Covid-19 et grossesse: une étude française confirme les risques de complications et de naissances prématurées

(Medscape – Vincent Richeux) Une étude rétrospective française portant sur les données hospitalières de près de 245 000 naissances confirme le risque accru de naissance prématurée et de complication obstétricale chez les femmes infectées par le Covid-19 pendant leur grossesse [1]. Les taux de pré-éclampsie/éclampsie ou d’hémorragie du postpartum sont doublés, tandis que le risque de grande prématurité est multiplié par trois.

Publiée au même moment, une autre étude menée en Allemagne se montre plus rassurante en ce qui concerne les répercussions de l’infection sur le foetus. Chez les femmes enceintes présentant un Covid-19 associé à des symptômes légers à modérés, aucun signe d’altération du développement du cerveau de l’enfant n’a été constaté par les chercheurs [2]… [Lire la suite]




Covid-19 : le Pr Raoult écope d’un blâme, le CNOM envisage de faire appel

(Medscape – Jean-Bernard Gervais) Convoqué devant ses pairs pour plusieurs manquements à la déontologie médicales, le Pr Didier Raoult, directeur de l’Institut hospitalo-universitaire en maladies infectieuses (IHU) Méditerranée Infection de Marseille, a écopé d’un blâme le 3 décembre dernier pour sa communication imprudente. Sa pratique médicale, notamment l’usage de l’hydroxychloroquine associée à l’azythromycine et au zinc pour soigner le Covid n’a, quant à elle, pas été condamnée par la chambre disciplinaire du conseil de l’ordre de Nouvelle-Aquitaine et l’accusation de charlatanisme n’a pas été retenue… [Lire la suite]




La surprise des chercheurs sud-africains face à la découverte du variant Omicron : récit

(Medscape – Tim Cocks) Comment a été découvert le nouveau variant Omicron qui pourrait avoir des conséquences importantes sur la pandémie au niveau mondial ? Les chercheurs sud-africains racontent leur surprise lorsqu’ils ont vu apparaitre des mutations inédites, ainsi que les réactions haineuses qu’ ils ont dû affronter pour avoir fait preuve de transparence.

Des bizarreries dans des échantillons

Le vendredi 19 novembre, Raquel Viana, responsable scientifique de l’un des plus grands laboratoires d’analyse privés d’Afrique du Sud, a procédé au séquençage des gènes sur huit échantillons de coronavirus – et a eu le choc de sa vie… [Lire la suite]




Covid sévère : l’EMA recommande l’utilisation du tocilizumab

(Medscape – Aude Lecrubier) L’Agence européenne du médicament (EMA) recommande l’utilisation du tocilizumab (RoActemra®, Roche) pour traiter les patients hospitalisés avec un Covid-19 sévère qui reçoivent déjà un traitement par corticoïdes et requièrent une oxygénothérapie ou une ventilation mécanique[1].

Pour rappel, le médicament est déjà indiqué en Europe dans la polyarthrite rhumatoïde, l’arthrite juvénile idiopathique systémique, la polyarthrite juvénile idiopathique, l’artérite à cellules géantes et la syndrome de libération de cytokines (SRC). Il s’agit d’un anticorps monoclonal qui empêche la liaison de l’interleukine-6 aux récepteurs membranaires, ce qui permettrait de lutter contre l’orage cytokinique qui survient dans les cas de Covid-19 sévères… [Lire la suite]




Douleurs neuropathiques post-AVC : la place de la neurostimulation

(Medscape – Vincent Richeux) Publiées en 2020, les dernières recommandations sur la prise en charge des douleurs neuropathiques ont donné une place élargie aux traitements non pharmacologiques, telle que la stimulation magnétique trancrânienne (rTMS). Lors du 21ème congrès de la Société française d’étude et du traitement de la douleur (SFETD), le Pr Xavier Moisset (CHU de Clermont-Ferrand) a évoqué l’intérêt de ces approches dans le traitement des douleurs post-AVC [1,2].

Jusqu’à 12% des patients touchés par un accident vasculaire cérébral (AVC) développent par la suite des douleurs neuropathiques centrales ou périphériques invalidantes, en raison principalement d’une atteinte du thalamus (syndrome thalamique). Particulièrement réfractaires aux antalgiques habituels, ces douleurs restent très difficiles à soigner… [Lire la suite]




Omicron : inquiétant, oui mais plus dangereux ? On ne sait pas encore

(Medscape – Stéphanie Lavaud) Quinze jours après avoir pris connaissance du variant Omicron, que sait-on de plus sur ses capacités de transmission et d’infection ?  Si le variant a de quoi inquiéter en raison de ses nombreuses mutations sur la protéine Spike – signe d’un potentiel échappement immunitaire –, est-il plus dangereux pour autant ? Quid de l’efficacité des vaccins anti-Covid ? Le point sur les toutes dernières données, alors que la France compte 25 cas confirmés d’infection par le variant Omicron (5/11) [1].

Risque de ré-infection plus élevé

Selon un organisme scientifique sud-africain, le nouveau variant variant Omicron présenterait un risque de réinfection trois fois plus élevé que le variant Delta actuellement dominant et la souche Bêta. Les chercheurs ont mis en évidence un nombre de réinfections bien plus important qu’attendu mais un nombre d’infections primaires plus faible que prévu… [Lire la suite]




Variant Omicron : un risque d’échappement immunitaire

(Le Monde – Marc Gozlan) Le moins qu’on puisse dire est que le nouveau variant Omicron initialement détecté au Botswana et en Afrique du Sud inquiète les spécialistes. Une étude, publiée sous forme de preprint sur le site medRxiv, rapporte un risque accru de réinfection associé à ce nouveau variant du SARS-CoV-2. En d’autres termes, Omicron présenterait une capacité accrue à réinfecter des individus préalablement infectés. Selon les auteurs, le variant Omicron serait donc capable d’échappement immunitaire… [Lire la suite]




Vaccination Covid-19 : Covidliste rouvre sa plateforme

(Tic santé – Wassinia Zirar) La plateforme Covidliste, qui agit dans le cadre de la lutte contre le gaspillage de doses de vaccins et pour l’accélération de la campagne vaccinale, a annoncé le 6 décembre la réouverture de son service pour faire face “à l’afflux de demandes généré par la campagne de rappel et aux difficultés rencontrées par certains Français pour prendre rendez-vous”… [Lire la suite]




Insuffisance cardiorespiratoire : la start-up Biosency veut passer de la télésurveillance à la prédiction des crises

(TICpharma – Léo Caravagna) – La start-up bretonne Biosency, qui propose un bracelet connecté pour patients insuffisants cardio-respiratoires chroniques, souhaite passer à l’étape supérieure en intégrant un algorithme de prédiction des crises dans son dispositif médical (DM), a expliqué sa présidente, Marie Pirotais, le 19 novembre à TICpharma… [lire la suite]




Cœur artificiel Carmat : suspension des implantations jusqu’à nouvel ordre

(Medscape – Aude Lecrubier) Suite à un problème qualité ayant affecté certains cœurs artificiels Aeson® (voir encadré), les implantations sont suspendues temporairement à titre préventif, a annoncé la société Carmat en fin de semaine dernière [1].

« Cet événement va être investigué conformément au protocole prévu à cet effet. Suite à cette investigation, CARMAT communiquera, dès qu’elle sera en mesure de le faire, sur la reprise de ses implantations », indique l’entreprise… [Lire la suite]




Près d’un américain sur 5 prend des médicaments qui augmentent la pression artérielle

(Medscape – Linda Caroll) L’un des obstacles négligés au contrôle de la pression artérielle pourrait être que 18% des américains ayant de l’hypertension, et 15% des adultes, prennent des traitements qui l’augmentent, suggère une nouvelle étude.

Une analyse des données sur un échantillon de plus de 27 000 américains révèle que les traitements les plus utilisés qui augmentent la pression artérielle (PA) incluent les antidépresseurs, les anti-inflammatoires non stéroïdiens sur prescription, les corticoïdes et les estrogènes, selon une étude publiée dans le JAMA Internal Medicine… [Lire la suite]




Covid-19 : Quelles sont les preuves scientifiques en faveur d’une troisième dose de vaccin ?

(The Conversation – Eric Muraille, Oberdan Leo) Confronté à une augmentation alarmante du nombre d’infections par le variant delta du coronavirus SARS-CoV-2 causant le Covid-19, plusieurs gouvernements européens, dont les gouvernements français et belge, recommandent à présent à tous les adultes une dose de rappel pour la vaccination contre le Covid-19. 

De son côté, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) voudrait plutôt que ce rappel soit limité aux individus à risque, afin de réserver le plus de doses de vaccins possible pour les pays ne disposant pas encore d’une couverture vaccinale d’au moins 70 %… [Lire la suite]




Google travaille sur sa propre montre connectée pour un lancement en 2022

(L’Usine digitale – Léna Corot) Google pourrait enfin commercialiser une montre connectée en 2022. L’entreprise ne semble pas avoir abandonné le projet de concevoir et commercialiser sa propre smartwatch malgré l’acquisition de Fitbit. Pour l’instant, l’hypothétique produit répondrait au nom de code « Rohan », d’après les médias américains, et pourrait essayer de rivaliser avec l’Apple Watch… [Lire la suite]




Les infirmier.es en pratique avancée, bouée de sauvetage de la cardiologie ?

(Medscape – Jean-Bernard Gervais) Un amendement au projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2022 déposé par le Gouvernement visant à donner la possibilité de primo-prescription aux infirmiers de pratique avancée (IPA) a été adopté par l’Assemblée nationale le 22 octobre. 

Si cela à créer des inquiétudes chez de nombreux médecins, les cardiologues y voient, au contraire, une opportunité pour régler les tensions de prise en charge dans la spécialité et améliorer le suivi des patients. Le Syndicat national des cardiologues (SNC) a, d’ailleurs, réalisé un guide de la pratique avancée, qui définit un protocole d’organisation entre cardiologues et infirmier.es en pratique avancée (I.P.A.)… [Lire la suite]




« Bras Covid » post-vaccination : des réactions cutanées impressionnantes mais peu graves

(Medscape – Marine Cygler) Quelles sont les réactions cutanées retardées possibles d’une injection d’un vaccin contre le Covid-19 ? Presqu’un an après le début des campagnes de vaccination, les dermatologues commencent à décrire de ce qu’ils observent. Ces réactions retardées, c’est-à-dire qui surviennent plusieurs jours à la vaccination sont rares, surprenantes parfois, non graves qui ne contre-indiquent en rien l’injection d’une seconde ou troisième dose, a insisté le Pr Brigitte Milpied (dermatologue, CHU Bordeaux) qui présente les premiers résultats de l’étude française COVACSKIN à l’occasion des Journées Dermatologiques de Paris (JDP 2021)[1][Lire la suite]




Baisse des lipides : l’obicetrapib oral va-t-il concurrencer les PCSK9 ?

(Medscape – Sur Hughes) Morts et enterrés, les inhibiteurs de la CEPT (cholesteryl ester transfer protein) ? Peut-être pas. Des résultats prometteurs sur un nouvel antilipidémiant appartenant à cette classe thérapeutique – qui avait été largement abandonnée ces dernières années – ont été présentés au congrès annuel de l’American Heart Association (AHA 2021)[1]. Les nouvelles données montrent que l’obicetrapib réduit le LDL de moitié quand il est administré avec des statines puissantes. Avec l’avantage d’une présentation orale, il pourrait même entrer en compétition avec les inhibiteurs de la PCSK9 ou du nouveau médicament, l’inclisiran. De quoi imaginer un retour gagnant des anti-CEPT… [Lire la suite]




Omicron : pourquoi l’OMS l’a classé « variant préoccupant » aussi vite

(The Conversation – Ed Feil) L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé que la lignée B.1.1.529 du SARS-CoV-2, que l’on pense être apparue en Afrique australe, va être désignée comme un variant préoccupant (VoC, pour variant of concern) sous le nom d’« Omicron ». Cette décision a déjà précipité un large changement dans les priorités de la gestion des pandémies à l’échelle mondiale… [Lire la suite]




L’accès direct à des paramédicaux sera expérimenté malgré l’hostilité des médecins

(Medscape – Christophe Gattuso) Le budget de la Sécurité sociale adopté en seconde lecture à l’Assemblée prévoit d’expérimenter pendant trois ans l’accès direct aux kinésithérapeutes, orthoptistes et orthophonistes sans passer par le médecin traitant et d’autoriser les infirmier.es en pratique avancée (IPA) à réaliser des prescriptions. Destinées à améliorer l’accès aux soins, ces mesures ont été farouchement combattues par les syndicats représentatifs et l’Ordre des médecins qui redoutent une dérégulation du parcours de soins et une concurrence déloyale… [Lire la suite]




Covid-19 : expansion d’Omicron, centres de vaccination saturés, l’obligation vaccinale fait son chemin

(Medscape – L’équipe rédactionnelle) En raison de l’évolution de la pandémie COVID-19, nous vous proposons chaque semaine une sélection d’actualités internationales couvertes par nos équipes éditoriales locales*.

EUROPE-RUSSIE

La formulation du vaccin Pfizer pour les enfants sera disponible à partir du 13 décembre dans l’Union européenne.

Au Royaume-Uni, le nombre total de cas confirmés d’infections au nouveau variant Omicron du SRAS-CoV-2 était de 22 au 1er décembre. Le mardi 30 novembre, le gouvernement a mis en place un certain nombre de mesures pour tenter d’endiguer sa propagation: port obligatoire du masque dans les magasins et les transports publics, ainsi que l’extension du programme de vaccination… [Lire la suite]




Covid : un nouveau téléservice pour calculer la date de rappel et celle de fin de validité du pass

(Medscape – Aude Lecrubier) Docteur, à partir de quand dois-je faire mon rappel de vaccin Covid ? Quand mon passe sanitaire risque-t-il d’être invalidé ? Ces deux questions reviennent régulièrement au cabinet du médecin alors que les centres de vaccination sont saturés de demandes depuis l’annonce de l’élargissement de la campagne de rappel à tous les adultes le 25 novembre.

Pour accompagner les personnes éligibles au rappel, l’Assurance Maladie a ouvert le 2 décembre un nouveau service en ligne « Mon rappel Vaccin Covid» qui permet de calculer la date à partir de laquelle le rappel doit être réalisé et celle à laquelle la validité du pass sanitaire prend fin si le rappel n’est pas effectué… [Lire la suite]




Un chewing-gum capable de réduire la propagation du coronavirus à l’étude

(Medscape – Carolyn Crist) Un nouveau chewing-gum expérimental pourrait réduire la quantité de particules de coronavirus dans la salive et aider à ralentir la transmission, selon une étude récente publiée dans la revue Molecular Therapy[1].

La gomme contient une protéine qui « piège » les particules virales et pourrait limiter la propagation des gouttelettes chargées de virus lorsque les personnes infectées parlent, respirent ou toussent… [Lire la suite]




La bioimprimante robotisée de Poietis prend ses marques dans les hôpitaux marseillais

(Industrie-Techno – Alexandre Coutau) Hôpitaux de Marseille et la société Poietis ont annoncé le 24 novembre avoir installé un système de bio-impression robotisé dans une unité de culture et thérapie cellulaire, à Marseille. Il s’agit d’une première étape importante avant les premières études cliniques de l’utilisation de peaux humaines issues de l’impression 3D… [Lire la suite]




Thérapie génique, microbiote, microglie… les nouvelles pistes thérapeutiques contre la douleur chronique

(Medscape – Vincent Richeux) Quelles perspectives dans le traitement médicamenteux de la douleur chronique ? Lors du 21e congrès de la Société française d’étude et du traitement de la douleur (SFETD), le Pr Serge Perrot (Centre d’étude et de traitement de la douleur, groupe hospitalier Cochin-Hôtel Dieu, AP-HP, Paris) a fait le point sur les recherches dans ce domaine [1]. Pas de révolution majeure et de nombreux échecs, mais quelques pistes séduisantes qu’il reste à explorer… [Lire la suite]




« L’hôpital public est devenu un enfer pour tout le monde »

(Medscape – Jean-Bernard Gervais) Le syndicat Jeunes médecins a décidé de rejoindre le mouvement de grève de la fonction hospitalière du 4 décembre prochain. Le Dr Emmanuel Loeb, psychiatre et président de Jeunes médecins – composé à la fois de libéraux et d’hospitaliers –, nous explique en quoi l’hôpital public est en pleine déperdition.

Medscape édition française : L’hôpital public est-il devenu un enfer pour les jeunes médecins ? 

Dr Emmanuel Loeb : L’hôpital public est devenu un enfer pour tout le monde et pas seulement pour les jeunes médecins. Les conditions de travail, notamment en matière de management interne, sont devenues quasi insupportables… [Lire la suite]




Effet protecteur d’une dose de rappel Covid : premières données chiffrées

(Medscape – Stéphanie Lavaud) Comment l’ancienneté du schéma vaccinal complet contre le Covid-19 et la réalisation ou non d’une dose de rappel influent-elles sur le risque d’hospitalisation ? Des appariements entre les bases de données SI-VIC, SI-DEP et VAC-SI exploitées par la DREES donnent de premières informations en population française [1][Lire la suite]




PLFSS 2022 : des mesures novatrices en matière de santé publique

(Medscape – Jean-Bernard Gervais) Le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2022 a été définitivement adopté. Il comprend de nombreuses mesures novatrices en matière de santé publique.

Un PLFSS 2022 sujet à polémiques

Rejeté en bloc par le Sénat, le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2022 (comportant 121 articles) a finalement été adopté par l’Assemblée nationale ce 29 novembre. « Le PLFSS 2022 poursuit la traduction des engagements du Ségur de la santé, pour construire un système plus résiliant. Au total, ce sont plus de 10 milliards d’euros par an de revalorisation des métiers de la santé, et du médico-social, financé entre 2020 et 2022 », a notamment déclaré Brigitte Bourguignon, ministre déléguée à l’autonomie, au perchoir de l’Assemblée nationale… [Lire la suite]




Données de santé: les neuf propositions du Healthcare Data Institute aux candidats à la présidentielle

(TICpharma) – A quelques mois de l’élection présidentielle 2022, le Healthcare Data Institute (HDI), think tank consacré aux données de santé, a adressé aux candidats ses neuf propositions « pour une utilisation ambitieuse et citoyenne des données de santé », le 24 novembre à l’occasion du HDI Day*… [Lire la suite]

* Le HDI est un think tank international consacré au big data dans le domaine de la santé, qui rassemble une soixantaine d’entreprises et d’organisations publiques et privées du secteur.




Doctolib certifié hébergeur de données de santé

(Tic Pharma – Léo Caravagna) Doctolib a obtenu la certification hébergeur de données de santé (HDS) le 14 octobre, a fait savoir la société sur son site le 19 novembre.

La certification obtenue couvre les activités 5 et 6 du référentiel HDS : l’administration et l’exploitation du système d’information contenant les données de santé, et la sauvegarde de données de santé… [Lire la suite]




Un score calcique nul n’exclut pas toujours une obstruction coronaire chez les plus jeunes

(Medscape – Steven Stiles) Pour évaluer le risque cardiovasculaire chez les patients symptomatiques, la densité calcique en sus de l’évaluation clinique peut être créditée d’une forte fiabilité mais sa valeur ajoutée pour écarter la maladie coronarienne obstructive (CAD) pourrait bien dépendre de l’âge, suggère une étude observationnelle sur près de 24 000 patients.

Score calcique égal à 0 : attention à ne pas passer à côté des plus jeunes

Dans cette cohorte, sur 5 043 patients qui présentaient une maladie coronaire athérosclérotique sténosante, une minorité, soit un peu plus de 14%, ne montrait pas de preuves de calcification coronaire, c’est à dire avait un score calcique coronaire (SCC) égal à 0. La prévalence d’un SCC nul était plus élevée chez les patients qui ont moins de 60 ans… [Lire la suite]




Lieux de contamination par le SARS-CoV-2 : l’étude menée par l’Institut Pasteur

(Medscape – Fanny Le Brun) Quels sont les lieux où l’on se contamine le plus ? Une enquête de l’Institut a montré que, sans surprise, les discothèques sont particulièrement concernées, de même que les transports en commun, notamment l’avion.

12 634 personnes testées positives pour le SARS-CoV-2

Les résultats du 4e volet de l’étude ComCor, menée par l’Institut Pasteur, viennent d’être publiés dans le  Lancet Regional Health Europe . Les objectifs étaient d’identifier les circonstances de contamination par le SARS-CoV-2, la protection conférée par un épisode antérieur de COVID-19 et l’efficacité des vaccins à ARN messager contre les infections symptomatiques dues au variant Delta… [Lire la suite]




Un second cas de patiente guérie d’une infection par le VIH sans intervention médicale

(Le Monde – Marc Gozlan) C’est l’histoire d’une femme qui, après avoir été infectée par le virus du sida, serait la seconde personne au monde à avoir complètement et naturellement éliminé toute trace du VIH de son organisme. Le système immunitaire de cette patiente a-t-il réussi à développer une immunité stérilisante, capable de totalement et définitivement éradiquer le VIH ? Il semble bien que cela soit le cas. C’est en effet la conclusion probable, mais impossible à formellement démontrer, à laquelle est parvenue une équipe de chercheurs argentins et américains. Leurs résultats ont été publiés le 16 novembre 2021 dans la revue Annals of Internal Medicine… [Lire la suite]




A Châtellerault, faute de médecins, le service de cardiologie de l’hôpital va (provisoirement ?) fermer

(Medscape – Christophe Gattuso) La décision annoncée lundi 15 novembre en commission médicale d’établissement (CME) a été vécue comme un coup de massue par les équipes et les patients.

Le service de médecine polyvalente à dominante cardiologique de l’hôpital Camille-Guérin de Châtellerault fermera ses portes à compter du 3 décembre, faute d’avoir pu trouver deux praticiens nécessaires à son bon fonctionnement.

La démission d’un médecin titulaire du service et l’absence d’assistants consécutive à l’allongement d’un an du DES de la spécialité ont amené la direction du CHU à prendre la décision de fermer jusqu’à nouvel ordre l’unité qui comprend une dizaine de lits. Les 18 soignants qui interviennent dans ce service seront redéployés dans d’autres… [Lire la suite]




Covid-19 : « Si l’épidémie continue à ce rythme, il faudra des mesures plus fortes pour éviter les tensions hospitalières »

(The Conversation – Mircea T. Sofonea, Samuel Alizon) Alors que le variant Omicron et ses multiples mutations font l’objet de toutes les attentions, l’épidémie de Covid-19 repart à la hausse en Europe, où se produit désormais la majorité des nouvelles contaminations recensées dans le monde. Chercheurs au sein de l’unité « Maladies Infectieuses et Vecteurs : Écologie, Génétique, Évolution et Contrôle » (IRD/CNRS/Université de Montpellier), Mircea Sofonea, maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses, et Samuel Alizon, directeur de recherche spécialiste de la propagation des maladies infectieuses, décryptent la situation française et reviennent sur les mesures annoncées par le gouvernement… [Lire la suite]




Omicron : comment ce nouveau variant du SARS-CoV-2 a-t-il été identifié, et que sait-on de lui ?

(The Conversation – Pr Wolfgang Preiser et al.)) Depuis le début de la pandémie de Covid-19, le Réseau de surveillance génomique en Afrique du Sud suit l’évolution du coronavirus SARS-CoV-2. Fin 2020, ce précieux outil, qui permet de comprendre le mode de propagation du virus, avait détecté une nouvelle lignée de SARS-CoV-2, 501Y.V2, qui a été par la suite baptisée variant Bêta

Aujourd’hui, un nouveau variant a été identifié : B.1.1.529. L’Organisation mondiale de la santé l’a déclaré « variant préoccupant », et lui a attribué le nom d’Omicron… [Lire la suite]




Sécurité des vaccins anti-SARS-CoV-2 : pourquoi il ne faut pas relâcher la vigilance

(The Conversation – Michel Goldman) Les vaccins contre le virus SARS-CoV-2 se sont révélés d’une très grande efficacité pour prévenir les formes graves de la maladie Covid-19, qu’il s’agisse des vaccins à vecteur adénoviral (AstraZeneca et Johnson & Johnson) ou des vaccins à ARN messager (BioNTech/Pfizer et Moderna).

Alors que près de 8 milliards de doses ont été administrées dans le monde depuis près d’un an, toutes les données disponibles indiquent que leur sécurité est également excellente. En effet, les réactions les plus fréquentes (douleur au site d’injection, fièvre, douleurs musculaires, maux de tête…) s’estompent rapidement et sont analogues à celles qui peuvent être observées avec les autres vaccins… [Lire la suite]




IC : un traitement par cellules souches manque le critère principal mais ouvre la porte à des recherches ultérieures

(Medscape – Ted Bosworth) Dans une importante étude multicentrique, contrôlée, dans l’insuffisance cardiaque, l’injection myocardique de cellules souches n’a pas montré de bénéfice sur le critère principal, à savoir les décompensations récidivantes non fatales, mais les résultats s’avèrent néanmoins prometteurs, selon l’auteur principal de l’étude DREAM-HR [1].

Un critère principal peut-être mal défini 

Une dose unique de cellules souches mésenchymateuses (CSM) associée au traitement optimal de l’insuffisance cardiaque (IC) diminue significativement les événements cardiovasculaires majeurs (MACE) – un groupe composite comprenant les décès d’origine cardiaque, les infarctus du myocarde non fatals (IM) et les accidents cérébro-vasculaires (AVC) non fatals – et les décès toutes causes, chez les patients… [Lire la suite]




Covid-19 : 3e dose pour les plus jeunes, vaccination des enfants en vue en Europe, variant inquiétant en Afrique du Sud

(Medscape – Rédaction) En raison de l’évolution de la pandémie Covid-19, nous vous proposons chaque semaine une sélection d’actualités internationales couvertes par nos équipes éditoriales locales*.

EUROPE-RUSSIE

Le 25 novembre, l’agence européenne du médicament (EMA) a recommandé la vaccination anti-Covid par le Comirnaty (Pfizer/ BioNTech) pour les enfants âgés de 5 à 11 ans. Une décision qui ne fait pas l’unanimité parmi les médecins.

L’incidence de l’infection à SARS-CoV-2 sur sept jours en Allemagne a dépassé la barre des 400/100 000 mercredi (24 novembre) pour la première fois depuis le début de la pandémie (404/100 000 alors que le jour précédent, elle était de 399/100 000). La semaine précédente, elle était de 319/100 000, le mois précédent de 106/100 000. Le nombre de nouveaux cas par jour était de 66 884 le 24 novembre…[Lire la suite]




Tests Covid : faut-il un retour à la prise en charge pour tous ?

(Medscape – Anne-Gaëlle Moulun) Selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), 2,1 millions de tests, dont 52,8 % d’antigéniques, ont été validés par des professionnels de santé la semaine du 8 au 14 novembre. Soit une augmentation de 286 100 tests par rapport à la semaine précédente, qui en avait enregistré 1,8 million. Cette hausse du nombre de tests, la première depuis fin août, s’observe sur toutes les tranches d’âge, mais une grande partie est due à la fin des vacances scolaires qui ont provoqué l’utilisation de 110 000 tests RT-PCR salivaires supplémentaires chez les moins de 16 ans.

D’après les données de Santé publique France, le nombre de tests quotidiens a baissé d’environ 35 % depuis le 15 octobre, date de fin du remboursement systématique. Cependant, ce chiffre est à nuancer à cause de différents facteurs (baisse du nombre de tests déjà amorcée avant le 15 octobre, effet des vacances scolaires, etc.)… [Lire la suite]




Dose de rappel dès 18 ans et 5 mois après la primo-vaccination : l’argumentaire de la HAS

(Medscape – Aude Lecrubier) Après avoir rendu un avis en faveur d’une dose de rappel aux 40 ans et plus vendredi dernier, la Haute Autorité de Santé (HAS) recommande désormais de proposer un rappel aux personnes âgées de 18 ans et plus, et de raccourcir le délai d’administration à 5 mois après la primo-vaccination au lieu de 6 [1].

La raison principale : « un contexte de reprise de l’épidémie encore plus forte qu’attendue ».

Quel argumentaire scientifique ?

Pour rendre cet avis, la HAS s’est appuyée notamment sur les résultats des données de modélisation transmises par l’Institut Pasteur… [Lire la suite]




Zones sous-dotées : pourquoi les sénateurs veulent contraindre l’installation des médecins ?

(Medscape – Jean-Bernard Gervais) Les sénateurs ont adopté dans le cadre de l’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale 2022 un amendement qui oblige les jeunes médecins à exercer dans une zone sous-dotée pendant six mois avant d’obtenir leur conventionnement. De quoi faire hurler les syndicats d’étudiants en médecine et de jeunes médecins. Pourtant la loi de juillet 2019 stipulait déjà que les étudiants de médecine générale devaient réaliser au cours de la dernière année du troisième cycle de médecine un stage d’un semestre en pratique ambulatoire dans une zone sous-dotée…mais le décret n’a jamais été publié… [Lire la suite]




Dose de rappel : la HAS précise la marche à suivre en cas d’infection Covid avant ou après vaccination

(Medscape – Fanny Le Brun) Alors que la Haute autorité de santé (HAS) préconise désormais une dose de rappel vaccinal contre le COVID-19 à partir de 40 ans, qu’en est-il des personnes ayant déjà été infectées par le SARS-CoV-2 avant la vaccination, entre les deux doses et après vaccination ? Ce rappel est-il utile et recommandé ?

La HAS vient de rendre son avis sur cette question et distingue plusieurs cas de figure :

  • les personnes ayant été infectées avant d’être vaccinées et n’ayant donc reçu qu’une seule dose ;
  • celles ayant été infectées après une vaccination, complète ou incomplète… [Lire la suite]



La propagation du Covid chez les cerfs américains soulève de nouvelles inquiétudes

(Medscape – Alicia Ault) Des témoignages de plus en plus nombreux font état de cerfs américains infectés par le SRAS-CoV-2 et malades du Covid-19. Le phénomène a été aussi observé chez des animaux de zoo ou de compagnie. Certains experts craignent non seulement que les animaux deviennent une source de transmission du virus vers l’homme mais aussi qu’ils représentent un réservoir pour le développement de nouveaux variants.

Des cerfs et félins concernés

En juillet dernier, le département américain de l’agriculture révélait que des anticorps dirigés contre le SRAS-CoV-2 avaient été détectés chez des cerfs de Virginie en Illinois, en Pennsylvanie, dans le Michigan et dans l’État de New York. Un mois plus tard, le département signalait la présence du virus chez des cerfs en Ohio. Il y a quelques semaines… [Lire la suite]




Télésurveillance cardiaque: Philips va acquérir Cardiologs

 (TICpharma) – Philips a annoncé le 8 novembre la signature d’un accord en vue d’acquérir la start-up parisienne Cardiologs, spécialisée dans l’analyse d’électrocardiogrammes (ECG) par intelligence artificielle (IA).

La transaction, soumise à plusieurs conditions et autorisations réglementaires, devrait être finalisée ”dans les prochains mois”, a précisé Philips dans un communiqué… [Lire la suite]




Diabète et risque de démence : l’aspirine peu concluante en traitement préventif

(Medscape – Mitchel L. Zole, Vincent Richeux) Chez les sujets diabétiques à haut risque cardiovasculaire, la prise quotidienne d’aspirine à faible dose n’a pas permis de réduire de manière significative le risque de démence ou de troubles cognitifs à long terme. C’est ce que révèle une nouvelle analyse de l’essai randomisé ASCEND, dont les résultats ont été présentés lors du congrès virtuel de l’American Heart Association (AHA 2021) [1].

Les résultats de cet essai portant sur plus de 15 000 diabétiques suivis en moyenne pendant plus de neuf ans laissent toutefois entrevoir un bénéfice suffisant pour justifier des travaux plus approfondis, estiment les chercheurs… [En savoir plus]




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Reuilly Cuvée Orphée 2017 Domaine Les Poëte

Je me méfie, quand je déguste les vins de Loire issus du sauvignon blanc, du caractère herbacé et variétal : genêt, bourgeon de cassis, buis, voir pipi de chat souvent retrouvé, lorsque les raisins manquent de maturité ou proviennent de terroirs inadaptés. Aussi, j’ai été réellement enchanté de découvrir dans les petites appellations peu connues du Berry : Quincy et Reuilly, les sauvignons blancs de Guillaume Sorbe.

Celui-ci, passionné dès son enfance par le vin, pour avoir grandi auprès de ses grand-père et père investis dans un commerce-bar, épicerie et dans les vignes familiales qui alimentaient les chopines des clients, fut tour à tour cuisinier, sommelier, commercial avant de franchir le pas en devenant vigneron. Il s’installa sur sa terre natale du Berry, pour y créer son domaine : les Poëte, ce nom n’étant pas lié à la proximité du pays de Nohant, patrie de Georges Sand, mais tout simplement en hommage à son arrière-grand-mère Esther Poëte.

Décidé à produire de grands vins, Guillaume Sorbe est un authentique rebelle qui n’a pas hésité, plutôt que de succéder à son père viticulteur, à lui conseiller de vendre son vignoble, pour s’installer quelques kilomètres plus loin à Preuilly, pour construire tout seul le vignoble qu’il souhaitait sur de petites parcelles nécessitant un gros travail de défrichage, mais vierge de tout produit chimique, pour parvenir actuellement à un ensemble de 7 ha, dont 4,5 de sauvignon blanc : 3 à Quincy sur des terres sablonneuses, limoneuses et argileuses, 1,5 à Reuilly sur des terroirs de sable rouge, de graves et d’argilocalcaires.

N’a-t-il pas été banni des AOC, pour avoir refusé les contrôles jugés tatillons et liberticides, et dû commercialiser toute sa production en « Vin de France » ? Quoiqu’il soit résolument bio et même biodynamicien, il préfère préparer lui-même ses décoctions de plantes : ortie, badiane, consoude, prêle, mais il refuse toute labellisation déclarant :  « On observe, on ressent, on choisit le bon jour, sans se préoccuper des cycles cosmiques. On écoute la réponse du sol. La biodynamie n’est pas un dogme, auquel on obéit aveuglément ». Il se qualifie « d’éco-logique » et refuse toute certification.

Produire moins, mais mieux

Situées au nord-ouest de Bourges, les appellations Quincy et Reuilly sont développées sur les coteaux de l’Arnon, de la Théols et du Cher. Exposé au sud et reposant sur une faille géologique, le domaine des Poëte à Reuilly comprend 9 petites parcelles aux faibles rendements entre 14 et 30 hl/ha, comme l’indique sa devise « produire moins, mais mieux ». Tout est fait, pour préserver le biotype et la biodiversité : forêts, arbres fruitiers, prairies. Les moutons (emblème du domaine) et les chevaux qui produisent un engrais naturel pâturent dans les vignes bordées de ruchers, l’enherbement est spontané, voire même semé.

Le travail des vignes et des sols se fait donc selon le principe des cultures bios et biodynamiques (pas de chimie, cuivre et soufre à faibles doses, purins, composts, préparations maison). Un palissage : ébourgeonnage très tôt, écimage tardif, 1 seul rognage permet de verticaliser la plante, pour l’aérer et l’éclaircir.

Les vendanges manuelles, soit en caisse, soit en benne élévatrice respectant le fruit, sont décidées par le rapport maturité aromatique/maturité analytique. Le tri est réalisé sur la parcelle. Le remplissage du pressoir se fait par inertage, le transfert des moûts sous azote. La fermentation par levurage indigène est effectuée dans de petites cuves ou fûts (400 à 600 hl) le débourbage uniquement à froid. Chaque parcelle est vinifiée et élevée séparément, l’élevage a été allongé à 18 mois, pour apporter de la finesse et des finales nettes et précises au vin. Les assemblages des parcelles ont lieu en fin d’élevage. Le sulfitage est le plus tardif et léger que possible. Lors de la mise : stabilisation des vins par collage, filtration inconstante.

Un vin irrésistible

Parée d’une limpide robe or claire, cette cuvée Orphée 2017, 100 % sauvignon blanc, exhale des parfums élégants, mais réservés de fleur blanche (lys), de fruits citronnés : pomelos, pomme granny de notes anisées : fenouil, gingembre, mais aussi exotiques :  kaki, goyave procurant une fraîcheur et une vivacité appétissantes. Une pointe de noisette amène de la complexité. La jolie bouche ciselée, charmeuse n’occulte pas la puissance, la tension, l’opulence sans lourdeur, le grain soyeux de ce vin salivant. La belle finale poivrée et saline dure et dure encore. Ce vin est irrésistible par sa fabuleuse élégance et s’inscrit dans les blancs les plus ambitieux de la vallée de la Loire.

Cette Orphée 2017 peut être proposée dès l’apéritif avec des rillons, de l’andouille point trop grasse, un pâté berrichon, puis avec des entrées : poissons fumés, crustacés grillés comme les langoustines et les gambas. Mais la complexité, la richesse aromatique et l’opulence de ce vin permettent des accords gastronomiques remarquables avec les poissons nobles, en premier lieu le saumon à l’oseille tout juste cuit à l’unilatéral de Pierre Troisgros. Une barbue dorée à la poêle, un loup en croûte de sel ou grillé au fenouil et ses patates douces, des Saint-Jacques en daube façon Ducasse pour le versant marin, un brochet beurre blanc, une féra à la tholonaise, un omble chevalier cresson sur poutargue de truite, pour l’eau douce l’accueilleront avec délice. Si, en fin de repas, il reste quelques gouttes de ce nectar, elles ne se déplairont pas avec un fromage de chèvre sec, tels un crottin de Chavignol ou un Pouligny Saint-Pierre, accords régionaux de rigueur !

Guillaume est aujourd’hui un homme heureux et apaisé, car il sait que son difficile pari : donner leurs lettres de noblesse aux « petits » vins du Berry est en bonne voie de succès.

Guillaume Sorbe – 18120 Preuilly

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération




Joseph et la femme de Putiphar ou les infortunes de la tunique – 1ère partie

C’est dans l’ancien pays de Canaan en des temps immémoriaux à l’historicité incertaine, durant le Nouvel Empire (1550-1070 av. J.-C.) et vraisemblablement vers 1360 av. J. C. sous le règne d’Amenhotep également dénommé en grec Aménophis III (v.1403-1352 av. J.-C.), le neuvième pharaon de la XVIIIe dynastie (a), qu’un jeune hébreu dénommé Joseph (Yossef ou Yusuf dans le Coran) eu quelques déboires avec une belle tunique ornée (1) qui lui fut confectionnée par son père Jacob. 

Ce geste témoignait d’une grande affection paternelle pour ce « fils de sa vieillesse » (1) de la part de ce patriarche biblique déjà père d’une famille nombreuse puisqu’il eut en tout treize enfants dont douze fils qui seront les fondateurs directs ou indirects des douze tribus d’Israël. Joseph est le fils aîné qu’il eut avec sa seconde épouse Rachel qui meurt lors de la naissance de son dernier fils Benjamin de telle sorte que Jacob, très éploré, transfert son affection sur ses jeunes enfants dont Joseph au grand dam de ses demi-frères. Leur jalousie va en outre être exacerbée par le fait que Joseph leur indiqua qu’il avait rêvé qu’ils se prosterneraient devant lui et c’est d’ailleurs cette faculté d’être un « homme aux songes » (1) qui lui vaudra, plus tard et à l’inverse, l’attention bienveillante du Pharaon. 

Pour l’instant, ses frères vont le jeter dans une citerne du désert dépourvue d’eau (1) tout en ramenant la tunique tachée du sang d’un bouc (1) à son père pour lui faire croire que son fils chéri a été dévoré par une bête sauvage. L’imposante représentation (Huile sur toile 323×250 cm, Escurial) qu’en fit en 1630 Diego Velázquez (1599-1660) montre le patriarche qui cherche à se lever sous le coup de l’émotion alors que ses fils, qui respirent l’hypocrisie, lui montre la tunique tachée de sang et qu’on peut presque entendre aboyer son petit chien dont l’instinct ne l’a pas trompé contrairement à Jacob abusé par la rouerie de ses fils. Joseph ne devra son salut qu’à la bienveillance toute relative des habitants du désert dénommés Madianites qui vont certes sortir le jeune garçon, âgé de dix sept ans (1), de son cul-de-basse-fosse, mais c’est pour le vendre à des Ismaélites dont « les chameaux étaient chargés de gomme adragante, de baume et de ladanum qu’ils allaient livrer en Egypte ». (1) (b) Ils vont vite s’apercevoir qu’ils devraient pouvoir en tirer un bon rapport en le vendant comme esclave (les annales égyptiennes relatant bien d’autres captifs du même genre), car Joseph sait lire, écrire et surtout tenir les comptes. Cette qualité est particulièrement prisée, à l’instar des scribes qui utilisent des roseaux taillés en pointe (calames) pour écrire, à sec, sur les tablettes d’argile ou, trempés dans une encre, sur les papyrus.

Jacob recevant la tunique de Joseph (1630) par Diego Vélasquez (1599-1660). Huile sur  toile 223×250 cm. Monastère de San Lorenzo Escurial.

C’est ainsi qu’ils sont  parfois très proches du pouvoir (2) en cette Egypte ancienne où seulement cinq pour cent de la population sait lire et écrire (3) et en particulier dans les grands domaines agricoles de « l’Egypte qui est un don du Nil » comme l’a si bien dit Hérodote (v.480-v.425 av. J.-C.). Ce fleuve sacré, personnifié sous la forme divine d’Hâpy, est en effet bénéfique avec ses crues qui apportent, pendant quatre mois, de juin à septembre, le fertile  limon noir d’où vient le nom antique de l’Égypte (4) Kemet : la terre noire ou chemit ou chim d’où dérive le mot chimie. (5) Les terres de ce ruban fertile sont surtout dévolues aux cultures maraîchères et aux céréales telles que le blé et l’orge pour fabriquer du pain et de la bière très appréciée, l’invention des fours à pain « traditionnels » remontant à la découverte du levain vers 3000 av. J.-C. (6) 

La vie s’organise le long du fleuve nourricier qui, prenant naissance à partir des grands lacs africains traverse le pays du sud au nord sur près de 1300 km  en étant bordé à l’ouest par le désert libyen et à l’est par les montagnes arides qui descendent vers la Mer Rouge en sachant que dans ces déserts également dénommés « terre rouge » (3) vivaient des tribus nomades qui chercheront à s’installer dans la vallée lors des années difficiles. (4) Le Nil va ensuite se jeter dans la Méditerranée par de nombreux bras au niveau de son delta qui est de ce fait la région la plus fertile dénommée Basse-Egypte. 

Le Pharaon (de per-aa : le roi) est celui qui unit le pays comme le symbolise sa double couronne rouge (Basse Egypte) et blanche (Haute Egypte) ou Pschent, mais il est aussi la réincarnation d’Horus, avec l’Oeil oudjat considéré comme hybride d’œil humain et d’œil de faucon et aux vertus apotropaïques, le pouvoir du roi étant de nature religieuse. L’Egypte d’alors avait une intense activité commerciale avec le Proche-Orient, principalement via le port de Byblos (7) où convergeaient les routes commerciales en provenance de Mésopotamie (Irak actuel) avec des caravanes amenant des épices, des résines, mais aussi des minéraux très recherchés tels que la malachite aux méandres verts et le lapis-lazuli d’Afghanistan au bleu intense avec des paillettes dorées suggérant la nuit étoilée. (8) 

De Chypre provenait le cuivre, d’Anatolie provenait le plomb et l’étain et les cèdres du Liban fournissaient du bois de grande longueur qui faisait cruellement défaut(8) en Egypte pour la construction des charpentes et des navires, pour les gros rondins et les traîneaux de bois servant à déplacer les énormes pierres pour la construction des pyramides et les colossales sculptures destinées aux temples, mais aussi pour les mâts dotés d’oriflammes arrimés aux pylônes (du grec pulon : portail) à l’entrée des temples (dans lesquels le peuple n’était pas admis) et devant lesquels se dressaient les obélisques dévolus au culte solaire. (9) 

En outre « l’Egypte servait alors de refuge à ceux qui, telle la famille de Jacob, fuyaient les catastrophes politiques ou climatiques » (7) et c’est ainsi que Joseph contribuera à sauver les « fils d’Israël » de la famine ; ils s’installeront dans l’est du delta du Nil dans une zone dénommé Goshen, dont la localisation reste incertaine (22) et ils y resteront jusqu’à l’Exode, c’est-à-dire jusqu’à leur fuite d’Egypte sous la conduite de Moïse.

Louis-François Garnier

Bibliographie

1) La Bible de Jérusalem cerf 2007.
2) Chedid A. Néfertiti et le rêve d’Akhénaton. Les Mémoires d’un scribe, Flammarion, 1974.
3) Tyldesley J. L’Egypte à la loupe. Larousse 2007.
4) L’Egypte et la Grèce antique. Gallimard-Larousse 1991.
5) Reboul Th. Les oculistes pharaoniques et leurs vases à collyres. L’Ophtalmologie des origines à nos jours. Tome 5 ; 5-17. Laboratoire H. Faure.
6) Tommasi M. Le régime du Nil nourrit les Egyptiens. Histoire & Civilisations N°66 : 14-19 novembre 2020.
7) Manley B. Atlas historique de l’Egypte ancienne. De Thèbes à Alexandrie : la tumultueuse épopée des pharaons. Autrement 1998.
8) Maruéjol F. L’Egypte et Canaan, les partenaires ennemis. L’Histoire de la Méditerranée. Le Monde Hors-série 2019.
9) Le musée égyptien de Turin. Federico Garolla Editore 1988.
10) Mann Th. Joseph et ses frères. Joseph en Egypte. L’Imaginaire Gallimard 1980.
11) Cevennit W. L’état pharaonique. Organisation politique de l’Egypte ancienne. Egypte ancienne N°36 2020.
12) Berlaine-Gues E. Hathor une déesse envoûtante. Egypte ancienne N°36 2020.
13) Mahfouz N. Akhénaton le Renégat. roman  Denoël 1998.
14) Agut D., Lafont B. Faute, culpabilité… en Egypte et en Mésopotamie. Qui a inventé le péché ? Le Monde de la Bible N°234 2020.
15) Onfray M. Sagesse. Ed. J’ai Lu 2020.
16) La grande histoire de l’Antiquité. Pharaons. Hors-série N°2 2020 Oracom.
17) Willaime V. Thèbes ; L’âme de l’Egypte pharaonique. Egypte ancienne N°36 2020.
18) Barrow R.J. Lawrence Alma-Tadema. Phaidon 2006.
19) Vernus P. Dictionnaire amoureux de l’Egypte pharaonique. Plon 2009.
20) Peltre Ch. Les Orientalistes. Hazan 2003.
21) Briend J. Joseph. Le monde de la Bible. foliohistoire Gallimard 1998.
22) Lemaire A. Les Hébreux en Egypte. Le monde de la Bible. foliohistoire Gallimard 1998.
23) Zivie A. Ramsès II et l’Exode : une idée reçue. Le monde de la Bible. foliohistoire Gallimard 1998.

Remerciements au Docteur Philippe Frisé, ophtalmologiste à Ploërmel pour sa documentation.




Monde numérique – deux visions complémentaires

A un an d’écart, deux livres ont fourni deux visions complémentaires, mais proches sur de nombreux aspects du monde numérique dans lequel nous vivons. La première, développée dans « Junk Tech », est celle de deux personnalités du monde des affaires et de la communication, la deuxième, développée dans « L’enfer numérique », est celle d’un journaliste d’investigation.

Deux types d’auteurs 

Junk Tech

Junk Tech est écrit Jean-Marc Bally, président d’une société internationale de capital-investissement, dont la fonction est d’évaluer la valeur potentielle de sociétés non cotées dans l’objectif d’y prendre une participation en capital pour financer leur démarrage, leur développement ou leur cession ou transmission. Il a pour co-auteur, Xavier Desmaison, président d’un groupe de conseil en stratégie de communication à forte dominante numérique et d’une association de dans la lutte contre les fausses nouvelles et théories du complot sur internet. C’est dire que l’association des deux auteurs permet une analyse de la communication des entreprises du numérique relativement à leur valeur de production effective.

Et ils commencent fort leur ouvrage en prenant comme modèle l’apport des entreprises du numérique à la gestion de la pandémie : « D’un côté des plateformes technologiques comme Amazon, Netflix ou Zoom ont vu leur modèle validé et leurs performances boostées dans la mesure où elles ont semblé répondre efficacement à un certain nombre d’attentes des individus connectés du XXIe siècle. Mais, d’un autre côté, on a pu observer à quel point les champions de la Silicon Valley et de l’économie 2.0 s’étaient révélés inopérants pour traiter des difficultés plus concrètes relatives à la sécurité, à la santé ou à la production industrielle de nos sociétés ». 

On aura compris par ces propos que si certaines entreprises numériques sont devenues des vedettes des marchés financiers c’est par une communication habile tendant à faire croire à beaucoup qu’elles apportent une solution technologique aux problèmes du monde. Ce livre décrypte le caractère fictif de ce discours.

L’enfer numérique

L’enfer numérique est écrit par Guillaume Piton, journaliste et réalisateur de documentaires dans les domaines économiques, politiques et environnementaux et à qui l’on doit déjà un livre de référence « La Guerre des métaux rares. La face cachée de la transition énergétique et numérique ». 

Dans L’enfer numérique, il fait œuvre de journaliste : il enquête sur le terrain, interroge et narre avec une vision typique de journaliste c’est-à-dire qu’il commence souvent par la description du lieu de l’enquête (la plupart des régions du monde), puis rend compte des divers points de vue des personnes interrogées. 

Son discours est simple : à l’heure où la défense de l’écologie et du climat est devenue une valeur dominante orientant les comportements et les pratiques, il est une pratique paradoxale, celle de l’utilisation grandissante du numérique alors que « l’industrie numérique consomme tant d’eau, de matériau et d’énergie que son empreinte est le triple de celle d’un pays comme la France ou l’Angleterre ». Une phrase résume son propos « la pollution digitale met la transition écologique en péril et sera l’un des grands défis des trente prochaines années ».

Si l’approche des auteurs est différente, elle repose sur au moins deux points communs : le discours manipulateur des entreprises du numérique et l’inconscience (entretenue ?), pour ne pas dire la bêtise des consommateurs des produits numériques.

Manipulation : tout ça pour quoi ?

Junk tech rappelle la double manipulation de ces entreprises. La première est celle de ses utilisateurs afin de récolter des informations personnelles valables, c’est-à-dire monnayables, en ayant recours à la psychologie sociale pour entretenir l’addiction à leurs produits. La deuxième est celle d’un discours promouvant « un monde meilleur » grâce à l’outil technologique pour résoudre les grands problèmes du monde, ce que l’on dénomme le « solutionnisme technologique » alors que ces entreprises n’ont rien bâti de fondamental si ce n’est d’avoir développé des ruptures de modèles économiques, c’est-à-dire de nouvelles façons de générer de l’argent à partir de métiers traditionnels.

Pour les auteurs, le succès de la Silicon Valley n’est pas une question de technologie ou de supériorité technologique, mais de marketing et de design de leurs produits ou de facilité d’utilisation de leurs plateformes. Une stratégie reposant sur un discours permettant d’attirer  et des capitaux et des utilisateurs rendus captifs afin e vendre leurs données.

L’enfer numérique rappelle quant à lui, que « Les grandes entreprises du Net veulent conserver cette esthétique de l’immatérialité… une manière pour elles de minimiser l’impact de leurs infrastructures sur l’environnement et les ressources naturelles ». En effet, qui sait ce que consomme en eau et électricité un centre de données ? C’est-à-dire ces unités physiques dénommées « nuage » ou Cloud pour entretenir une image d’immatérialité alors que pour ce service « il existerait aujourd’hui près de 3 millions de datacenters d’une surface de moins de 500 m2 dans le monde, 85 000 de dimensions intermédiaires et une petite dizaine de milliers dont la taille peut avoisiner l’Equinix AM4 (plusieurs milliers de mètres carrés). Et au cœur de cette Toile de béton et d’acier prospèrent plus de 500 datacenters dits hyperscale, souvent vastes comme un terrain de football ». 

Qui connaît la quantité de métaux rares que contient un téléphone portable, rendu volontairement rapidement obsolète ? 

Qui sait qu’un courriel génère 0,5 gramme voire 20 grammes de carbone si une pièce jointe lui est attachée alors que 319 milliards de courriels sont envoyés chaque jour dans le monde ? 

Qui connaît le bilan énergétique d’une vidéo visionnée en ligne ?…

Tout ça pour qui : des consommateurs « gâtés-pourris »

« Les utilisateurs se moquent de la façon dont le web fonctionne. Ce sont des enfants pourris-gâtés qui attendent qu’internet tourne toujours plus vite. Et au bout du compte, tout le monde se retrouve prisonnier de cette logique » selon un observateur interrogé dans « L’enfer numérique ». 

Junk tech va encore plus loin en évoquant le mythe de Narcisse : « En quête d’accomplissement psychique et de réalisation de soi, cette génération a développé des traits de personnalité narcissiques qui ont eu une influence directe sur les modes de consommation, la stratégie des marques, les critères de différentiation entre produits et services… une de facettes de la Junk tech : une façon de procurer un shoot d’estime de soi à des personnes qui y ont été biberonnées depuis la naissance et qui pensent manquer de reconnaissance ».

Synthèse

Deux livres à lire l’un après l’autre, riches d’enseignements méconnus sur le monde numérique face à l’effet anesthésiant des informations grand public. 

Et, si dans cette rubrique, n’ont été mentionnés que les côtés obscurs du monde numérique et de ses consommateurs décrits dans ces ouvrages, sachez qu’ils contiennent aussi plusieurs données sur leurs côtés positifs et qu’ils suscitent des réflexions voire font des propositions pour une utilisation plus raisonnable des outils de ce nouveau monde, celui d’aujourd’hui. 

En savoir plus…

Junk Tech

Comment la Silicon Valley a gagné la guerre du marketing

  • Auteurs : Jean-Marc Bally et Xavier Desmaison
  • Éditeur : Hermann
  • Parution : Novembre 2020
  • Pagination : 140 pages
  • Format broché : 14,00 euros
  • Format kindle : 8,99 euros

L’enfer numérique

Voyage au bout d’un like

  • Auteur : Guillaume Pitron
  • Editeur : Les liens qui libèrent
  • Parution : Septembre 2021
  • Pagination : 352 pages
  • Format broché : 21,00 euros
  • Format e-book : 15,99 euros




Baisse de la prescription d’antibiotiques en 2020 : l’effet Covid

(Medscape – Stéphanie Lavaud) En 2020, une baisse de 17 % de la consommation d’antibiotiques, exprimée en nombre de doses définies journalières (DDJ), a été observée et une baisse de 18 % en nombre de prescriptions par rapport à ce qui était attendu pour 2020, selon une étude publiée dans le BEH [1]. Un effet à attribuer probablement aux mesures d’hygiène renforcées à la distanciation sociale – confinement inclus – mises en œuvre pendant la période Covid, et à la baisse du nombre de consultations médicales et donc des prescriptions. A moins que cela ne traduise un changement durable des comportements des patients et des médecins.

Le Covid-19 fait mieux que plans et programmes d’action

Alors que la consommation d’antibiotiques fait depuis 20 ans l’objet d’une surveillance systématique dans l’ensemble des pays de l’Union européenne, la France fait régulièrement office de mauvais élève… [Lire la suite]




5e vague, pathologies hivernales : les soignants, épuisés, préparent une grève pour le 4 décembre

(Medscape – Jean-Bernard Gervais) C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase : le 17 novembre dernier, « l’ensemble des professionnels de santé reçoit un message glaçant de la part du ministère, un « DGS-Urgent », comme le résument les organisations syndicales APH, Jeunes medecins, Isni, dans un communiqué commun[1].

Ce message de la DGOS dresse un état des lieux inquiétant de l’état des ressources humaines à l’hôpital : « Les difficultés à remplir les tableaux de garde ou à maintenir une offre de soins complète sont récurrentes depuis plusieurs années pendant les mois d’hiver et d’été. Ces difficultés sont rencontrées dès cet automne dans les établissements du fait des vagues successives de l’épidémie Covid-19, d’une recrudescence de l’épidémie Covid-19 ces dernières semaines et d’une circulation active… [Lire la suite]