2024 : une année contrastée pour le syndicat

Propos recueillis par Nathalie Zenou
Lors de l’Assemblée générale du 15 mars, le Dr Vincent Pradeau, président du SNC, est revenu sur les défis et les avancées de 2024 et les perspectives pour 2025.

Un nouveau départ

Parmi les changements notables, le déménagement du siège vers un espace de coworking (Wojo) a permis de réaliser des économies tout en offrant un cadre de travail plus moderne et adapté aux nouvelles pratiques de travail. Cette transition, menée avec efficacité, symbolise une nouvelle dynamique pour le syndicat.

Une visibilité renforcée

Le syndicat a multiplié les interventions sur la scène professionnelle. Sa présence s’est affirmée lors des grands rendez-vous médicaux comme les JESFC, les JFIC, les JSFHTA, les journées Echographie de Bordeaux, ou encore les journées Innov’Cardio. Son influence institutionnelle s’est également renforcée, avec des représentants occupant des postes clés au CNPCV, au Haut-comité à la nomenclature et à la FSM. Autre avancée majeure : la création d’une commission exercice libéral au sein de la filiale insuffisance cardiaque, témoignant d’un engagement fort pour la profession. Enfin, il faut saluer le renforcement des liens avec le CNCF.

Des avancées sur la formation

Malgré un contexte réglementaire complexe, notamment lié aux décisions de l’ANDPC et du FAF, le syndicat a su maintenir une dynamique de formation. La dynamique des GAP se poursuit et la mise en place du programme MSU est une réussite qui ouvre de nouvelles perspectives pour l’avenir.

Des négociations conventionnelles en demi-teinte

Sur le front des négociations, le bilan est plus contrasté. Certaines revendications ont été entendues, aboutissant à des augmentations tarifaires pour certains actes techniques. En revanche, des demandes cruciales, comme la possibilité d’associer une consultation à un acte technique, n’ont pas été obtenues, tout comme la levée de certaines contraintes liées au parcours de soins.

Des défis financiers et structurels

Le syndicat doit aussi faire face à des difficultés. La baisse du nombre de cotisants pèse sur les finances et impose une réflexion sur les orientations stratégiques à venir. Par ailleurs, la fermeture de l’ESS Nouvelle-Aquitaine dans le cadre de l’expérimentation Cardio+ met en lumière les défis du déploiement de ces structures, notamment dans certaines régions.

Si 2024 fut une année mouvementée, elle a aussi renforcé les fondations du syndicat. L’objectif pour 2025 sera de pérenniser ces avancées tout en trouvant des solutions aux défis en cours.

Pour cela, le SNC sait pouvoir compter sur l’engagement de nombreuses personnes, notamment ses salariées Jessie, Dominique, Kassia et Anissa, son secrétaire général Thierry Garban (Cercle sommeil de la SFC, numérique, IA), Benoît Lequeux (Commission numérique du syndicat, GIC, SFHTA, Cercle de l’IA), Marc Villacèque (CNPCV), Frédéric Fossatti (HCAN, FSM, UNPS), Jean-Baptiste Caillard et Patrick Assyag (CSMF), Arnaud Lazarus (Comité de refonte de la CCAM en cardiologie), Yves-Michel Florès et Pierre Marette (FormatCœur), François Diévart (CNCF) et Éric Parrens (ESS Nouvelle-Aquitaine), et sans oublier son président, Vincent Pradeau (GIE-SesamVitale, Comité exécutif du conseil numérique en santé, Collège du conseil de la certification périodique).

© Depositphotos – Dmitry Poch

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