Dans le Lot, la lutte contre les déserts médicaux s’organise dès le lycée avec Parcoursup

(franceinfo:) Inquiète pour le devenir de son offre de santé, la ville de Saint-Céré a créé une option pour convaincre ses lycéens de poursuivre des études de médecine. Avec l’espoir qu’ils reviennent s’installer dans la région une fois leur diplôme en poche… [Lire la suite]




Contrôle des prescriptions, moins d’indemnisation… les arrêts maladie toujours dans le viseur de la Cour des comptes

(What’s up Doc?) La Cour des comptes propose de restreindre l’indemnisation des arrêts de travail par l’Assurance maladie et raboter certaines exonérations de cotisations sociales pour tenter d’enrayer « l’insoutenable » creusement du déficit de la Sécurité sociale… [Lire la suite]




La feuille de route pour la santé de l’enfant déçoit le secteur de la pédiatrie

(Medscape – Jacques Cofard) Le ministre délégué à la Santé Frédéric Valletoux, a enfin annoncé son plan stratégique pour la santé de l’enfant 2024-2030. Au grand soulagement des professionnels de la pédiatrie, qui avouaient récemment, dans plusieurs communiqués, leur découragement… [Lire la suite]




Risque de décès à l’hôpital : une IA couplée à l’ECG lance des alertes salvatrices

(Medscape – Nadine Eckert) D’après une étude publiée dans Nature Medicine et réalisée à Taïwan[1], la détection par ECG des patients hospitalisés à haut risque de décéder et les alertes envoyées par un logiciel d’intelligence artificielle sur les téléphones portables des médecins permettent de sauver des vies… [Lire la suite]




Les cliniques privées renoncent à faire grève 

La FHP renonce à la grève, malgré la mobilisation forte de ses adhérents et des médecins libéraux.


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Les 1030 cliniques et hôpitaux privés représentent 25 % de l’activité hospitalière française. Parmi elles, 40 % affichent des pertes financières et pourraient devoir cesser leur activité.

C’est dans ce contexte que le 25 mars dernier, la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) appelait les cliniques privées à suspendre totalement leurs activités du 3 au 5 juin. Ce mouvement avait pour objectif de protester contre le gel des tarifs prévu par le gouvernement dans le cadre des négociations conventionnelles (une hausse de 0,3 % était prévue contre 4,3 % pour les hôpitaux publics).

Parmi les adhérents de la FHP, 80 % avaient indiqué participer au mouvement. Cinq syndicats de médecins libéraux avaient annoncé le soutenir, demandant à leurs adhérents de déprogrammer leurs interventions… et quittant la table des négociations conventionnelles.

Suspendre l’appel à la grève

Mais le 24 mai, la FHP a indiqué suspendre son appel à la grève, estimant notamment avoir reçu des engagements suffisants de la part du gouvernement concernant l’équité de traitement entre secteur privé et secteur public et la mise en place d’un protocole de financement pluriannuel pour les hôpitaux.

Alors que les syndicats de médecins libéraux doivent se prononcer dans les jours qui viennent sur la proposition finale de convention faite par l’Assurance-maladie, la suspension de la grève par la FHP laisse songeur. Les établissements privés auraient-ils choisi de faire cavalier seul et d’abandonner le navire de la médecine libérale ?

Nathalie Zenou

© Vilevi – despositphotos




Portrait : Dr Anthony De Aquino (Bezannes)



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Le Dr Anthony De Aquino a 31 ans. Il exerce en libéral à la clinique de Bezannes (51) et effectue également quelques vacations au CHU. Enfin, il participe à une structure libérale légère.

CardioHebdo : Pouvez-vous nous présenter votre activité ?

J’ai une activité de consultation cardiologique et d’imagerie cardiaque avec échocardiographie d’effort, ETO, IRM cardiaque. Mes vacations au CHU me permettent de faire de l’imagerie interventionnelle (Mitraclip/Triclip). Enfin, je participe depuis peu à une structure libérale légère en rééducation cardiaque.

CardioHebdo : Quels sont les défis et les enjeux de votre pratique au quotidien ?

Plusieurs points demandent une attention particulière : la gestion de l’urgence sur des plannings pas forcément extensibles, l’articulation des différentes activités notamment avec les gardes, mais aussi la difficulté de la relation avec les autres professionnels de santé.

CardioHebdo : Comment voyez-vous l’avenir de la cardiologie ?

Sur le plan organisationnel, je pense que le cardiologue libéral va de plus en plus devenir un chef d’équipe avec la délégation des principales tâches. Il jouera un rôle moins technique mais plus décisionnaire. J’imagine que, sur le plan médical, nous allons vers moins d’actes invasifs (coroscanner pour les coronarographies diagnostiques par exemple) et chirurgicaux (place du percutané dans les valves).

CardioHebdo : Que vous apporte le SNC ?

C’est un groupe qui permet d’être plus fort dans les négociations avec la CNAM et qui porte des projets innovants. A titre personnel, je trouve également très intéressant de pouvoir échanger avec d’autres cardiologues sur nos difficultés et nos expériences. Certains peuvent avoir été confrontés aux mêmes problèmes et avoir déjà trouvé une solution.

CardioHebdo : Si on vous donnait une baguette magique, que changeriez-vous pour mieux prendre en charge vos patients et travailler dans de meilleures conditions ?

Je proposerai de valoriser davantage l’implication dans la continuité des soins, notamment les gardes et la gestion des urgences. On pourrait imaginer un dispositif financier incitatif ou la mise à disposition de personnel pour faciliter la prise en charge des patients.

Interview réalisée par Nathalie Zenou

© DR




Remplacement percutané de la valve mitrale : la bioprothèse en cage fait ses preuves

(Medscape – Vincent Richeux) Dans le traitement percutanée des fuites mitrales sévères, la mise en place par voie transeptale de l’Altavalve (4C Medical), une valve fixée par le déploiement d’une cage qui vient couvrir tout l’intérieur de l’oreillette, est associé à des bénéfices cliniques qui se maintiennent à six mois, selon les résultats d’une étude de faisabilité présentés lors du congrès EuroPCR2024[Lire la suite]




Près d’un tiers des défibrillateurs cardiaques installés en France sont hors service

(franceinfo:) Près d’un tiers des 500 000 défibrillateurs cardiaques installés dans des lieux publics à travers le pays ne fonctionnent pas, d’après l’audit réalisé par une société de maintenance que franceinfo a pu consulter… [Lire la suite]




Trop de laxisme envers les auteurs de violences sexuelles ? L’Ordre des médecins fait son mea culpa

(What’s up Doc?) L’Ordre des médecins a trop peu sanctionné les violences sexistes et sexuelles de médecins, a reconnu son président François Arnault dans une interview accordée hier au quotidien Ouest-France, dans laquelle il annonce vouloir empêcher d’exercer la médecine les étudiants condamnés pour des « crimes » [Lire la suite]




La composition du microbiote intestinal pourrait avoir un impact sur la prise de décision

(Medscape – Anne-Gaëlle Moulun) De plus en plus de données montrent que le microbiote intestinal a une influence sur le comportement socio-affectif, en particulier chez l’animal. Néanmoins, ces études sont plus difficiles à mener chez l’être humain… [Lire la suite]




Un gel pour limiter la toxicité de l’alcool sur l’organisme ?

(Medscape – Sarah Amandolare) Un nouveau gel, mis au point par des chercheurs suisses, modifie la façon dont l’organisme traite l’alcool en en limitant les effets toxiques… [Lire la suite]




Retrait du vaccin antigrippal Efluelda : l’Académie de médecine réagit

(Medscape – Stéphanie Lavaud) Suite à l’annonce de l’arrêt de commercialisation du vaccin antigrippal Eflueda® par Sanofi en raison d’un désaccord sur la fixation du prix avec l’Etat, l’Académie de médecine demande de préserver l’accès à ce vaccin quadrivalent à haute dose (HD) pour les plus fragiles lors de la prochaine campagne de vaccination… [Lire la suite]




Abonnement CardioHebdo 2024




Sanofi s’appuie sur OpenAI et Formation Bio pour accélérer le développement de médicaments

(L’Usine Digitale) Sanofi veut accélérer le développement et la commercialisation de médicaments grâce à l’intelligence artificielle. Pour ce faire, l’industriel n’hésite pas à s’entourer d’entreprises américaines, à commencer par OpenAI et Formation Bio… [Lire la suite]




#MeToo dans le secteur de la santé : des associations appellent à manifester devant le ministère mercredi en fin de journée

(franceinfo:) Un rassemblement est prévu mercredi à 18 heures pour demander des « mesures concrètes et immédiates » de lutte contre les violences sexuelles et sexistes dans le secteur… [Lire la suite]




Remplacement valvulaire aortique: essai réussi pour un premier ciseau percutané

(Medscape – Vincent Richeux) Dans le cadre du remplacement d’une bioprothèse valvulaire par l’insertion d’une nouvelle valve aortique par voie transcutanée (TAVI), le recours au cathéter ShortCut™ (Pi-Cardia) s’est révélé efficace pour sectionner au préalable les valves défaillantes et réduire ainsi le risque d’obstruction coronarienne… [Lire la suite]




Angioplastie par ballon actif: résultats positifs pour la bithérapie antiplaquettaire réduite à un mois

(Medscape – Vincent Richeux) Chez les patients coronariens ayant bénéficié d’une revascularisation par ballon actif au paclitaxel, une stratégie de désescalade de la bithérapie antiplaquettaire (DAPT) consistant, après un mois de traitement, à passer à une monothérapie par ticagrélor, puis par aspirine, s’avère aussi sure et efficace que le maintien de la bithérapie, selon l’essai REC-CAGEFREE II. Les résultats ont été présentés lors de l’EuroPCR 2024… [Lire la suite]




Obésité : effet prolongé à 5 ans de la chirurgie bariatrique sur l’hypertension

(Medscape – Dr Isabelle Catala) Associer une chirurgie gastrique de type Roux-en-Y à un traitement anti-hypertenseur chez des patients souffrant d’obésité permet un meilleur contrôle de l’hypertension à cinq ans selon les résultats de l’essai randomisé GATEWAY , parus dans le Journal of the American College of Cardiology (JACC)[Lire la suite]




Hydroxychloroquine et rétinopathies : les facteurs de risque précisés

(Medscape – Lucy Hicks) Quels facteurs autres que la dose d’hydroxychloroquine et la durée d’utilisation sont associés au risque de rétinopathie lié à ce médicament ? C’est la question que ce sont posés la Dre April Jorge (service de rhumatologie, allergie et immunologie, Massachusetts General Hospital, États-Unis), et ses collègues… [Lire la suite]




Frédéric Valletoux précise sa feuille de route devant le Sénat

(Medscape – Jacques Cofard) Premier baptême du feu devant la commission des affaires sociales du Sénat pour le nouveau ministre délégué à la Santé Frédéric Valletoux ce 21 mai : outre la présentation de sa feuille de route santé, le tout nouveau ministre devait aussi rassurer les sénateurs et leur démontrer que, malgré la succession ininterrompue de ministres avenue Duquesnes, le gouvernement avait bien fait de la santé une priorité… [Lire la suite]




Docaposte s’allie à Mistral AI et lance « Dalvia Santé », son offre d’IA générative en santé

(TICpharma – Wassinia Zirar) Docaposte, filiale numérique du groupe La Poste, a annoncé le 21 mai le lancement de Dalvia Santé, son offre d’intelligence artificielle (IA) générative « éthique et souveraine » pour les professionnels de santé, développée en collaboration avec le spécialiste français Mistral AI et NumSpot, filiale du groupe spécialisée dans le cloud de confiance… [Lire la suite]




Choléra à Mayotte : comment s’organise la vaccination pour tenter d’endiguer l’épidémie ?

(franceinfo:) Plus de 4 000 cas contacts ont été vaccinés dans l’archipel. Près de 100 cas de choléra ont été recensés depuis la mi-mars… [Lire la suite]




La FHP et les syndicats de médecins libéraux suspendent la grève prévue à partir du 3 juin

(Medscape – Jacques Cofard) Information de dernière minute : la FHP et les syndicats de médecins libéraux ont décidé de suspendre le mouvement d’arrêt d’activité prévu à partir du 3 juin en raison « d’avancées » de la part du gouvernement… [Lire la suite]




La leptospirose, une menace sur les Jeux olympiques aquatiques

(Medscape – Serge Cannasse) Pendant les Jeux olympiques et paralympiques Paris 2024, les athlètes de diverses disciplines nautiques et aquatiques vont être en contact avec l’eau de la Seine au pied de la Tour Eiffel et celle du bassin de Vaires-sur-Marne (banlieue est parisienne)… [Lire la suite]




La plateforme de télésanté de l’ARS Bourgogne Franche-Comté à l’écoute des médecins

(L’Usine Digitale) Alors que certaines régions laissent le marché de la télémédecine s’organiser, la Bourgogne Franche-Comté, par l’intermédiaire de l’ARS, fait le choix de maintenir une plateforme publique pour les cas du quotidien et les urgences médicales… [Lire la suite]




Désormais le cancer du sein sera intégralement pris en charge, y compris, les soins de support, prothèses capillaires, mammaires…

(What’sup Doc?) Les députés ont adopté mercredi à l’unanimité en commission une proposition de loi pour la prise en charge intégrale des soins liés au cancer du sein, présentée par le groupe GDR (Gauche démocrate et républicaine)… [Lire la suite]




À Quimper, 300 personnes manifestent pour défendre des militants syndicaux convoqués en garde à vue après avoir envahi l’ARS

(franceinfo:) En septembre dernier, ces défenseurs des urgences de l’hôpital de Carhaix avaient envahi l’ARS et retenu sa directrice générale pendant plusieurs heures… [Lire la suite]




Sur la route avec le Dr Michel Servin, un rare médecin de campagne en plein désert médical

Quand le docteur Serin arrive dans la petite maison défraîchie du hameau de Malicorne, un vieux monsieur est à terre et n’arrive plus à parler. Le médecin redresse le nonagénaire, conscient, et appelle l’ambulance… [Lire la suite]




5 bonnes raisons d’oser l’IA régénérative pour un médecin

L’IA régénérative est une branche de l’intelligence artificielle qui se concentre sur le développement de systèmes capables de favoriser la régénération et la guérison dans le domaine médical. Les applications de l’IA régénérative en médecine sont diverses et prometteuses, voici quelques exemples… [Lire la suite]




L’asexualité, un mode de vie parmi d’autres

(Medscape – Serge Cannasse) Une conviction solidement enracinée chez la plupart des contemporains est que l’activité sexuelle est une envie universelle, sinon un besoin. Or, selon plusieurs études, entre 1 et 4 % de la population n’éprouve aucune attirance sexuelle envers autrui… [Lire la suite]




Première carte cellulaire d’un ovaire humain : un grand pas pour la recherche médicale

(Medscape – Mary Brophy Marcus) Depuis des années, les scientifiques cherchent à créer un ovaire artificiel humain pour restaurer la fertilité des patientes qui n’ont pas d’autres options. La première carte cellulaire d’un ovaire humain, récemment établie à l’université du Michigan, à Ann Arbor, représente un grand pas en avant dans cette quête… [Lire la suite]




De plus en plus de centenaires en France

(Medscape – Serge Cannasse) Au 1er janvier 2024, le nombre de centenaires français dépassait 31 000. L’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques) en projette plus de 200 000 en 2070. L’évolution est spectaculaire : ils n’étaient qu’une centaine en 1900, 200 en 1950, plus de 1 000 en 1970 et plus de 8 000 en 2000. Parmi eux, une nouvelle classe d’âge est apparue… [Lire la suite]




Négociations conventionnelles : le clap de fin ?

Un texte définitif a été finalisé au cours du week-end. Les syndicats doivent le soumettre à leurs instances et à leurs adhérents en vue d’une éventuelle signature la semaine du 27 mai.


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Les négociations conventionnelles ont repris le 16 mai après avoir été suspendues le 4 avril, les syndicats de médecins libéraux (sauf MG France dans un premier temps) ayant quitté la table des négociations pour protester contre la stagnation des tarifs des cliniques.

L’Assurance-maladie a dévoilé les trois scénarios envisageables pour le calendrier des revalorisations tarifaires :

Scénario 1

  • Juillet 2024 : revalorisation des aides pour le recrutement des assistants médicaux.
  • Janvier 2025 : la plupart des nouveaux dispositifs (ESS, consultations avancées, cadre rénové des soins non programmés et de la permanence des soins, extension de l’Optam aux anesthésistes).
  • 2026 : forfait médecin traitant nouvelle formule et réforme de la CCAM.
  • Décembre 2024 puis juillet 2025 : entrée en vigueur échelonnée de la revalorisation du G (26,50€ -> 28€ -> 30€) et de l’APC (56,50€ -> 58€ -> 60€).
  • Décembre 2024 puis juillet 2025 : entrée en vigueur des mesures transitoires de revalorisation de certains modificateurs pour la CCAM et de certaines revalorisations spécifiques (pédiatres, etc.).
  • Juillet 2025 : application des autres revalorisations (profil de certains cumuls d’actes avec les consultations, consultation longue, majorations diverses, forfait de surveillance en établissements).

Scénario 2

  • Juillet 2024 : revalorisation des aides pour le recrutement des assistants médicaux.
  • Janvier 2025 : la plupart des nouveaux dispositifs (ESS, consultations avancées, cadre rénové des soins non programmés et de la permanence des soins, extension de l’Optam aux anesthésistes).
  • 2026 : forfait médecin traitant nouvelle formule et réforme de la CCAM.
  • 15 mars 2025 : principales revalorisations sur les consultations (G, APC, CCAM).
  • Janvier 2026 : application des autres revalorisations (ouverture de certains cumuls d’actes avec les consultations, consultation longue, majorations diverses, forfait de surveillance en établissements).

Scénario 3

  • Dernière quinzaine du mois de décembre 2024 : entrée en vigueur du G à 30€ et de l’APC à 60€.
  • Décembre 2024 puis en juillet 2025 : entrée en vigueur des mesures transitoires de revalorisation de certains modificateurs pour la CCAM et certaines revalorisations spécifiques (pédiatres, etc.).
  • Début 2025 : application des mesures financières destinées à soutenir l’investissement des médecins dans la PDS, la mise en place d’ESS et les nouveaux dispositifs d’aide démographiques avec le système de consultations avancées.
  • Janvier 2026 : entrée en vigueur des autres revalorisations (ouverture de certains cumuls d’actes avec les consultations, consultation longue, majorations diverses, forfait de surveillance en établissements).
  • 2026 : entrée en vigueur du nouveau forfait médecin traitant (FMT).

La version définitive du texte proposée à la signature qui vient juste d’être transmise semble retenir le scénario 3 qui était celui qui avait la faveur des syndicats.

Nathalie Zenou

Consulter l’intégralité du dossier des négociations sur le site de l’Assurance-maladie :

Consultez le rapport

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L’APC aujourd’hui… et demain ?



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L’Assurance-maladie a formulé de nouvelles propositions concernant l’Avis ponctuel de consultant (APC).

Le texte actuel (convention de 2016)

Avis ponctuel de consultant

Conformément à l’article 18 des dispositions générales de la Nomenclature Générale des Actes Professionnels (NGAP), l’avis ponctuel de consultant est un avis donné par un médecin spécialiste à la demande explicite du médecin traitant.

Le médecin correspondant, sollicité pour cet avis ponctuel de consultant, adresse au médecin traitant ses conclusions et propositions thérapeutiques. Il s’engage à ne pas donner au patient de soins continus et à laisser au médecin traitant la charge d’instaurer les prescriptions sauf urgence ou cas particuliers et d’en surveiller l’application.

L’avis ponctuel de consultant effectué par le médecin correspondant à la demande explicite du médecin traitant est facturé dans les conditions définies à l’article 18 des dispositions générales de la NGAP et à l’article 28.3.5 de la présente convention.

Valorisation de l’avis ponctuel de consultant

L’avis ponctuel de consultant effectué par le médecin spécialiste à la demande explicite du médecin traitant est facturé dans les conditions définies à l’article 18 des dispositions générales de la NGAP.

  • Sa valeur est portée de 46€ à 48€ au 1er octobre 2017 puis à 50€ au 1er juin 2018.
  • Sa valeur est portée de 57,50€ à 60€ au 1er octobre 2017 puis à 62,50€ au 1er juin 2018 pour l’avis de consultant réalisé par un psychiatre, neuropsychiatre ou un neurologue.
  • Sa valeur est fixée à 69€ pour l’avis de consultant réalisé par les professeurs des universités-praticiens hospitaliers.

L’APC en cardiologie en février 2024

La tarification de l’APC prévue par la convention de 2016 a été majorée de 50 à 55€ au 1er avril 2022 puis à 56,50€ au 1er novembre 2023 dans le cadre du règlement arbitral.

Par ailleurs, l’article 18 de la Nomenclature générale des actes professionnels (NGAP)  précise dans sa version de février 2024 les conditions d’application de l’Avis ponctuel de consultant (APC) dans le cadre du parcours de soins.

Les mesures concernant la cardiologie sont les suivantes :

  • L’avis ponctuel de consultant est un avis donné par un médecin spécialiste à la demande explicite du médecin traitant.
  • Le médecin correspondant, sollicité pour cet avis ponctuel de consultant, adresse au médecin traitant ses conclusions et propositions thérapeutiques. Il s’engage à ne pas donner au patient de soins continus et à laisser au médecin traitant la charge de surveiller l’application de ses prescriptions.
  • Le médecin consultant ne doit pas avoir reçu le patient dans les 4 mois précédant l’avis ponctuel de consultant et ne doit pas le revoir dans les 4 mois suivants pour la même pathologie. Les honoraires des avis ponctuels de consultant ne se cumulent pas avec ceux d’autres actes effectués dans le même temps, à l’exception de l’électrocardiogramme (DEQP003).
  • Le médecin traitant s’engage par ailleurs à ne pas solliciter, pour un patient donné, un avis ponctuel de consultant de même spécialité et pour la même pathologie, plus d’une fois tous les 4 mois ; dans le cas où il juge nécessaire de solliciter un nouvel avis ponctuel dans ce délai, il en informe dans le même temps le service du contrôle médical.
  • La cotation d’un avis ponctuel de consultant ne s’applique pas aux consultations réalisées dans le cadre de prises en charge protocolisées (soins itératifs) ou de séquences de soins nécessitant l’intervention successive de plusieurs intervenants sans passage par le médecin traitant.

Il existe des dérogations quant à l’application de cet avis :

  • Lorsqu’un médecin spécialiste correspondant a besoin d’un bilan complémentaire effectué par un autre professionnel de santé pour élaborer son avis ponctuel de consultant, il peut revoir son patient lors d’une nouvelle consultation. Dans ce cas, la première consultation est cotée via un code prestation d’avis ponctuel de consultant et la seconde est valorisée par une CS. Ce médecin ne facture jamais d’actes techniques dans le cadre de cet avis ponctuel de consultant, autres que ceux autorisés, comme le précisent les principes ci-dessus.
  • Lorsque le médecin spécialiste a besoin d’actes techniques complémentaires pour élaborer son avis ponctuel de consultant, il peut facturer les actes techniques strictement nécessaires à l’établissement de son diagnostic. Dans ce cas, la première consultation est cotée via un code prestation d’avis ponctuel de consultant et les actes techniques sont facturés selon les règles de facturation en vigueur. Ce médecin ne facture jamais de CS dans le cadre de cet avis ponctuel de consultant. Dans ces deux cas, les résultats du bilan complémentaire ou des actes techniques devront obligatoirement éclairer l’avis ponctuel du consultant qui devra y faire référence dans ses conclusions transmises au médecin traitant.
  • Lorsqu’un médecin spécialiste correspondant a rendu un avis ponctuel de consultant et que l’état du patient nécessite, pour la même pathologie et avant la fin du délai de 4 mois, une consultation complexe ou très complexe, au sens de la convention nationale organisant les rapports entre les médecins libéraux et l’Assurance-maladie approuvée par arrêté du 20 octobre 2016, il peut facturer celle-ci selon les conditions définies aux articles 15.8 et 15.9 de la NGAP.

Champ et honoraires

  • Médecins spécialistes : L’avis ponctuel de consultant est accessible aux spécialistes suivants : médecins anciens internes d’un centre hospitalier régional faisant partie d’un centre hospitalier universitaire, médecins titulaires d’un certificat d’études spécialisées ou d’un diplôme d’études spécialisées et ayant obtenu à ce titre la qualification de spécialiste dans la discipline où ils sont consultés, médecins spécialistes qualifiés en médecine générale par l’Ordre des médecins, agissant à titre de consultants, à la demande explicite du médecin traitant.
  • Honoraires : L’avis ponctuel de consultant peut être facturé, s’il répond aux conditions rappelées au paragraphe ci-dessus intitulé « Principes » : APC : Avis ponctuel de consultant pour une consultation au cabinet du médecin spécialiste ; APV : Avis ponctuel de consultant pour une visite au domicile du malade

Le texte proposé par l’Assurance-maladie pour la nouvelle convention

Revalorisation et contour de l’APC

Les partenaires conventionnels entendent valoriser l’avis d’expertise du médecin spécialiste.
L’avis ponctuel de consultant APC est revalorisé à 60 € et l’APY* est revalorisé à 67,5€. L’avis ponctuel de consultant APU est revalorisé à 74 €. Ces avis sont définis à l’article 18 B des dispositions générales de la NGAP.
La cotation APY est également ouverte aux médecins spécialistes de gériatrie.

La formulation définive proposée à la signature qui bloque donc toutes possibilités d’APC pour un patient adressé par un autre spécialiste est la suivante.

Lorsqu’à la demande du médecin traitant, le médecin correspondant est sollicité pour un avis ponctuel de consultant, il adresse au médecin traitant ses conclusions et propositions thérapeutiques. Il s’engage à ne pas donner au patient de soins continus et à laisser au médecin traitant la charge d’instaurer les prescriptions, sauf urgence ou cas particuliers, et d’en surveiller l’application. Dans le cadre de l’hospitalisation et lorsqu’un patient n’a pas de médecin traitant, le médecin spécialiste peut facturer un avis expertal dans les mêmes conditions qu’un médecin correspondant, selon des modalités définies dans la liste des actes et prestations. 

Les partenaires conventionnels engageront, dès l’entrée en vigueur de la présente convention, un travail sur le champ de l’avis ponctuel de consultant pour proposer des évolutions afin d’améliorer la qualité, la simplicité et la pertinence du parcours de soins des patients. Un groupe de travail dédié à ce sujet rendra ses conclusions et ses préconisations avant l’été 2025. 

Situations particulières

Afin de lutter contre l’antibiorésistance, les partenaires conventionnels proposent que les médecins spécialistes en maladies infectieuses et tropicales puissent facturer un APC pour un patient hospitalisé en cas d’avis d’expertise sur une antibiothérapie (consigné dans le dossier du patient et le compte-rendu d’hospitalisation), dans la limite d’un seul APC au cours du séjour.

Par ailleurs, dans une logique de gradation de l’expertise rendue il est proposé d’inscrire la possibilité de facturer un APC lorsqu’un patient a besoin d’être vu en consultation physique dans les 3 mois suivant la télé-expertise demandée par le médecin traitant.

Nathalie Zenou

(*) APY : avis ponctuel de consultant au cabinet (ou à domicile) pour les psychiatres, neuropsychiatres ou neurologues

Consulter l’intégralité du dossier des négociations sur le site de l’Assurance-maladie :


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Neurosciences : une quarantaine de personnes paralysées ont retrouvé l’usage de leurs mains grâce à des stimulations électriques

(franceinfo:) Ce dispositif consiste à apposer sur la peau du cou plusieurs électrodes qui envoient des petites décharges à la moelle osseuse. Il pourrait aussi servir à la rééducation des jambes… [Lire la suite]




La capitation, c’est nul ! Ah bon, t’es sûr ?

(What’sup Doc? – Adrien Renaud) A plusieurs reprises, Emmanuel Macron a attaqué verbalement le paiement à l’acte, s’attirant les foudres de nombreux médecins. Leur argument : le modèle britannique, fondé sur la capitation, serait pire que le nôtre. Mais en réalité, les choses sont un poil plus complexes… [Lire la suite]




Décès d’origine cardiovasculaire en Europe : le sel en ligne de mire de l’OMS

(Medscape – Stéphanie Lavaud) Chaque jour, 10 000 personnes meurent de maladies cardiovasculaires (MCV) en Europe, selon le nouveau rapport de l’OMS/Europe, « Action on salt and hypertension ». Compte tenu de la place occupée par l’hypertension et la consommation de sel parmi les facteurs de risque de MCV, l’OMS préconise de mettre en place, d’une part, des stratégies de réduction du sel… [Lire la suite]




Paracétamol pendant la grossesse : finalement pas de risque pour le neurodéveloppement ?

(Medscape – Dr Philippe Tellier) La grossesse est une période critique pour la pharmacothérapie et les médicaments autorisés pendant celle-ci sont sous haute surveillance des autorités sanitaires. L’acétaminophène (paracétamol) est couramment utilisé comme antalgique chez la femme enceinte, étant entendu que la Food and Drug Administration (FDA) et l’Agence européenne des médicaments… [Lire la suite]




Une intelligence artificielle pourrait dépister les personnes porteuses d’un déficit immunitaire commun variable

(TICpharma – François Boissier) Une intelligence artificielle pourrait aider à dépister plus précocement les personnes porteuses d’un déficit immunitaire commun variable (DICV), une famille de maladies rares caractérisées par des infections bactériennes récidivantes, selon une étude publiée par Science Translational Medicine… [Lire la suite]




Généralistes, spécialistes… Toujours plus de disparités dans les prises de rendez-vous

(20minutes.fr) Les délais d’octroi de rendez-vous ne se sont pas améliorés, selon une étude de Doctolib et de la fondation Jean-Jaurès… [Lire la suite]




Dérives sectaires : Les autorités en guerre contre les « gourous 2.0 »

(What’s up Doc? – Rédaction) La nouvelle loi contre les dérives sectaires et de nouveaux moyens attribués à la Miviludes (Mission contre les dérives sectaires) sont censés mieux les combattre. Mais si les nouvelles mesures sont saluées par les professionnels de santé, ceux-ci insistent aussi sur le nécessaire renforcement de la prévention… [Lire la suite]




Evaluation des établissements médico-sociaux : un premier bilan de la HAS en demi-teinte

(Medscape – Christophe Gattuso) Seuls 7% des 40 000 établissements et services sociaux et médico-sociaux ont été évalués sur le niveau de qualité de leur accompagnement, et un quart d’entre eux ne remplissent pas l’ensemble des 18 critères impératifs. Malgré cela, la Haute autorité de santé (HAS) juge ce premier bilan « encourageant »…… [Lire la suite]




Allergies alimentaires : « En 20 ans, on a une augmentation de 300% » chez les enfants, alerte un médecin

(franceinfo: – Joanna Yakin) Les syndicats d’allergologues ont décidé de placer les allergies alimentaires au cœur de la Semaine mondiale de l’Allergie organisée en juin. Ils estiment que les allergies alimentaires, en augmentation constante depuis 20 ans, constituent un véritable enjeu de santé publique… [Lire la suite]




Hausse brutale des hospitalisations pour tentatives de suicide et auto-mutilations, et deux tiers sont des jeunes femmes

(What’s up Doc? – Rédaction) Nouvelle illustration de la dégradation de la santé mentale des jeunes : les hospitalisations pour tentative de suicide ou automutilation ont progressé « de façon brutale et inédite » chez les adolescentes et les jeunes femmes en une quinzaine d’années, selon une étude parue aujourd’hui… [Lire la suite]




Evaluation des établissements médico-sociaux : un premier bilan de la HAS en demi-teinte

(Medscape – Christophe Gattuso) Seuls 7% des 40 000 établissements et services sociaux et médico-sociaux ont été évalués sur le niveau de qualité de leur accompagnement, et un quart d’entre eux ne remplissent pas l’ensemble des 18 critères impératifs. Malgré cela, la Haute autorité de santé (HAS) juge ce premier bilan « encourageant »… [Lire la suite]




La thérapie par cellules souches améliorerait la fonction motrice après un AVC

(Medscape – Patrice Wendling) La thérapie par cellules souches améliorerait la fonction motrice après un accident vasculaire cérébral, selon des données préliminaires présentées le 4 mai lors de la réunion annuelle de l’ American Association of Neurological Surgeons (AANS)… [Lire la suite]




Le diabète est-il différent au féminin ? Faisons le point

(Medscape – Patrice Pinguet) En quoi le diabète au féminin est-il différent ? Lors du congrès Advanced Technologies & Treatments for Diabetes (ATTD) 2024 , à Florence en Italie, une session a fait le point sur la question, mettant en lumière les différences de prise en charge du diabète selon le genre et apportait des éléments extrêmement intéressants… [Lire la suite]




Accès aux soins : la Cour des comptes prescrit de développer les centres de santé hospitaliers et les cabinets libéraux secondaires 

La Cour des comptes a publié un rapport sur l’organisation des soins de premier recours. La juridiction financière suggère le déploiement de centres de santé hospitaliers et le développement de cabinets libéraux secondaires dans les zones sous-dotées.


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Dans un contexte de dégradation de l’accès aux soins liée à une offre sous tension conjuguée à une croissance de la demande, la Cour des comptes publie un rapport dans lequel elle juge peu efficaces les mesures prises ces dernières années pour remédier à la situation.

Le rapport aborde les soins délivrés par les généralistes, quelques spécialistes en accès direct, les pharmaciens, les soins dentaires, infirmiers et de kinésithérapie, et ceux des orthophonistes et psychologues (autrement dit les soins primaires, les soins de premier recours et les soins de proximité).

Les magistrats formulent sept recommandations orientées sur l’offreI:

  1. Inscrire dans les missions des schémas territoriaux de santé la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé (ministère de la santé).
  2. Établir au niveau national un suivi annuel de la politique d’amélioration de l’accès aux soins de premier recours, placé sous le pilotage administratif du secrétariat général des ministères chargés  des affaires sociales (ministère de la santé).
  3. Prévoir, dans le cadre des négociations conventionnelles entre la Cnam et les médecins libéraux, qu’une part des aides à la création d’emplois d’assistants médicaux soit allouée, de manière distincte, sur des critères de priorités territoriales (par exemple de 50 %) (ministère de la santé, Cnam).
  4. Pour développer la coopération entre professionnels de santé, conditionner l’aide apportée aux différentes structures d’exercice coordonné par la signature de protocoles (ministère de la santé, Cnam).
  5. Encourager les médecins à venir exercer à temps partiel dans les zones manquant de professionnels de santé : à court terme en complétant les aides des collectivités territoriales à l’équipement de cabinets secondaires ; et, à plus long terme, en conditionnant toute nouvelle installation dans les zones les mieux dotées en médecins à un engagement d’exercice partiel dans les zones les moins bien dotées (ministère de la santé).
  6. Étendre aux médecins hospitaliers exerçant dans des centres de santé hospitaliers la possibilité de percevoir une rémunération partiellement indexée sur leur activité, dans des conditions juridiques sécurisées (ministère de la santé).
  7. Dans les zones manquant de professionnels de santé, confier aux hôpitaux une mission d’intérêt général nouvelle, consistant à déployer des centres de santé polyvalents (ministère de la santé).

Nathalie Zenou


Consultez le rapport

© Pascal Wolff




Dr Hélène Kremer, cardiologue à Haguenau (Alsace)



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Le Dr Hélène Kremer a 46 ans. Elle exerce à Haguenau en cabinet de ville. Elle est également attachée au CHU de Strasbourg et au CH d’Haguenau pour des explorations non invasives (tests d’effort, échographies de stress / d’effort et ETO).

Cardio Hebdo : quels sont les défis et les enjeux de votre pratique au quotidien

Les enjeux dans ma pratique sont de différentes natures :

  • Concernant le soin : il faut répondre à la demande de soins, assurer des soins de qualité aux patients dans des délais raisonnables, assurer une collaboration efficace avec les correspondants, essentiellement les médecins généralistes, mais aussi les autres spécialistes avec qui nous collaborons fréquemment : endocrinologue, néphrologue…, prise en charge rapide après une hospitalisation.
  • Des défis dans le domaine de la prévention cardiovasculaire : il faut s’efforcer de donner plus d’information aux patients pour améliorer leur santé au quotidien en intégrant de plus en plus de nouvelles professions comme les IPA.
  • De véritables enjeux sur le plan organisationnel : adaptation et réactivité de l’équipe du cabinet aux changements, réduction de la charge administrative, apprendre à utiliser de nouveaux outils comme la téléconsultation, téléexpertise ou télésurveillance, qui peuvent contribuer à optimiser le temps et la qualité de notre pratique.
Cardio Hebdo : comment voyez-vous l’avenir de la cardiologie ?

Je parlerai ici essentiellement de la cardiologie libérale en cabinet. J’espère que la cardiologie va rester une discipline d’excellence, attractive et innovante.

Notre façon de travailler sera probablement plus collaborative : les nouvelles installations se feront sans doute davantage en cabinet de groupe, avec plus d’interactions entre les différents acteurs de la santé (IPA, assistants médicaux, structures hospitalières de proximité…).

Dans la pratique quotidienne, nous utiliserons sans doute plus les nouvelles technologies comme la télésurveillance, l’intelligence artificielle, et de nouveaux outils de surveillance (montres connectées par exemple…).

La cardiologie va aussi probablement évoluer avec une approche plus personnalisée, notamment dans le domaine de la prévention (essor de la génétique, nouveaux marqueurs de risque, par exemple.)

Enfin, on observe, une implication croissante des patients dans la gestion de leur santé avec laquelle il faut composer.

Cardio Hebdo : que vous apporte le SNC ?

Le syndicat me permet de participer « autrement » au présent et au futur de la cardiologie, à la défense de la spécialité, à la valorisation de notre activité avec comme but, finalement, une amélioration du soin du patient.

Il m’a permis de rencontrer des cardiologues de terrain, investis et impliqués dans la profession. L’émulation de groupe favorise l’émergence et le partage d’idées innovantes.  C’est un lieu d’échange. et il me permet notamment, d’avoir une vision plus globale de la pratique cardiologique dans les autres régions.

Enfin, le SNC permet l’accès à de nombreuses sessions de formation continue sur le plan médical et à de nombreuses informations utiles sur le plan organisationnel (organisation du cabinet, organisation territoriale : CPTS, ESS…) ou sur l’émergence de nouvelles technologies dans la pratique quotidienne.

Cardio Hebdo : si on vous donnait une baguette magique, que changeriez-vous, que ce soit pour la prise en charge de vos patients et travailler dans de meilleures conditions ?

J’aimerais avoir plus de temps pour améliorer l’accès aux soins des patients, mais c’est un peu utopique si on considère la démographie médicale et la demande importante de soins actuelle.

A défaut de temps, il faudrait optimiser les conditions du soin : demande d’examens raisonnés selon le profil du patient, éviter les examens redondants, les pertes de temps inutiles (en utilisant des solutions de partage fiables et efficaces des données du patient : antécédents, biologie ou le traitement en cours)

Enfin, en raison de la multiplication des intervenants, une meilleure collaboration entre le cardiologue « traitant » et le médecin généraliste d’une part et avec les cardiologues « hospitaliers »   d’autre part, me semble nécessaire.

Cardio Hebdo : le mot de la fin ?

Je pense que la cardiologie libérale est une « liberté qui nous oblige ». Nous avons certains avantages concernant notre lieu d’installation, le choix de notre pratique, nos horaires… nous devons en contrepartie apporter des soins de qualité aux patients avec une démarche de soins raisonnée. Je pense que le SNC contribue à défendre ces deux aspects.

Interview réalisée par Nathalie Zenou

© DR




Santé : bientôt des arrêts de travail autodéclarés ?

(franceinfo:) Les patients pourraient bientôt autodéclarer leur arrêt de travail, sans avoir besoin de passer chez le médecin. Mais cette proposition de la Cour des comptes ne fait pas l’unanimité… [Lire la suite]