Réadaptation cardiaque : de multiples façons de la pratiquer

(Medscape – Marine Cygler) Centrale dans le traitement des coronariens, la réadaptation cardiaque est une recommandation de grade IA. De nombreuses méta-analyses l’ont démontré : la réadaptation cardiaque réduit la mortalité d’environ 25 %, la morbidité d’environ 20 % et améliore la qualité de vie. Pourtant bien moins de la moitié des patients victimes d’un infarctus bénéficie aujourd’hui d’un programme de réadaptation cardiaque. « Situation inacceptable » selon les mots de Jean-Christophe Blanchard, cardiologue à Paris et vice-président du Groupe Exercice Réadaptation Sport Prévention (GERSP) de la Société française de cardiologie. Alors que faire ?… [Lire la suite]




Covid19 : hausse des cas dans certains pays, levée des restrictions dans d’autres, 13 nouveaux cas parmi le personnel des JO…

(Medscape – Rédaction) « Les conditions sont réunies pour l’apparition de nouveaux variants du SRAS-CoV-2, et il est dangereux de supposer que la pandémie approche de sa fin »a averti lundi le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus.

BA.2, un sous-variant hautement transmissible d’Omicron, a été retrouvé dans au moins 40 pays mercredi 26 janvier, selon la plateforme mondiale de partage de données sur le coronavirus GISAID. Toutefois, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’a pas encore qualifié BA.2 de « variant préoccupant »… [Lire la suite]




Médicaments : la HAS alerte sur les erreurs de calcul de doses

(Medscape – Fanny Le Brun) Dans un nouveau « Flash sécurité patient », la Haute autorité de santé (HAS) souhaite alerter sur les erreurs de calcul de dose de médicaments, troisième cause d’évènements indésirables graves associés aux soins (EIGS) déclarés [1].

Les erreurs de doses sont les erreurs médicamenteuses les plus fréquentes 

Les évènements indésirables liés aux médicaments représentent la troisième cause d’évènements indésirables graves associés aux soins (EIGS) déclarés. Parmi ces erreurs médicamenteuses, les erreurs de doses constituent le type d’erreur le plus déclaré dans le rapport annuel relatif aux EIGS (n=169/362), sachant qu’elles sont le plus souvent liées à un calcul de dose incorrect (n=80/169) pouvant concerner… [Lire la suite]




Les autoanticorps sont l’élément le plus prédictif d’un Covid long

(Medscape – Diana Swift) Une plongée dans les eaux profondes de la biologie moléculaire chez des patients atteints de Covid-19 qui ont été suivis 2 à 3 mois révèle que la présence d’autoanticorps dans le sang périphérique lors du diagnostic initial de la maladie est l’élément le plus prédictif d’un Covid long.

Les autres éléments prédictifs précoces de symptômes persistants du Covid – que les chercheurs ont appelés séquelles post-aiguës – sont le diabète de type 2, l’ARNémie du SARS-CoV-2* et la virémie du virus d’Epstein-Barr (EBV), indiquent le Pr Yapeng Su de l’Institut de biologie des systèmes (ISB) à Seattle, et ses collègues dans la prestigieuse revue Cell … [Lire la suite]




« A l’hôpital, il est urgent d’envoyer un signal positif aux soignants »

(Medscape – Christophe Gattuso) Il est désormais l’un des principaux porte-voix des médecins de l’hôpital public. Elu président de la Conférence nationale des CME de CHU, le Pr Rémi Salomon fixe ses priorités pour préserver les établissements publics essorés par des crises sanitaire et sociale. Le pédiatre de Necker a pour priorité d’améliorer rapidement les conditions de travail pour rendre plus attractifs les métiers du soin. Entretien… [Lire la suite]




Télésurveillance médicale du patient insuffisant cardiaque chronique

Adopté par la Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé le 18 janvier dernier, vous pouvez télécharger le référentiel des fonctions et organisations des soins pour les solutions de télésurveillance médicale du patient insuffisant cardiaque chronique ici




La Haute autorité de santé prépare la généralisation du remboursement de la télésurveillance médicale

(L’Usine Digitale – Alice Vitard) La Haute autorité de santé (HAS) a publié le jeudi 27 janvier quatre référentiels relatifs à la télésurveillance médicale. Ils ont été rédigés en concertation avec des organisations professionnelles médicales et paramédicales, des associations de patients, des organisations syndicales représentant les industriels et les prestataires de services et distributeurs de matériel… [Lire la suite]




Neuralink prépare des essais cliniques sur l’homme pour 2022

(Siècle Digital – Valentin Cimino) Après avoir effectué de premiers essais sur des singes et des cochons, Neuralink veut passer à l’étape ultime : réaliser l’implantation de puces dans le cerveau humain. Des implants qui, selon Musk, pourraient par exemple permettre aux personnes paralysées de marcher. Le fondateur de Neuralink a précisé que cette étape serait franchie dans le courant de l’année 2022… [Lire la suite]




Health Data Hub : la question de l’hébergement repoussée « après la présidentielle »

(TICpharma – Léo Caravagna, Wassinia Zirar) – Le secrétaire d’Etat chargé de la transition numérique et des communications électroniques, Cédric O, a déclaré le 20 janvier lors d’un échange avec la presse à Bercy que la question de l’hébergement du Health Data Hub (HDH), confié à Microsoft Azure, ne pas sera traitée « avant la présidentielle », a rapporté à TICpharma son cabinet… [Lire la suite]




Décès d’un patient : la souffrance des cardiologues est sous-estimée

(Medscape – Catherine Moréas) Comment les médecins ressentent-ils le décès de leurs patients ? La question n’avait jamais été posée aux praticiens en charge de malades cardiaques, comme s’il était évident que la mort fasse partie de leur métier. Et pourtant une enquête nationale (voir encadré), dont les résultats ont été dévoilés le 14 janvier à Paris lors des 34ème Journées européennes de la Société française de cardiologie , montre tout le contraire. Il est temps de « briser le tabou de la mort et de son impact sur les soignants », estime le Pr Thibaud Damy, cardiologue au CHU Henri-Mondor (Créteil), l’un des promoteurs de cette étude. Il avait été interviewé par Medscape l’an passé pour expliquer le pourquoi de cette enquête. (Lire Pour que la souffrance liée au décès des patients ne soit plus un tabou : enquête auprès des cardiologues.)… [Lire la suite]




Pass vaccinal : calendrier des doses de rappel pour en bénéficier

(Medscape – Serge Cannasse) Depuis le 15 janvier 2022, toutes les personnes de plus de 18 ans et un mois doivent avoir fait une dose de rappel dans les temps pour conserver un certificat de vaccination valide pour leur pass sanitaire, devenu vaccinal. Le ministère des solidarités et de la santé en a précisé les modalités pratiques [1].

Le pass sanitaire consistait en la présentation numérique ou papier d’une de ces quatre preuves : un certificat de vaccination, un certificat de rétablissement, un certificat de contre-indication, une preuve de test négatif datant de moins de 24 heures. Avec le pass vaccinal, cette dernière preuve n’est plus valable… [Lire la suite]




ECG : palpitations et dyspnée aux urgences

Quiz ECG du mois de janvier 2022

(Medscape – Dr Philip Podrid) Un patient de 67 ans, aux antécédents d’hypertension et d’insuffisance mitrale modérée, consulte aux urgences pour palpitations intermittentes et dyspnée. Il prend comme traitement un bêtabloquant et de l’hydrochlorothiazide. Son examen clinique note un pouls lent et un souffle holosystolique… [Lire la suite]




Covid-19 : un candidat-vaccin nasal français à l’essai fin 2022

(Medscape – Anne-Gaëlle Moulun) L’équipe de recherche BioMAP de l’UMR INRAE – Université de Tours – Infectiologie et Santé Publique a développé un candidat-vaccin protéique contre le virus du Covid-19. La spécificité de ce vaccin, c’est son mode d’administration, par instillation nasale. Cela permet de stimuler à la fois le système immunitaire circulant, comme les vaccins intra-musculaires classiques, mais aussi le système immunitaire des muqueuses… [Lire la suite]




Paxlovid® : 1er antiviral anti-SARS-CoV-2 disponible en ville

(Medscape – Fanny Le Brun) La Haute autorité de santé (HAS) autorise l’accès précoce à Paxlovid® (nirmatrelvir/ritonavir), un antiviral mis au point par le laboratoire Pfizer, en traitement curatif en cas d’infection par le SARS-CoV-2.

Un antiviral par voie orale accessible en ville

Alors que trois traitements anti-Covid-19 par anticorps monoclonaux sont déjà disponibles en France (Ronapreve®, Evusheld® et Xevudy®), Paxlovid® est le premier antiviral anti-SARS-CoV-2 à obtenir une autorisation d’accès précoce. Il agit en ciblant et en inhibant la protéase 3C-like, une enzyme nécessaire à la réplication du SARS-CoV-2… [Lire la suite]




Vaccins anti-Covid : un sur-risque cardiovasculaire avec les vaccins à adénovirus

(Medscape – Aude Lecrubier) Suite à la déclaration de cas d’HTA et d’événements cardiovasculaires après vaccination contre le Covid-19, une vaste étude de pharmaco-épidémiologie, EPI-PHARE, a été menée pour évaluer le risque cardiovasculaire associé aux vaccins contre l’infection au SARS-CoV-2.

Il en ressort que chez les adultes de 18 à 74 ans, dans les 3 semaines suivant l’injection, les vaccins de Moderna et de Pfizer ne sont pas associés à un sur-risque d’événements cardiovasculaires graves (hors myocardite et péricardite) contrairement aux vaccins à adénovirus (Vaxzevria et CovidJanssen)… [Lire la suite]




Déserts médicaux : les propositions de la DREES

« Les mesures isolées et coercitives ne suffisent pas à attirer ou retenir les médecins »

Dans une étude rendue publique en décembre, la Drees conclut que les mesures incitatives ou coercitives sont insuffisantes pour attirer ou retenir les médecins dans les zones sous-médicalisées. D’autres leviers doivent être mobilisés en parallèle.

L’étude de la DREES repose sur une analyse de la littérature internationale et des stratégies déployées pour lutter contre les difficultés d’accès aux soins primaires.

Les pays ont recours à quatre types d’action :

  • les incitations financières,
  • la formation initiale,
  • la régulation et les contraintes à l’installation
  • le soutien professionnel et personnel.

La littérature montre que les mesures isolées ont une efficacité limitée. Par exemple les avantages financiers ne suffisent pas à attirer ou retenir des médecins dans des zones sous-médicalisées. A contrario, l’origine des médecins ressort dans tous les pays comme un facteur important dans les choix d’exercice et de carrière, ainsi que le lien avec le territoire concerné et son offre de services éducatifs, culturels et récréatifs.

De même, l’expérience internationale montre l’importance de la promotion d’organisations collectives de professionnels autour d’un projet de santé motivant, l’aide au remplacement, la mise en place de système de tutorat, des dispositifs de coaching ou d’aménagement du travail, un soutien à la famille, etc.

Plusieurs pays mettent donc en place des stratégies plus globales et des politiques d’ensemble combinant différents leviers et adaptées dans le temps.

Les suggestions de la DRESS
La DREES suggère donc en conclusion quelques améliorations aux dispositifs existant en France, à commencer par une diversification de l’origine territoriale et sociale des étudiants en médecine « pour équilibrer à terme leur répartition sur les territoires », et la délocalisation plus franche des lieux de formation. Par ailleurs, « l’effort pour proposer des conditions de vie et de travail épanouissantes pourrait être accru », développe ensuite la DREES, qui suggère de faciliter la création des structures d’exercice collectif et d’accroître l’accompagnement des professionnels sur le terrain, « par des mesures de soutien visant à améliorer leur cadre de vie et de travail ».

Ce qu’en pense le SNC
Concernant les cardiologues, la densité des cardiologues pour 100 000 habitants en 2021 allait de 2,5 cardiologues en Haute-Loire à 10 cardiologues en Moselle ou dans le Gard.
Des régions comme la Bourgogne-Franche-Comté, la Bretagne, les DOM ou les Pays de la Loire sont en situation de pénurie.
La chute de la démographie médicale combinée à une augmentation constante du nombre des patients nécessite de déployer de nouvelles solutions pour assurer la prise en charge de tous les patients ayant besoin d’un suivi en cardiologie.

Consultez le rapport de la DREES


Visualisez le rapport au format pdf




Les épreuves d’effort en cabinet

Vous voulez tout savoir en moins de 3 minutes sur la réalisation des épreuves d’effort en cabinet ? Cédric Gautier, cardiologue libéral et conseil auprès de la MACSF, nous explique les deux conditions pour faire des tests d’effort au cabinet.
Le SNC vous offre cette vidéo exclusive en partenariat avec la MACSF.
A regarder dès maintenant !


Au sommaire

Quelle est la sinistralité des tests à l’effort ?
Quelles ont été les adaptations des recommandations faites par la SFC en 2018 ?
Quelles sont les recommandations du cardiologue conseil ?

en partenariat avec




Health Data Hub: la question de l’hébergement repoussée « après la présidentielle »

(TICpharma – Léo Caravagna, Wassinia Zirar) – Le secrétaire d’Etat chargé de la transition numérique et des communications électroniques, Cédric O, a déclaré le 20 janvier lors d’un échange avec la presse à Bercy que la question de l’hébergement du Health Data Hub (HDH), confié à Microsoft Azure, ne pas sera traitée « avant la présidentielle », a rapporté à TICpharma son cabinet… [Lire la suite]




Rapports sexuels et mort subite cardiaque chez les jeunes

(Medscape – Dr Sheena Meredith) Les rapports sexuels sont reconnus étant un acte pouvant précipiter – même rarement – la mort subite cardiaque (MSC), et une étude médico-légale des autopsies après une mort naturelle estiment que 0,2% des décès étaient associés à une activité sexuelle. La perception qui prévaut est qu’il s’agit d’un problème touchant principalement les hommes d’âge mûr. Cependant, une nouvelle étude réalisée chez des personnes relativement jeunes et publiée dans une lettre de recherche dans le JAMA Cardiology suggère que le phénomène, bien qu’encore rare, pourrait affecter les personnes plus jeunes ainsi que les femmes, davantage que ce que l’on ne pensait [1]… [Lire la suite]




Prescription des hypolipémiants anti-PCSK9 evolocumab et alirocumab: mode d’emploi

(Medscape – Vincent Richeux) Pour maîtriser les dépenses de l’assurance maladie et limiter les mésusages, les hypolipémiants anti-PCSK9 alirocumab (Praluent®) et evolocumab (Repatha®) sont désormais soumis à une demande d’accord préalable (DAP). Les indications remboursables étant restreintes par rapport à celles de l’autorisation de mise sur le marché (AMM), une session des Journées Européennes de la Société Française de Cardiologie (JESFC 2022) a fait le point, notamment sur la démarche à suivre pour éviter un refus de prise en charge pour les patients éligibles[1][Lire la suite]




Sécurité des vaccins anti-Covid-19 : les dernières infos communiquées par l’EMA

(Medscape – Aude Lecrubier) Deux communiqués publiés à quelques jours d’intervalle par l’agence européenne du médicament (EMA) apportent de nouvelles informations sur la sécurité des vaccins contre le Covid[1,2]. Le premier confirme que les vaccins à ARNm n’induisent pas de complications obstétricales chez les femmes enceintes et leurs bébés. L’autre recommande que la myélite transverse soit ajoutée à la notice des vaccins Vaxzevria et Janssen comme effet indésirable très rare… [Lire la suite]




Vaccins et traitements anti-Covid : le BMJ veut la transparence sur les données cliniques

(Medscape – Aude Lecrubier) Dans un éditorial[1], le British Medical Journal appelle à une sorte de « réveil collectif » en dénonçant l’absence d’accessibilité publique aux données brutes des essais cliniques sur les vaccins et les traitements contre le Covid-19 alors que ces derniers sont vendus et utilisés massivement à l’échelle mondiale.

« La transparence est la clé pour instaurer la confiance et un moyen important de répondre aux questions légitimes des gens sur l’efficacité et la sécurité des vaccins et des traitements […]. Nous avons des publications mais pas d’accès aux données sous-jacentes […]. C’est inquiétant pour les participants aux essais, les chercheurs, les cliniciens, les éditeurs de revues et le public… [Lire la suite]




Pass vaccinal, rappel pour les 12-17 ans et calendrier de levée des restrictions : les annonces de Jean Castex

(Medscape – Anne-Gaëlle Moulun) A la suite du Conseil de défense qui s’est tenu jeudi 20 janvier, le Premier ministre Jean Castex a présenté un calendrier de levée des restrictions. Deux étapes sont prévues, les 2 et 16 février, tandis que le pass vaccinal doit entrer en vigueur lundi 24 janvier.

Vague Delta en net reflux

« La France est frappée depuis deux mois par une vague exceptionnelle, avec deux variants qui se sont additionnés, le variant Delta et le variant Omicron », a déclaré le Premier ministre Jean Castex, lors d’une conférence de presse aux côtés d’Olivier Véran… [Lire la suite]




La vaccination contre la grippe prolongée jusqu’au 28 février 2022

(Medscape – Fanny Le Brun) Depuis le début de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière, en octobre dernier, près de 12 millions de personnes ont été vaccinées mais la couverture vaccinale des personnes à risque est encore insuffisante. Il existe une importante marge de progression pour limiter l’impact de l’épidémie de grippe, d’autant plus que la circulation grippale, qui concernait initialement essentiellement les enfants, progresse désormais chez les adultes, notamment les 65 ans et plus. La campagne de vaccination a donc été prolongée, comme l’indique un DGS Urgent… [Lire la suite]




Paxlovid, la pilule anti-Covid-19 de Pfizer, autorisé par la Haute Autorité de santé

(Le Monde – AFP) La Haute Autorité de santé (HAS) a autorisé, vendredi 21 janvier, l’utilisation de l’antiviral Paxlovid du laboratoire Pfizer comme traitement curatif contre le Covid-19. Le Paxlovid est le premier antiviral anti-Covid à obtenir une autorisation d’accès précoce… [Lire la suite]




Greffe d’un cœur de porc chez un patient : ce que pourraient changer les xénotransplantation

(The Conversation – Patrick Nataf) Le 10 janvier 2022, un communiqué de presse de l’École de médecine de l’Université du Maryland (États-Unis) annonçait qu’un patient avait été opéré trois jours plus tôt pour recevoir un cœur de cochon génétiquement modifié. Âgé de 57 ans et atteint d’une pathologie cardiaque en phase terminale, David Bennett Sr n’était pas éligible à une greffe classique. Il est devenu le premier être humain dont la vie pourrait avoir été sauvée grâce à une « xénotransplantation », autrement dit par la greffe d’un organe provenant d’un être vivant appartenant à une autre espèce. Professeur à l’Université de Paris et chef du service de chirurgie cardiaque à l’hôpital Bichat (AP-HP), Patrick Nataf revient sur les implications de cette prouesse technologique… [Lire la suite]




Health Data Hub : un “manque total de confiance et de transparence” vis-à-vis de Microsoft Azure (conseil de la Cnam)

(TicPharma – Wassinia Zirar, Léo Caravagna) La mission « données de santé » de la Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnam) « dénonce le manque total de confiance et de transparence vis-à-vis d’un acteur américain pour héberger » les données du Health Data Hub, apprend-on dans un courrier du président du conseil de la Cnam, Fabrice Gombert, adressé au ministre délégué auprès du ministre de l’économie chargé des comptes publics, Olivier Dussopt, dont TICpharma a obtenu copie… [Lire la suite]




5e vague de l’épidémie Covid : sommes-nous proches du pic ?

(Medscape – Anne-Gaëlle Moulun) Alors que 464 769 nouveaux cas de Covid ont été comptabilisés le 18 janvier par Santé publique France, la 5e vague de l’épidémie semble avoir atteint un pic entre le 14 et le 16 janvier. Le Dr Benjamin Davido, infectiologue à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches fait le point pour Medscape sur la progression de l’épidémie, tandis que le Dr Romain Hernu, chef de service aux urgences à l’hôpital de la Croix-Rousse à Lyon partage ses observations de terrain… [Lire la suite]




La lamotrigine liée à un risque de mortalité plus bas dans l’épilepsie post-AVC

(Medscape – Batya Swift Yasgur) Parmi les médicaments antiépileptiques (ASM) utilisés en monothérapie dans l’épilepsie post-AVC, la lamotrigine est associée au risque de mortalité le plus faible et l’acide valproïque est associé au risque le plus élevé, suggèrent de nouvelles recherches.

Les enquêteurs ont évalué plus de 2500 patients, dont la plupart avait plus de 70 ans, en utilisant la carbamazépine comme comparateur.

Les résultats ont montré que l’acide valproïque, la phénytoïne et l’oxcarbazépine… [Lire la suite]




Les labos français veulent devenir N°1 de l’accès aux médicaments innovants en Europe

(Medscape – Christophe Gattuso ) A trois mois du scrutin, le LEEM a présenté jeudi 13 janvier, à l’occasion de sa traditionnelle conférence de presse de vœux, une plateforme de vingt-sept propositions à destination des candidats à l’élection présidentielle. Tirant un bilan positif du rôle de l’industrie pharmaceutique française pendant la pandémie, notamment capable de multiplier par 6 en moins de deux ans ses capacités de production de vaccins anti-Covid – l’image des labos étant sortie renforcée de la crise selon une récente enquête Ipsos le LEEM entend pousser son avantage… [Lire la suite]




La région Occitanie

La région Occitanie est née de la fusion entre les deux anciennes régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, qui étaient déjà très grandes. Rencontre avec Yves-Michel Flores, président de l’antenne SNC en Occitanie.

Principaux chiffres-clés de la région Occitanie
Cardiologues : 595 cardiologues libéraux en 2020 (voir ici), soit une densité de 10,10 cardiologues pour 100 000 habitants (voir ici). Le SNC compte une centaine de cotisants, dans la moyenne nationale.

Epidémiologie des maladies cardiovasculaires (voir tableau ici) : 14 150 décès chaque année et de près de 40 000 nouvelles admissions en ALD. En 2013, plus de 316 000 patients étaient en ALD pour une MCV.

Défis et enjeux de la région
Occitanie comporte une offre en cardiologie très variée avec à la fois de très gros pôles réalisant une activité interventionnelle majeure, à Toulouse, à Montpellier, mais aussi à Tarbes, Albi, Rodez, Perpignan, Nîmes. On compte aussi de très nombreux cabinets, avec de plus en plus de regroupements mais aussi, encore, un certain nombre de collègues qui exercent seuls. L’enjeu pour nous est d’accompagner chacun en fonction de son activité et de ses besoins, avec comme ambition que chacun puisse, en optimisant l’organisation pratique du cabinet, se consacrer toujours davantage à notre cœur de métier qui est de nous occuper de nos patients.

L’autre enjeu pour nous est de représenter l’ensemble des cardiologues libéraux auprès des tutelles, entre autres, et ce quel que soit leur type d’activité.

Nos projets pour 2022
Après les deux années compliquées que nous avons connues, le bureau va reprendre contact avec l’ensemble des cardiologues en allant sur le terrain et en organisant des rencontres pour leur parler de nos actions. Nous allons notamment présenter la plateforme « Cardiolink » que le SNC a développée pour faciliter la mise en relation entre cardiologues jeunes et moins jeunes, mais aussi de tous les services proposés par le syndicat.

Par ailleurs, trois Groupes d’Analyse des Pratiques (GAP) se montent sur la région pour développer le partage d’expérience et l’évaluation des pratiques. Cela fait partie des actions menées avec l’UFCV / FormatCœur dont les formations permettent de valider le DPC.

Pour en savoir plus sur le SNC en région Occitanie
Rendez-vous dans le prochain numéro de la revue Le Cardiologue ou contactez Yves-Michel Flores au 06 03 25 09 36.




Comment le SARS-CoV-2 peut évoluer en variant préoccupant chez un individu immunodéprimé

(Le Monde – Marc Gozlan) C’est l’histoire d’une femme sud-africaine d’une trentaine d’années, atteinte du sida. Elle est admise en septembre 2020 dans un hôpital de Durban pour des symptômes qui ont débuté douze jours auparavant. Cette patiente présente une gêne respiratoire, un mal de gorge, de la toux. Le test RT-PCR pour le SARS-CoV-2 effectué sur le prélèvement nasopharyngé est positif. La patiente est hospitalisée en unité Covid où elle reçoit de l’oxygène via un masque facial ainsi qu’un traitement par corticoïdes (six jours de dexaméthasone). La sortie de l’hôpital a lieu neuf jours plus tard… [Lire la suite]




COVID : 98% des adolescents américains en soins intensifs n’étaient pas vaccinés, selon une étude du NEJM

(Medscape – Ralph Ellis) Selon une nouvelle étude américaine publiée dans le New England Journal of Medicine [1], presque tous les adolescents admis en soins intensifs à cause du Covid-19 n’étaient pas vaccinés.

Deux doses du vaccin « se sont avérées très efficaces contre l’hospitalisation liée au Covid-19 et l’admission en soins intensifs ou les besoins en assistance respiratoire », indiquent les auteurs… [Lire la suite]




Péricardites : de l’urgence hospitalière au casse-tête en ville

(Medscape – Jean-Pierre Usdin) Lors des Journées européennes de la Société Française de Cardiologie (JESFC), une session très animée et documentée a fait le point sur la prise en charge des différentes formes évolutives des péricardites, parfois urgence hospitalière, souvent casse-tête en ville[1].

L’urgence vitale : la tamponnade cardiaque !

Le Dr Nabil Bouali (Poitiers, La Rochelle) a ouvert la session avec la complication majeure vitale des péricardites : la tamponnade. « Ce n’est pas le volume de l’épanchement, c’est sa tolérance liée à la rapidité de constitution : son retentissement clinique et échographique qui caractérisent la tamponnade », a-t-il expliqué… [Lire la suite]




Problématique de la cotation des échographies aux urgences

La trêve des confiseurs n’est traditionnellement pas une pause réglementaire. Le millésime 2021 n’a pas dérogé à la règle avec la publication, le 27 décembre dernier, de l’arrêté portant modification aux modalités de financement dans les Services d’Accueil des Urgences (SAU).

En guise d’étrennes, nombreux sont les cardiologues intervenant dans les 120 structures d’urgences privées qui ont découvert le 2 janvier qu’il n’était plus possible de facturer autre chose qu’un simple avis de spécialiste, appelé SAS, à 25 euros, pour les patients qui ne restaient pas hospitalisés. Impossible par exemple de coter une échocardiographie !

Nous avons pu rapidement obtenir des éclaircissements auprès de la DGOS. Pour faire simple :

–  Si l’état du patient justifie au-delà du simple avis de spécialiste, un examen complémentaire discriminant pour sa prise en charge et son orientation (par exemple une échocardiographie), il remplit alors les critères d’admission en Unité d’Hospitalisation Courte Durée (UHCD) qui sont, pour rappel :

– pathologie potentiellement évolutive et susceptible d’aggravation ou dont le diagnostic reste incertain ;

– nécessité d’une surveillance médicale et un environnement paramédical qui ne peuvent être délivrés que dans le cadre d’une hospitalisation,

– nécessité de réalisation dexamens complémentaires ou d’actes thérapeutiques.

Dans ce cadre la facturation des actes NGAP et CCAM restent possible.

En pratique, Il faut donc dans chaque structure se rapprocher des médecins urgentistes et des services de facturation des établissements pour valider ces processus.

Si un examen complémentaire non urgent est nécessaire, le patient aura son rendez-vous en externe (en respectant théoriquement l’absence de dépassements d’honoraires puisqu’il s’agit alors de soins consécutifs à un passage aux urgences, [Art. L6112-5 du code de la santé publique]). Si le cardiologue a examiné physiquement le patient dans le service d’Urgences, il recevra le forfait SAS de 25 euros.

Tout ceci est difficilement acceptable, contre productif et chronophage, mais rentre dans une réforme globale et complexe du financement des urgences négociée par les urgentistes et les établissement privés.

Vincent Pradeau
Secrétaire Général du SNC

Nous sommes à votre écoute
Nous continuerons à suivre et à agir sur ce dossier, et restons à votre écoute en cas de difficultés que vous pouvez nous faire remonter.


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Sclérosants veineux : comment réduire les risques cardiovasculaires ?

(Medscape – Fanny Le Brun) Les sclérosants veineux utilisés pour éviter l’aggravation des varices et de la maladie veineuse chronique sont associés à des risques d’événements thromboemboliques veineux et de troubles du rythme cardiaque pouvant être fatals. C’est pourquoi certains de ces médicaments (Aetoxisclerol®, Fibrovein®) sont contre-indiqués chez les personnes ayant des antécédents d’épisodes (ou maladies) thromboemboliques et l’information sur ces risques a été renforcée… [Lire la suite]




« Deux variants peuvent se retrouver dans une même cellule… » : avec quels risques ?

(The Conversation – Samuel Alizon) Joue-t-on à se faire peur avec les variants ? L’annonce d’une fusion entre Delta et Omicron sous une forme « Deltacron » a fait beaucoup parler… Directeur de Recherche au CNRS au laboratoire « Maladies Infectieuses et Vecteurs : Écologie, Génétique, Évolution et Contrôle » et à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), Samuel Alizon fait la part des choses sur les différents phénomènes et idées reçues qui entourent l’apparition des variants. Ce dont il faut se méfier… ou pas… [Lire la suite]




Première mondiale : xénogreffe d’un cœur de cochon

(Medscape – Marine Cygler) Et de deux. Trois mois et demi après la première xénotransplantation d’un rein de porc chez une patiente en état de mort cérébrale, l’école de médecine de l’université du Maryland (Baltimore, Etats-Unis) a annoncé lundi 10 janvier qu’un cœur de cochon génétiquement modifié avait été transplanté avec succès chez un homme de 57 ans.

Trois jours après l’intervention, il se portait bien.« Cette transplantation d’organe démontre pour la première fois qu’un cœur issu d’un animal génétiquement modifié peut fonctionner comme un cœur humain sans rejet immédiat par l’organisme receveur », se sont enthousiasmés les chirurgiens américains qui ont réalisé la prouesse… [Lire la suite]




Vouloir attraper le Covid « volontairement », une mauvaise idée ?

(Medscape – Kathleen Doheny) Alors que le nombre d’infections Covid-19 bat chaque jour de nouveaux records aux Etats-Unis mais aussi en France – en grande partie dû à Omicron –, des voix se font de plus en plus entendre du côté des scientifiques et sur les réseaux sociaux pour affirmer qu’être infecté sera relativement inévitable pour beaucoup. D’où l’idée pour certains de chercher à se faire contaminer délibérément. Une mauvaise idée, selon des chercheurs américains en santé publique… [Lire la suite]




Covid-19 : Novavax, une nouvelle alternative aux vaccins à ARNm

(Medscape – Fanny Le Brun) La Haute autorité de santé (HAS) maintient sa recommandation de privilégier les vaccins à ARNm en primovaccination et en rappel contre le Covid-19. Toutefois, elle propose aujourd’hui une nouvelle alternative efficace pour les personnes réticentes à ce type de vaccin et pour celles qui ne peuvent en bénéficier pour cause de contre-indication ou d’évènement indésirable grave après une première injection : le vaccin Nuvaxovid® de Novavax. Par ailleurs, le vaccin Covid-19 Janssen® de Janssen peut lui aussi être utilisé… [Lire la suite]




Omicron : les problèmes que pose un variant trois fois moins sévère, mais deux fois plus transmissible

(The Conversation – Pascal Crépey) Identifié pour la première fois au Botswana et en Afrique du Sud en novembre 2021, le variant Omicron s’est rapidement propagé partout sur la planète. S’il semble entraîner moins de formes sévères que les précédents variants du SARS-CoV-2, il est beaucoup plus transmissible, ce qui fait peser un risque important sur les hôpitaux. Épidémiologiste et biostatisticien à l’École des Hautes Études en Santé Publique, Pascal Crépey nous explique pourquoi, et fait le point sur la situation française… [Lire la suite]




Des investissements massifs et de nouveaux services : Doctolib présente ses perspectives pour 2022

(TICsanté – Wassinio Zirar) Le spécialiste de la gestion de rendez-vous médicaux Doctolib a dévoilé le 10 janvier sa feuille de route pour 2022, qui comprend un investissement de 300 millions d’euros, des recrutements et le lancement de nouveaux services pour les professionnels à l’hôpital et en ville dont l’outil de coordination “Doctolib Team”… [lire la suite]




Les lymphocytes T produits au cours du rhume banal pourraient aider à protéger contre le Covid

(Medscape – Peter Russell) Des scientifiques anglais ont affirmé avoir établi les premières preuves du rôle important des lymphocytes T issus de la réponse immunitaire croisée avec des coronavirus du rhume banal contre le SARS-CoV-2 [1]. Une telle protection avait été suspectée précédemment, mais jamais associée à un résultat après exposition au SARS-CoV-2.

Les chercheurs anglais considèrent que leurs travaux pourraient aider à formuler un vaccin universel de seconde génération pour combattre les nouveaux variants du virus… [Lire la suite]




Covid-19 : vaccination obligatoire en Italie à partir de 50 ans, en discussion en Allemagne, taxe pour les non-vaccinés au Québec

(Medscape – Rédaction) En raison de l’évolution de la pandémie COVID-19, nous vous proposons chaque semaine une sélection d’actualités internationales couvertes par nos équipes éditoriales locales*.

EUROPE

Alors que le ministre de la santé Olivier Véran a annoncé avoir été testé positif au Covid avec des symptômes légers jeudi 13 janvier, la France bat des nouveaux records en termes de nombre de cas. Les experts estiment toutefois que le pic de la vague pourrait être atteint très rapidement; s’il n’a pas déjà été atteint… [Lire la suite]




Quand partager les données issues des essais cliniques permet de mieux soigner les patients

(The Conversation – Claude Pellen, Florian Naudet) Dans le domaine de la santé, les essais cliniques sont nécessaires afin d’évaluer l’intérêt des nouveaux traitements et ainsi de justifier leur commercialisation et leur utilisation à grande échelle.

Un essai clinique débute principalement par la rédaction d’un protocole et la réalisation de démarches réglementaires. Des patients sont ensuite recrutés pour y participer, et leurs caractéristiques telles que leur âge, leur sexe, et les données de santé relatives à l’essai sont collectées et enregistrées pour constituer une base de données. C’est à partir de cette base de données… [Lire la suite]




Hôpitaux : l’évolution des capacités en lits de soins

(Statista – Tristan Gaudiaut) La pandémie de coronavirus a imposé un lourd fardeau à certains des systèmes hospitaliers les plus avancés au monde. En Europe, plusieurs pays ont été confrontés à une saturation des unités de soins dans leurs centres hospitaliers, faisant émerger des questions sur les capacités à maintenir afin de pouvoir faire face à des situations sanitaires exceptionnelles.

Comme le montre les dernières données disponibles de l’OCDE, le nombre de lits de soins curatifs disponibles par habitant varie sensiblement d’un pays européen à l’autre, et on remarque qu’il est en baisse dans l’ensemble des pays étudiés ces vingt dernières années… [Lire la suite]

Infographie: Hôpitaux : l'évolution des capacités en lits de soins | Statista Vous trouverez plus d’infographie sur Statista




Covid-19 : la HAS autorise l’accès précoce de Xevudy® en traitement curatif

(Medscape – Fanny Le Brun) La Haute Autorité de santé (HAS) vient d’autoriser l’accès précoce à Xevudy® (sotrovimab), un anticorps monoclonal du laboratoire GSK, pour les personnes les plus à risque de développer une forme sévère de Covid-19 [1]. Cette validation intervient après que la HAS a déjà autorisé l’accès précoce à deux autres traitements par anticorps monoclonaux, Ronapreve® et Evusheld®, dans les mêmes indications… [Lire la suite]




Rapport IGAS sur les partages de compétences

Encore plus d’élargissement de compétences aux non-médecins !!!

L’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) a rendu mercredi 5 son rapport sur les protocoles de coopérations et la pratique infirmière avancée. Elle plaide en faveur d’une meilleure rémunération des IPA et écarte l’idée d’une nouvelle profession de santé.

Si l’IGAS n’envisage pas la création d’une nouvelle profession de santé, c’est que celle-ci existe déjà. Les inspecteurs indiquent ainsi que « de façon quasi unanime, les acteurs du système de santé considèrent d’ores et déjà les infirmiers en pratique avancée comme une profession de santé intermédiaire, alors même que leur positionnement dans le code de la santé publique ne leur reconnaît pas pour l’instant ce statut ». Ils préconisent donc d’accélérer le déploiement des IPA grâce à une trentaine de mesures, notamment une meilleure rémunération conventionnelle pour les libérales, la création d’un régime indemnitaire spécifique à l’hôpital, l’assouplissement de leurs droits de prescription et l’évolution de l’adressage du médecin vers les IPA qui deviendrait similaire à celui vers un confrère. Les membres de la mission IGAS propose également la constitution d’un plan de financement de la formation continue pour faciliter l’accès au diplôme d’IPA.
L’IGAS suggère par ailleurs de rémunérer le temps de coordination du médecin libéral avec l’IPA et insiste sur la nécessité de maintenir la cohérence des différents dispositifs de partage de compétences et d’élargir le champ des domaines concernés, notamment aux infirmiers anesthésistes.
La distinction IPA et « praticiens »
Enfin, les inspecteurs de l’IGAS font une distinction entre infirmiers en pratique avancée spécialisés et infirmiers « praticiens » en pratique avancée et invite à permettre l’accès direct aux IPA en population générale dans les déserts médicaux. Poussant cette idée, ils proposent de « définir une doctrine globale destinée à cadrer l’intervention, en exercice coordonné, de professionnels non médicaux en amont du médecin dans le parcours de soins ».
Pour le ministère de la santé, « cette distinction a vocation à répondre à des champs de compétences et d’intervention différents. La création d’IPA praticiens permettrait à terme l’intervention de ces professionnels de santé en soins primaires et en population générale sur des pathologies courantes et bénignes pour améliorer l’offre de soins dans les territoires en libérant du temps médical ».

En savoir plus sur le rapport IGAS

Commentaire du SNC
Le SNC est favorable au travail aidé encadré et à une coopération intelligente entre cardiologues et IPA. Toutefois, nous nous interrogeons sur ce rapport : les IPA sont loin d’être présents sur l’ensemble du territoire et leurs effectifs sont encore limités. De plus, ces professionnels doivent encore faire leurs preuves sur l’amélioration de notre système de santé et ainsi convaincre l’ensemble des médecins. Il nous semble donc prématuré et dangereux d’envisager dès à présent qu’ils puissent intervenir en complète autonomie auprès de la population générale.


Visualisez et téléchargez le rapport IGAS (format pdf)




Omicron : notre système immunitaire n’a pas dit son dernier mot…

(The Conversation – Luke O’Neill) Le dernier variant préoccupant en date, Omicron, s’est répandu sur la planète à une vitesse inédite. Et cette expansion n’est pas finie : les experts affirment désormais que 40 % de la population mondiale sera infectée dans les deux prochains mois. Chronique d’une catastrophe annoncée ? Cela peut paraître assez surprenant, mais nous ne connaissons pas encore exactement le degré de gravité des symptômes causés par Omicron par rapport aux autres variants préoccupants. Ce délai est normal.

Jusqu’à présent, toutefois, les signes sont plutôt bons… [Lire la suite]




Prise en charge thérapeutique du DT2 : la SFD introduit deux évolutions majeures

(Medscape – Marine Cygler) Exercice qu’elle renouvelle tous les deux ans depuis 2017, la Société Francophone du Diabète (SFD) a publié en décembre sa nouvelle « Prise de position sur les stratégies d’utilisation des traitements anti-hyperglycémiants dans le diabète de type 2 ». Fruit d’un consensus d’experts fondé sur les preuves mais aussi la pratique clinique, cette publication intègre de nouvelles classes thérapeutiques désormais disponibles en France aux effets protecteurs cardiovasculaires et rénaux démontrés. Elle constitue par ailleurs un changement de paradigme dans la mesure où dans certaines situations la prescription de certains anti-hyperglycémiants n’est plus guidée par le taux d’hémoglobine glyquée. Présentation de ces deux changements majeurs par le Pr Patrice Darmon (diabétologue, Hôpital de la Conception, Marseille), coordinateur de la rédaction de ce document… [Lire la suite]