Point de vue : « Il est urgent d’aider les aidants » 

(Medscape – Christophe Gattuso) A l’occasion de la journée nationale des aidants, dimanche 6 octobre, le Dr Nicolas Valinducq, médecin généraliste et consultant santé sur TF1, confie à Medscape édition française l’urgence d’aider les aidants. Lui-même aidant pendant 14 ans de sa mère, décédée en 2022, il a relaté cette expérience dans un livre. Il multiplie les conférences pour donner de la visibilité et mieux accompagner ce « maillon essentiel du système de santé »… [Lire la suite]




Covid-19 : le professeur Didier Raoult interdit d’exercer la médecine pendant deux ans

(franceinfo:) Fin décembre 2021, le Conseil national de l’Ordre des médecins avait fait appel du blâme infligé au microbiologiste pour avoir promu l’hydroxychloroquine comme traitement du Covid-19… [Lire la suite]




Enquête : les médecins français et l’IA

Medscape) Comment l’intelligence artificielle affecte-t-elle la vie professionnelle des médecins ? L’iA va-t-elle transformer la médecine ?… PLus de 1000 praticiens français ont répondu à l’enquête Medscape… [Lire la suite]




Chirurgie cardiaque avec thoracotomie : un risque de décès plus élevé chez les femmes en cas de FA postopératoire

(Medscape – Nadine Eckert) Les femmes développent un peu moins souvent une fibrillation auriculaire après intervention cardiaque par voie ouverte que les hommes. Cependant, lorsque c’est le cas, le surrisque de mortalité à long terme est encore plus élevé que chez les hommes, d’après les résultats d’une étude américaine publiée récemment dans le JAMA Network Open[Lire la suite]




Ruptures de stock de médicaments : la sanction financière de l’ANSM



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L’agence nationale de sécurité du médicament a prononcé une sanction de 8 millions d’euros à l’encontre des laboratoires pharmaceutiques qui n’ont pas respecté leurs 4 mois de stock de sécurité.

Depuis septembre 2021, la loi prévoit que les médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM) disposent d’un stock de sécurité de deux mois. Cette obligation est portée à quatre mois minimum pour les MITM ayant fait l’objet de ruptures ou risques de rupture réguliers au cours des deux années précédentes.

A l’heure actuelle, 748 médicaments sont concernés par cette mesure, contre 422 en 2021.

L’augmentation significative du nombre des médicaments ayant une obligation de 4 mois de stock est liée à la progression constante des déclarations de rupture ou risque de rupture entre les périodes 2018-2019 et 2021-2022 (respectivement 2 098 et 5 921 déclarations reçues).

En avril 2023, l’ANSM a lancé une campagne de contrôle des stocks consistant à interroger l’ensemble des laboratoires concernés. Lorsque le stock de sécurité n’était pas correctement constitué, des échanges contradictoires ont été menés avec les laboratoires.

Au terme de ces échanges, des sanctions financières ont été prononcées à l’encontre de 11 laboratoires pharmaceutiques, pour un montant total de près de 8 millions d’euros. En 2023, 6 sanctions financières avaient été prononcées pour un montant de 560 000 euros.

L’ANSM rappelle que la lutte contre des pénuries relève de la responsabilité de chacun et que l’action collective de tous les acteurs de la chaîne pharmaceutique est indispensable dans la lutte contre la menace sur la santé publique que représentent les pénuries mondiales de médicaments.

Nathalie Zenou


Produits et laboratoires concernés


Médicaments dont le stock doit être de 4 mois minimum


Rapport du Sénat sur les ruptures de médicaments

© Depositphotos – Kalinovsky




DPC et certification : la Cour des comptes prône la simplification et la fusion

La Cour propose de supprimer le DPC au profit de la certification alors que les décrets d’application de cette dernière n’ont pas encore été pris.


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Saisie par la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, la Cour des comptes a rendu un rapport de 90 pages dans lequel elle évalue la pertinence et l’efficience de l’organisation de la formation continue des médecins et sa capacité à garantir la qualité des soins.

Deux dispositifs se cumulent

La formation continue des médecins juxtapose deux dispositifs obligatoires : le développement professionnel continu (DPC), qui concerne la quasi-totalité des professions de santé, et la certification périodique, qui se limite à celles disposant d’un ordre professionnel. DPC et certification s’imposent aux 234 000 médecins aujourd’hui actifs exerçant en libéral ou au sein d’établissements privés ou publics (101 000 médecins généralistes et 133 000 médecins d’autres spécialités).

Le DPC : une obligation méconnue

Le DPC impose aux médecins de suivre des actions de formation prédéfinies dans un référentiel établi pour chaque spécialité, et à les mentionner dans un document de traçabilité hébergé dans un compte individuel. Lors du cycle triennal 2020-2022, seul un médecin sur sept a satisfait à cette obligation.

L’attente des décrets d’application de la certification : une opportunité

Les décrets d’application nécessaires à la mise en œuvre de la certification périodique ne sont toujours pas pris. La Cour des comptes propose de profiter de ce retard pour réfléchir à l’ensemble du dispositif, arguant que DPC et certification périodique ont les mêmes objectifs et mobilisent les mêmes moyens.

Unifier pour simplifier, renforcer et homogénéiser

La Cour des comptes estime que le maintien des deux offres aboutirait à une complexification des décisions contradictoires. Elle préconise donc d’unifier les deux dispositifs en supprimant l’obligation de DPC au profit de la certification périodique. Le rapport propose d’autres pistes d’amélioration, par exemple l’harmonisation des 48 référentiels de certification pour chaque spécialité médicale et l’amélioration du contrôle de la certification périodique par une définition plus étroites des responsabilités des acteurs de la formation continue.
Les formations doivent être totalement indépendantes de l’industrie de la santé.
Enfin, la Cour insiste sur la nécessité de redéfinir des modalités de financement de la FMC pour en maitriser les coûts et améliorer l’efficience

Nathalie Zenou


Consultez le rapport de la Cour des comptes

© Anatoly Tiplyashin – Fotolia




Une légère hausse du nombre de médecins en 2024, mais des inégalités territoriales persistantes

(Le Monde – AFP) Selon les chiffres de l’Atlas de la démographie médicale publiés mercredi, le nombre de médecins en activité régulière a augmenté de 0,8 %, atteignant 199 089 praticiens au 1ᵉʳ janvier 2024… [Lire la suite]




Un programme de télésurveillance de la pression artérielle post-partum associé à moins de réhospitalisations

(TICsanté) – Un programme de télésurveillance de la pression artérielle post-partum chez les femmes ayant eu des troubles hypertensifs au cours de leur grossesse a été associé à une réduction des réhospitalisations et à une meilleure adhésion aux consultations de suivi post-partum et aux recommandations, montre une étude monocentrique américaine publiée dans Obstetrics & Gynecology… [Lire la suite]




La HAS en faveur d’une harmonisation des conditions de prise en charge des systèmes connectés dans le diabète

(TICpharma – Marie-Jeanne Lefebvre) A la demande du ministère de la santé, la Haute autorité de santé (HAS) a réévalué les conditions de prise en charge de trois catégories de systèmes connectés d’autosurveillance et de gestion du diabète et proposé pour chacune une harmonisation des indications et conditions de prescription, notamment pour « apporter plus de lisibilité aux industriels », a-t-elle annoncé le 24 septembre dans un communiqué… [Lire la suite]




L’incidence des cancers toujours en hausse en France

(Medscape – Agnès Vernet) L’INCa apublié l’édition 2024 de son panorama des cancers, l’occasion de décrypter les tendances épidémiologiques de ces maladies. Décryptage avec Emmanuelle Mouret-Fourme, médecin spécialisé en oncogénétique et épidémiologie au sein de l’Institut Curie, Hôpital de Saint-Cloud… [Lire la suite]




Substituts de viande à base de plantes : un intérêt sur le plan cardiovasculaire ?

(Medscape – Fran Lowry) Le remplacement de la viande par des simili-viandes, des substituts de viande d’origine végétale (SVOV), peut améliorer les facteurs de risque de maladies cardiovasculaires, notamment le cholestérol à lipoprotéines de basse densité (low-density lipoprotein cholesterol, LDL-C), selon une revue d’essais contrôlés randomisés… [Lire la suite]




Cardiomyopathie hypertrophique obstructive : mise à disposition et remboursement du mavacamten (CAMZYOS)

(Medscape – Stéphanie Lavaud) Alors qu’il bénéficiait d’une autorisation d’accès précoce post AMM depuis le 21 septembre 2023, le mavacamten (Camzyos, Bristol Myers Squibb) est désormais disponible en pharmacie et remboursé dans le traitement de la cardiomyopathie hypertrophique obstructive (CMHo) chez les patients adultes avec des symptômes (stade II-III de la classification NYHA) persistants sous traitement de fond de la CMHo… [Lire la suite]




Mise à jour des recommandations européennes sur les maladies aortiques et artérielles périphériques

(Medscape – Vincent Richeux) Les recommandations européennes sur la prise en charge des maladies aortiques et artérielles périphériques ont été mises à jour et regroupées pour la première fois dans un seul document. Elles ont été présentées lors du congrès de la Société européenne de cardiologie (ESC 2024) et publiées simultanément dans l’European Heart Journal [1,2]. Les précédentes recommandations dataient de 2014 pour les maladies aortiques et de 2017 pour les maladies artérielles périphériques… [Lire la suite]