusieurs modifications… [Lire la suite]




L’hépatite C : une maladie en passe d’être éradiquée

(The Conversation – Stanislas Po) Les lauréats du prix Nobel 2020 n’ont pas directement participé à l’élaboration des traitements actuels, mais leurs découvertes sur la structure et le mode de réplication du virus ont permis d’identifier des cibles thérapeutiques (protéase, polymérase ou complexe de réplication), autrement dit des parties du virus que des médicaments peuvent spécifiquement inhiber.

La situation est particulièrement remarquable avec cette maladie puisqu’on est passé en seulement une trentaine d’années d’une situation où les patients ne guérissaient pas (et risquaient les complications hépatiques, mais aussi extra-hépatiques du fait d’une vascularite ou d’une inflammation chronique) à un taux de guérison plus de 99 %. Il s’agit d’un cas unique dans l’histoire de la médecine, notamment la guérison virologique d’une infection virale chronique.

Cette année, le prix Nobel de médecine a été décerné à Harvey J. Alter, Michael Houghton et Charles M. Rice pour la découverte du virus de l’hépatite C (VHC)… [En savoir plus]




Covid-19 : ce que révèle le classement des experts médicaux les plus médiatisés

(The Conversation – Hervé Joly) Jamais avant cette crise sanitaire le ministère et les administrations de la Santé n’avaient eu autant de poids dans les politiques publiques, au point notamment d’en faire oublier des règles budgétaires qui paraissaient jusqu’alors intangibles, et justifiaient notamment depuis des décennies de limiter la progression de dépenses de santé. Nous n’avions jamais vu non plus les médias grand public envahis par autant de spécialistes des sciences médicales. Plusieurs d’entre eux ont ainsi, à travers cette crise, acquis une notoriété nouvelle ou renforcé une notoriété limitée.

Le critère retenu ici pour mesurer sommairement cette audience est celui du nombre d’occurrences de leur « prénom nom » sur le moteur de recherche Google Actualités. Il peut bien sûr y avoir des biais mineurs, en cas d’homonymies, de mentions du seul nom, ou d’interventions récentes sur d’autres sujets.

Ce critère ne fait pas non plus de différence entre communication maîtrisée par l’intéressé et réactions positives ou négatives. Ne sont pris en compte ici que les spécialités qui sont directement liées à la Covid-19, la virologie, l’infectiologie, l’épidémiologie, l’immunologie, la santé publique et la réanimation. Des interventions de représentants d’autres spécialités plus éloignées, comme celles du généticien Axel Kahn ou du chirurgien urologue blogueur Gérard Maudrux, ne sont pas intégrées.

Des « mâles blancs » plutôt parisiens

Si l’on fixe le seuil à 500 occurrences sur Google Actualités, on arrive à un corpus de près d’une quarantaine de personnalités, avec des écarts considérables. En effet, le premier, sans surprise le controversé Didier Raoult, professeur de microbiologie à la faculté de médecine et à l’institut hospitalo-universitaire de Marseille, avec 1,5 million d’occurrences, n’est suivi que de très loin par Éric Caumes, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris (69 700), Jean‑François Delfraissy, président du conseil scientifique (52 500), Bruno Lina (46 600), professeur de virologie au CHU de Lyon et membre du conseil scientifique, Philippe Amouyel, professeur de santé publique au CHU de Lille (32 600), et les autres. [Lire la suite]




Déprogrammations des actes : « cela doit rester une décision médicale » et non administrative

(Medscape – Marine Cygler) Partout sur le territoire, les déprogrammations d’actes chirurgicaux et médicaux s’accélèrent pour consacrer le maximum d’activités de soins à la lutte contre le virus. La volonté de conserver une activité non-covid se heurte désormais à la réalité de la pandémie : les contaminations (plus de 52 500 nouveaux cas déclarés lundi) et les entrées en hospitalisation et en réanimation (1414 hospitalisations et 269 en réanimation lundi) sont telles que les déprogrammations deviennent indispensables. La France compte actuellement 25 143 personnes hospitalisées en raison du Covid dont 3 730 cas graves en réanimation.

On se souvient qu’au printemps, le phénomène était global : l’ensemble des hôpitaux français avait dû annuler les interventions non-urgentes. Mais aujourd’hui, des médecins refusent que les déprogrammations d’intervention chirurgicale se fassent de nouveau à l’aveugle et exigent d’être associés à ces prises de décision.

« Déprogrammations brutales » et perte de chance

« En temps normal, mon service prend en charge une gangrène du pied chez un patient diabétique tous les cinq ans. On en a vu sept entre juin et septembre » résume le Dr Philippe Cuq (chirurgien vasculaire, Toulouse) coprésident du Bloc, et président de l’Union des chirurgiens de France. Avant de poursuivre « Maintenant on sait qu’en déprogrammant de façon administrative, on laisse des patients sur la touche. Même si on ne peut pas encore la mesurer, nous déplorons une augmentation de la morbi-mortalité liée au Covid ». [En savoir plus]




Un versement anticipé des compléments de salaires et des primes pour les personnels hospitaliers

(Medscape – Philippe Anaton) Alors que la deuxième vague de Covid-19 déferle sur les hôpitaux, le gouvernement a décidé d’avancer le paiement de revalorisations salariales, issues des accords du Ségur de la santé, pour l’ensemble des personnels hospitaliers.

Externes, internes : des mesures qui prennent effet au 1er novembre

L’exécutif s’est démené pour faire publier une série de textes à même de revaloriser la rémunération des étudiants en santé rapidement.

Dès le Journal officiel du 10 octobre dernier, deux textes ont officialisé le versement d’une prime de 150 euros pour les externes qui effectuent un stage ambulatoire dans une zone sous-dense.

Un décret précise les modalités de versement de cette prime : l’externe devra ainsi fournir une attestation « par laquelle il certifie supporter la charge d’un logement à titre onéreux d’une part, et ne bénéficier d’aucune aide d’une structure ou collectivité publique d’autre part.

Les élèves médecins des écoles du service de santé des armées ne perçoivent pas cette indemnité ».

Un arrêté pour sa part fixe le montant de cette prime : « L’indemnité forfaitaire d’hébergement prévue au 3° de l’article D. 6153-58-1 du code de la santé publique est fixée à 150 € bruts par mois. »

Après les externes, les internes. Au journal officiel du 30 octobre, un décret publié a élargi les conditions de versement… [En savoir plus]




e-congrès du CNCF à partir du 3 novembre 2020

Chère consœur, Cher confrère,

En ces temps troublés où le Covid s’invite et affecte nos vies parfois durablement, la cardiologie libérale est soucieuse de continuer à vous former et à vous informer.

En dépit de l’annulation de son congrès physique prévu à Strasbourg du 22 au 24 octobre 2020, le Collège National des Cardiologues Français (CNCF) a réalisé l’exploit de mettre sur pied un e-congrès dont la diffusion est programmée à partir du 3 novembre 2020. Retrouvez le contenu digital de ce congrès avec :

  • des interviews d’experts, 
  • des flashs d’actualité, 
  • des take-home messages,
  • et des communications plus classiques tournées vers la pratique de cardiologie de ville.

Le Syndicat National des Cardiologues s’associe à ce projet et apporte son plein soutien au CNCF dans ces moments difficiles. Nous encourageons tous les cardiologues libéraux à visionner ce E-congrès en se connectant ici pour un accès rapide à la plateforme de diffusion des sessions.

Retrouvez à cette occasion les interventions des membres dirigeants du SNC sur des thématiques d’actualité :

  • Dr Marc Villacèque : « Pertinence en échographie cardiaque »
  • Dr Vincent Pradeau : « Le cabinet de cardiologie à l’heure du Covid (1ère et 2e vague) »
  • Dr Frédéric Fossati : « Télécardiologie »

Protégez-vous.

Pour suivre l’actualité Covid, consultez la dernière circulaire du Syndicat sur le reconfinement ici.

Confraternellement.

Docteur Marc Villacèque. Président du Syndicat National des Cardiologues




Tocilizumab et Covid-19 : que retenir des trois nouvelles études publiées ?

(Medscape – Caroline Guignot) Des données issues d’études observationnelles ont suggéré l’intérêt du tocilizumab dans la prise en charge des formes sévères de COVID-19, certaines évoquant également un bénéfice en termes de mortalité. Cependant, aucune étude clinique randomisée n’avait pour l’heure été publiée sur le sujet. Le JAMA, en rapportant simultanément les données de deux études cliniques randomisées (CORIMUNO-19 et RCT-TCZ-COVID-19) et d’une large étude observationnelle (STOP-COVID) suggère un léger bénéfice sur le plan clinique, sans avantage en termes de mortalité à 28 jours.

L’étude française CORIMUNO-19 en bref

Dans cette étude française randomisée multicentrique ouverte, 131 patients (32% de femmes, âge médian 64 ans) ayant une pneumonie COVID-19 modérée à sévère et nécessitant une oxygénothérapie a été randomisée (1:1) pour recevoir du tocilizumab (TCZ) ou des soins standards seuls. Ils ne devaient pas avoir de ventilation invasive ou être admis en soins intensifs. Deux critères principaux d’évaluation ont été définis : la progression sur l’échelle de gravité de l’OMS (OMS-CPS >5) à J4 et la survie sans ventilation (y compris ventilation non invasive) à J14. [En savoir plus]




Doit-on s’inquiéter du fait que les anticorps contre la Covid disparaissent avec le temps ? Pas vraiment

(The Conversation – Sheena Cruickshank*) – Un peu partout dans le monde, des cas de personnes réinfectées au coronavirus apparaissent, laissant penser que les anticorps développés ne subsistent pas si longtemps.

Selon une étude publiée dernièrement, le nombre de Britanniques possédant des anticorps contre le coronavirus a chuté pendant la période de la recherche. Après avoir choisi de manière aléatoire un échantillon de 365 000 personnes en Grande-Bretagne, l’étude React2 – qui doit encore faire l’objet d’une évaluation par les pairs – permet d’estimer que 6 % de la population britannique avait des anticorps contre le virus fin juin, mais que ce chiffre est tombé à 4,4 % en septembre.

Doit-on s’inquiéter de la disparition des anticorps ? Est-ce que cela signifie qu’il est impossible de s’immuniser contre la Covid-19 ? Pour répondre à ces questions, on doit d’abord comprendre ce que sont les anticorps et ce qu’ils nous apprennent sur l’immunité.

Le rôle essentiel des lymphocytes

Lorsqu’on est infecté, le système immunitaire réagit rapidement pour tenter de juguler la menace et d’en minimiser les dommages. Cette première étape de la réponse immunitaire est prise en charge par des cellules immunitaires innées qui résident dans nos tissus et qui utilisent une série de stratégies plutôt générales pour reconnaître et éliminer l’infection… [En savoir plus]

(*) Professeur dans les Sciences Biomedicales, Université de Manchester




Effets tératogènes et psychiatriques sous isotrétinoïne : de nouvelles mesures sont nécessaires

(Medscape – Fanny Le Brun) Les effets tératogènes graves (anomalies foetales du cerveau, du visage ou du cœur) et le risque de troubles psychiatriques (anxiété, changements de l’humeur, dépression, tentatives de suicide) liés à la prise d’isotrétinoïne (principe actif des génériques du Roaccutane®) dans le traitement de l’acné sont bien connus. Cependant, malgré les mesures mises en place, le nombre de grossesses sous traitement reste élevé (environ 175 chaque année) et des troubles psychiatriques continuent d’être rapportés. Face à ce constat, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a décidé de réunir, début 2021, des représentants des professionnels de santé et des patients afin de déterminer les actions qui pourraient être mises en œuvre pour renforcer la réduction des risques liés à la prise de ces médicaments.

En attendant de nouvelles mesures, l’ANSM rappelle aux professionnels de santé et aux patients que… [En savoir plus]




Donald Trump accuse les médecins américains d’un manque de probité dans la gestion du Covid-19

(Medscape – Michael van der Heuvel) De nombreuses sociétés médicales et médecins américains ont vivement critiqué le président Donald Trump pour avoir déclaré que les praticiens avaient exagéré les chiffres sur la mortalité liée à la Covid-19 aux Etats-Unis dans un but d’enrichissement personnel.

Lors du rallye qu’il a tenu ce 24 octobre à Waukesha, dans le Wisconsin, Donald Trump a déclaré notamment qu’à son avis les médecins américains attribuent à la maladie Covid-19 des décès que leurs confrères des autres pays ne considéreraient pas comme tels.

« Lorsqu’un cancéreux en phase terminale est également atteint de la Covid-19, il est déclaré comme mort à cause du coronavirus. Parce que, comme vous le savez, cela fait gagner plus d’argent aux médecins et aux hôpitaux. Pensez à cette incitation [au mensonge] ! Certains pays agissent autrement : lorsqu’une personne cardiaque décède alors qu’elle est infectée, sa mort n’y est pas déclarée comme étant  liée à la Covid-19 », a déclaré Donald Trump. « Et on se demande pourquoi il y a tellement moins de cas là-bas? »… [En savoir plus]




Tests antigéniques : entre 46 et 76 euros de rémunération pour les libéraux

(Medscape – Philippe Anaton) Le 14 octobre, le président de la République a annoncé la généralisation des tests antigéniques de détection du SARS-CoV-2. « Une innovation est arrivée ces derniers jours, reconnus par l’OMS, par la HAS, ce sont les tests antigéniques. Il va falloir faire le prélèvement mais on a le résultat en 15 à 30 minutes ce sera un vrai changement. On continue à innover pour aller vers des autotests sur la base de la salive ou du sang », avait notamment déclaré le président de la République.

Mais, quelles sont les conditions de facturation et de prise en charge des tests de dépistage antigéniques de la maladie Covid-19 pour les professionnels de santé libéraux ?

Un arrêté paru au Journal officiel le mercredi 28 octobre a défini le montant de la facturation pour le prélèvement et l’analyse « réalisés dans le cadre d’un examen de détection des antigènes du SARS-CoV-2 par un dispositif médical de diagnostic in vitro mis à disposition ».

Concernant les médecins, la rémunération est la suivante… [En savoir plus]