Augmentation des hospitalisations d’enfants Covid+ : que disent les données américaines et françaises ?

(Medscape – Aude Lecrubier, Lindsay Kalter) Alors que l’on assiste à un véritable raz de marée des cas de Covid-19 un peu partout, mathématiquement le nombre d’hospitalisations augmente chez les enfants, faisant les gros titres de journaux et suscitant une véritable inquiétude chez les parents. Qu’en est-il réellement ? Le point sur les dernières données en provenance des Etats-Unis, de France et de Belgique… [Lire la suite]




Covid : le rappel sera obligatoire pour les soignants à compter du 30 janvier

(Medscape – Aude Lecrubier) En raison de la « progression exponentielle du variant Omicron », la dose de rappel sera intégrée dans l’obligation vaccinale des personnels travaillant dans les secteurs sanitaire et médico-social à partir du 30 janvier 2022. A cette date, « ils devront donc présenter un schéma vaccinal valide », indique un DGS Urgent publié le 10 janvier[1].

Selon le ministère de la santé, au 9 janvier, 3,1 millions de soignants étaient éligibles au rappel et 2,3 millions avaient reçu leur injection supplémentaire.

En pratique, le délai pour être éligible au rappel vaccinal a été réduit à 3 mois, mais le pass sanitaire reste valide 7 mois après la dernière injection (3 mois pour l’éligibilité et 4 mois supplémentaires) jusqu’au 15 février. A partir du 15 février 2022, le délai supplémentaire est réduit à 1 mois (soit 4 mois au total : 3 mois pour l’éligibilité + 1 mois)… [Lire la suite]




L’apixaban serait l’anticoagulant de choix dans la FA, selon une vaste étude

(Medscape – Sue Hughes) D’après une nouvelle étude, l’apixaban serait préférable au rivaroxaban comme anticoagulant oral chez les patients atteints de fibrillation auriculaire (FA) [1].

Cette étude observationnelle réalisée à grande échelle a montré, chez des patients atteints de FA âgés de 65 ans, que le traitement par rivaroxaban était associé à un risque significativement accru d’événements ischémiques ou hémorragiques majeurs en comparaison avec l’apixaban. Il a été publié en ligne dans le JAMA[1][Lire la suite]




Premières implantations de rétines artificielles aux Hospices civils de Lyon

(Medscape – Anne-Gaëlle Moulun) Les Hospices civils de Lyon font partie des six centres français sélectionnés pour participer à une étude clinique européenne dont l’objectif est de confirmer la sécurité et l’efficacité d’un système de rétine artificielle, avant une éventuelle autorisation de mise sur le marché (AMM). Au total, 38 patients participeront à l’étude, destinée aux personnes atteintes de DMLA atrophique. D’autres sites tests sont situés en Allemagne, en Espagne, aux Pays-Bas et en Italie. L’étude comprend un suivi sur trois ans et une évaluation des critères principaux douze mois après l’implantation… [Lire la suite]




Hôpital : la reconnaissance au travail, l’angle mort du Ségur de la santé

(The Conversation – Audrey Becuwe, Amina Amri, Isabelle Chalamon, Sergey Kovalev, Waleed Omri) Malgré la pandémie et les besoins croissants en matière de prise en charge, plus de 5 700 lits d’hospitalisation complète ont été fermés en 2020 dans les établissements de santé français. La Fédération française hospitalière fait également état d’un taux d’absentéisme du personnel hospitalier élevé, entre 2 à 5 % de postes vacants et un taux d’absentéisme à 10 %.

À cela s’ajoute une crise des vocations. À titre d’exemple, 1 300 démissions d’élèves infirmiers ont été recensées entre 2018 et 2021, tandis que la profession est toujours sous tension… [Lire la suite]




Les Français et la chloroquine, une défaite de la culture scientifique ?

(The Conversation – Emilien Schultz, Antoine Blanchard) La nouvelle avait fait grand bruit alors que le Covid s’installait dans l’Hexagone : selon un sondage d’avril 2020, une majorité de Français considéraient l’hydroxychloroquine (dérivée de la chloroquine) comme un traitement efficace contre le coronavirus.

Les interprétations de tout poil ont aussitôt fusé pour disséquer ce résultat. Pour certains, il racontait la défaite de la culture scientifique en France, lors d’une crise qui aurait pourtant pu être éclairée par la raison. Pour d’autres, la question des « bons » traitements ne devrait pas être l’objet de sondages… [Lire la suite]




Vers la bio-impression de tissus humains fonctionnels

(Industrie&Technologie – Rédaction) Associant impression 3D et ingénierie tissulaire, la bio-impression est devenue l’une des technologies les plus prometteuses du domaine médical. Les recherches s’orientent vers la création de tissus fonctionnels pour des applications cliniques.

Ces dernières années, l’ingénierie tissulaire a bénéficié des avancées rapides dans le domaine de la fabrication additive. En effet, des procédés fondés sur des techniques de « bio-­impression » sont apparus et se généralisent peu à peu dans les laboratoires. Ils permettent de créer des tissus vivants en additionnant des couches de biomatériaux entrant dans la composition physiologique du tissu que l’on souhaite reproduire… [Lire la suite]




Covid-19 : la vaccination a-t-elle un impact sur la durée du cycle menstruel ainsi que sur la durée et l’intensité des saignements ?

(Le Monde – Marc Gozlan) Une étude américaine indique qu’une femme peut présenter un léger allongement, en moyenne de 0,91 jour, de son cycle menstruel suite à la vaccination contre la Covid-19. Cette augmentation, inférieure à un jour, est certes significative sur le plan statistique, mais n’a pas de conséquence sur le plan clinique. 

Cette étude a cherché à déterminer si la vaccination anti-Covid-19 est associée à des changements dans la durée du cycle menstruel ou de celle des règles chez des femmes vaccinées en comparaison à des femmes non vaccinées… [Lire la suite]




Peut-on gérer son hypertension grâce à l’alimentation ?

(Medscape – Stéphanie Lavaud) Certains aliments – dits alicaments – ou nutriments peuvent-ils avoir un rôle thérapeutique dans l’hypertension artérielle ? C’est la question sur laquelle s’est penché le Pr Xavier Girerd lors des Journées de l’hypertension artérielle (JHTA) 2021 [1]. Il a découvert, à cette occasion, que « beaucoup d’articles intéressants » avait été publiés sur la question et notamment une revue de la littérature publiée en 2017 [2]. Il en ressort que s’il existe des preuves de l’effet de certains aliments/nutriments sur la baisse de la pression artérielle, et notamment l’ail, en revanche, la démonstration de leur bénéfice sur la prévention des maladies cardiovasculaires est inexistante, ce qui les différencie des médicaments… [Lire la suite]




La tentation de privilégier l’accès en réa aux patients vaccinés déclenche un débat éthique

(Medscape – Christophe Gattuso) L’encombrement des services hospitaliers avec la nouvelle vague de Covid-19 pousse certains praticiens à réclamer qu’au-delà des critères médicaux, l’accès en réanimation soit réservé prioritairement aux patients vaccinés. Si elle heurte l’éthique médicale, cette proposition traduit la profonde lassitude de ces soignants après deux ans de crise.

Pression croissante de l’exécutif et du corps médical à l’encontre des non-vaccinés

Alors que le nombre de cas Covid confirmés a fortement augmenté ces derniers jours (332 000 nouveaux cas enregistrés le 5 janvier, 261 000 le 6 janvier, selon Santé Publique France), la pression de l’exécutif et du corps médical ne cesse de s’accroître à l’encontre des 5 à 6 millions de Français encore non-vaccinés… [Lire la suite]




Omicron : les autotests sont-ils fiables ?

(Medscape – Anne-Gaëlle Moulun) Alors que l’agence américaine des médicaments (FDA) a récemment remis en cause la sensibilité des tests antigéniques dans la détection du variant Omicron, la question de la fiabilité des autotests se pose. Le Dr Cédric Carbonneil, chef du service d’évaluation des actes professionnels à la Haute autorité de santé (HAS) donne des éclaircissements à Medscape.

Sensibilité plus basse chez les asymptomatiques

Dans un communiqué publié le 28 décembre 2021, la Food and Drug administration (FDA) a averti que les tests antigéniques pour dépister le Covid-19 seraient moins sensibles au variant Omicron qu’aux variants précédents… [Lire la suite]




Gérer une hypertension résistante : les points clés

(Medscape – Aude Lecrubier) Comment gérer une hypertension résistante ? Le Dr Aurélien Lorthioir (Centre hypertension, HEGP, Paris) est revenu sur les différentes étapes de la prise en charge de l’HTA ne répondant pas aux traitements, lors d’une session virtuelle de la 41ème Journée de l’hypertension artérielle (JHTA2021) [1].

L’orateur a rappelé que l’hypertension pouvait être qualifiée de résistante si le patient recevait 3 traitements dont un IEC ou un ARA2, un inhibiteur calcique et un diurétique à la dose maximale (ou dose maximale tolérée)… [Lire la suite]




Hospitalisations et décès liés au Covid-19 : les non-vaccinés clairement sur-représentés

(Medscape – Stéphanie Lavaud) Quelles sont les proportions de personnes non vaccinées parmi celles testées positives au Covid-19, hospitalisées, et décédées ? Des appariements entre les bases de données SI-VIC, SI-DEP et VAC-SI exploitées par la DREES donnent de nouvelles informations en population française actualisées, portant sur la période entre le 22 novembre et le 19 décembre 2021 [1]… [Lire la suite]




Le portrait du mois : Cyril Zakine

Cyril Zakine est cardiologue libéral spécialisé en rythmologie au sein d’un groupe de 14 cardiologues et 3 rythmologues. A 33 ans, il nous livre ses défis et projets dans une région sous-dotée avec des délais de consultation de plusieurs mois. Il nous fait part également de sa participation au SNC qui lui a permis de faire des rencontres riches et créer des liens avec des cardiologues d’autres régions.

Dr Zakine, qui êtes-vous  ? 

J’ai 33 ans. J’ai obtenu mon DES cardiologie en 2015 et je me suis spécialisé en rythmologie.

Pourquoi avoir choisi l’exercice en libéral  ? 

C’est le mode d’exercice qui me convient. Je suis libre d’organiser mon activité et de choisir l’endroit où m’installer.  Le libéral me laissait aussi la possibilité au sein d’une équipe pluridisciplinaire et d’avoir accès à la recherche clinique et à l’innovation. Les conditions de travail y sont également plus agréables qu’en milieu hospitalier : accessibilité à l’anesthésie, aux examens complémentaires, avis spécialisés etc…

Quel type d’exercice  avez-vous choisi ?  

J’ai une activité libérale secteur 2 OPTAM. Je travaille 5 jours par semaine partagés entre la consultation de rythmologie et le bloc (électrophysiologie et stimulation) avec participation à la continuité des soins (astreinte rythmologie et gardes en USIC). 

Où exercez-vous ?

J’exerce au sein de la clinique NCT+ à Saint-Cyr-sur-Loire (Indre-et-Loire). Nous sommes un groupe de 14 cardiologues dont 3 rythmologues. Cela permet une interaction stimulante avec les autres professionnels dont les compétences sont variées en cardiologie et médecine vasculaire. Les patients de la région sont très agréables et participent à leur prise en charge. Il faut savoir que la région est sous-dotée avec des délais de consultation de plusieurs mois, surtout lorsqu’on s’éloigne de Tours (jusqu’à 6-9 mois de délai de consultation).  

Comment s’organise votre pratique au quotidien  ?  

Les jours de bloc, je travaille de 7h30 jusqu’à 18h30 environ, sinon je consulte de 9h00 à 18h30 environ. Les journées de consultation sont assez variables : rajouts pour les urgences et pour les patients qui nécessitent une consultation rapide. Je prends entre 6 et 10 semaines de vacances par an et notre groupe s’accorde des congés formations de 2 semaines.

Quels sont les avantages que vous retirez de votre pratique  ? 

La richesse de l’échange avec les confrères rythmologues, cardiologues, coronarographistes, chirurgiens cardiaques et vasculaires au sein de la structure. Les profils très variés de mes confrères me permettent de rencontrer des pathologies variées et parfois complexes. Les conditions de travail sont très agréables, notamment le relationnel avec l’équipe d’anesthésie au bloc opératoire et le personnel paramédical qui est hyper-compétent. 

Quels sont vos défis et vos projets ?  

Je voudrais développer l’activité de recherche clinique. Nous souhaitons également poursuivre les efforts pour la formation continue du groupe, optimiser l’activité de consultation et optimiser la délégation de tâches. 

Qu’aimeriez-vous dire à vos confrères qui se posent des questions sur le libéral ?  

Le praticien libéral façonne son activité libérale. Les limites sont celles que l’on se donne. C’est important d’avoir des objectifs optimistes et de toujours chercher à s’améliorer. 

Et le rôle du syndicat ?  

Le syndicat permet de participer activement à l’évolution constante et indispensable de notre métier. Cela m’a permis de prendre conscience de son caractère vivant et évolutif à une échelle humaine, de prendre conscience également de la portée des actions du SNC et des miennes de manière synergique. Et enfin, cela m’a permis de faire des rencontres riches et créer des liens avec des cardiologues dans d’autres régions, d’échanger, de partager et de lier des amitiés nouvelles. 




Covid-19 : nouvelles règles d’isolement et de quarantaine

Face à l’évolution rapide de la situation sanitaire, les règles d’isolement et de quarantaine des personnes atteintes par la Covid ou cas contact ont été actualisées. Le point sur les différents schémas vaccinaux à adopter…

Personnes atteintes par la Covid

Avec un schéma vaccinal complet (2 injections + rappel) et les enfants de moins de 12 ans

L’isolement est de 7 jours pleins après la date du début des signes ou la date du prélèvement du test positif. La personne positive peut sortir d’isolement au bout de 5 jours si :
• elle effectue un test antigénique ou RT-PCR et celui-ci est négatif ;
• ET si elle n’a plus de signes cliniques d’infection depuis 48 h.

Si le test réalisé est positif ou si la personne ne réalise pas de test, son isolement est maintenu à 7 jours. Elle ne réalise pas un second test à J7.

Personnes positives ayant un schéma vaccinal incomplet (rappel non réalisé) et personnes non vaccinées

L’isolement est de 10 jours (pleins) après la date du début des signes ou la date du prélèvement du test positif. Au bout de 7 jours, la personne positive peut sortir d’isolement si :
• elle effectue un test antigénique ou RT-PCR et celui-ci est négatif ;
• ET si elle n’a plus de signes cliniques d’infection depuis 48h.

Si le test est positif ou si la personne ne réalise pas de test, l’isolement est de 10 jours.

Personnes cas-contact

Avec un schéma vaccinal complet (2 injections + rappel)

Il n’y a plus de quarantaine, néanmoins les personnes cas contact doivent :
• appliquer de manière stricte les mesures barrières, notamment le port du masque en intérieur et en extérieur ;
• limiter leurs contacts ;
• éviter tout contact avec des personnes à risque de forme grave de Covid ;
• télétravailler lorsque cela est possible.

De plus, les personnes cas-contact doivent réaliser un test antigénique ou PCR dès qu’elles sont informées qu’elles sont cas-contacts. Elles doivent ensuite pratiquer des autotests à J2 et J4 après le dernier contact avec la personne positive.

En cas d’autotest positif, il convient de confirmer le résultat par un test antigénique ou un test PCR. En cas de test positif, la personne devient un cas et démarre son isolement.

Personnes cas-contact avec un schéma vaccinal incomplet et personnes cas-contact non-vaccinées

Ces personnes doivent respecter un isolement d’une durée de 7 jours (pleins) à compter de la date du dernier contact. Pour sortir de quarantaine, ces personnes doivent réaliser un test antigénique ou PCR et avoir un résultat négatif. Si le test est positif, la personne devient un cas et démarre un isolement.


Visualisez ici l’infographie récapitulative




Pourquoi Omicron pourrait être le dernier variant « préoccupant »

(The Conversation – Ben Krishna) La question de savoir si les virus sont vivants reste controversée, cependant, comme tous les êtres vivants, ils évoluent. Ce fait est apparu très clairement au cours de la pandémie de SARS-CoV-2, le coronavirus responsable du Covid-19 : de nouveaux variants préoccupants ont émergé régulièrement, venant bousculer l’actualité.

Certains de ces variants se sont révélés plus efficaces que les précédentes versions du SARS-CoV-2 pour se propager d’une personne à l’autre et ont fini par les supplanter, devenant dominants… [Lire la suite]




Au Kenya, le vaccin contre le paludisme commence à faire ses preuves

(Le Monde – Chloé Alramamneh) Le RTS,S (Mosquirix), recommandé en octobre par l’Organisation mondiale de la santé, est testé depuis 2019 dans le pays, dans le cadre d’un programme pilote. Les cris résonnent entre les murs vétustes du service pédiatrique de l’hôpital de Yala, dans l’ouest du Kenya. La piqûre du vaccin contre le paludisme fait pleurer les enfants. Un moindre mal pour lutter contre cette maladie, issue de parasites transmis par les moustiques, qui fait 409 000 morts par an dans le monde, dont 260 000 enfants de moins de 5 ans en Afrique… [Lire la suite]




Covid-19 – L’appel de 500 médecins marseillais : « Faites-nous confiance: vaccinez-vous ! »

(Medscape – Fredéric Soumois) Face à une situation sanitaire qui se dégrade de jour en jour, 500 médecins de l’Assistance publique – hôpitaux de Marseille lancent un appel à la population : « Vaccinez-vous ! » à travers une tribune publiée dans La Provence[1].

Vendredi dernier, le nombre de contaminations en France dépassait les 200.000 cas en 24 heures. Dans le département des Bouches-du-Rhône et la région Paca, où la proportion de vaccinés est la plus faible du pays, l’impact de cette nouvelle vague est sans précédent, rapporte la Provence. Dimanche dernier, 2.552 malades du Covid étaient hospitalisés dans la région Paca, dont 485 en soins intensifs. Dans les Bouches-du-Rhône, la dernière semaine de décembre, les décès hospitaliers pour Covid ont été 30 % supérieurs à la moyenne nationale (216/100 000 contre… [Lire la suite]




Soignants asymptomatiques ou pauci-symptomatiques au travail : les syndicats entre désillusion et colère

(Medscape – Jean-Bernard Gervais) Face à l’augmentation du nombre de cas de Covid-19 en France, la tutelle a décidé d’autoriser les soignants asymptomatiques ou pauci-symptomatiques à se rendre à leur poste de travail, sous certaines conditions. Les syndicats de praticiens oscillent entre dénonciation de l’incurie du gouvernement, et lassitude. 

C’est la CGT hôpital Nord Franche Comté qui a rendu publique la directive du ministère de la santé sur la présence au travail des soignants positifs au Covid-19, et asymptomatiques… [Lire la suite]




De Delta à Omicron : pourquoi un variant chasse l’autre ?

(The Conversation Samul Alizon, Micea T. Sofonea) Découvert le 25 novembre dernier et déclaré « préoccupant » par l’OMS le lendemain, le variant Omicron (B.1.1.529) est suivi de près par de nombreuses équipes. Chercheurs au sein de l’unité « Maladies infectieuses et vecteurs : Écologie, Génétique, Évolution et Contrôle » (Université de Montpellier, CNRS, IRD), Mircea Sofonea, maître de conférences, et Samuel Alizon, directeur de recherche, spécialistes de l’épidémiologie et de l’évolution des maladies infectieuses, reviennent sur la dynamique des variants. Prépondérance de Delta, particularités d’Omicron… Explications en 10 points clés par les deux spécialistes… [Lire la suite]




Covid-19 : ce que l’on sait de la sévérité de l’infection à Omicron

(LeMonde – Marc Gozlan) Quel impact le variant Omicron a-t-il sur le taux des admissions et des hospitalisations ? Ce nouveau variant, initialement identifié au Botswana et en Afrique du Sud en novembre 2021, est-il aussi dangereux que le précédent variant Delta ? Plusieurs études, en provenance d’Afrique du Sud et du Royaume-Uni, ont été publiées. L’occasion de faire un point épidémiologique sur ce que l’on sait et sur ce qui reste à déterminer… [Lire la suite]




« Forfait patient urgences » : qu’est-ce qui change ?

(Medscape – Stéphanie Lavaud) Nouvelle année, nouvelles mesures. A mettre sur le compte de 2022 dans le domaine de la santé, la mise en place du « forfait patient urgences » de 19,61 euros. Objectif : rendre le montant d’un passage aux urgences sans hospitalisation « plus lisible pour les patients et les usagers, son paiement plus compréhensible donc plus automatique et sa facturation plus simple pour les équipes hospitalières », informe le gouvernement. En clair, ce dispositif devrait permettre aux hôpitaux de mieux recouvrer leurs frais, sans que cela ne constitue une atteinte au porte-monnaie du patient… [Lire la suite]




Hypertension artérielle et grossesse : le point sur les recommandations internationales

(Medsacpe – Vincent Richeux) Une hypertension artérielle (HTA) survenant pendant la grossesse est une cause majeure de morbi-mortalité maternelle, fœtale et néonatale. Pour aider à uniformiser la prise en charge et améliorer le suivi des femmes hypertendues pendant et après une grossesse, l’American Heart Association (AHA) a publié un état des connaissances sur le sujet, en insistant sur les bénéfices d’un traitement antihypertenseur adapté à cette indication [1]… [Lire la suite]




Un sommeil de qualité permet un meilleur contrôle glycémique le lendemain matin

(Medscape – Nathalie Barrès) Pour la première fois des chercheurs de différents pays ont évalué chez des sujets sains, l’impact de la qualité, de la durée et du respect de l’heure habituelle du sommeil sur la réponse glycémique au petit déjeuner qui suit[1].

Voici ce que mettent en évidence les résultats :

  • un sommeil de mauvais qualité, ou encore un coucher plus tardif que d’habitude sont des facteurs délétères du contrôle de la glycémique post prandiale du petit déjeuner qui suit,
  • un petit déjeuner riche en graisses pourrait contribuer à atténuer ces effets néfastes… [Lire la suite]



Covid : quand peut-on privilégier l’autotest antigénique face au test PCR de laboratoire ?

(The Conversation – Thea van de Mortel) Avec l’augmentation du nombre de cas de Covid-19, il est important de continuer à se faire dépister : que ce soit parce que l’on présente des symptômes, on a été exposé au virus… ou simplement parce que l’on prévoit de se rendre dans un environnement à haut risque – comme une salle fermée pleine de monde.

Pour détecter le SARS-CoV-2, virus responsable du Covid, nous avons maintenant accès, entre autres, à des tests PCR (ou tests RT-PCR, pour reverse transcription-polymerase chain reaction, réalisés en laboratoire) mais également à des tests antigéniques rapides (qui peuvent exister sous forme d’autotests).

Quelle différence entre ces deux types de tests ? Et lequel devez-vous utiliser ?… [Lire la suite]




Covid-19 : nouvelles règles d’isolement et de quarantaine

(Medscape – Aude Lecrubier) Dans le but de maintenir la vie-socio-économique française alors que la diffusion du variant Omicron est extrêmement rapide, de nouvelles règles d’isolement ont été énoncées et doivent s’appliquer dès le 3 janvier 2022 pour les cas-contact ou les personnes positives au Covid-19, a indiqué la DGS dans un communiqué dimanche soir[1]… [Lire la suite]




Hypertension et insuffisance rénale : de nouvelles recommandations américaines trop restrictives ?

(Medscape – Vincent Richeux) Document de référence en néphrologie, les recommandations américaines KDIGO (Kidney Disease Improving Global Outcomes) ont fait cette année l’objet d’une mise à jour sur le volet concernant le traitement de l’hypertension artérielle chez les insuffisants rénaux chroniques. Les points essentiels, dont certains font débat, ont été évoqués lors d’une session virtuelle de la 41ème Journée de l’hypertension artérielle (JHTA2021).

Faut-il vraiment viser 120 mmHg de pression artérielle systolique (PAS) chez les insuffisants rénaux hypertendus? Telle est la question qui taraude actuellement les néphrologues après la mise à jour des recommandations KDIGO sur la prise en charge de l’insuffisance rénale. Une question à laquelle le Dr Sébastien Rubin (CHU de Bordeaux) était invité à répondre lors de sa présentation en ligne [1] [Lire la suite]




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