Le logiciel de détection automatisée des fractures de Gleamer fait ses preuves en pédiatrie

(L’Usine Digitale – Alice Vitard) Grâce au logiciel BoneView de la start-up Gleamer, les radiologues de l’hôpital parisien Armand Trousseau ont pu plus facilement détecter les fractures sur des patients âgés de 2 à 21 ans. Ce sont les résultats d’une étude qui vient d’être publiée… [Lire la suite]




Diabète : le tirzépatide donne des résultats remarquables chez les adultes en surpoids

(Medscape – Rédaction Univadis) Les résultats d’une étude sur les effets du tirzépatide sur les personnes en surpoids ont été présentés lors du  Congrès annuel de l’Association européenne pour l’étude du diabète (EASD)  à Stockholm. Une dose hebdomadaire de tirzépatide 5 mg, 10 mg ou 15 mg a permis une réduction substantielle et durable du poids corporel chez des adultes en surpoids ou obèses et non diabétiques. Le tirzépatide a également amélioré plusieurs facteurs de risque cardiométaboliques prédéfinis ainsi que la qualité de vie (QdV). Les événements gastro-intestinaux d’intensité généralement légère/modérée ont été les événements indésirables les plus fréquemment rapportés… [Lire la suite]




Hystérectomie, endométriose : un risque augmenté de diabète ?

(Medscape – Nathalie Raffier) Une hystérectomie avant l’âge de 45 ans augmenterait le risque de diabète de type 2[1], surtout si une ovariectomie est associée. En revanche, il ne semble pas y avoir d’association entre endométriose et diabète, selon deux études présentées lors du congrès européen de diabétologie (European Association for the Study of Diabetes – EASD). Commenté par le Pr Fabrice Bonnet (CHU de Rennes), investigateur principal de l’étude sur l’hystérectomie… [Lire la suite]




Extension d’AMM : Evusheld® autorisé chez les personnes infectées par le Covid et à risque de forme sévère

(Medscape – Aude Lecrubier) Evusheld®, combinaison d’anticorps monoclonaux à action prolongée tixagévimab/cilgavimab, a obtenu une extension d’autorisation de mise sur le marché (AMM) le 16 septembre dernier dans le traitement du Covid-19, a annoncé AstraZeneca dans un communiqué… [Lire la suite]




DT1 : les cas devraient doubler d’ici 2040

(Medscape – Miriam E. Tucker) Alors que le diabète de type 1 est encore trop souvent mal diagnostiqué et mal pris en charge à travers le monde, des données de modélisation du Dr Gabriel A. Gregory (New South Wales, Australie) et coll. montrent que le nombre de personnes atteintes d’un diabète de type 1 pourrait doubler d’ici 2040 ; la plupart des nouveaux cas étant recensés chez les adultes vivant dans des pays à revenu faible ou intermédiaire… [Lire la suite]




Professionnels de santé : une nouvelle enquête révèle une insatisfaction croissante

(Medscape – Stéphanie Lavaud) La nouvelle étude du Baromètre MNH-Odoxa sur les conditions de travail, la santé et les attentes des personnels soignants ne montrent pas d’amélioration. Les professionnels de santé sont toujours « fatigués, stressés et insatisfaits »… [Lire la suite]




L’apnée du sommeil associée aux accidents thromboemboliques

(Medsape -Neil Osterweil) « Ajoutez les événements thromboemboliques veineux à la liste des conséquences potentielles de l’apnée obstructive du sommeil sévère ». C’est la conclusion d’une étude française qui a montré que les patients souffrant d’apnée obstructive du sommeil (SAOS), qui présentaient les épisodes d’hypoxémie nocturne les plus longs, avaient un risque deux fois plus élevé de thromboembolie veineuse (TEV)… [Lire la suite]




Pics de chaleur et insuffisance cardiaque : attention à la perte de poids

(Medscape- Vincent Bargoin) Résultat surprenant fourni par la télésurveilllance de patients insuffisants cardiaques : les données de l’été 2019 montrent une association entre périodes caniculaires et perte de poids. Ce résultat vient d’être publié dans ESC Heart Failure[1] « Il suggère un impact direct du réchauffement climatique sur la santé humaine », concluent les auteurs. « Les épisodes aigus, dont la multiplication est attendue, sont un risque pour les patients atteints de maladie chronique, en particulier l’insuffisance cardiaque. En pratique clinique, il devient nécessaire de prendre en considération les épisodes de chaleur extrême, ce qui suggère l’utilité de la télésurveillance chez les patients fragiles »… [Lire la suite]




Une campagne contre l’insuffisance cardiaque

Dimanche 25 septembre, la CNAM a lancé une campagne de mobilisation nationale de sensibilisation à l’insuffisance cardiaque. Objectif : alerter et encourager à consulter son médecin.


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L’insuffisance cardiaque touche 1,5 million de Français et entre 400 000 et 700 000 personnes en souffrent sans le savoir. La campagne de la CNAM s’adresse en priorité aux personnes de plus de 60 ans qui sont plus particulièrement concernées par cette maladie. Il s’agit d’informer le grand public mais aussi d’accompagner les professionnels de santé pour détecter au plus tôt l’insuffisance cardiaque et ainsi prévenir son aggravation.

Sensibiliser le plus grand nombre

La campagne insiste sur les signes d’alerte (prise de poids, essoufflement, œdèmes des membres inférieurs, fatigue), chacun étant représenté par un pictogramme facilement identifiable et mémorisable.

La campagne d’information a débuté par une conférence de presse de la CNAM en présence de la SFC, du collège de médecine générale et d’une association de soutien aux insuffisants cardiaques. Elle se déploiera toute la semaine, aussi bien sur les médias grand public que professionnels. Un second volet sera révélé en 2023.

Nathalie Zenou

Plus d’informations…


Site de la SFC


Site de l’Assurance-maladie

© Johan Swanepoel




DES de médecine générale : 4 ans … pour faire quoi ?

Le projet de loi de financement pour la Sécurité sociale fait apparaître une me année pour le DES de médecine générale. La mesure sera discutée en séance publique entre le 20 et le 26 octobre prochains.


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L’article 23 du PLFSS vise à modifier le code de l’éducation, socle légal des études de médecine. Depuis 2017, le troisième cycle des études de médecine (TCEM) est découpé en trois phases :

  • une phase socle d’un an,
  • une phase d’approfondissement de 2 à 3 ans,
  • une phase de consolidation de 1 à 2 ans.

Une 4e année sous la forme d’un stage

Actuellement, le DES de médecine générale dure 3 ans contre 4 pour les autres DES. Le législateur souhaite que cette 4e année s’effectue sous la forme d’un stage dans le cadre d’un régime d’autonomie supervisée, dans des lieux agréés en pratique ambulatoire et en priorité dans les zones sous-dense. On compte aujourd’hui 12 941 maîtres de stage universitaire à même de superviser ces étudiants. On peut se demander combien exercent en zone sous-dense et s’ils seront réellement en mesure de superviser un étudiant.
Le nouveau dispositif s’adresserait aux étudiants démarrant leur 3e cycle à la rentrée universitaire de septembre 2023. Les premiers effets sont attendus pour 2026.
Les syndicats d’étudiants ont exprimé leur opposition à cette proposition par la voix de la présidente de leur intersyndicale.

Nathalie Zenou


© Wavebreakmedia/depositphotos




Roche repense sa stratégie numérique pour parler aux professionnels et aux patients

(TICpharma – Muriel Pulicani) Le laboratoire Roche travaille à une refonte de sa stratégie de communication numérique à destination des professionnels de santé et des patients, a expliqué à TICpharma le 15 septembre Gines Ortega, directeur de la business unit digital & customer engagement… [Lire la suite]




A partir de 2025, il sera obligatoire d’avoir un compte Google pour utiliser un appareil Fitbit

(L’Usine Digitale – Alive Vitard)A partir de 2025, les usagers d’appareils Fitbit seront obligés de disposer d’un compte Google s’ils veulent continuer à les utiliser. Ce n’était pas le cas jusqu’à présent, malgré le rachat. En théorie, ce changement ne devrait pas permettre à l’entreprise américaine d’utiliser les données de santé collectées par les appareils, puisqu’elle s’est engagée à ne pas le faire auprès du régulateur… [Lire la suite]




Traitement du RA sévère asymptomatique : la chirurgie pourrait être préférable à la surveillance rapprochée

(Medscape – Dr Jean-Pierre Usdin) La surveillance d’un patient ayant un rétrécissement aortique (RA) très serré peut être prise en défaut que ce soit du fait du patient ou du médecin. L’intervention précoce est-elle alors préférable à la surveillance chez ces patients qui n’ont pas de symptôme et dont on sait qu’ils sont à risque de complications majeures brutales ou à moyen terme ? Cette question a été le thème d’un Grand débat lors du congrès 2022 de l’European Society of Cardiology (ESC). Elle était co-présidée par Alec Vahanian (Université Paris-Descartes – Paris, France) et Christian Hengstenberg (University Hospital St. Polten – St. Polten, Autriche)… [Lire la suite]




Quand des experts du médicament touchent des cachets : un livre choc sur les coulisses de l’affaire Mediator

(Medscape – Christophe Gattuso) Dans un livre rédigé à 4 mains, la journaliste Anne Jouan et le Pr Christian Riché, qui fut l’une de ses principales sources, reviennent sur l’affaire Mediator, qu’ils ont grandement contribué à dévoiler. Au-delà des dysfonctionnements de la pharmacovigilance française, ils révèlent les conflits d’intérêts d’experts des autorités sanitaires appointés par les laboratoires pharmaceutiques et les menaces dont ils ont été l’objet. Edifiant… [Lire la suite]




Covid-19 : une voie originale pour freiner la multiplication virale dans le nez

(Medscape – Serge Cannasse) L’infection par le SARS-CoV-2 débute dans la cavité nasale. Une intense activité de recherche explore les moyens de bloquer la réplication du virus dès cette voie d’entrée. Une équipe française (INRAE, EnVa et Université Paris Saclay) a découvert une piste originale pour y parvenir… [Lire la suite]




Des applis mobiles pour prédire le risque d’exacerbations de BPCO et détecter le Covid-19 grâce à la voix

(TICpharma – Luu Ly Do Quang ) Des applications mobiles utilisant l’intelligence artificielle (IA) apparaissent comme des outils d’aide à la prédiction des exacerbations de bronchopneumopathie obstructive chronique (BPCO) ou à la détection des cas de Covid-19 en analysant la voix des patients, selon des études britannique et néerlandaise présentées le 5 septembre au congrès de l’European Respiratory Society (ERS) qui s’est tenu à Barcelone… [Lire la suite]




Covid-19 Monde : nouvelles règles pour l’automne en Allemagne ; Joe Biden et la fin de l’épidémie ; vaccins muqueux en Chine et en Inde

(Medscape) L’OMS a déclaré que le nombre de décès hebdomadaires liés au SARS-CoV-2 dans le monde est actuellement au plus bas depuis mars 2020 et que la fin de la pandémie de COVID-19 est « en vue »… [Lire la suite]




Consommation d’édulcorants : un risque accru de maladie cardiovasculaire ?

(Medscape – Fanny Le Brun) Des chercheurs français, au sein de l’équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (Eren), ont examiné les associations potentielles entre la consommation d’édulcorants artificiels et le risque de maladies cardiovasculaires (coronariennes et cérébrovasculaires), dans une vaste étude en population… [Lire la suite]




Diabète de type 2 : une espérance de vie moindre chez les femmes, les jeunes et les fumeurs

(Medscape – Dr Rob Hicks) Le diabète de type 2 aurait un impact plus important sur l’espérance de vie des femmes, des jeunes et des fumeurs, selon les résultats d’une étude présentée par le Dr Adrian Heald du Royal Hospital de Salford lors du Congrès annuel de l’Association européenne pour l’étude du diabète (EASD) à Stockholm… [Lire la suite]




Prévention secondaire de l’AVC/AIT : nouvelles recommandations européennes

 (Medscape – Caroline Guignot) L’ European Stroke Organisation (ESO) a publié de nouvelles recommandations sur le traitement en prévention secondaire d’un accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique ou d’un accident ischémique transitoire (AIT). Chez les personnes ayant déjà subi un AVC ischémique ou un AIT, les recommandations préconisent l’initiation d’un traitement hypotenseur (niveau de preuve élevé), avec une tension artérielle cible < 130/80 mmHg (niveau de preuve modéré), sauf dans les sous-groupes à risque accru d’effets délétères… [Lire la suite]




Rappel vaccinal à l’automne : la HAS préconise l’utilisation des nouveaux vaccins bivalents contre le Covid-19

(Medscape – Aude Lecrubier) La Haute Autorité de Santé (HAS) a donné son feu vert à l’utilisation des nouveaux vaccins bivalents contre le Covid-19, en doses de rappel. Les personnes à risque de faire une forme sévère de la maladie ainsi que leur entourage et les professionnels de soins devraient recevoir indifféremment l’un des trois nouveaux « vaccins bivalents adaptés aux variants d’Omicron validés récemment par l’Agence européenne du médicament dès qu’ils seront effectivement disponibles », recommande la HAS… [Lire la suite]




11e édition de la semaine nationale de prévention du diabète

Le diabète constitue une véritable épidémie : près de 5 millions de personnes sont concernées en France. Pour la 11e année consécutive, la Fédération Française des Diabétiques organise la semaine nationale de prévention du diabète. Elle se tiendra du 23 au 30 septembre.


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A l’heure actuelle, 4 millions de personnes suivent un traitement médicamenteux associé au diabète. Il faut leur ajouter de 500 000 à 800 000 personnes atteintes sans le savoir.

Sensibiliser le grand public sur le diabète de type 2

Depuis 2012, la Fédération française des diabétiques organise sur l’ensemble du territoire (métropole, Guadeloupe, Martinique, La Réunion) la semaine nationale de prévention du diabète. Chaque année, les associations fédérées se mobilisent localement pour organiser des animations durant toute cette période. Cet événement a déjà permis de sensibiliser plus de 200 000 personnes sur le diabète de type 2 et ses facteurs de risque, en ciblant prioritairement les personnes en situation de vulnérabilité sociale.

Edition 2022 : diabète et tabac

Le risque relatif de diabète de type 2 est augmenté de 37 à 44 % chez les fumeurs par rapport aux non-fumeurs.

L’objectif spécifique de l’édition 2022 est d’informer le plus tôt possible les personnes exposées au tabagisme (actif ou passif) sur le risque de développer un diabète de type 2. Près de 300 actions seront ainsi organisées par les bénévoles des associations locales pour sensibiliser les personnes fumeuses et le grand public au risque que représentent le diabète de type 2 et le tabagisme, pour repérer les personnes à risque de diabète de type 2 avec le questionnaire de test de risque et enfin, pour orienter vers le pharmacien ou le médecin généraliste les personnes dont les résultats au test présentent des risques de développer un diabète.

Une grande campagne de communication sera également diffusée sur le web et via la presse. De plus, un dispositif spécifique sera mis en place auprès des personnes en situation de vulnérabilité sociale.

Nathalie ZENOU

© Piksel Stock




Prolongation du programme ETAPES

Les expérimentations ETAPES arrivaient en principe à leur terme le 30 juin 2022. Le gouvernement a finalement annoncé leur prolongation jusqu’au 30 juin 2023.


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Le programme ETAPES (Expérimentations de Télémédecine pour l’Amélioration des Parcours en Santé) vise à encourager et soutenir financièrement le déploiement de la télésurveillance sur l’ensemble du territoire.

Un calendrier trop serré

La Loi de financement pour la Sécurité Sociale pour 2022 prévoyait l’entrée de la télésurveillance dans le champ d’une prise en charge de droit commun (ie un remboursement généralisé par l’assurance maladie) au 1er juillet 2022 au plus tard. La phase préparatoire s’étant avérée plus complexe que prévu, le gouvernement n’a pu maintenir la date initialement envisagée et l’entrée en vigueur du droit commun du cadre de prise en charge de la télésurveillance est reportée. Le programme ETAPES est ainsi prolongé jusqu’au 30 juin 2023.

Une prolongation sans modification

Jusqu’à cette date, une prise en charge de transition sera assurée pour les patients déjà inclus comme pour les nouveaux patients, sans nécessité de déposer une nouvelle demande d’inscription. Il n’y aura ni rupture de prise en charge ni perte de chance pour les patients. Les conditions du programme ETAPES continuent de s’appliquer, notamment les critères d’éligibilité, le montant des prises en charge et l’organisation de l’accompagnement thérapeutique.

5 pathologies concernées

Rappelons que le programme ETAPES concerne cinq pathologies :

  • l’insuffisance cardiaque,
  • l’insuffisance rénale,
  • l’insuffisance respiratoire,
  • le diabète,
  •  les prothèses cardiaques implantables.

Nathalie Zenou

© Mogil/fr.depositphotos




Des applis mobiles pour prédire le risque d’exacerbations de BPCO et détecter le Covid-19 grâce à la voix

(TICpharma) Des applications mobiles utilisant l’intelligence artificielle (IA) apparaissent comme des outils d’aide à la prédiction des exacerbations de bronchopneumopathie obstructive chronique (BPCO) ou à la détection des cas de Covid-19 en analysant la voix des patients, selon des études britannique et néerlandaise présentées le 5 septembre au congrès de l’European Respiratory Society (ERS) qui s’est tenu à Barcelone… [LIre la suite]




Prévention : des consultations médicales bientôt gratuites à 25, 45 et 65 ans

(Le Monde – AFP) Des consultations médicales gratuites seront proposées aux Français à « trois âges de la vie, 25 ans, 45 ans et 65 ans », a annoncé, dimanche 18 septembre, le ministre de la santé, François Braun, dans une interview au Journal du dimanche. Le but de ces futures consultations sera de renforcer le volet prévention du système de santé français… [Lire la suite]




BA.2.75.2, le nouveau sous-variant d’Omicron qui inquiète les scientifiques

(Le Monde – Marc Gozlan) L’évolution constante du variant Omicron du SARS-CoV-2 continue de produire de nouveaux sous-variants porteurs de mutations additionnelles. Un de ces sous-variants émergents, dénommé BA.2.75, s’est rapidement diffusé dans certaines parties du monde, mais sans encore surpasser BA.5, le variant actuellement dominant. BA.2.75, dont la fréquence augmente en Inde, a été détecté en juillet 2022 dans plus de quinze pays à travers le monde… [Lire la suite]




Nouvelles recommandations européennes sur la prise en charge de l’hypertension pulmonaire

(Medscape – Vincent Richeux) Les Sociétés européennes de cardiologie (ESC) et de pneumologie (ERS) ont actualisé leurs recommandations sur le diagnostic et le traitement de l’hypertension pulmonaire (HTP). Sept ans après la dernière version, elles apportent des nouveautés dans la définition hémodynamique, l’approche diagnostique, l’évaluation du risque et la stratégie thérapeutique. L’angioplastie devient aussi un traitement de choix dans l’hypertension pulmonaire thrombo-embolique chronique… [Lire la suite]




Covid-19 : des réinfections en augmentation

(Medscape – Aude Lecrubier) Alors que les cas de Covid-19 sont en hausse sur tout le territoire, quid du risque de réinfection ? Dans un rapport publié le 15 septembre, Santé Publique France dresse un état des lieux des 2èmes Covid-19 entre le 1erjanvier 2021 et le 7 août 2022… [Lire la suite]




Soins intensifs cardiologiques : 9 fois plus de risque de décès ou d’urgence vitale chez les consommateurs de stupéfiants

(Medscape – Aude Lecrubier) La consommation de stupéfiants est associée à un risque presque neuf fois plus élevé de décès ou d’urgence vitale chez les patients admis en unité de soins intensifs cardiologiques, selon l’étude française Addiction in Intensive Cardiac Care Units (ADDICT-ICCU) présentée au Congrès ESC 2022[Lire la suite]




Ministre en temps de Covid : Véran prend la plume et tombe le masque

(Medscape – Christophe Gattuso) Dans son ouvrage « Par-delà les vagues », Olivier Véranretrace les deux années de crise sanitaire qui ont marqué son passage avenue de Ségur. L’occasion pour l’ex-ministre de la Santé de partager les coulisses des décisions importantes, la solitude du pouvoir mais aussi ses états d’âme et quelques regrets… [Lire la suite]




Faute de prise en charge, un deuxième décès aux urgences de Strasbourg en moins de deux ans

(Medscape – Jacques Cofard) C’est le plus terrible désaveu de l’efficacité de la mission flash mise en place par le tout nouveau ministre de la Santé François Braun, qui avait pour objectif d’éviter de mauvaises prises en charge dans les services d’accueil aux urgences (SAU) cet été : un patient de 81 ans est mort aux urgences des hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS), après avoir passé une vingtaine d’heures sur un brancard dans une zone de soins. Il a été découvert lors du changement d’équipes, rapporte l’AFP[Lire la suite]




Fin de vie : l’ordre des médecins, opposé à l’euthanasie, réclame une « clause de conscience »

(Le Monde) « Si une assistance au suicide était acceptée, nous serons très attentifs : doit-il être accompagnateur ? Sûrement. Effecteur ? Je ne crois pas. Ce n’est pas son rôle », a estimé le président du Conseil national de l’ordre des médecins dans une interview publiée jeudi… [Lire la suite]




Endocardite bactérienne : des adaptations posologiques sont pertinentes 

(Medscape – Caroline Guignot) Selon une étude rétrospective française, la prise en charge antibiotique de l’endocardite bactérienne peut être optimisée grâce à un élargissement du recours au suivi thérapeutique des antibiotiques à d’autres molécules que celles pour lesquelles il est préconisé. En effet, alors qu’elles étaient conformes aux recommandations dans une grande majorité des cas, les doses initialement prescrites en amoxicilline, en céfazoline et en cloxacilline conduisaient à des concentrations sériques fréquemment inadaptées, suggérant la nécessité d’une individualisation posologique… [Lire la suite]




Covid-19 : « Il faut préparer les esprits à un nouveau rappel dans les populations vulnérables »

(Medscape – Stéphanie Lavaud) Alors que le nombre de cas d’infections au Covid-19 semble repartir à la hausse et que les Autorités de santé françaises vont se prononcer très prochainement sur la place des nouveaux vaccins, dits bivalents ou de nouvelles générations intégrant le variant Omicron, faut-il dès à présent se mobiliser pour vacciner les Français, et si oui, quelles catégories de population seront prioritaires ?… [lire la suite]




Pacemakers défectueux Abbott/St Jude Medical : alerte de l’ANSM sur un défaut d’étanchéité

(Medscape – Aude Lecrubier) La société Abbott/St. Jude Medical a informé l’ANSM d’un problème de fabrication conduisant dans de rares cas à un défaut d’étanchéité sur certains de ses stimulateurs cardiaques implantables (“pacemakers”) double chambre, modèles Assurity et Endurity fabriqués et distribués entre septembre 2019 et avril 2022. Cette alerte concernerait possiblement 16 300 stimulateurs implantés en France entre septembre 2019 et juillet 2022… [Lire la suite]




BPCO : des chiffres en forte augmentation et des projections très inquiétantes à l’horizon 2050

(Medscape – Nathalie Raffier) Plus de 480 millions de personnes dans le monde seraient actuellement atteintes de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) [1], un chiffre considérablement revu à la hausse comparativement aux précédentes estimations. Si rien ne change, dans moins d’une génération, en 2050, ce seront près de 600 millions de personnes qui souffriront de BPCO, estiment les auteurs d’une étude présentée au congrès international 2022 de l’European Respiratory Society (ERS, Barcelone, 4-6 septembre), avec des disparités selon le sexe et les régions… [Lire la suite]




Ségur numérique : les médecins de ville doivent commander une version de logiciel référencée avant le 30 novembre

(TICsanté – Wassinia Zirar) Les médecins de ville ont jusqu’au 30 novembre pour commander une version de logiciel « référencée Ségur » et ainsi bénéficier des financements prévus par le « Ségur numérique », a annoncé le 7 septembre dans un communiqué l’Agence du numérique en santé (ANS)… [Lire la suite]




ECN 2022 : quels sont les spécialités et les établissements les plus prisés ?

(Medscape – Jacques Cofard) Internat 2022 : Cette année, le nombre de postes ouverts en internat a dépassé les 9000 (9024 postes précisément), en augmentation de 2,58% par rapport à l’an dernier (8791 postes). Du jamais vu. En nombre absolu, sur les 1000 premiers choix, les contingents les plus importants sont ceux de l’anesthésie-réanimation (163), l’ophtalmologie (101) et la médecine cardiovasculaire (91), suivies par la médecine générale (72)… [Lire la suite]




Professionnels de santé, ils expliquent comment ils ont rendu leur activité plus éco-responsable

(Medscape – Christophe Gattuso) Après le second été le plus chaud de l’histoire de France et redoutant une pénurie d’énergie liée au conflit russo-ukrainien, le gouvernement français encourage la sobriété énergétique et appelle à la « responsabilité collective ». Le monde de la santé est bien évidemment concerné. Plusieurs professionnels de santé relatent comment, par de petits gestes, ils ont modifié leur pratique pour qu’elle soit moins carbonée… [Lire la suite]




Covid-19 : le vaccin Comirnaty souche originale/Omicron BA.4-5 validé par l’agence européenne

(Medscape – Stéphanie Lavaud) Alors que le nombre de contaminations est en hausse selon Santé publique France, les autorités de régulation européennes viennent d’autoriser une nouvelle version du vaccin de Pfizer et BioNTech contre le Covid-19, cette fois-ci spécifiquement adaptée aux sous-lignages BA.4 et BA.5 du variant Omicron. Mais contrairement aux Etats-Unis, la version adaptée du vaccin de Moderna n’est pas, pour l’heure, approuvée par l’Europe… [Lire la suite]




Les fractures de hanche sont susceptibles de doubler d’ici 2050 avec le vieillissement de la population

(Medscape – Marlene Busko) L’incidence annuelle des fractures du col du fémur a diminué dans la plupart des pays entre 2005 et 2018, mais ce taux devrait environ doubler d’ici 2050, selon une nouvelle étude portant sur 19 pays/régions.  L’augmentation est due au vieillissement de la population (la population des personnes âgées de 85 ans et plus devant être multipliée par 4,5 entre 2010 et 2050)… [Lire la suite]




Alerte matériovigilance concernant certains stimulateurs cardiaques de la société Abbott (St. Jude Medical)

Vous avez sans doute été informés d’une alerte de matériovigilance portant sur certains boitiers faisant partie des modèles de stimulateurs double chambre (Assurity et Endurity).

Tous les centres implanteurs ont fait l’objet d’une information fournie par la société Abbott accompagnée d’une liste (par centre) comprenant les numéros de série de ces boitiers devant faire l’objet d’une conduite à tenir spécifique en raison d’un taux de défaillance estimé d’après les données de matériovigilance en France d’environ 0,3 %.

Un communiqué conjoint (ANSM/SFC/CNPCV) a été publié le 8 septembre dernier.


Lire le communiqué

© Samunela/fr.depositphotos




Les honoraires des médecins libéraux : structure et évolution

En juillet, la commission des comptes de la Sécurité sociale a publié son rapport annuel. Ce dernier comprend 207 pages et rapporte, entre autres, les honoraires des médecins libéraux et leurs évolutions. Panorama.

Paysage

Le nombre de médecins était de 228 000 au 1er janvier 2021, dont 128 000 (56 %) pratiquaient une activité libérale exclusive ou partielle. Cette activité libérale se répartissait équitablement entre spécialistes (48 %) et généralistes (52 %), ces derniers ayant majoritairement une activité libérale exclusive (87 %), de même que les spécialistes bien que dans une moindre mesure (69 %). La moitié des médecins spécialistes sont autorisés à pratiquer des dépassements (52 %), contre une minorité des généralistes (6 %).

Au début des années 2000, alors que le nombre de généralistes stagnait, la démographie des médecins libéraux a été tirée vers le haut par l’augmentation du nombre de spécialistes, avant que leur nombre ne baisse également à partir de 2014, aboutissant à la baisse du nombre total de médecins libéraux, avec 1I700 médecins de moins en 2021 par rapport à 2014.

Une légère reprise du nombre de spécialistes s’est amorcée depuis 2019, sans effet sur le nombre de médecins libéraux, l’augmentation ayant surtout été observée sur le nombre de médecins salariés.

Remboursements et effets de la pandémie

En 2021, l’Assurance-maladie obligatoire (AMO) a consacré 20,7 milliards d’euros aux remboursements de soins des médecins libéraux, 7,5 milliards d’euros pour les généralistes et 13,1 milliards d’euros pour les spécialistes.

ISur la période précédant la crise sanitaire, de 2009 à 2019, la croissance annuelle moyenne des remboursements des honoraires des médecins libéraux par l’Assurance-maladie s’est élevée à 2,6 %.

L’année 2020 a été marquée un confinement prolongé de la population ayant fait peser un risque de rupture du suivi des patients ainsi que de chute des honoraires des médecins. Pour limiter ces risques, l’Assurance-maladie a mis en œuvre deux mécanismes : le dispositif d’indemnisation pour perte d’activité (DIPA) et le remboursement à 100 % des téléconsultations.

Les honoraires moyens par tête des médecins ont baissé de 5,0 % en 2020 par rapport à 2019, de façon légèrement plus prononcée pour les spécialistes (- 5,8 %) que pour les généralistes (- 4,4 %) car une part plus importante de l’activité des spécialistes (57 % de leurs honoraires en 2019) dépend de la réalisation d’actes techniques ne pouvant être réalisée à distance. Ainsi, les honoraires liés aux actes techniques ont diminué de 8,5 % en 2020.

En l’absence du DIPA, les honoraires des généralistes auraient baissé de 5,9 % et ceux des spécialistes de 8,3 %. Sur les 611 millions d’euros versés aux médecins pour le DIPA en 2020 et 2021, 76 % sont allés aux spécialistes.

La téléconsultation a représenté 468 millions d’euros d’honoraires sans dépassements en 2020, contre 6,1 en 2019. Les téléconsultations ont permis de minorer la baisse des honoraires par tête liés aux actes cliniques des généralistes de 7 % (contre 12 % en leur absence) et de 10 % pour les spécialistes (contre 13I%).

Différences entre secteurs 1 et 2

Les médecins généralistes pratiquent majoritairement des honoraires opposables (94 % des médecins généralistes) représentant 95 % des honoraires totaux des généralistes. Les généralistes du secteur 1 se démarquent de ceux du secteur 2 par une plus grande proportion d’actes cliniques (77 %, contre 47 %) et une plus faible proportion d’actes techniques (6 % contre 18 %).

Les honoraires moyens par tête des spécialistes étaient deux fois supérieurs à ceux des généralistes en 2019, contre 1,9 fois en 2009, avec un taux de croissance annuel moyen de 2,2 %, contre 1,5 %. Les dépassements d’honoraires expliquent une partie de cette différence, représentant en moyenne 54 400 euros annuels par tête pour l’ensemble des spécialistes, contre 3 600 euros pour les généralistes.

Structure des honoraires entre 2009 et 2019

La structure des honoraires par tête des spécialistes est relativement stable : plus de la moitié de leurs honoraires provient d’actes techniques sans dépassement (55 % en 2009 contre 57 % en 2019), une part importante provient de dépassements (15 % en 2009 contre 17 % en 2019) ainsi que de forfaits techniques (de 5 % à 7 %). La part des consultations et visites dans les honoraires des spécialistes a légèrement diminué sur la période (de 23 % à 19 %).

Ainsi, la contribution à la croissance des honoraires par tête des spécialistes a été principalement due aux actes techniques, comptant pour 15,3 points des 24,9 % d’évolution sur les 10 ans. Les dépassements ont contribué à hauteur de 5,9 points et les forfaits techniques à hauteur de 3,2 points.

La rémunération est inégalement répartie entre les différentes spécialités médicales, certaines ont des honoraires et des effectifs élevés (radiologues et ophtalmologues), d’autres sont nombreuses avec des honoraires inférieurs à ceux des omnipraticiens (psychiatres) ou bien moins nombreuses avec des honoraires élevés (anatomo-cytopathologistes).

Il y a des écarts de rémunération allant de 1 à 7 entre neuropsychiatres et radiologues, tandis que certains spécialités gagnent en moyenne moins que les omnipraticiens (endocrinologues, gériatres, pédiatres et psychiatres).

Ces revenus sont ceux avant déduction de charges, dont le montant varie selon les spécialités : les généralistes ont un taux de charges moyen de 44 % contre 49 % pour les spécialistes (allant de 34 % pour les anesthésistes à 65 % pour les anatomo-cytopathologistes).

François Diévart

© Auremar/Fotolia




Covid-19 : l’Agence européenne des médicaments autorise un nouveau vaccin de Pfizer ciblant des sous-variants d’Omicron

(Le Monde – AFP) Le nouveau vaccin du laboratoire, version adaptée du premier qu’il a développé contre le Covid-19, à ARN messager, cible « les sous-variants d’Omicron BA.4 et BA.5 en plus de la souche originale »… [Lire la suite]




Santé : la biosurveillance des principaux produits chimiques se met en place en Europe

(The Conversation – Christophe Rousselle) Les enquêtes récentes le montrent : 90 % des Européens s’inquiètent de l’impact des produits chimiques sur l’environnement, et 84 % sur leur santé. Les préoccupations relatives à ce sujet occupent également une place de plus en plus importante dans le discours public… Pour autant, la production mondiale de produits chimiques devrait doubler d’ici à 2030, ce qui reflète l’augmentation rapide de leur utilisation dans presque tous les secteurs économiques… [Lire la suite]




TAVI avant 75 ans : envisager un futur TAVI-in-TAV

(Medscape – Vincent Richeux) Dans quel cas opter pour le remplacement de valve aortique par voie percutanée (TAVI) dans le traitement d’une sténose aortique chez les patients à bas risque chirurgical de moins de 75 ans ? Depuis la publication en 2021 des recommandations européennes sur la prise en charge des valvulopathies, la question est récurrente chez les cardiologues interventionnels et s’est à nouveau invitée lors d’un symposium organisé au congrès de la Société européenne de cardiologie (ESC 2022) à l’occasion des 20 ans du TAVI… [Lire la suite]




Une nouvelle perspective thérapeutique dans la prééclampsie

(Medscape – Anne-Gaëlle Moulun) Des chercheurs français ont découvert une nouvelle thérapie visant à restaurer la production d’oxyde nitrique (NO). Testée sur deux modèles de rongeurs, elle permettrait de traiter la prééclampsie, une maladie du placenta qui peut avoir des complications mortelles. Le Dr Miria Ricchetti et le Dr Daniel Vaiman, deux des auteurs de l’article publié dans Redox Biology, expliquent à Medscape les applications possibles de leurs recherches… [Lire la suite]




Pilule masculine : pour quand ?

(Medscape – Serge Cannasse) À l’exception de l’usage du préservatif, la contraception est très majoritairement féminine, ce qui pose un enjeu d’équité entre les sexes. De temps à autre, la contraception masculine soulève un intérêt médiatique, mais la recherche à son sujet piétine. L’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) propose une mise au point sur ses avancées [1]. Cette mise au point s’inscrit dans la tendance actuelle d’une plus large implication de la gente masculine dans les questions de contraception, qui s’est traduite cet été par un appel dans le journal Libération signé par des hommes visant à inciter les pouvoirs publics et les laboratoires à avancer sur le sujet de la contraception masculine en France… [Lire la suite]




Sténose aortique à bas risque : un « TAVI-in-TAV » à envisager chez les moins de 75 ans

(Medscape – Vincent Richeux) Dans quel cas opter pour le remplacement de valve aortique par voie percutanée (TAVI) dans le traitement d’une sténose aortique chez les patients à bas risque chirurgical de moins de 75 ans ? Depuis la publication en 2021 des recommandations européennes sur la prise en charge des valvulopathies, la question est récurrente chez les cardiologues interventionnels et s’est à nouveau invitée lors d’un symposium organisé au congrès de la Société européenne de cardiologie (ESC 2022) à l’occasion des 20 ans du TAVI… [Lire la suite]




Le télésuivi des patients atteints d’insuffisance cardiaque réduit les hospitalisations et les décès

(L’Usine Digitale – Alice Vitard) Si les personnes sont assidues, la télésurveillance médicale présente de nombreux bénéfices. C’est ce que montre une nouvelle étude menée sur des patients atteints d’insuffisance cardiaque. Les taux d’hospitalisation et de décès ont baissé grâce au recours à un programme de télésuivi. Les chercheurs appellent donc à pérenniser ce type d’expérimentation… [Lire la suite]