Syndrome du Takostubo : plus fréquent chez les femmes mais plus mortel chez les hommes

 Le syndrome de Takotsubo est beaucoup plus fréquent chez les femmes que chez les hommes, mais les hommes sont beaucoup plus susceptibles d’en mourir, selon les résultats d’une nouvelle étude. Dans une analyse portant sur près de 2 500 patients atteints du syndrome de Takotsubo (STT) inscrits dans un registre international, les hommes, qui ne représentaient que 11 % de l’échantillon, présentaient des taux de chocs cardiogéniques nettement plus élevés et étaient deux fois plus susceptibles de mourir à l’hôpital que leurs homologues féminins… [Lire la suite]




L’acte CCAM du mois : DZQJ008

Il arrive parfois qu’un acte décrit à la CCAM résulte d’une association de deux actes différents mais complémentaires ; cette association est alors décrite par un libellé de procédure dont il convient de porter uniquement son code, à l’exclusion de l’association des codes des actes isolés qui le composent.

Frédéric Fossati. La Madeleine

Le DZQJ008 est un acte d’échographie (code de regroupement : ADE) dont le libellé est : « échographie-doppler transthoracique et échographie-doppler par voie transœsophagienne du cœur et des vaisseaux intrathoraciques ».

C’est un acte remboursable qui n’est pas soumis à une demande d’entente préalable ; il est valorisé à 160,11 € quel que soit le secteur d’activité (I ou II avec ou sans OPTAM) ; les modificateurs F et U peuvent s’y associer (acte en urgence dimanche ou jour férié, ou la nuit entre 20h00 et 8h00).

Seul ce code DZQJ008 est à porter en cas de réalisation de cet acte, quelles qu’en soient les conditions, en particulier quel que soit le nombre d’exécutants ; l’association du code d’échographie-doppler transthoracique (DZQMOO6) et d’échographie-doppler par voie transœsophagienne (DZQJ001) est interdite et contrôlée par les listes d’exclusion.




Assemblée générale du SNC – 2e partie

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Covid-19 : la hausse des cas se poursuit en Amérique, confinements levés en Chine et en Corée du Nord…

(Medscape – Rédaction) Le confinement strict qui a duré deux mois à Shanghai, en Chine, a finalement pris fin à minuit le mercredi 1er juin. La plupart des 25 millions d’habitants de la ville peuvent désormais quitter leur domicile, retourner au travail, utiliser les transports publics et conduire leur voiture mais les écoles et les cafés-restaurants restent fermés.  La situation à Pékin, soumise à un semi-confinement depuis le 1er mai, s’est également améliorée… [Lire la suite]




La santé, enfin une priorité ?

(Medscape – Jacques Cofard) La situation que connaissent les établissements de santé, confrontés à une fuite sans précédent des personnels de santé, va-t-elle encourager le nouveau gouvernement à placer le dossier de la santé en haut de la pile de ses priorités ? C’est en tous les cas la communication voulue par le gouvernement depuis ce 23 mai, date du premier conseil des ministres[Lire la suite]




Santé mentale des jeunes : la Défenseure des droits demande un plan d’urgence

(LeMonde – AFP) Deux ans après la crise sanitaire, la vague de problèmes psychiatriques chez les jeunes n’est pas retombée et inquiète les spécialistes. La Défenseure des droits a appelé, jeudi 2 juin, la première ministre, Elisabeth Borne, à mettre en place un plan d’urgence pour la santé mentale des jeunes face à « la gravité de la situation », estimant que des moyens « largement insuffisants » sont déployés… [Lire la suite]




Médecine générale : la féminisation de la profession conduit-elle à de meilleures prises en charge ?

(Medscape – Caroline Guignot) Une large étude multicentrique française basée sur l’analyse de plus de 20 000 consultations de médecine générale conclut que les généralistes de sexe féminin ont plus souvent recours à des examens cliniques diagnostiques que les hommes, et prescrivent plus souvent des analyses biologiques et examens d’imagerie… [Lire la suite]




Passion hypertension – épisode III : « Docteur, pourquoi ai-je de l’HTA ? »

La mini-série du Pr Xavier Girerd pour le SNC

 – Tout le monde soigne des hypertendus mais cette maladie nous intéresse-t-elle encore et surtout, comment en améliorer la prise en charge ? Président de la fondation de recherche sur l’hypertension artérielle, le Pr Xavier Girerd, cardiologue à l’APHP partage avec nous son enthousiasme pour l’hypertension artérielle et des leçons tirées de ses 40 années de pratique.

Episode III : « Docteur, pourquoi ai-je de l’HTA ? »

C’est la question préférée des patients, avec : « Est-ce que c’est un traitement à vie ? ». Les causes de l’HTA sont nombreuses et l’on ne devrait plus dire au patient « votre hypertension est essentielle » car il est reconnu quatre grandes raisons pour devenir hypertendu.

1) Le vieillissement des artères est la cause principale de l’HTA en France. 80 % des patients avec une HTA traitée ont plus de 55 ans et c’est l’artériosclérose (épaississement globale de la media) qui se combine souvent à l’athérosclérose (épaississement localisé de l’intima) qui en sont la cause.

2) 50 % des hypertendus ont une maladie métabolique associée (diabète type 2 et/ou dyslipidémie et/ou obésité abdominale). Chez ces sujets la prise de poids, de 4 à 5 kg, suffit à provoquer une HTA. Ces troubles sont fréquemment associés chez les femmes à la ménopause et surviennent donc vers 50 ans.

3) En France, 15 % des HTA ont une origine familiale. Ces HTA se déclarent avant 50 ans et l’on retrouve la notion d’une HTA avant 50 ans chez le père, la mère, un frère ou une sœur. Ces sujets sont rarement en surpoids et ont une bonne hygiène de vie. L’activité physique et sportive est souvent inefficace pour faire baisser le niveau de la tension et les médicaments antihypertenseurs sont le seul moyen efficace pour faire baisser la tension. L’observance au traitement est mauvaise en particulier chez les hommes jeunes.

4) Enfin, 10 % à 15 % des HTA sont liés à des causes endocriniennes, notamment des causes surrénaliennes pour les patients de moins de 60 ans. Leur diagnostic est difficile orienté par un potassium abaissé modérément et une inefficacité des IEC ou des sartans.

Le TDM des surrénales est l’examen qui permet d’évaluer la morphologie des surrénales et de proposer le traitement adapté (antialdostérone, diurétiques thiazidiques, antagonistes calciques, ou chirurgie).

En revanche, la recherche d’une sténose d’une artère rénale, si elle était toujours proposée dans le bilan d’une HTA secondaire, n’a plus la cote depuis la publication il y a 10 ans d’essais randomisés montrant l’absence de bénéfice sur le contrôle de la tension de la dilatation des sténoses des artères rénales unilatérales.

Une fois que le patient est informé de sa condition et des causes de son HTA, il s’inquiète en général de ce que ça va changer pour lui, en particulier du traitement et de savoir si une bonne alimentation et une reprise de l’activité physique peut lui « éviter » les « médicaments à vie ».




On marche sur la tête au pays des urgences

Lamine Gharbi, président de la FHP, rappelait récemment que certains établissements privés sont obligés de fermer leur service d’urgences par manque de patients alors que ceux des établissements publics sont saturés, nécessitant parfois la régulation des urgences et la fermeture totale ou partielle des SAU.

C’est le cas du CH de Cherbourg où le président de la République s’est rendu hier. Afin de pallier le manque de personnel au service des urgences, l’hôpital a mis en place une régulation via le 15 entre 15h00 et 8h30. Dans ce créneau, seules les urgences vitales sont prises en charge par les urgences. Le 15 oriente le reste du flux vers les ressources médicales du territoire.

Une mission flash

Face à cette situation qui reflète l’épuisement des personnels et l’inadaptation du système de santé aux besoins actuels, le président de la République a annoncé mardi une mission flash d’un mois sur le sujet spécifique des urgences. Elle est confiée au Dr François Braun, président de Samu-Urgence de France qui sera entouré d’un groupe restreint de professionnels libéraux et hospitaliers. Le groupe devra remettre ses propositions à Brigitte Bourguignon le 28 juin. Celles-ci devraient constituer une boîte à outils opérationnelle et utilisable à court terme.

Commentaire du SNC

La pénurie de professionnels engendre une inflation des salaires des médecins intérimaires à l’approche de l’été : certains hôpitaux sont prêts à leur verser jusqu’à 3 000 € nets pour une garde de 24 heures le samedi ou le dimanche, loin du tarif légal de 1 170 € nets (décret de 2017).  

Cette énième mission est nécessaire, même si elle n’apporte qu’une réponse sur le court terme, l’essentiel étant le travail de fond sur l’articulation de la ville et de l’hôpital, la revalorisation des gardes et l’adaptation des SAU aux besoins des populations.

© Pixavril




Brigitte Bourguignon, ministre de la santé et de la prévention

Ministre déléguée à l’autonomie au sein du ministère d’Olivier Véran, Brigitte Bourguignon est désormais ministre de la santé et de la prévention.


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Parcours professionnel et (en) politique

Brigitte Bourguignon a débuté sa carrière comme secrétaire médicale et a ensuite rejoint la fonction publique territoriale.

Adhérente du Parti socialiste depuis 1989, elle y a occupé plusieurs fonctions avant de rejoindre En Marche entre les deux tours de la présidentielle de 2017.

Brigitte Bourguignon a occupé plusieurs fonctions électives, notamment adjointe au maire de Boulogne-sur-Mer (chargée de la santé et de la lutte contre les dépendances) et députée (PS). Dans le cadre de ce mandat, elle fut membre de la commission des affaires culturelles et de l’éducation ainsi que de la délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes. Ella a été corappporteur sur le projet pour l’égalité entre les femmes et les hommes (2013), rapporteur pour avis du budget du programme « livre et industries culturelles » (2013-2014) et rapporteur sur la proposition de loi visant à protéger les sportifs de haut niveau et professionnels (2015). En 2015, Manuel Valls l’a chargée d’une mission temporaire sur le travail social.

Ayant rejoint LREM en 2017, elle a présidé la commission des Affaires sociales de 2017 à 2020 avant de rejoindre le ministère d’Olivier Véran en tant que ministre déléguée à l’autonomie.

Investie par Renaissance (ex-La République en marche – LREM), elle est candidate aux élections législatives dans la 6e circonscription du Pas-de-Calais.

Son regard sur la santé

« Assurer l’accès aux soins pour tous » est le mot d’ordre de la ministre.

La lutte contre les déserts médicaux, le renforcement de la prévention et la consolidation et l’adaptation du système de soins sont les priorités de Brigitte Bourguignon qui a affirmé des convictions fortes en matière d’une santé de proximité et accessible à tous.

Gérer la pénurie de médecins sera donc un enjeu tout particulier en attendant l’arrivée des renforts liés à la suppression du numerus clausus.

Une nouvelle méthode

Pour y parvenir, la nouvelle ministre souhaite inventer une nouvelle méthode basée sur l’écoute et la coconstruction, que ce soit avec les usagers, les territoires ou les soignants.

Commentaire du SNC

Reste à espérer que l’écoute ne sera pas uniquement de façade et que la ministre agira pour réellement coconstruire le système de soins de demain.

© wikipedia




Hôpital : Emmanuel Macron lance une « mission flash » sur les difficultés des services d’urgences

(Le Monde – AFP – Reuters) Le président Emmanuel Macron a annoncé, mardi 31 mai, une « mission d’urgence » d’un mois pour diagnostiquer la crise des services d’urgences à l’hôpital et proposer des pistes pour y répondre, première étape d’un plan devant être décliné à l’échelle des « 1 200 bassins de vie » français. Le professeur François Braun, président de SAMU-Urgences de France, devra remettre ses conclusions « au plus tard le 1er juillet » à la ministre de la santé… [lire la suite]




Médicaments et dispositifs médicaux : un risque de pénurie imminent

(Medscape – Fanny Le Brun) L’Académie nationale de Pharmacie alerte sur un risque de pénurie en médicaments et dispositifs médicaux dans les prochains mois. Elle réclame d’urgence une coordination au niveau de l’État pour gérer ce problème qui est une conséquence attendue liée à l’effet conjugué… [Lire la suite]




Face à la crise d’attractivité, des établissements prennent soin de leurs soignants

(Medscape – Christophe Gattuso) Pour faciliter le maintien dans l’emploi et prévenir les risques psychosociaux de ses professionnels de santé, les centres hospitaliers de Créteil (94) et de Villeneuve-Saint-Georges (94) ont mis en place des actions visant à améliorer leur qualité de vie au travail. Depuis 4 ans, le groupement hospitalier de territoires (GHT) du Val-de-Marne allie l’accès à des services personnalisés (massage, coiffeur, salle de sport), l’aide au logement et un suivi psychologique pour améliorer le bien-être de ses soignants… [Lire la suite]