Covid-19 : le grand gaspillage des vaccins périmés

(Le Monde – Lise Barnéoud) Plus de 240 millions de doses de vaccins anti-Covid auraient dépassé leur date limite d’utilisation depuis le début de la campagne vaccinale. Et ce, uniquement dans les stocks nationaux des pays riches. Parmi elles, 73 % sont des doses de Pfizer, le vaccin le plus utilisé dans les pays du Nord. Deuxième vaccin le plus gâché : AstraZeneca, qui représente 18 % de toutes les doses périmées. En France, ce sont 218 000 doses, uniquement d’AstraZeneca, qui se seraient ainsi périmées, indique la direction générale de la santé… [Lire la suite]




Un hôpital corse privé d’imagerie médicale suite à un ransomware

(L’Usine digitale – Alice Vitard) Les activités de radiothérapie et d’oncologie de l’hôpital corse de Castelluccio ont été suspendues à la suite d’un ransomware. Détecté le 28 mars, le virus paralyse toujours le système d’information. Aucun calendrier de retour à la normale n’a été fourni… [Lire la suite]




Humanitaire en Ukraine : MSF à la recherche de médecins parlant ukrainien

(Medscape – Marine Cygler) Cela fait désormais 35 jours (au 30 mars) que la guerre en Ukraine a commencé. Plus de dix millions de personnes, soit plus d’un quart de la population, ont fui leur foyer : plus de 3,5 millions d’entre elles ont quitté le pays et environ 6,5 millions ont trouvé refuge dans une autre région d’Ukraine. Ceux qui sont restés sur place manquent de tout, surtout dans les villes assiégées. Face à la catastrophe humanitaire annoncée, les ONG internationales sont arrivées rapidement sur le terrain, à l’intérieur du pays quand c’était possible, mais surtout dans les pays limitrophes, pour prendre en charge les réfugiés et les blessés de guerre. C’est le cas de Médecins sans frontière Quels sont les besoins sur place en produits de santé et en ressources humaines ?… [Lire la suite]




Opioïdes antalgiques : premières recommandations détaillées sur la prescription de la HAS

(Medscape – Fanny Le Brun) La Haute autorité de santé (HAS) vient de publier les premières recommandations détaillées sur la prescription et la consommation d’opioïdes à visée antalgique [1].

Pourquoi ces recommandations ?

Alors qu’en 2015 pas moins de 17% des Français ont eu une prescription d’antalgiques opioïdes, ce chiffre serait en hausse ces dernières années. Or, s’ils sont utiles pour soulager les douleurs, tous les opioïdes antalgiques peuvent induire une dépendance physique élevée et faire l’objet de troubles de l’usage pouvant être fatals (surdose voire décès par arrêt respiratoire)… [Lire la suite]




« Malgré des contaminations en hausse, nous sommes en train de sortir de l’exceptionnalité Covid »

(The Conversation – Karine Lacombe) Avec près de 150 000 contaminations en une journée, soit une augmentation de 50 % en une semaine, la France voit-elle se profiler une nouvelle vague de Covid ? Comment se faire une idée cohérente de la situation épidémique, alors que les chiffres en hausse semblent mettre en porte-à-faux le relâchement des mesures barrière et l’abandon de l’obligation du masque dans de nombreux espaces. Le Pr Karine Lacombe, infectiologue et Cheffe de Service des maladies infectieuses et tropicales (Hôpital Saint-Antoine, Paris), analyse l’évolution actuelle du Covid et de la grippe, dans le pays et à l’hôpital… [Lire la suite]




Les édulcorants artificiels : un risque de cancer modifiable ?

(Medscape – Marlene Busko) D’après l’étude observationnelle NutriNet-Santé, dont les résultats ont été publiés en ligne le 24 mars dans PLOS Medicine, les personnes ayant une consommation relativement élevée (supérieure à la moyenne) d’édulcorants artificiels – et en particulier l’aspartame ainsi que de l’acésulfame-K) – ont présenté un risque général de cancer 13 % plus élevé sur 8 ans que celles qui n’en consommaient pas [1]. Par ailleurs, une consommation plus élevée d’aspartame était associée à une augmentation de 22 % du risque général de cancer et de 15 % du risque de cancer lié à l’obésité, toujours en comparaison aux non consommateurs d’édulcorants… [Lire la suite]




Urgences : le service d’accès aux soins (SAS) va pouvoir être généralisé

(Medscape – Jacques Cofard) Ce devait être la réforme emblématique des services d’urgence de la ministre de la Santé Agnès Buzyn. Force est de constater que le service d’accès aux soins (SAS), un nouveau système d’aiguillage des patients vers les urgences ou la médecine de ville, a pris du retard. Il essaie de le rattraper et devrait être disponible sur l’ensemble du territoire en avril grâce à la publication d’un nouveau décret… [Lire la suite]




Conséquences cardiovasculaires du COVID-19 : l’ACC publie des directives

(Medscape – Sue Hughes) A quelques jours de son congrès, l’American College of Cardiology (ACC) publie un document d’orientation clinique relatif à l’évaluation et au traitement des conséquences cardiaques du Covid-19 chez les patients adultes.

Ce document fournit des recommandations, d’une part, sur la façon d’évaluer et de traiter les myocardites associées au Covid et au Covid long et, d’une part, aborde le sujet de la reprise de l’activité physique après l’infection au Covid-19… [Lire la suite]




Le cumul emploi-retraite

Plusieurs médecins ont récemment fait entendre leur voix sur le cumul emploi-retraite : courrier adressé au président de la République, pétition en région bordelaise… A notre connaissance, seuls Emmanuel Macron, Valérie Pécresse et Eric Zemmour ont fait des propositions pour améliorer le système actuel.


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Il s’agit d’un sujet d’autant plus important que de nombreux patients se retrouvent aujourd’hui privés de médecin traitant. Le cumul emploi-retraite pourrait être une solution pour limiter les dégâts.

Deux conditions
Il faut cependant savoir que le cumul ne se fait pas sans condition :

  • pour cumuler (sans limitation) leur retraite et le revenu d’une activité libérale, les médecins doivent avoir liquidé l’ensemble de leurs retraites personnelles auprès de tous les régimes de retraite obligatoires et avoir atteint l’âge légal de départ en retraite.
  • Ils doivent également avoir validé le nombre de trimestres nécessaire permettant de percevoir une pension de retraite à taux plein.

Des démarches
De plus, certaines démarches sont nécessaires :

  • informer la CARMF,
  • prévenir le conseil départemental de l’Ordre,
  • souscrire une assurance RCP (il vaut mieux conserver celle qui est souscrite si la reprise de l’activité est prévue à court-terme) et effectuer les démarches habituelles en cas de reprise de l’activité auprès des organismes concernés (URSSAF, CPAM…).

Des cotisations
De plus, le médecin libéral devra cotiser pour les régimes de base, complémentaire et ASV. Les cotisations sont calculées de la même manière que pour les médecins en activité pleine mais la cotisation invalidité-décès ne sera plus due. Le corollaire est que le médecin ne bénéficie plus des prestations associées : rente invalidité, indemnités journalières et capital décès.

En conclusion
A l’approche de la retraite et si vous envisagez de poursuivre votre activité sous cette forme, rapprochez-vous de la CARMF pour faire des simulations !

La parole d’un cardiologue
Marc Sander, cardiologue libéral yvelinois, s’exprime sur le cumul emploi-retraite des médecins. Le syndicat relaye son courrier avec son autorisation.  Partageant totalement son point de vue, il se bat auprès des différents acteurs pour faire évoluer la situation.


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IPA : l’envers du décor

Mi-mars, un arrêté est venu compléter la liste des actes que les IPA sont autorisés à effectuer sans prescription médicale. Cet arrêté ajoute notamment certains actes réservés à la dernière-née des mentions : la mention « urgences ». Le SNC appelle les pouvoirs publics à modérer les ordonnances « tout-IPA ».
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Parmi les actes désormais autorisés figurent par exemple la réalisation des échographies de la vessie, la pose de sonde gastrique ou encore celle des cathéters veineux courts.
Certains actes ne sont réalisables par les IPA que « dans le cadre du parcours médico-paramédical du domaine d’intervention “urgences” » : test à la trinitrine, ponction d’ascite ou encore décompression d’un pneumothorax suffocant.  Toujours dans ce cadre, les IPA sont désormais autorisés à renouveler ou adapter les actes de rééducation, l’équipement de protection individuelle, les bons de transport et l’arrêt de travail de moins de 7 jours. Enfin, ils peuvent prescrire les attelles et orthèses de série, le matériel de maintien à domicile ou encore les chaussettes et orthèses thérapeutiques anti-escarres.

Le commentaire du SNC

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Le SNC est favorable à l’essor des IPA, notamment en cardiologie. Toutefois, cette profession est encore trop jeune pour procéder à l’extension systématique de son champ d’intervention. Par ailleurs, nous constatons que nous manquons d’IDE – beaucoup quittant la profession – et que 25 à 50 % des IPA diplômés ne trouvent pas de poste en sortie d’études : trop chers pour les établissements, ils font peur aux médecins libéraux… Le SNC appelle donc à approfondir avant d’élargir et à modérer la prescription du « tout-IPA » qui n’est ni un couteau suisse, ni le remède-miracle aux maux du système de santé… spécifiquement formé pour prendre en charge la santé des patients, le médecin doit en rester le coordinateur.




Après infection par Omicron, quelle réponse immunitaire contre d’autres variants chez les vaccinés et non-vaccinés ?

(Le Monde Santé – Marc Gozlan) Une étude sud-africaine a évalué, chez des individus vaccinés et non vaccinés, la capacité des anticorps produits après une infection par le variant Omicron à combattre d’autres variants du SARS-CoV-2. Les résultats ont été publiés le 22 mars 2022 dans la revue Cell Host and Microbe… [Lire la suite]




HTA : l’effet « blouse blanche » est lié à un doublement du risque de décès CV

(Medscape – Rédaction Univadis) Comparativement à la normotension, la présence d’une hypertension « blouse blanche » chez les personnes sans atteinte cardiaque ou rénale infraclinique confère un risque doublé de mort cardiaque, selon une étude italienne publiée dans Hypertension[1].

Pourquoi est-ce important ?

L’hypertension blouse blanche, lorsque la pression artérielle (PA) mesurée en cabinet est élevée alors que la PA à domicile est normale, a toujours été considérée comme bénigne, mais cette opinion est en train de changer… [Lire la suite]




Diabète : la SFD mise sur l’analyse génétique

(Marine Cygler – Marine Cygler) Le diabète est l’exemple parfait d’une maladie chronique qui résulte de l’interaction entre les gènes et l’environnement. Mais jusqu’à aujourd’hui, les travaux de génétique ont pu décevoir : impossible par exemple de prédire le développement du diabète de type 2 alors qu’on a découvert plus de 200 variants génétiques associées à la forme la plus commune de diabète. A l’occasion du congrès annuel de la société francophone du diabète (SFD), son président, le Pr Jean-François Gautier (endocrinologue, hôpital Lariboisière, Paris) a cependant rappelé l’intérêt, toujours d’actualité, de la génétique… [Lire la suite]




L’Ordre des médecins veut réguler l’installation des cabines de téléconsultation

(Medsacpe – Christophe Gattuso) Les cabines de téléconsultation fleurissent un peu partout en France. Inquiet des dérives possibles, notamment commerciales, le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom) vient d’actualiser ses recommandations dans un rapport sur le mésusage de la télémédecine. Il demande notamment un encadrement plus strict de l’implantation de ce type de cabines… [Lire la suite]




La prise de rendez-vous de santé bientôt possible sur Google ?

(L’Usine Digitale – Léna Corot) Google se lance sur les pas de Doctolib. Aux Etats-Unis, l’entreprise lance une nouvelle fonctionnalité permettant aux professionnels de santé de montrer les rendez-vous disponibles (date et heure). Toutefois, il n’est pas encore possible de réserver le rendez-vous directement via le moteur de recherche. Mais cette nouvelle fonctionnalité montre une fois de plus que Google tente de s’imposer dans le secteur de la santé… [En savoir plus…]




Les soins virtuels, l’imagerie avancée et la voix, grandes tendances du congrès HIMSS

(TICpharma – Wassinia Zirar) – Les acteurs proposant des solutions de soins virtuels, d’imagerie avancée ou encore de traitement naturel du langage et des technologies autour de la voix ont essaimé dans les allées du centre des conventions d’Orlando, marquant les grandes tendances du congrès de la HIMSS (Healthcare Information and Management Systems Society) qui s’est tenu du 14 au 18 mars… [Lire la suite]




Covid : « avantages marginaux » du 2nd rappel vaccinal chez les professionnels de santé

(Medscape – Aude Lecrubier) Réaliser un deuxième rappel de vaccin contre le Covid-19 présente peu d’intérêt pour les professionnels de santé en bonne santé, selon une étude menée au centre médical Sheba dans la banlieue de Tel-Aviv[1]. Les chercheurs parlent d’« avantages marginaux » tout en précisant que « les populations âgées et vulnérables n’ont pas été évaluées »… [Lire la suite]




Covid-19 : rebond en Europe, flambée des cas en Chine, un vaccin adapté au variant Omicron cet été ?…

(Medscape – Rédaction) En raison de l’évolution de la pandémie COVID-19, nous vous proposons une sélection d’actualités internationales couvertes par nos équipes éditoriales locales. Actuellement 18 des 73 pays connaissent une remontée des cas en raison de la propagation du variant BA.2, environ 30 % plus contagieux. « Les pays où nous observons une hausse particulière sont le Royaume-Uni, l’Irlande, la Grèce, Chypre, la France, l’Italie et l’Allemagne », a-t-il précisé. Au cours des sept derniers jours, plus de 5,1 millions de nouveaux cas et 12 496 décès ont été rapportés dans la zone OMS Europe… [Lire la suite]




Professionnaliser la 4ème année de médecine générale : l’une des mesures de la candidate Anne Hidalgo

(Medscape – Jacques Cofard) Quel est le programme du parti socialiste (PS) pour la santé ? Medscape a interrogé le sénateur Bernard Jomier, expert santé auprès d’Anne Hidalgo, candidate du PS à la présidentielle 2022 et, par ailleurs, médecin généraliste… [Lire la suite]




Le système sanitaire peut-il être visé par des cyberattaques liées à la guerre en Ukraine ?

(Medscape – Jacques Cofard) Les États occidentaux rappellent aux entreprises et administrations qu’elles pourraient être visés par des cyber attaques en lien avec le conflit en Ukraine. Le secteur de la santé est-il bien préparé ?… [Lire la suite]




Prophylaxie pré-exposition du Covid-19 : la HAS autorise l’accès à Evusheld dès 12 ans

(Medscape – Aude Lecrubier) Depuis quelques semaines, seul le traitement Evusheld (AstraZeneca) peut être utilisé en prophylaxie pré-exposition du Covid chez l’adulte. Le Ronapreve (casirivimab/imdevimab), unique traitement préventif autorisé à partir de 12 ans, ne doit plus être prescrit en raison de sa faible efficacité face à Omicron. Afin que les 12-17 ans vulnérables puissent continuer à bénéficier d’un traitement protecteur, l’accès précoce à Evusheld® (AstraZeneca) a été élargi aux adolescents, a annoncé la Haute Autorité de Santé (HAS) dans un avis du 18 mars… [Lire la suite]




Alzheimer : dix facteurs de risque et signes précoces identifiés

 (Medscape – Serge Cannasse) Il est aujourd’hui largement admis que la clef d’une prise en charge optimale de la maladie d’Alzheimer est sa précocité, combinant les interventions sur les facteurs de risques ou les symptômes annonciateurs. Leur identification précise est donc capitale. Dans un travail publié par le Lancet Digital Health, une équipe (ARAMIS) composée de mathématiciens, d’informaticiens, d’épidémiologistes et de médecins (société Cegedim, INSERM, CNRS, Institut du cerveau, INRIA Paris, Sorbonne Université) a comparé les données de près de 40 000 patients souffrant de démence due à la maladie d’Alzheimer (20 214 au Royaume-Uni et 19 458 en France), issues de la base de données THIN (The Health Improvement Network) de Cegedim, avec celles d’un groupe témoin d’autant de patients indemnes de cette pathologie… [Lire la suite]




Comment Fabien Roussel veut « redonner du sens aux métiers du soins »

(Medscape – Christophe Gattuso) Fabien Roussel est persuadé que des « jours heureux » sont possibles pour le système de santé français. A l’hôpital, il propose de créer 100 000 emplois, d’améliorer les salaires des plus précaires et de faciliter les évolutions de carrière des soignants. La réouverture de petits hôpitaux, le déploiement de centres de santé et le conventionnement sélectif des médecins devraient également permettre de réduire les déserts médicaux, veut croire la sénatrice PC du Val-de-Marne, Laurence Cohen, qui présente à Medscape France les grandes lignes du programme du candidat communiste à la présidentielle… [Lire la suite]




Covid-19 : un antécédent de PIMS n’est plus une contre-indication à la vaccination, selon la HAS

(Medscape – Fanny Le Brun) Contrairement à de précédentes recommandations, la Haute autorité de santé (HAS) considère qu’il est désormais possible de lever la contre-indication à la primovaccination contre le Covid-19 chez les enfants et adolescents ayant présenté un PIMS post-infection au SARS-CoV-2, tout en précisant la nécessité de respecter un délai d’au moins 3 mois après la guérison du PIMS… [Lire la suite]




La place du coroscanner au cœur des Ateliers d’imagerie du CNCF

Quelle pourrait être la place du coroscanner en 2022 ? Première intention ou pas ? Accessible largement à la demande des médecins généralistes ou pas ?

Ces questions ont fait l’objet de plusieurs  discussions avec deux experts du sujet, Julien Rosencher et Laurent Macron, lors des Ateliers d’imagerie du CNCF qui s’est tenu à Avignon les 18 et 19 mars derniers. L’assistance était nombreuse et studieuse et le sujet a été l’objet d’une forte interactivité du public avec les experts.

Tout part d’un constat assez simple

Quand un médecin généraliste voit un patient qui a une douleur thoracique sans caractère d’urgence, il lui est possible d’obtenir un coroscanner en 8 à 10 jours, mais il lui faudra attendre 2 à 6 mois pour obtenir une consultation avec un cardiologue… De ce fait, la tentation pourrait être grande d’avoir recours au coroscanner en première intention et de n’envisager l’avis d’un cardiologue qu’après le résultat d’un tel examen.

Côté pile

On peut ajouter parmi les intérêts du coroscanner, la possibilité de découvrir un épanchement péricardique, une hernie hiatale, une anomalie pulmonaire… et surtout une forte valeur prédictive négative pour éliminer une maladie coronaire lorsqu’il est normal, ce qui a conduit plusieurs recommandations à en faire un examen de première intention en l’absence de risque cardiovasculaire élevé.

Côté face (ou néfaste)…

On doit retenir le coût, l’irradiation, les difficultés fréquentes d’interprétation qui sont fonction de l’opérateur et du terrain (âge, calcifications…), l’absence de preuve d’ischémie, la nécessité de trier correctement le patient afin que les valeurs prédictives positives et négatives en soient correctement appréciées…
Il n’en reste pas moins que le constat simple fait au départ demeure, et qu’il existe un risque, face à une douleur thoracique, qu’en sus du triptyque « troponine-D dimères-NTproBNP » trop souvent et systématiquement demandé s’ajoute le coroscanner.

A méditer

Francois Dievart (Dunkerque)




Cardiologie interventionnelle : réforme des autorisations

A compter du 1er juin 2023, les dispositions concernant les conditions d’implantation et les conditions techniques de fonctionnement changeront. Les schémas régionaux de santé prendront en compte ces changements au plus tard le 1er novembre 2023.

La réforme des autorisations des activités a été initiée par la loi du 24 juillet 2019 relative à l’organisation et à la transformation du système de santé (dite loi Buzyn). Celle-ci prévoyait notamment de moderniser le régime des autorisations des activités de soins et des équipements matériels lourds.

Conditions d’implantation

Le décret n° 2022-380 du 16 mars 2022 relatif aux conditions d’implantation de l’activité interventionnelle sous imagerie médicale en cardiologie en rappelle la définition. Il en précise les trois modalités et détaille les mentions de chacune.

Le décret rappelle les conditions de délivrance des autorisations – présence d’une unité de réanimation, d’une USIC, d’une USC, d’un service de chirurgie cardiaque, accessibilité des examens de biologie, présence de scanographe et d’IRM, continuité des soins.


Consultez le décret

Décret n° 2022-380 du 16 mars 2022 relatif aux conditions d’implantation de l’activité interventionnelle sous imagerie médicale en cardiologie – Légifrance (legifrance.gouv.fr)
Conditions de fonctionnement

Le décret n°2022-382 du 16 mars 2022 concerne les conditions techniques de fonctionnement de l’activité interventionnelle sous imagerie médicale en cardiologie ainsi que les conditions techniques de fonctionnement de l’activité de soins médicaux et de réadaptation. 

Il définit les équipements nécessaires et rappelle les protocoles à établir (entre professionnels de santé) et les conventions à conclure (avec les établissements susceptibles d’intervenir en urgence).

Il souligne les procédures à suivre en matière de recommandations de bonnes pratiques, de pertinence des soins et de gestion des risques.

Enfin, il fixe les ressources humaines nécessaires à la pratique de l’activité interventionnelle.


Consultez le décret

Décret n° 2022-382 du 16 mars 2022 relatif aux conditions techniques de fonctionnement de l’activité interventionnelle sous imagerie médicale en cardiologie et aux conditions techniques de fonctionnement de l’activité de soins médicaux et de réadaptation – Légifrance (legifrance.gouv.fr)
Activité minimale

L’arrêté du 16 mars 2022 fixe le nombre minimal annuel d’actes que doit réaliser chaque année le titulaire de l’autorisation de pratiquer les activités interventionnelles sous imagerie médicale en cardiologie.


Consultez l’arrêté

Arrêté du 16 mars 2022 fixant le nombre minimal annuel d’actes pour les activités interventionnelles sous imagerie médicale en cardiologie prévues à l’article R. 6123-133-2 du code de la santé publique – Légifrance (legifrance.gouv.fr)




Lésions myocardiques après chirurgie cardiaque : les seuils de troponine devrait-ils être revus à la hausse ?

(Medscape – Sue Hughes) La lésion myocardique est omniprésente après chirurgie cardiaque et seuls des taux extrêmement élevés de troponine sont associés à un risque de décès à 30 jours, selon les résultats de l’étude Vascular Events in Surgery Patients Cohort Evaluation (VISION) publiés dans le New England Journal of Medicine[1] du 3 mars.

Les seuils de troponine cardiaque ultra-sensible actuellement recommandés et utilisés pour diagnostiquer l’infarctus du myocarde (IdM) et les lésions myocardiques après chirurgie cardiaque seraient donc bien trop bas… [Lire la suite]




Cinq nouvelles coopérations médecins/infirmières autorisées

(Medscape – Jacques Cofard) Le ministère de la santé a décidé de donner un nouveau coup d’accélérateur aux protocoles de coopération entre médecins et infirmiers.  Ce 17 mars, dans le Journal officiel, il vient en effet d’autoriser cinq nouveaux protocoles nationaux.

Lancés par la loi Hôpital, patients santé et territoire (HPST) en 2009, les protocoles de coopérations ont été simplifiés en 2019 grâce à la loi de transformation de notre système de santé, ainsi que la loi d’accélération et de simplification de l’action publique de décembre 2020… [Lire la suite]




Tafamidis dans l’amylose cardiaque : un bénéfice maintenu à 5 ans

(Medscape – Lucie Brilleman) Un pas de plus dans le traitement des patients souffrant d’une insuffisance cardiaque consécutive à la forme héréditaire ou acquise de cardiomyopathie amyloïde liée à la transthyrétine. Selon les résultats de la phase d’extension de l’essai de phase III ATTR-ACT publiés dans Circulation: Heart Failure, le bénéfice du tafamidis en termes de mortalité par rapport au placebo est maintenu à 5 ans. Jusqu’aux années 2010, le taux de survie à 5 ans des patients atteints de cette affection était de moins de 50%, les décès étant dus à des insuffisances cardiaques rapidement progressives ou des morts subites par arythmies… [Lire la suite]




Stimulateur cardiaque implantable après radiothérapie pour cancer du sein : quelle probabilité ?

(Medscape – Nathalie Barrès) Une étude exploratoire française vient de montrer que les femmes traitées par radiothérapie pour cancer du sein en France au cours des deux dernières décades auraient deux fois plus de probabilité de recevoir un stimulateur cardiaque implantable que celles qui n’avaient pas été traitées par radiothérapie… [Lire la suite]




20 000 séniors pour évaluer le bénéfice de la vitamine D sur l’espérance de vie…

(Medscape – Nathalie Barrès) 21 315 exactement ! C’est le nombre de séniors qui ont participé au D-Health Trial, la plus large étude jamais réalisée pour évaluer l’impact d’une supplémentation en vitamine D (60.000UI/mois durant 5 ans) sur la mortalité toute cause. Il en ressort qu’aucun bénéfice sur la mortalité toute cause n’est mis en évidence. Aussi, en analyses exploratoires excluant les deux premières années, une augmentation de la mortalité par cancer a été observée chez ceux qui avaient été supplémentés… [Lire la suite]




Pied diabétique : nouvelles stratégies de prévention et de guérison des plaies

(Medscape – Marine Cygler) La société francophone du diabète (SFD) a choisi de proposer un focus au travers de plusieurs sessions sur « le pied diabétique » lors de la 48ème édition de son congrès annuel qui se déroule 22 au 25 mars à Nice Acropolis. A l’occasion d’une conférence de presse de présentation du congrès.  Le Dr Olivier Bourron (endocrinologue-diabétologue, hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris) a détaillé les nouvelles approches thérapeutiques pour prévenir les plaies du pied diabétique ou pour favoriser leur cicatrisation… [Lire la suite]




L’Assurance-maladie victime d’une fuite de données, 510 000 victimes à déplorer

(L’Usine Digitale – Alice Vitard) L’Assurance-maladie a déposé plainte après la découverte d’une fuite de données personnelles touchant 510 000 assurés. Les noms, prénoms, date de naissance, sexe, déclaration du médecin traitant et numéros de sécurité sociale sont concernés. Les informations bancaires auraient été épargnées. Chaque victime devrait recevoir un email l’informant de la situation… [Lire la suite]




En Ukraine, la guerre a fortement perturbé l’accès à l’insuline et aux antidiabétiques

(Medsacpe – Miriam E. Tucker) La prise en charge du diabète et l’accès à l’insuline et à d’autres médicaments ont été « gravement perturbés » en Ukraine depuis l’invasion du pays par la Russie, plus pour des raisons de distribution qu’en raison d’un problème d’approvisionnement, selon plusieurs interlocuteurs interrogés par Medscape édition internationale. Parmi eux, figurent des diabétologues ukrainiens exerçant dans les régions les plus touchées par le conflit… [Lire la suite]




L’OMS s’insurge contre les nombreuses attaques sur le système de santé en Ukraine

(Medscape – Stéphanie Lavaud) L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) s’insurge contre les attaques, particulièrement nombreuses et insistantes, contre les services de santé en Ukraine et dit travailler « jours et nuits » pour maintenir les chaines d’approvisionnement de matériel médical [1,2]. Elle appelle par ailleurs « à un cessez-le-feu immédiat, y compris à un accès sans entraves de sorte à ce que toutes les personnes qui en ont besoin aient accès à l’aide humanitaire »… [Lire la suite]




Lutte contre le Covid : les mesures qui restent de mise pour les professionnels de santé

(Medscape – Aude Lecrubier) Alors qu’un certain nombre de mesures de lutte contre le Covid-19 ont été levées le 14 mars, plusieurs restent en vigueur qui touchent directement ou indirectement les professionnels de santé. Elles sont précisées dans un DGS-Urgent… [Lire la suite]




L’épidémie de grippe se propage et gagne désormais presque toute la France

(Le Monde – AFP) La semaine écoulée a été marquée par une « forte augmentation de l’ensemble des indicateurs [de la] grippe » en métropole, résume Santé publique France, notant que, désormais, « toutes les régions métropolitaines [sont touchées par l’]épidémie, excepté la Corse ». Cela inclut l’Ile-de-France alors que celle-ci, frappée tôt par l’épidémie fin 2021, avait connu une accalmie en début d’année et n’était plus considérée comme en phase épidémique. Elle y est repassée cette semaine… [Lire la suite]




COVID-19 : pourquoi des taux de mortalité record à Hong Kong ?

(Medscape – Stéphanie Lavaud) Que se passe-t-il à Hong Kong ? Très peu touché jusque-là par le Covid-19, ce territoire indépendant situé au sud-est de la Chine enregistre depuis quelques semaines des taux records de mortalité et de contaminations avec l’arrivée du variant Omicron. Faut-il y voir les prémices de ce qui pourrait arriver en Chine, autre pays à avoir adopté la stratégie « zéro Covid » ? La Chine connait actuellement son pire rebond épidémique depuis 2020 et selon un comptage réalisé par l’Agence France Presse le mardi 15 mars, quelque 30 millions de Chinois sont actuellement confinés… [Lire la suite]




« Passer d’un système essentiellement curatif, à un système préventif » : la mesure phare du programme santé du RN

(Medscape – Jean-Bernard Gervais) Quel est le programme du Rassemblement National pour la santé ? Medscape a interrogé le Dr Patrick Barriot, expert santé auprès de Marine Lepen, candidate du RN à la Présidentielle 2022… [Lire la suite]




Espace numérique de santé (ENS) et dossier médical partagé (DMP) : mode d’emploi

(Medsacpe – Serge Cannasse) Le DMP (Dossier médical partagé) renaît une fois de plus, cette fois-ci en association avec l’ENS (Espace numérique santé), lancé en février 2022. La CNIL (Commission nationale Informatique et Libertés) propose une mise au point très claire sur ces deux dispositifs grâce à un jeu de questions-réponses… [Lire la suite]




La guerre en Ukraine fait craindre une grave crise alimentaire mondiale

(Medsacpe – Thomas Kron) Le bassin de la mer Noire est l’une des régions les plus importantes du monde pour la production céréalière et agricole. De fait, l’invasion de l’Ukraine par la Russie aggrave les problèmes d’approvisionnement alimentaire mondial, et menace la sécurité des pays qui ont déjà du mal à nourrir leur population… [Lire la suite]




L’espace numérique de santé est lancé

Depuis le mois de janvier, les Français peuvent activer leur espace numérique santé. Entièrement personnel et sécurisé, il a vocation à devenir le carnet de santé numérique interactif des usagers. Grâce à « mon espace santé », chacun pourra être pleinement acteur du suivi et de la préservation de sa santé.

Mon espace santé est un service internet qui permet aux usagers du système de santé d’avoir tous les éléments relatifs à leur santé à portée de clic. La protection des données de santé et la préservation du secret médical sont garanties.

Les fonctionnalités proposées

  • Gestion du dossier médical, avec dépôt et accès aux documents de santé par le patient et bientôt par les professionnels de santé si le patient les y autorise (médecins, paramédicaux, laboratoires d’analyses, imagerie, établissements de santé, vaccinations, tests, décomptes Assurance-maladie…).
  • Gestion du profil médical : le patient y enregistre ses antécédents, ses allergies, ses mesures médicales, ses directives anticipées…
  • Mise à disposition d’une messagerie sécurisée : grâce à ce service, le patient et les professionnels de santé peuvent échanger en toute sécurité.

Confidentialité des données

La confidentialité des informations du dossier médical est totalement garantie. C’est le patient qui décide quels professionnels de santé peuvent avoir accès à ses documents. Il lui est possible de masquer un document à tout moment depuis le site Mon espace santé. A noter que ni l’Assurance-maladie, ni les mutuelles, ni la médecine du travail n’ont accès à ces données.

Améliorer le suivi médical

Mon espace santé a pour objectif de permettre un meilleur suivi médical et d’éviter par exemple des examens inutiles. De nouvelles fonctionnalités viendront enrichir l’existant, par exemple un agenda médical courant 2022.
Les professionnels de santé devraient pouvoir enrichir les dossiers de leurs patients à partir de l’été.

Pour en savoir plus

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Un prochain numéro de la revue Le Cardiologue reviendra plus en détail sur l’espace numérique de santé.




Ukraine : témoignage du Dr Ram Vadi de l’ONG britannique UK-Med

(Medsacpe – Rachel Pugh) Avec la guerre en Ukraine, les besoins humanitaires sont énormes tant le nombre de réfugiés est grand et l’état des hôpitaux désastreux. Le Dr Ram Vadi de l’ONG britannique UK-Med s’est rendu dans l’ouest du pays via la Pologne… [Lire son témoignage]




« Valérie Pécresse veut que chaque Français puisse avoir accès à un médecin ». Ses propositions

(Medscape – Christophe Gattuso) Le C à 30 euros, un recrutement massif à l’hôpital, la formation de deux fois plus de médecins, des docteurs juniors en zone sous-dense et des soins accessibles à tous en moins de 30 minutes, voilà la recette de Valérie Pécresse pour arriver au « zéro désert ». Son référent santé, le Pr Philippe Juvin, chef des Urgences de l’Hôpital européen Georges-Pompidou, explique comment la candidate à la présidentielle des Républicains compte s’y prendre pour réformer le système de santé et redonner un médecin à tous les Français… [Lire la suite]




L’acte CCAM du mois : DEMP002

L’histoire de la cardiologie est jalonnée de progrès thérapeutiques médicaux et instrumentaux : la stimulation cardiaque fait partie de ces innovations qui ont révolutionné le pronostic des troubles conductifs intracardiaques. Les stimulateurs cardiaques ont acquis au fils des ans un degré de fiabilité et de sophistication qui n’exclue toutefois pas un suivi régulier.


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Le libellé CCAM le décrit comme un contrôle et réglage transcutané secondaires d’un stimulateur cardiaque. Il s’agit d’un acte technique médical (code de regroupement « ATM »), isolé, remboursable et non soumis à une entente préalable, valorisé au tarif de 60,41 € quel que soit le secteur conventionnel du praticien.

Il peut être associé aux modificateurs F et U (majorations d’urgence le dimanche, les jours fériés ou la nuit entre 20h00 et 8h00).

Cette cotation est indépendante de l’acte TSM (autorisé pour la facturation du télésuivi des stimulateurs et défibrillateurs cardiaques chez les patients en ALD).

Il est accompagné d’une note détaillée précisant la nécessité d’une formation spécifique en plus de la formation initiale pour le praticien qui réalise l’acte, d’un environnement spécifique basé sur les recommandations françaises et internationales de bonne pratique de la stimulation cardiaque (notamment chez les enfants dont les particularités relèvent d’une compétence appropriée) associé à un recueil prospectif de données à transmettre au registre national existant géré par le collège français de stimulation cardiaque…

Concernant ce dernier item, il faut reconnaître que cette note n’a pas fait l’objet d’une mise à jour récente puisque le collège français de stimulation cardiaque a fusionné avec le groupe de rythmologie en 2007 pour devenir le groupe de rythmologie et de stimulation cardiaque de la société française de cardiologie et que le recueil des données se limite au type de stimulateur implanté et sont transmises par les constructeurs.




Comment le variant Omicron BA.2 a repoussé les limites initiales du Covid-19

(The Conversation – S. Alizon, M.-T. Sofonea) Si l’épidémie de Covid est passée au second plan de l’actualité, elle n’en est pas finie pour autant. Le SARS-CoV-2 continue de circuler et d’évoluer rapidement. Chercheurs au sein de l’unité « Maladies infectieuses et vecteurs : Écologie, Génétique, Évolution et Contrôle » (Université de Montpellier, CNRS, IRD), Mircea Sofonea, maître de conférences, et Samuel Alizon, directeur de recherche, spécialistes de l’épidémiologie et de l’évolution des maladies infectieuses, font le point sur Omicron maintenant qu’il a conquis le monde. Comment expliquer ses sous-variants, que sait-on désormais de ses capacités et de l’efficacité de notre système immunitaire face aux futurs variants ?… [Lire la suite]




Suppression de l’Ondam, ratio soignant/patients adapté, centres de santé…Les propositions santé de Jean-Luc Mélenchon

(Medscape – Jacques Cofard) Quel est le programme de la France insoumise (LFI) pour la santé ? Dans le cadre de notre série d’entretiens sur les propositions santé des principaux candidats à l’élection présidentielleMedscape a interrogé le la députée Caroline Fiat, expert santé auprès de Jean-Luc Mélenchon[Lire la suite]




Surpoids ou obésité infantile : la HAS publie un guide de bonnes pratiques

(Medscape – Marine Cygler) Maladie chronique complexe, l’obésité infantile peut entraîner des problèmes de santé mais aussi des conséquences psychologiques et sociales graves. De fait, ces enfants sont plus souvent stigmatisés, harcelés et ont de moins bons résultats scolaires que ceux qui ne présentent pas de surpoids. Ceci a tendance à aggraver encore la prise de poids. Pour aider les professionnels de santé non spécialistes qui prennent en charge ces petits patients et leurs familles, la Haute autorité de santé (HAS) publie un guide afin d’optimiser le parcours de soins de l’enfant et de l’adolescent en situation de surpoids ou d’obésité… [Lire la suite]




Cohorte nancéenne STANISLAS : le syndrome métabolique favoriserait l’évolution vers l’insuffisance cardiaque

(Medscape – Caroline Guignot) Le suivi des sujets sains de la cohorte nancéenne STANISLAS montre que les patients présentant un syndrome métabolique à l’inclusion et ceux qui en développent un au cours de 17 ans de suivi ont un surrisque d’insuffisance cardiaque préclinique notamment lorsqu’ils ont un phénotype obèse ou hypertendu. La prévention primaire de l’insuffisance cardiaque préclinique peut être renforcée par une prise en charge adaptée et efficace du syndrome métabolique. Les résultats ont été publiés dans Cardiology… [Lire la suite]




Statines en prévention primaire : l’USPSTF en passe de modifier ses recommandations

(Medscape – Steve Stiles) Le groupe d’experts indépendants qui émet des recommandations en termes de prévention aux Etats-Unis – l’US Preventive Services Task Force – a publié un projet de directives sur l’utilisation des statines pour prévenir les maladies cardiovasculaires (MCV). Celui-ci stipule que les personnes âgées de 40 à 75 ans à haut risque de MCV devraient prendre des statines pour prévenir un premier infarctus ou AVC (grade B)… [Lire la suite]